Or j’ai bien peur que tel ne soit pas tout à fait le cas ! La raison en est simple : les Français estiment, à juste titre, qu’ils n’en ont pas pour leur argent.
Si, considérant notre niveau très élevé de dépenses publiques, nos compatriotes pouvaient se dire que tout va bien, que ce soit à l’hôpital, à l’école, dans les collèges ou dans les universités, ils accepteraient ce taux de prélèvements obligatoires très important. Mais, puisque ce n’est pas le cas, nous devons chercher avec résolution un meilleur emploi et une plus grande efficacité de la dépense publique.
À cet égard, je partage l’avis du rapporteur général : il est nécessaire que l’État donne l’exemple, aux côtés des collectivités locales, pour réduire la dépense publique et faire en sorte que celle-ci soit plus juste et plus efficace, notamment pour nos services publics.
Deuxièmement, la France se caractérise par des impôts qui sont les plus élevés de tous les pays européens, juste derrière le Danemark. Là aussi, avec la majorité, avec Gabriel Attal, avec le Président de la République, avec tous les sénateurs de la majorité, nous avons voulu renverser cette tendance depuis maintenant plus de cinq ans. Les chiffres viennent de tomber : nous avons réussi à diminuer les impôts d’un point en moyenne.
Nous avons un peu amélioré la situation. Mais, malgré tout, il y a dans notre pays toujours plus d’impôts, de taxes et de prélèvements obligatoires qui sont proposés par les uns ou les autres…
Je voudrais que, comme il est écrit dans la Bible, les écailles tombent des yeux de certains. Il faudrait qu’ils s’aperçoivent que notre taux de prélèvements obligatoires est insupportable pour nos compatriotes. Ces derniers s’interrogent. Pourquoi tant d’impôts ? Pourquoi tant de taxes ? Pourquoi tant de prélèvements obligatoires ? Et pourquoi, chaque fois qu’il y a un problème, augmenter encore les impôts, les taxes et les prélèvements obligatoires ? »