Il est défavorable également.
Cet article détaille les objectifs chiffrés ; s’il était supprimé, la LPFP serait inconstitutionnelle. Les auteurs de cet amendement ont du moins le mérite de la cohérence : ils souhaitaient le rejet de l’ensemble du texte par adoption d’une question préalable, ce qui n’est évidemment pas notre projet.
Concernant les aides aux entreprises, monsieur Gay, on entend beaucoup cet argument : ces 160 milliards d’euros d’aide seraient une forme de cadeau que l’État ferait, chaque année, aux entreprises. Or cette somme correspond en grande majorité aux allègements de cotisations qui ont fait baisser le coût du travail en France, permettant aux entreprises de recruter §et à notre pays de connaître son taux de chômage le plus bas depuis quinze ans, son taux de chômage des jeunes le plus bas depuis quarante ans, son taux d’emploi le plus haut – quoique encore insuffisamment haut – depuis que cet indicateur est utilisé.
Ce qu’on appelle « aides aux entreprises », ce sont donc majoritairement les allègements de cotisations qui permettent aujourd’hui à des millions de Français de travailler ou de retrouver un emploi.