Je suis défavorable à cet amendement, bien que mon cheminement ne soit guère différent.
En effet, vous travaillez sur cette question du zonage et du principe de « zéro artificialisation nette ». Vous le savez, une consultation des préfets de région est en cours, pour recenser les grands projets d’envergure nationale et apprécier leur potentiel impact sur la trajectoire de réduction de la consommation d’espace et de l’artificialisation des sols.
Ces projets ne se limitent pas aux installations de production, de transport et de stockage d’énergies renouvelables. L’objet de cet amendement fait d’ailleurs mention d’un projet qui m’est cher, à savoir le canal Seine-Nord Europe, qui représente, nous le savons tous, un certain nombre d’hectares.
Pour ma part, j’estime qu’il est trop tôt pour cranter cette approche dans ce texte, qui ne concerne que les énergies renouvelables. Il est important d’avoir une approche globale sur l’ensemble de ces projets d’envergure nationale, en lien avec la mission qui travaille sur le sujet au sein du Sénat.