Depuis, nous avons fait beaucoup de progrès et, au sein de mon secrétariat d’État, nous nous efforçons d’avancer en ce sens car, dans tous les territoires, on mesure l’importance de la sensibilisation.
Peut-être parviendrai-je à vous convaincre que le secrétariat d’État placé auprès de la Première ministre permet déjà de répondre aux différents enjeux que vous avez évoqués.
Étant rattaché à la Première ministre, j’ai la légitimité pour agir au niveau interministériel. §On le voit bien : le maritime, c’est à la fois le littoral, donc la terre, la haute mer et les fonds marins ; c’est à la fois l’économie, l’écologie, la défense et l’aménagement du territoire.
Je le constate tous les jours : mon rattachement à Matignon m’épargne de nombreuses réunions interministérielles. Il me permet d’avancer beaucoup plus rapidement et de mobiliser tous les services de l’État pour faire de l’océan un objectif prioritaire.
Avec l’appui du SGMer et, surtout, de la direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA), créée il y a six mois et forte de plus de 300 agents, je déploie de mon mieux cette action interministérielle. J’y insiste, car j’en suis persuadé : ce secrétariat d’État me permet de travailler avec beaucoup plus d’efficacité, de cohérence et de convergence, notamment pour la maîtrise des fonds marins.
La mer est un enjeu de compétition stratégique : notre rattachement à la Première ministre nous permet de plaider en ce sens de manière beaucoup plus efficace. Avec le ministère de la défense et le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), nous parvenons à déployer une stratégie coordonnée, qu’il s’agisse de l’exploration, donc de la connaissance, ou de la sécurité, autrement dit de la surveillance et du contrôle de nos espaces maritimes.
Voilà pourquoi l’échelon interministériel me semble tout à fait adapté aux enjeux maritimes.