Cet amendement est intéressant, car il tend à obliger les entreprises à se saisir du sujet et à repérer de manière systématique leur potentiel de développement des énergies renouvelables. Pour être honnête, je ne suis pas sûre qu’elles aient toutes fait cette démarche.
Ma réticence porte sur la taille des entreprises auxquelles les dispositions de cet amendement s’appliqueraient. Madame la sénatrice, vous citez la SNCF et La Poste, mais ce sont de grandes entreprises – en l’espèce, des opérateurs publics – disposant d’un important foncier. On gagnerait à appliquer cette mesure à des entreprises plus petites, mais pas forcément aux entreprises de taille intermédiaire.
Par ailleurs, comme l’a souligné M. le rapporteur, je ne suis pas sûre que le préfet soit le meilleur interlocuteur pour discuter de ces études : elles devraient plutôt être présentées aux instances de gouvernance de l’entreprise pour aborder le sujet du développement des énergies renouvelables. Ce ne serait pas inutile.
J’émets donc un avis de sagesse sur cet amendement.