Ma question s’adresse à M. le ministre délégué chargé des transports, Clément Beaune.
Le 15 décembre 2013, c’est dans la joie qu’était inaugurée la ligne à grande vitesse (LGV) reliant le Languedoc-Roussillon à la Catalogne, la France à l’Espagne. Grâce aux quatre voyages par jour entre Paris et Barcelone et passant par Valence, Nîmes, Montpellier et Perpignan, des chefs d’entreprise, des scolaires, des étudiants, des touristes pouvaient ainsi voyager dans les deux sens.
Nous venons d’apprendre que, en raison de l’ouverture à la concurrence et d’accords commerciaux conclus entre la Renfe, c’est-à-dire le réseau national des chemins de fer espagnols, et la SNCF, le nombre de trajets quotidiens passerait de quatre à deux à compter du 11 décembre prochain. Par la même occasion, nous avons appris que la liaison par LGV entre Lyon et Barcelone allait s’arrêter, de même que celle qui relie Marseille à Madrid.
Monsieur le ministre, à l’instar de tous les élus de ma région, l’Occitanie, mais également des régions voisines, ainsi que des chambres consulaires, des acteurs économiques et de tous ceux qui ont œuvré depuis tant d’années pour relier le sud de la France à l’Espagne, j’en appelle à votre autorité et à celle de votre homologue espagnole pour que les dirigeants de la SNCF et de la Renfe reviennent à la raison, dans l’intérêt de nos territoires et de leur développement économique.