À l’instar de mes autres collègues de la Gironde, notamment de Mme Harribey, j’ai dû être évacuée de ma commune durant les incendies…
Monsieur le ministre, je salue votre sagesse de solliciter une rectification de cet amendement.
Il est précisé dans l’objet de l’amendement que le coût de l’investissement dans la seconde base oscillerait entre 16, 8 millions et 18 millions d’euros, mais il faut également prévoir le coût de fonctionnement.
Nous devons mener une large réflexion. Je vous remercie, monsieur le ministre, d’y associer le Sénat. En tant que représentants des territoires, nos réflexions pourraient vous aider à choisir le positionnement de cette base.
Il n’en demeure pas moins que tous les territoires ne pourront pas être dotés d’une seconde base. À mon sens, en période d’alerte canicule, il serait intéressant de prépositionner des avions. Le temps de vol entre Nîmes et Bordeaux est de quarante-cinq minutes, peut-être un peu plus si les avions sont remplis d’eau. Savoir que nous pouvons compter sur la rapidité d’envoi de ces avions, en période d’alerte, pourrait nous rassurer. Nous pouvons les abriter dans des bases militaires – Cazeaux et Mérignac – ou civiles.
Monsieur le ministre, je vous remercie de votre écoute. En Gironde, nous saluons votre proposition.