Le Sénat a toujours été très sensible à la question du patrimoine. C’est un peu dans son ADN.
Au sein de la commission de la culture, nous défendons souvent les architectes des Bâtiments de France, car nous savons que leurs décisions entraînent des contraintes – ils sont d’ailleurs plus vus comme des « empêcheurs » de monter des projets qu’autre chose. Mme la rapporteure pour avis l’a pourtant souligné fort justement : seuls 10 % des projets sont aujourd’hui rejetés par les ABF.
Aussi, le processus de planification, que nous avons voté, est presque un principe de précaution.
Bien sûr, nous avons tous un rapport particulier aux paysages et, pour certains, une éolienne n’est pas très gênante par rapport à un édifice patrimonial. Pour autant, dans cet hémicycle, nous avons toujours défendu un certain nombre de grands principes et de valeurs, notamment en matière de protection du patrimoine – et singulièrement des patrimoines remarquables. Or c’est de parcs éoliens de grande ampleur qu’il est question aujourd’hui !
Soyons fidèles à nous-mêmes en votant l’amendement de Mme Garnier qui a été validé par la commission de la culture.