Parmi les sujets que vous avez mentionnés et qui n’avaient encore été que peu traités ce soir, la sensibilisation de nos concitoyens me semble tout à fait essentielle. En effet, il faut s’efforcer d’entretenir un élan collectif en faveur d’une plus grande protection de nos océans et de la biodiversité marine.
Ce travail de sensibilisation doit permettre d’attirer de nouveaux jeunes vers les métiers de la mer, qui sont parfois méconnus ou font l’objet de visions dépassées. En particulier, il faut insister sur la pluridisciplinarité qu’ils présentent, au carrefour de la géologie, de l’océanographie et de l’économie.
Entre autres enjeux figurent : les liens entre le littoral et la mer ; le déploiement et la gestion des câbles sous-marins ; la surveillance, la protection et l’autonomie stratégique.
Voilà pourquoi il faut sensibiliser les publics les plus jeunes tout en s’adaptant à la réalité des territoires : on ne parle pas de la mer de la même manière dans une région littorale, où ces questions sont très bien connues, et dans des lieux plus éloignés des côtes.
Dans le cadre du plan France 2030, nous avons notamment financé la réalisation d’un documentaire de vulgarisation tourné dans l’océan Atlantique.
Ce travail met l’accent sur l’enjeu environnemental. Chacun doit mesurer les conséquences de sa consommation quotidienne et, à cet égard, il faut insister sur l’impact du numérique : entre autres appareils, les téléphones portables nous permettent, en deux clics ou en deux swipes, de contempler de magnifiques images de l’océan, mais leur usage a un impact sur lesdits océans et sur la biodiversité.
Il faut avoir conscience de l’exploitation minière que ces équipements impliquent et se montrer particulièrement vigilants : c’est la sobriété énergétique qui permettra de limiter l’impact du numérique sur la biodiversité marine.