Monsieur le ministre, votre réponse est décevante ; elle n’est pas à la hauteur des attentes du territoire. À ce désastre ferroviaire s’ajoute le désengagement d’Air France, qui a réduit la fréquence de ses vols pour Clermont-Ferrand de huit à trois allers-retours quotidiens. Quel mépris pour notre territoire, qui n’est pourtant pas à moins de deux heures de la capitale en train !
Le TGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon doit donc redevenir une priorité pour l’avenir économique du Massif central, seul territoire non desservi par une ligne à grande vitesse. Le président de l’association TGV Grand Centre Auvergne, notre collègue Rémy Pointereau, y travaille très sérieusement.
Monsieur le ministre, face à ce constat désespérant, je vous le demande avec gravité : engagez avec tous les partenaires un véritable plan de désenclavement ferroviaire et aérien du centre de la France et du Massif central ! C’est un cri ; c’est une urgence !