Nous avons beaucoup discuté pour faire remonter des territoires les projets et les propositions de zones prioritaires. Nous n’allons pas pénaliser les territoires qui s’engagent pour recevoir des éoliennes ! Il existe donc un fort accord entre nous s’agissant du sens de l’amendement.
Subsistent toutefois quelques questions qui ne nous empêcheront pas de voter l’amendement. En effet, les choses doivent être claires. S’agissant des grands projets de l’État, il s’agit d’une enveloppe nationale, et les artificialisations liées aux EnR ou à d’autres grands projets ne doivent pas passer par pertes et profits.
Par ailleurs – sur ce point, j’irai dans le sens de Daniel Gremillet –, les développeurs eux-mêmes devraient être extrêmement attentifs à ce que leurs projets n’engendrent pas une hyperconsommation de l’espace. Sans doute conviendrait-il d’y réfléchir pour ce qui concerne les avis de la CRE, la Commission de régulation de l’énergie, dans le cadre des appels d’offres. Car cet aspect ne relève pas de leurs priorités.