Je vois que vous n’êtes pas d’accord, madame la sénatrice, mais vous pourrez sans doute me répondre… L’Anssi permet tout de même d’assurer cette protection.
La French Tech, ce sont ainsi 8 milliards d’euros de fonds levés cette année, soit dix fois plus qu’en 2017. Je le répète, c’est un million d’emplois ; ce sont des start-up industrielles dans lesquelles nous souhaitons investir, avec un objectif extrêmement ambitieux : 1 500 start-up industrielles, avec 100 nouvelles usines par an à construire.
J’ai rencontré un certain nombre d’entrepreneurs extrêmement dynamiques. Ces entreprises vont irriguer nos territoires. Soyons fiers de la French Tech, soyons fiers de la start-up nation ! Tous les problèmes ne sont pas résolus, mais, aujourd’hui, nous avons un moteur performant.
En ce qui concerne les PME, vous avez raison, il n’y a pas de Small Business Act, ni à la française ni à l’européenne. Les achats sont à mes yeux un élément essentiel de ma mission, et j’y reviendrai dans mes remarques terminales. Je voudrais tout de même rappeler que, dans le cadre de France 2030, avec ses 54 milliards d’euros, 50 % des fonds doivent aller à des PME.
Aujourd’hui, nombre de PME répondent avec beaucoup d’énergie à tous nos appels à projets (AAP). Nous sommes très heureux de pouvoir aider les PME françaises, elles aussi, à innover et à épouser les révolutions technologiques que nous souhaitons pousser dans le cadre de France 2030.