J’étais favorable aux dispositions de l’article 3, qui correspondent exactement aux méthodes employées, avec succès, par le FBI : ce dernier parvient à récupérer très rapidement les rançons après qu’elles ont été versées, même si je rappelle au passage que la doctrine aux États-Unis ne permet pas cette option. Je resterai cohérent avec mon propos et maintiendrai mon amendement, qui sera mis au vote – je veux aller jusqu’au bout.
Notre doctrine consistait à ne pas payer de rançon. J’ignore quelle sera demain l’action des pouvoirs publics en cas de changement de stratégie. Lorsque les hôpitaux, administrations, services publics ou départements seront attaqués, payeront-ils une rançon ? C’est la grande question puisque le paiement de rançon semble entrer dans les mœurs.
En ce qui me concerne, je continuerai à dissuader quiconque de payer. Car ce faisant, on invite les agresseurs à poursuivre leurs méfaits, on donne de l’argent à des terroristes.
Que celui qui verse une rançon en pensant que les conséquences de son acte sont étrangères à son problème ne vienne pas se plaindre, demain, quand le terroriste viendra le frapper.