L’enjeu est d’accélérer notre production électrique ; or les éoliennes marines représentent des capacités rapides et importantes de production. Nous ne pouvons pas aller aussi vite et aussi fort en matière d’éolien terrestre et d’énergie photovoltaïque, cette dernière consommant beaucoup d’espace.
Vous avez tous, avec beaucoup de détermination, trouvé tous les espaces possibles pour développer des installations de production d’énergies renouvelables. Allons-nous revenir au point de départ ? Ce n’est pas ce que nous voulons.
Nous voulons tous une production d’électricité bas-carbone, une meilleure indépendance énergétique et de l’énergie à prix compétitif.
C’est ce que nous apportent ces installations posées. Le coût n’est pas le même s’agissant des installations flottantes, qui actuellement n’existent pas – je le rappelle. En effet, à l’échelle mondiale, l’installation flottante la plus aboutie dispose d’une puissance de 88 mégawatts ; ce n’est rien du tout !
Nous mettons en danger une filière où nous sommes plutôt bons. Essayons de ne pas reproduire ce que nous avons connu dans le domaine du photovoltaïque ! Au cours de nos débats, il a été question à de nombreuses reprises de la perte de compétitivité de ce secteur, liée notamment à l’arrivée de panneaux solaires en provenance de l’étranger, particulièrement de Chine.
Nous pouvons construire une filière éolienne marine forte qui répondrait aux enjeux énergétiques de la France ; pour cette raison, le Gouvernement demande la suppression de l’article 12.