(Sourires.) C’était assez sportif. À l’époque, la population de poissons, notamment de migrateurs – aloses, anguilles, saumons –, était bien supérieure. Oui, nous avons perdu 95 % des populations ces cinquante dernières années ! Or il y a aujourd’hui 5 000 ouvrages sur les rivières françaises. Il y a évidemment d’autres facteurs qui expliquent cette disparition, comme la pollution, les nitrates. Je crains que l’on n’aille vers une disparition de ces espèces si l’on ne met pas certains moulins aux normes. Il existe aujourd’hui des turbines horizontales qui permettent de limiter les effets de ces moulins. Restons prudents et surveillons les populations. Ce serait désastreux, cher Daniel Gremillet, d’avoir des rivières sans truites et sans écrevisses !