Naturellement, cette revalorisation automatique du Smic doit conduire les branches professionnelles à revoir leur grille salariale. Depuis le début de l’année, plus de 500 accords de branche sur les salaires ont ainsi été signés, alors qu’il n’y en avait eu que 418 sur toute l’année 2019.
Par ailleurs, le Parlement a adopté l’été dernier, je le rappelle également, une disposition accélérant les négociations dans les branches dont les minima sont inférieurs au Smic.
Ainsi, la dynamique est là. Elle doit sans doute se prolonger, car, je suis d’accord, toutes les entreprises qui le peuvent doivent augmenter les salaires, a fortiori dans la période d’inflation que nous connaissons.
Néanmoins, vous le savez, monsieur Kanner, c’est du dialogue social que viendra la réponse. Pour ma part, j’y crois profondément, mais cela exige de se mettre autour d’une table, de respecter les accords majoritaires et de chercher des compromis, cela ne consiste pas à bloquer le pays.
Donc, oui, mon gouvernement croit au dialogue social, il prend ses responsabilités pour que celui-ci puisse exister et pour que ses résultats soient respectés.