J'ai évidemment écouté l'ensemble des intervenants avec beaucoup d'attention, puisque nous abordons un élément essentiel du projet de loi de finances.
En réalité, plusieurs questions sont posées auxquelles je voudrais tâcher de répondre aussi précisément que possible.
Le premier sujet, et non des moindres, concerne le financement des allégements de charges. Nous avons eu l'occasion de l'évoquer dans la discussion générale, notamment à la suite de l'intervention de M. Dassault.
Pour ma part, je considère que, dans la vie - dans la vie politique en particulier -, il ne doit pas y avoir de tabous : les Français attendent que nous évoquions les sujets très directement, y compris en exprimant nos désaccords.
Je rappellerai d'abord l'origine des allégements de charge dont il est ici question. Ils ne sont pas tombés du ciel : ils correspondent, pour les trois quarts d'entre eux environ, au coût désastreux des 35 heures, elles-mêmes désastreuses !