Les questions relatives à la rémunération prouvent, s’il en était besoin, les limites de la proposition de loi.
Il est question d’instaurer une dixième année sans avoir consulté sur la rémunération. On parle d’une rémunération à l’acte. Concrètement, cela signifie que, parmi les étudiants qui se porteront volontaires pour aller travailler dans des zones sous-denses, certains réaliseront cinq actes par jour, d’autres dix, quinze ou vingt.
En d’autres termes, il n’y a pas de cadre et l’on va créer des inégalités entre les étudiants eux-mêmes ! §Si, puisqu’ils seront payés à l’acte ! Ces étudiants ne gagneront donc pas la même chose.
Je trouve cela scandaleux !