La discussion générale m’avait donné l’occasion de souligner l’importance de ce texte, alors que nous vivons une crise énergétique et climatique sans précédent. La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir rempli ses objectifs concernant la part des EnR dans sa consommation finale d’énergie. Pour un pays qui se targue de son exemplarité en matière énergétique, cette situation n’est pas tolérable.
C’est pourquoi il est temps de joindre les actes aux paroles et d’accélérer concrètement le déploiement des énergies renouvelables sur notre territoire. Le Gouvernement a bien saisi les enjeux, en proposant ce texte sans attendre ; il était bel et bien nécessaire d’agir au plus vite.
En outre, je me réjouis qu’il ait été décidé de commencer l’examen du texte par le Sénat ; ainsi se trouve reconnue la place incontournable des collectivités locales sur ces questions.
Je tiens par ailleurs à saluer la qualité de nos débats. En dépit de nos divergences, nos discussions sont restées sereines, responsables et constructives. Elles font l’honneur et la réputation de notre Haute Assemblée, alors que beaucoup attendaient de notre part des régressions ou des atermoiements. Les sénateurs auront été à la hauteur du rendez-vous.
Je me réjouis ainsi des compromis qui ont pu être obtenus dans cet hémicycle. Ils ont été rendus possibles grâce à la détermination de mes collègues rapporteurs et présidents de commission, mais aussi grâce à vous, madame la ministre, qui avez su faire un pas vers nous quand il le fallait.
Des solutions d’équilibre ont été trouvées. Je partage les propos de M. Dantec sur la distance des 40 kilomètres pour l’éolien en mer, tout en déplorant un peu l’avis conforme des ABF.
Pour conclure, je veux de nouveau saluer l’état d’esprit qui a prévalu dans notre hémicycle et vous dire que la quasi-unanimité du groupe Union Centriste votera ce texte.