La séance, suspendue à vingt heures, est reprise à vingt et une heures trente, sous la présidence de Mme Pascale Gruny.
La séance est reprise.
Lors du scrutin n° 14, mes collègues François Bonneau, Yves Détraigne, Brigitte Devésa, Alain Duffourg, Françoise Gatel, Jocelyne Guidez, Jean-Marie Janssens, Claude Kern, Jean-François Longeot, Hervé Maurey, Évelyne Perrot et Anne-Catherine Loisier ont été comptabilisés comme ayant voté pour. Or Anne-Catherine Loisier souhaitait voter contre, tandis les autres voulaient s’abstenir.
Lors du scrutin public n° 15, Jean-Pierre Grand a été comptabilisé comme ayant voté pour, alors qu’il souhaitait voter contre.
Acte est donné de ces mises au point. Elles seront publiées au Journal officiel et figureront dans l’analyse politique des scrutins concernés.
Nous reprenons la discussion du projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables.
Dans la suite de l’examen du texte de la commission, nous en sommes parvenus à l’article 16 nonies.
Le livre Ier du code de l’urbanisme est ainsi modifié :
1° L’article L. 111-4 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’application du présent article, les installations de production et, le cas échéant, de commercialisation par un ou plusieurs exploitants agricoles, de biogaz, d’électricité et de chaleur par la méthanisation, lorsque cette production est issue pour au moins 50 % de matières provenant d’exploitations agricoles, sont considérées comme des constructions ou installations nécessaires à l’exploitation agricole mentionnées au 2° du présent article. » ;
2° Au premier alinéa de l’article L. 111-5, la première occurrence du mot : « et » est remplacée par les mots : «, les projets d’installations de méthanisation et » ;
3° L’article L. 151-11 est complété par un III ainsi rédigé :
« III. – Lorsque le règlement n’interdit pas les constructions ou installations mentionnées au II du présent article, les installations mentionnées au dernier alinéa de l’article L. 111-4 sont considérées comme de telles constructions ou installations. Ces projets d’installations sont préalablement soumis pour avis à la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers prévue à l’article L. 112-1-1 du code rural et de la pêche maritime. » ;
4° L’article L. 161-4 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’application du présent article, les installations mentionnées au dernier alinéa de l’article L. 111-4, sont considérées comme des constructions ou installations nécessaires à l’exploitation agricole au sens du b du 2° du présent article. »
L’amendement n° 445, présenté par M. Gay, Mmes Varaillas et Lienemann, M. Lahellec et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Gérard Lahellec.
L’objectif de faciliter l’implantation de méthaniseurs dans les zones agricoles nous laisse interrogatifs.
Il ne faudrait pas que la guerre du maïs ait lieu. Chacun d’entre nous sait bien que le maïs est le végétal le plus méthanogène. Certes, les dispositions européennes limitent les intrants à 15 %. Mais il n’existe pas de limites pour les cultures intermédiaires à valorisation énergétique (Cive).
Or la tension sur les prix agricoles pourrait avoir pour effet, si l’on encourageait les méthanisations, l’abandon d’une agriculture nourricière, d’une agriculture de fourrage, dont l’objet est de nourrir les êtres humains et les animaux.
Par conséquent, il faut, selon nous, tenir compte des travaux de la mission d’information du Sénat sur la méthanisation, que notre collègue Daniel Salmon avait pilotée : la méthanisation doit être « maîtrisée, équilibrée et progressive ».
Sans nous opposer au principe de la méthanisation en soi, nous pensons que la suppression de cet article ne nuirait en rien à nos ambitions en matière de développement des énergies renouvelables.
Pour rassurer les auteurs de cet amendement, je précise qu’il n’existe aucun risque de « perte de contrôle des agriculteurs au bénéfice d’industriels », comme ils l’écrivent dans l’objet de leur amendement, puisqu’un verrou est mis en place. Pour que l’installation en zone agricole soit possible, il faut que les exploitants du méthaniseur soient eux-mêmes agriculteurs et que le méthaniseur fonctionne en lien direct avec l’activité agricole.
Notre commission a donc émis un avis défavorable sur cet amendement.
Cet amendement à s’assurer que les méthaniseurs ne remplaceront pas l’activité agricole et que l’on ne favorisera pas des méthaniseurs industriels.
Les amendements en discussion commune n° 384 et 621 rectifié, que le Sénat examinera dans quelques instants, ont pour objet d’éviter que des projets à caractère industriel ne s’implantent dans des zones agricoles en portant de 50 % à 80 % le taux d’intrants permettant de considérer un projet de méthaniseur comme nécessaire à l’activité agricole.
Je suggère donc le retrait de cet amendement au profit des amendements n° 384 et 621 rectifié. À défaut, l’avis serait défavorable.
Je retire mon amendement, sous réserve des engagements que Mme la ministre a pris s’agissant des amendements n° 384 et 621 rectifié.
L’amendement n° 445 est retiré.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 384, présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Alinéa 3
1° Remplacer le nombre :
par le nombre :
2° Après les mots :
exploitations agricoles
insérer les mots :
dont la distance maximale de l’installation de production est définie par décret
La parole est à M. Daniel Salmon.
Je partage le point de vue de mon collègue Gérard Lahellec. La méthanisation doit en effet être encadrée, car son développement un peu anarchique n’est pas sans poser de problèmes dans un certain nombre de filières agricoles.
Cet amendement vise donc à augmenter la proportion d’intrants en provenance d’exploitations agricoles. L’article prévoit un taux de 50 % ; j’estime pour ma part qu’il faut le porter à 80 %. En outre, ces intrants doivent provenir d’un périmètre restreint et non de sites distants de dizaines, voire de centaines de kilomètres.
Il faut prévoir un plus grand encadrement pour obtenir une véritable méthanisation agricole, qui soit assise sur un territoire, et non sur un marché des intrants. Un tel marché pourrait déstabiliser les autres filières et finir par poser de sérieux problèmes aux agriculteurs, dont les marges pourraient fondre comme neige au soleil. Alors que nous connaissons de fortes pressions sur les intrants agricoles, les marges vont s’amenuiser avec un tarif fixe.
L’amendement n° 621 rectifié, présenté par Mme Havet, MM. Marchand, Théophile et Buis, Mme Schillinger et M. Dagbert, est ainsi libellé :
Alinéa 3
Remplacer le taux :
par le taux :
La parole est à Mme Nadège Havet.
M. Salmon ayant fort bien présenté son amendement, je considère que le mien est défendu.
Le durcissement des conditions permettant de considérer la méthanisation comme une activité agricole est contraire à la position de notre commission, qui souhaite au contraire faciliter le déploiement de cette activité dans le cadre déjà fixé par la loi.
Je rappelle que c’est le code rural qui fixe le seuil à 50 % de matières agricoles. Ce seuil n’a jamais été remis en cause depuis 2010.
En outre, les agriculteurs, selon les saisons et les productions, ont besoin de compléments à certains moments de l’année.
J’émets donc un avis défavorable sur ces deux amendements.
Avis favorable.
L’adoption de ces deux amendements permettra de développer les méthaniseurs dans des conditions équilibrées, entre impératifs de souveraineté alimentaire et de production énergétique.
Elle permettra également une meilleure acceptabilité des projets. Nous avons beaucoup discuté de l’avis des maires sur les méthaniseurs, des effets de tels projets lorsqu’ils entraînent la circulation de nombreux camions pour alimenter ces installations. En réalité, cela accentue le manque d’adhésion des habitants à ces projets.
Le système proposé par les auteurs de ces amendements est assez équilibré. Il permettra de développer plus rapidement les méthaniseurs, d’accroître l’acceptabilité de ces installations et d’offrir un complément de revenus aux agriculteurs. Je pense que c’est un bon équilibre.
Je suis personnellement favorable à ces amendements, mais je voudrais les resituer dans un contexte plus global.
Dans le cadre d’une approche de planification territoriale, les plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) permettent de réaliser des bilans des émissions de gaz à effet de serre. Ils doivent aussi permettre de connaître, à l’échelle des territoires, le capital territorial d’alimentation des méthaniseurs en intrants.
Les PCAET, dans le cadre des schémas de cohérence territoriale (Scot), notamment, devraient permettre d’orienter le nombre de méthaniseurs disponibles en fonction de la capacité des territoires.
Cette vision est assez intéressante et vertueuse, car elle part d’une analyse des territoires, de l’ensemble des matières fermentescibles ou pouvant alimenter les méthaniseurs, dans une logique de production territoriale et de limitation de la production de gaz à effet de serre.
Je tenais à souligner cette approche, qui ne se fonde pas seulement sur le taux de 50 %.
J’entends bien que les agriculteurs ont parfois besoin de compléments d’intrants dans leurs méthaniseurs. Mais un complément à hauteur de 50 %, c’est un drôle de complément !
À titre d’exemple, dans mon département, la Haute-Vienne, des méthaniseurs sont parfois alimentés en betteraves. Or la première betterave pousse à 300 kilomètres ! Et je ne parle pas des choux-fleurs, qui viennent de la Bretagne ! Le bilan carbone des intrants est discutable.
Je le redis, c’est le code rural qui prévoit un taux de 50 % d’intrants. Porter ce taux à 80 %, c’est un saut extrêmement important. Et c’est aussi, me semble-t-il, méconnaître un peu le fonctionnement des méthaniseurs. Je ne veux pas offenser notre collègue Daniel Salmon, qui a beaucoup travaillé sur ce sujet, mais les méthaniseurs ont besoin à certains moments de diversifier leurs approvisionnements, sans aller jusqu’à faire venir des choux-fleurs dans l’est de la France. Il arrive simplement qu’une récolte ne soit pas à la hauteur des attentes ou qu’un fournisseur soit défaillant. Le taux de 80 % sera alors difficile à atteindre.
Le saut de 50 % à 80 % est tout à fait exagéré et met en péril la viabilité même des méthaniseurs.
Pour ma part, je suis opposée à ces amendements.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, l’amendement n° 621 rectifié n’a plus d’objet.
L’amendement n° 569 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 4
Rédiger ainsi cet alinéa :
2° Au premier alinéa de l’article L. 111-5, après la référence : « L. 111-4 », sont insérés les mots : « les projets de méthanisation mentionnés au même L. 111-4 » ;
II. – Alinéa 6, première phrase et alinéa 8
Remplacer les mots :
mentionnées au dernier alinéa de
par les mots :
de méthanisation mentionnées à
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Amendement de coordination entre les dispositions d’urbanisme introduites pour le biogaz à l’article 16 nonies et celles qui ont été introduites pour l’agrivoltaïsme à l’article 11 sexies.
L ’ amendement est adopté.
L ’ article 16 nonies est adopté.
Après le troisième alinéa de l’article L. 541-38 du code de l’environnement, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« L’autorité administrative compétente détermine par voie réglementaire les conditions dans lesquelles les boues d’épuration urbaines ou industrielles peuvent être méthanisées conjointement avec d’autres biodéchets. » –
Adopté.
Je demande la priorité de vote sur les amendements n° 576 rectifié bis, 570 rectifié et 571 rectifié à l’article 17, ainsi que sur les amendements n° 572 rectifié et 573 rectifié à l’article 18.
Je suis donc saisie par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable d’une demande de priorité sur les amendements n° 576 rectifié bis, 570 rectifié et 571 rectifié à l’article 17, ainsi que sur les amendements n° 572 rectifié et 573 rectifié à l’article 18.
Selon l’article 44, alinéa 6, de notre règlement, la priorité est de droit quand elle est demandée par la commission saisie au fond, sauf opposition du Gouvernement.
Quel est l’avis du Gouvernement sur cette demande de priorité ?
Cette manière de procéder ne sera probablement pas neutre sur notre droit à nous exprimer, à présenter et à défendre nos amendements.
L’adoption d’amendements de la commission pourrait avoir pour effet de rendre les nôtres sans objet. Avons-nous la garantie que nous pourrons nous exprimer et défendre nos amendements ?
La demande de priorité va bouleverser nos débats. Ce n’est pas acceptable d’un point de vue démocratique.
Je voudrais être certain que l’on va procéder d’une manière respectueuse pour tous.
Il s’agit d’une priorité de vote. Les amendements seront présentés normalement.
La parole est à Mme la présidente de la commission.
Mme Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques. Je tiens à rassurer mes collègues. Nous avons des difficultés de majorité : cela se voit.
Exclamations sur les travées des groupes SER, CRCE et GEST.
Je suis franche avec vous ; alors, ayez s’il vous plaît l’amabilité de me laisser finir, avant de me faire un procès d’intention.
Le choix est entre demander des scrutins publics, comme le règlement nous le permet – on peut en faire cinquante dans la soirée ; ce n’est pas grave, je ne suis pas fatiguée ! –, et voter par priorité les amendements de la commission. Cette deuxième solution permettra à chacun d’entre vous de présenter ses amendements et de les défendre. Simplement, une fois que tous les amendements auront été présentés, ceux de la commission seront mis aux voix en priorité, ce qui aura évidemment pour effet de faire tomber les autres.
Je suis franche avec vous ; alors, ayez s’il vous plaît l’amabilité de me laisser finir, avant de me faire un procès d’intention.
Le choix est entre demander des scrutins publics, comme le règlement nous le permet – on peut en faire cinquante dans la soirée ; ce n’est pas grave, je ne suis pas fatiguée ! –, et voter par priorité les amendements de la commission. Cette deuxième solution permettra à chacun d’entre vous de présenter ses amendements et de les défendre. Simplement, une fois que tous les amendements auront été présentés, ceux de la commission seront mis aux voix en priorité, ce qui aura évidemment pour effet de faire tomber les autres.
M. Fabien Gay. Mon rappel au règlement se fonde sur l’article qui vous conviendra le mieux, madame la présidente !
Rires.
M. Fabien Gay. Mon rappel au règlement se fonde sur l’article qui vous conviendra le mieux, madame la présidente !
Je vous remercie de votre honnêteté, madame la présidente de la commission des affaires économiques. Mais nous voulons des garanties.
Soyons francs : il nous reste deux articles importants à examiner.
L’un porte sur le partage de la valeur. Il a été modifié par la commission pour les collectivités. La position du Gouvernement est plus floue. Pour notre part, nous souhaitons la suppression de cet article. Certains défendront peut-être le partage de la valeur individuelle. Mais il faut que nous ayons le débat sur ce point.
L’autre porte sur l’institution de contrats d’achat d’électricité de long terme, ou Po w er Purchase Agreements (PPA). Nous voterons contre, car nous sommes opposés à la libéralisation.
Ce que nous voulons, c’est avoir l’assurance collective que, dans le temps qui nous reste, nous pourrons présenter nos amendements et avoir un débat de fond au moins sur ces deux questions.
Vous avez peut-être un problème de majorité, mais cela ne concerne pas l’opposition. Excusez-nous d’être là et de défendre nos amendements ! §Nous, nous sommes motivés !
Encore une fois, nous souhaitons au moins pouvoir présenter nos amendements et avoir le débat de fond, sans en être privés en raison d’une situation qui n’est pas de notre fait. Nous voulons achever l’examen du texte dans les meilleures conditions, sans que le débat soit tronqué. Les deux articles dont je parle sont aussi importants que tous ceux que nous avons examinés depuis hier.
Rires.
Je vous remercie de votre honnêteté, madame la présidente de la commission des affaires économiques. Mais nous voulons des garanties.
Soyons francs : il nous reste deux articles importants à examiner.
L’un porte sur le partage de la valeur. Il a été modifié par la commission pour les collectivités. La position du Gouvernement est plus floue. Pour notre part, nous souhaitons la suppression de cet article. Certains défendront peut-être le partage de la valeur individuelle. Mais il faut que nous ayons le débat sur ce point.
L’autre porte sur l’institution de contrats d’achat d’électricité de long terme, ou Po w er Purchase Agreements (PPA). Nous voterons contre, car nous sommes opposés à la libéralisation.
Ce que nous voulons, c’est avoir l’assurance collective que, dans le temps qui nous reste, nous pourrons présenter nos amendements et avoir un débat de fond au moins sur ces deux questions.
Vous avez peut-être un problème de majorité, mais cela ne concerne pas l’opposition. Excusez-nous d’être là et de défendre nos amendements ! §Nous, nous sommes motivés !
Encore une fois, nous souhaitons au moins pouvoir présenter nos amendements et avoir le débat de fond, sans en être privés en raison d’une situation qui n’est pas de notre fait. Nous voulons achever l’examen du texte dans les meilleures conditions, sans que le débat soit tronqué. Les deux articles dont je parle sont aussi importants que tous ceux que nous avons examinés depuis hier.
Je ne vais pas entamer un dialogue avec Fabien Gay.
Simplement, mon cher collègue, la réponse à vos deux questions est « oui » ! Nous aurons un débat de fond sur l’ensemble de vos propositions. J’aurais pu, comme le permet le règlement, demander la priorité non seulement de vote, mais aussi de présentation des amendements de la commission. Là, il n’y aurait pas eu de débat. Or, je n’ai demandé qu’un vote par priorité pour que le débat puisse avoir lieu et que chacun puisse poser ses questions ; elles sont tout à fait légitimes. Je vous remercie d’ailleurs d’être là ce soir pour animer le débat sur les PPA et le partage de la valeur.
Encore une fois, le débat aura bien lieu sur l’ensemble des points qui vous préoccupent.
Je ne vais pas entamer un dialogue avec Fabien Gay.
Simplement, mon cher collègue, la réponse à vos deux questions est « oui » ! Nous aurons un débat de fond sur l’ensemble de vos propositions. J’aurais pu, comme le permet le règlement, demander la priorité non seulement de vote, mais aussi de présentation des amendements de la commission. Là, il n’y aurait pas eu de débat. Or, je n’ai demandé qu’un vote par priorité pour que le débat puisse avoir lieu et que chacun puisse poser ses questions ; elles sont tout à fait légitimes. Je vous remercie d’ailleurs d’être là ce soir pour animer le débat sur les PPA et le partage de la valeur.
Encore une fois, le débat aura bien lieu sur l’ensemble des points qui vous préoccupent.
Article 16 undecies
L’amendement n° 594, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéa 2
Supprimer cet alinéa.
La parole est à Mme la ministre.
Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° À l’article L. 446-38, les références : « L. 311-2, L. 314-1, L. 314-18, L. 314-31, » sont supprimées ;
2° Après la deuxième phrase de l’article L. 453-9, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Ce même décret précise les conditions dans lesquelles les gestionnaires des réseaux de gaz naturel peuvent anticiper certains travaux de raccordement nécessaires à la réalisation de ces renforcements à compter du dépôt de demande d’autorisation, de déclaration ou d’enregistrement, en application du titre Ier du livre V du code de l’environnement. »
Cet amendement vise à rétablir l’interdiction pour une installation de production de biogaz de cumuler le dispositif de certificat de production de biogaz avec un dispositif de soutien à la production d’électricité à partir de biogaz.
Dès lors qu’une nouvelle source de revenus est introduite, comme cela serait le cas avec les certificats de production de biogaz, il serait nécessaire de modifier les autres dispositifs de soutien pour les prendre en compte et de procéder à une nouvelle notification auprès de la Commission européenne au titre de l’encadrement européen des aides d’État.
Les productions de biogaz ne retireraient donc aucun gain d’un éventuel cumul, puisque les revenus supplémentaires devraient être déduits des autres dispositifs de soutien.
Si vous cumulez les aides, cela ne change pas les dispositifs de soutien, par un effet de vase communicant. Un éventuel cumul entraînerait surtout une plus grande complexité et un allongement des délais de mise en œuvre. C’est pourquoi il est proposé de maintenir son interdiction.
L’amendement n° 594, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéa 2
Supprimer cet alinéa.
La parole est à Mme la ministre.
Cet amendement vise à rétablir l’interdiction pour une installation de production de biogaz de cumuler le dispositif de certificat de production de biogaz avec un dispositif de soutien à la production d’électricité à partir de biogaz.
Dès lors qu’une nouvelle source de revenus est introduite, comme cela serait le cas avec les certificats de production de biogaz, il serait nécessaire de modifier les autres dispositifs de soutien pour les prendre en compte et de procéder à une nouvelle notification auprès de la Commission européenne au titre de l’encadrement européen des aides d’État.
Les productions de biogaz ne retireraient donc aucun gain d’un éventuel cumul, puisque les revenus supplémentaires devraient être déduits des autres dispositifs de soutien.
Si vous cumulez les aides, cela ne change pas les dispositifs de soutien, par un effet de vase communicant. Un éventuel cumul entraînerait surtout une plus grande complexité et un allongement des délais de mise en œuvre. C’est pourquoi il est proposé de maintenir son interdiction.
La commission a souhaité revenir sur l’exclusion des installations de gaz en cogénération du dispositif des certificats de production. C’est d’ailleurs elle qui est à l’origine, dans le cadre de la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, ou loi Climat et résilience, de ce dispositif de soutien extrabudgétaire, destiné à compenser les baisses des tarifs d’achat.
Le texte issu des travaux de la commission corrige une iniquité sans induire de surrémunération. En effet, il est curieux de ne pas appliquer un même dispositif de soutien extrabudgétaire au biogaz selon qu’il est utilisé en cogénération ou en injection. C’est contraire au principe de neutralité technologique.
De plus, l’article L. 446-92 du code de l’énergie prévoit que les modalités d’application des certificats de production, notamment les catégories et les volumes, sont déterminées par arrêté du ministre de l’énergie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
La commission demande donc le retrait de cet amendement. À défaut, elle émettra un avis défavorable.
Au demeurant, madame la ministre, je suis surpris de certaines mesures qui ont été proposées, comme le fait de porter à 80 % le taux d’intrants en provenance d’exploitations agricoles. Il va falloir aller l’expliquer dans les campagnes ! Si on continue d’empiler de telles dispositions, il ne faudra plus parler dans l’intitulé du projet de loi d’« accélération de la production d’énergies renouvelables » !
Je mets aux voix l’amendement n° 594.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
La commission a souhaité revenir sur l’exclusion des installations de gaz en cogénération du dispositif des certificats de production. C’est d’ailleurs elle qui est à l’origine, dans le cadre de la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, ou loi Climat et résilience, de ce dispositif de soutien extrabudgétaire, destiné à compenser les baisses des tarifs d’achat.
Le texte issu des travaux de la commission corrige une iniquité sans induire de surrémunération. En effet, il est curieux de ne pas appliquer un même dispositif de soutien extrabudgétaire au biogaz selon qu’il est utilisé en cogénération ou en injection. C’est contraire au principe de neutralité technologique.
De plus, l’article L. 446-92 du code de l’énergie prévoit que les modalités d’application des certificats de production, notamment les catégories et les volumes, sont déterminées par arrêté du ministre de l’énergie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
La commission demande donc le retrait de cet amendement. À défaut, elle émettra un avis défavorable.
Au demeurant, madame la ministre, je suis surpris de certaines mesures qui ont été proposées, comme le fait de porter à 80 % le taux d’intrants en provenance d’exploitations agricoles. Il va falloir aller l’expliquer dans les campagnes ! Si on continue d’empiler de telles dispositions, il ne faudra plus parler dans l’intitulé du projet de loi d’« accélération de la production d’énergies renouvelables » !
Le scrutin a lieu.
Je mets aux voix l’amendement n° 594.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 17 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 595, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéa 3
Supprimer cet alinéa.
La parole est à Mme la ministre.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Cet amendement vise à supprimer la possibilité de réaliser de manière anticipée des investissements de renforcement des réseaux de gaz naturel pour le raccordement d’installations de production de biogaz. Il tend à préserver le cadre législatif en vigueur pour le dispositif d’aide au renforcement des réseaux de gaz naturel pour le raccordement d’installations de production de biogaz.
Un tel dispositif nécessite en effet de trouver un équilibre entre le raccordement de nouvelles installations de production de biogaz et les coûts supportés par les utilisateurs des réseaux de gaz naturel.
Il est donc important de préserver une validation des projets de renforcement par la Commission de régulation de l’énergie en amont de leur réalisation.
La modification de l’article L. 453-9 du code de l’énergie pourrait rompre l’équilibre du dispositif d’aide au renforcement des réseaux, le risque étant de lancer de façon anticipée des projets de renforcement qui se révéleront in fine peu utiles ou surdimensionnés et, donc, d’assister à une inflation des coûts supportés par les utilisateurs des réseaux de gaz naturel, dans un contexte de baisse de la consommation de gaz.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 17 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 595, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéa 3
Supprimer cet alinéa.
La parole est à Mme la ministre.
L’amendement n° 575 rectifié bis, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
Alinéa 3
Après le mot :
anticiper
insérer les mots :
, sans préjudice des attributions de la Commission de régulation de l’énergie mentionnées au présent chapitre,
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Cet amendement vise à supprimer la possibilité de réaliser de manière anticipée des investissements de renforcement des réseaux de gaz naturel pour le raccordement d’installations de production de biogaz. Il tend à préserver le cadre législatif en vigueur pour le dispositif d’aide au renforcement des réseaux de gaz naturel pour le raccordement d’installations de production de biogaz.
Un tel dispositif nécessite en effet de trouver un équilibre entre le raccordement de nouvelles installations de production de biogaz et les coûts supportés par les utilisateurs des réseaux de gaz naturel.
Il est donc important de préserver une validation des projets de renforcement par la Commission de régulation de l’énergie en amont de leur réalisation.
La modification de l’article L. 453-9 du code de l’énergie pourrait rompre l’équilibre du dispositif d’aide au renforcement des réseaux, le risque étant de lancer de façon anticipée des projets de renforcement qui se révéleront in fine peu utiles ou surdimensionnés et, donc, d’assister à une inflation des coûts supportés par les utilisateurs des réseaux de gaz naturel, dans un contexte de baisse de la consommation de gaz.
Cet amendement a pour objet de modifier le décret ouvrant la possibilité d’anticiper les travaux de raccordement liés à la mise en œuvre du droit à l’injection et de préciser que cette anticipation se fait « sans préjudice des attributions de la Commission de régulation de l’énergie » en la matière.
L’amendement n° 575 rectifié bis, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
Alinéa 3
Après le mot :
anticiper
insérer les mots :
, sans préjudice des attributions de la Commission de régulation de l’énergie mentionnées au présent chapitre,
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Cet amendement a pour objet de modifier le décret ouvrant la possibilité d’anticiper les travaux de raccordement liés à la mise en œuvre du droit à l’injection et de préciser que cette anticipation se fait « sans préjudice des attributions de la Commission de régulation de l’énergie » en la matière.
Les amendements n° 595 et 575 rectifié bis visent tous deux à modifier le dispositif d’anticipation de la réalisation de travaux de raccordement par les gestionnaires des réseaux de distribution de gaz.
L’amendement n° 595 du Gouvernement vise à revenir sur cette simplification, pourtant très demandée par les porteurs de projets.
L’amendement n° 575 rectifié bis tend au contraire à préciser que cette anticipation doit s’articuler avec les pouvoirs de la Commission de régulation de l’énergie, prévus notamment à l’article L. 453-2 du code de l’énergie. Il s’agit d’une demande légitime de cette autorité, dont l’expertise est incontestée en matière de régulation du marché du gaz.
Je vous propose donc d’adopter l’amendement n° 575 rectifié bis et j’émets un avis défavorable sur l’amendement n° 595.
Les amendements n° 595 et 575 rectifié bis visent tous deux à modifier le dispositif d’anticipation de la réalisation de travaux de raccordement par les gestionnaires des réseaux de distribution de gaz.
L’amendement n° 595 du Gouvernement vise à revenir sur cette simplification, pourtant très demandée par les porteurs de projets.
L’amendement n° 575 rectifié bis tend au contraire à préciser que cette anticipation doit s’articuler avec les pouvoirs de la Commission de régulation de l’énergie, prévus notamment à l’article L. 453-2 du code de l’énergie. Il s’agit d’une demande légitime de cette autorité, dont l’expertise est incontestée en matière de régulation du marché du gaz.
Je vous propose donc d’adopter l’amendement n° 575 rectifié bis et j’émets un avis défavorable sur l’amendement n° 595.
Le Gouvernement demande le retrait de l’amendement n° 575 rectifié bis, au profit de l’amendement n° 595.
Il s’agit de mettre en avant l’équilibre général des réseaux alors qu’émergent des projets. On a le même problème avec les raccordements en électricité : ce n’est pas parce que vous montez un projet de raccordement qu’il est forcément le mieux placé et qu’il doit être mis en œuvre de manière prioritaire ou privilégiée.
Pour bien faire les choses, il faut commencer par regarder où se situent les points de raccordement avant de déterminer quels sont les projets les plus adaptés.
Je pense que nous n’avons pas trouvé le juste équilibre. Certes, la CRE permettra de rechercher cet équilibre. Mais il n’est pas forcément vrai qu’un projet qui émerge sur le territoire de manière non organisée est bon pour le raccordement.
C’est la raison pour laquelle je recommande de revenir à la rédaction antérieure de l’article, qui ménage d’ailleurs les pouvoirs de la CRE et qui, je pense, répond à vos objectifs.
Je mets aux voix l’amendement n° 595.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Le Gouvernement demande le retrait de l’amendement n° 575 rectifié bis, au profit de l’amendement n° 595.
Il s’agit de mettre en avant l’équilibre général des réseaux alors qu’émergent des projets. On a le même problème avec les raccordements en électricité : ce n’est pas parce que vous montez un projet de raccordement qu’il est forcément le mieux placé et qu’il doit être mis en œuvre de manière prioritaire ou privilégiée.
Pour bien faire les choses, il faut commencer par regarder où se situent les points de raccordement avant de déterminer quels sont les projets les plus adaptés.
Je pense que nous n’avons pas trouvé le juste équilibre. Certes, la CRE permettra de rechercher cet équilibre. Mais il n’est pas forcément vrai qu’un projet qui émerge sur le territoire de manière non organisée est bon pour le raccordement.
C’est la raison pour laquelle je recommande de revenir à la rédaction antérieure de l’article, qui ménage d’ailleurs les pouvoirs de la CRE et qui, je pense, répond à vos objectifs.
Le scrutin a lieu.
Je mets aux voix l’amendement n° 595.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 18 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je mets aux voix l’amendement n° 575 rectifié bis.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 18 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je mets aux voix l’amendement n° 575 rectifié bis.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ article 16 undecies est adopté.
L’amendement n° 580 rectifié bis, présenté par MM. Gontard, Dantec, Salmon, Fernique, Labbé, Benarroche, Breuiller et Dossus, Mme de Marco, M. Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 16 undecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au premier alinéa de l’article L. 211-2 du code de l’énergie, les mots : « les gaz de décharge, » sont supprimés.
La parole est à M. Guillaume Gontard.
Après l’article 16 undecies
C’est un amendement de cohérence, inspiré par l’ONG Zero Waste France. Il vise à sortir les gaz de décharge de la définition des énergies renouvelables. En effet, l’enfouissement des déchets n’est pas une source renouvelable d’énergie.
Nous avons voté dans la loi Agec la réduction de moitié des déchets enfouis d’ici à 2025.
Dans cette perspective, la place des déchets organiques n’est plus du tout dans une décharge, mais dans un compost ou dans un méthaniseur ; nous venons d’en parler.
Par ailleurs, récupérer le gaz de décharge est indispensable pour éviter de graves explosions, le valoriser plutôt que le torcher est également une bonne idée, mais il est absurde de le définir comme une énergie renouvelable, alors que nous nous battons collectivement pour récupérer et valoriser les biodéchets, ce qui est plus efficace énergétiquement et moins néfaste pour l’environnement !
Il faut donc baisser l’empreinte carbone de nos décharges, qui représentent encore 21 % de nos émissions de CO2.
L’amendement n° 580 rectifié bis, présenté par MM. Gontard, Dantec, Salmon, Fernique, Labbé, Benarroche, Breuiller et Dossus, Mme de Marco, M. Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 16 undecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au premier alinéa de l’article L. 211-2 du code de l’énergie, les mots : « les gaz de décharge, » sont supprimés.
La parole est à M. Guillaume Gontard.
C’est un amendement de cohérence, inspiré par l’ONG Zero Waste France. Il vise à sortir les gaz de décharge de la définition des énergies renouvelables. En effet, l’enfouissement des déchets n’est pas une source renouvelable d’énergie.
Nous avons voté dans la loi Agec la réduction de moitié des déchets enfouis d’ici à 2025.
Dans cette perspective, la place des déchets organiques n’est plus du tout dans une décharge, mais dans un compost ou dans un méthaniseur ; nous venons d’en parler.
Par ailleurs, récupérer le gaz de décharge est indispensable pour éviter de graves explosions, le valoriser plutôt que le torcher est également une bonne idée, mais il est absurde de le définir comme une énergie renouvelable, alors que nous nous battons collectivement pour récupérer et valoriser les biodéchets, ce qui est plus efficace énergétiquement et moins néfaste pour l’environnement !
Il faut donc baisser l’empreinte carbone de nos décharges, qui représentent encore 21 % de nos émissions de CO2.
L’article L. 211-2 du code de l’énergie définit les énergies renouvelables, parmi lesquelles se trouve le gaz de décharge.
La suppression d’une telle mention, qui est proposée par les auteurs de l’amendement, n’est pas souhaitable. D’une part, cela créerait une différence peu justifiée entre le biogaz et le gaz de récupération, qui resteraient considérés comme des énergies renouvelables. D’autre part, cela serait contraire à l’article 19 du projet de loi, qui a institué un cadre législatif précis pour le gaz bas-carbone, en lui appliquant par ailleurs un seuil strict d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
La commission demande le retrait de cet amendement. À défaut, elle émettra un avis défavorable.
L’article L. 211-2 du code de l’énergie définit les énergies renouvelables, parmi lesquelles se trouve le gaz de décharge.
La suppression d’une telle mention, qui est proposée par les auteurs de l’amendement, n’est pas souhaitable. D’une part, cela créerait une différence peu justifiée entre le biogaz et le gaz de récupération, qui resteraient considérés comme des énergies renouvelables. D’autre part, cela serait contraire à l’article 19 du projet de loi, qui a institué un cadre législatif précis pour le gaz bas-carbone, en lui appliquant par ailleurs un seuil strict d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
La commission demande le retrait de cet amendement. À défaut, elle émettra un avis défavorable.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° 581 rectifié bis, présenté par MM. Gontard, Dantec, Salmon, Fernique, Labbé, Benarroche, Breuiller et Dossus, Mme de Marco, M. Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 16 undecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le troisième alinéa de l’article L. 211-2 du code de l’énergie est complété par les mots : «, à l’exclusion des déchets stockés ou incinérés ».
II. – Le I prend effet à compter du 1er janvier 2024.
La parole est à M. Guillaume Gontard.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Cet amendement, proche du précédent, va plus loin en précisant que les biodéchets mis en décharge ou incinérés ne sont pas des énergies renouvelables. La valorisation des biodéchets passe par des composteurs, pour faire de la fumure et de l’engrais, et par des méthaniseurs, pour faire un biogaz propre ou, tout du moins, sans les myriades d’impuretés toxiques du gaz de décharge.
Les collectivités doivent organiser la collecte des biodéchets d’ici à 2024. L’enfouissement et l’incinération des biodéchets vont baisser, et c’est heureux. C’est une raison de plus pour en finir avec l’aberration que constituent leur enfouissement et leur incinération.
Brûler des déchets humides consomme presque autant d’énergie qu’en produire ; cela n’a aucun sens. La gestion de nos déchets représente 4 % de nos émissions de gaz à effet de serre ; c’est le quatrième poste d’émission après les transports, l’industrie et l’agriculture.
L’amendement n° 581 rectifié bis, présenté par MM. Gontard, Dantec, Salmon, Fernique, Labbé, Benarroche, Breuiller et Dossus, Mme de Marco, M. Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 16 undecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le troisième alinéa de l’article L. 211-2 du code de l’énergie est complété par les mots : «, à l’exclusion des déchets stockés ou incinérés ».
II. – Le I prend effet à compter du 1er janvier 2024.
La parole est à M. Guillaume Gontard.
Cet amendement, proche du précédent, va plus loin en précisant que les biodéchets mis en décharge ou incinérés ne sont pas des énergies renouvelables. La valorisation des biodéchets passe par des composteurs, pour faire de la fumure et de l’engrais, et par des méthaniseurs, pour faire un biogaz propre ou, tout du moins, sans les myriades d’impuretés toxiques du gaz de décharge.
Les collectivités doivent organiser la collecte des biodéchets d’ici à 2024. L’enfouissement et l’incinération des biodéchets vont baisser, et c’est heureux. C’est une raison de plus pour en finir avec l’aberration que constituent leur enfouissement et leur incinération.
Brûler des déchets humides consomme presque autant d’énergie qu’en produire ; cela n’a aucun sens. La gestion de nos déchets représente 4 % de nos émissions de gaz à effet de serre ; c’est le quatrième poste d’émission après les transports, l’industrie et l’agriculture.
Encore une fois, l’article L. 211-2 du code de l’énergie définit les énergies renouvelables, parmi lesquelles se trouvent le biogaz, le gaz de récupération ou le gaz de décharge.
Les articles 1er et 4 du projet de loi évoquent les combustibles solides de récupération (CSR) tandis que son article 19 promeut le gaz bas-carbone. Ce serait donc contradictoire.
La commission demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
Encore une fois, l’article L. 211-2 du code de l’énergie définit les énergies renouvelables, parmi lesquelles se trouvent le biogaz, le gaz de récupération ou le gaz de décharge.
Les articles 1er et 4 du projet de loi évoquent les combustibles solides de récupération (CSR) tandis que son article 19 promeut le gaz bas-carbone. Ce serait donc contradictoire.
La commission demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
Avis défavorable.
Je reviens sur l’amendement précédent pour préciser que nous nous inscrivons en cohérence avec le cadre européen. Or, selon ce dernier, les gaz de décharge sont compris comme des énergies renouvelables.
Avis défavorable.
Je reviens sur l’amendement précédent pour préciser que nous nous inscrivons en cohérence avec le cadre européen. Or, selon ce dernier, les gaz de décharge sont compris comme des énergies renouvelables.
Madame la ministre, nous allons avoir un problème, car les prescriptions de la loi Agec sont certainement en contradiction avec les orientations européennes.
Madame la ministre, nous allons avoir un problème, car les prescriptions de la loi Agec sont certainement en contradiction avec les orientations européennes.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 16 undecies.
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° 108 rectifié est présenté par MM. Corbisez, Artano, Bilhac et Cabanel, Mmes M. Carrère et N. Delattre, MM. Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux.
L’amendement n° 215 rectifié est présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel.
L’amendement n° 632 rectifié bis est présenté par Mme Havet, MM. Buis, Marchand et Bargeton, Mme Cazebonne, MM. Dagbert et Dennemont, Mme Duranton, MM. Gattolin, Hassani, Haye, Iacovelli, Kulimoetoke, Lévrier, Mohamed Soilihi, Patient et Patriat, Mme Phinera-Horth, MM. Rambaud, Richard, Rohfritsch et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 16 undecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le titre IV du livre IV du code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Le chapitre V est ainsi modifié :
a) L’intitulé du chapitre est ainsi rédigé :
« Chapitre V
« Dispositions générales relatives aux gaz renouvelables » ;
b) L’intitulé de la section 2 est ainsi rédigé :
« Section 2
« La vente de gaz renouvelables » ;
c) À l’article L. 445-2, les mots : « injecté dans le réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
2° Le chapitre V est ainsi modifié :
a) À l’article L. 446-2, les mots : « injecté dans le réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
b) L’article L. 446-18 est ainsi modifié :
- Au premier alinéa, les mots : « et qui est injecté dans le réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
- Au troisième alinéa, les mots : « raccordé à un réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
c) À l’article L. 446-20, les mots : « injecté dans le réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
d) À l’article L. 446-21, les mots : « et injecté » sont supprimés ;
e) Au premier alinéa de l’article L. 446-22, les mots : « injecté dans le réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
f) À l’article L. 446-31, les mots : « injecté dans les réseaux de gaz naturel » sont supprimés ;
g) L’article L. 446-37 est ainsi modifié :
- Aux premier et deuxième alinéas, les mots : « injectée dans le réseau de gaz naturel » sont remplacés par le mot : « distribuée » ;
- Au deuxième alinéa, les mots : « injecté dans le réseau de gaz naturel » sont remplacés par le mot : « distribué ».
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez, pour présenter l’amendement n° 108 rectifié.
L ’ amendement est adopté.
Cet amendement ne pourra qu’obtenir l’unanimité de notre assemblée, puisqu’il vient combler un vide juridique.
Mes chers collègues, les mécanismes de garanties d’origine et de certificat de production, qui permettent au consommateur final de connaître la part de biogaz utilisée dans sa consommation, ne concernent, jusqu’à maintenant, que le seul biogaz injecté dans le réseau de gaz naturel.
Pourtant, des technologies récentes permettent de commercialiser du biogaz hors réseau, soit sous forme de biogaz naturel liquéfié (bioGNL), soit sous forme de biogaz naturel comprimé (bioGNC) qui peuvent notamment servir de biocarburants.
Cet amendement a donc pour objet d’étendre les garanties d’origine et les certificats de production au biogaz non injecté dans le réseau de gaz naturel, ce qui permettrait de mobiliser le gisement des exploitations agricoles trop petites ou trop éloignées des réseaux.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 16 undecies.
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° 108 rectifié est présenté par MM. Corbisez, Artano, Bilhac et Cabanel, Mmes M. Carrère et N. Delattre, MM. Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux.
L’amendement n° 215 rectifié est présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel.
L’amendement n° 632 rectifié bis est présenté par Mme Havet, MM. Buis, Marchand et Bargeton, Mme Cazebonne, MM. Dagbert et Dennemont, Mme Duranton, MM. Gattolin, Hassani, Haye, Iacovelli, Kulimoetoke, Lévrier, Mohamed Soilihi, Patient et Patriat, Mme Phinera-Horth, MM. Rambaud, Richard, Rohfritsch et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 16 undecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le titre IV du livre IV du code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Le chapitre V est ainsi modifié :
a) L’intitulé du chapitre est ainsi rédigé :
« Chapitre V
« Dispositions générales relatives aux gaz renouvelables » ;
b) L’intitulé de la section 2 est ainsi rédigé :
« Section 2
« La vente de gaz renouvelables » ;
c) À l’article L. 445-2, les mots : « injecté dans le réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
2° Le chapitre V est ainsi modifié :
a) À l’article L. 446-2, les mots : « injecté dans le réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
b) L’article L. 446-18 est ainsi modifié :
- Au premier alinéa, les mots : « et qui est injecté dans le réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
- Au troisième alinéa, les mots : « raccordé à un réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
c) À l’article L. 446-20, les mots : « injecté dans le réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
d) À l’article L. 446-21, les mots : « et injecté » sont supprimés ;
e) Au premier alinéa de l’article L. 446-22, les mots : « injecté dans le réseau de gaz naturel » sont supprimés ;
f) À l’article L. 446-31, les mots : « injecté dans les réseaux de gaz naturel » sont supprimés ;
g) L’article L. 446-37 est ainsi modifié :
- Aux premier et deuxième alinéas, les mots : « injectée dans le réseau de gaz naturel » sont remplacés par le mot : « distribuée » ;
- Au deuxième alinéa, les mots : « injecté dans le réseau de gaz naturel » sont remplacés par le mot : « distribué ».
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez, pour présenter l’amendement n° 108 rectifié.
La parole est à M. Daniel Salmon, pour présenter l’amendement n° 215 rectifié.
Cet amendement ne pourra qu’obtenir l’unanimité de notre assemblée, puisqu’il vient combler un vide juridique.
Mes chers collègues, les mécanismes de garanties d’origine et de certificat de production, qui permettent au consommateur final de connaître la part de biogaz utilisée dans sa consommation, ne concernent, jusqu’à maintenant, que le seul biogaz injecté dans le réseau de gaz naturel.
Pourtant, des technologies récentes permettent de commercialiser du biogaz hors réseau, soit sous forme de biogaz naturel liquéfié (bioGNL), soit sous forme de biogaz naturel comprimé (bioGNC) qui peuvent notamment servir de biocarburants.
Cet amendement a donc pour objet d’étendre les garanties d’origine et les certificats de production au biogaz non injecté dans le réseau de gaz naturel, ce qui permettrait de mobiliser le gisement des exploitations agricoles trop petites ou trop éloignées des réseaux.
Aujourd’hui, nombre d’exploitations sont situées loin des villes et des réseaux. Il faut donc trouver une solution pour pouvoir méthaniser, dans ces exploitations aussi, une partie des déchets.
La solution proposée est la compression des biogaz, afin de pouvoir les exporter par la suite sans avoir besoin de les injecter dans un réseau. C’est pour cela que nous demandons qu’ils bénéficient des certificats de production pour les biogaz qui ne seront pas injectés.
La parole est à M. Daniel Salmon, pour présenter l’amendement n° 215 rectifié.
La parole est à Mme Nadège Havet, pour présenter l’amendement n° 632 rectifié bis.
Aujourd’hui, nombre d’exploitations sont situées loin des villes et des réseaux. Il faut donc trouver une solution pour pouvoir méthaniser, dans ces exploitations aussi, une partie des déchets.
La solution proposée est la compression des biogaz, afin de pouvoir les exporter par la suite sans avoir besoin de les injecter dans un réseau. C’est pour cela que nous demandons qu’ils bénéficient des certificats de production pour les biogaz qui ne seront pas injectés.
La parole est à Mme Nadège Havet, pour présenter l’amendement n° 632 rectifié bis.
Le biogaz non injecté est peu soutenu par les pouvoirs publics, puisqu’il n’existe que le complément de rémunération prévu aux articles L. 446-7 à L. 446-11 du code de l’énergie ; ne lui sont pas ouverts les dispositifs de soutien extrabudgétaires, comme les garanties d’origine et les certificats de production, ni les dispositifs expérimentaux, comme les contrats d’expérimentation.
C’est la raison pour laquelle les trois amendements identiques visent à ouvrir les deux mesures de soutien extrabudgétaires à un tel usage du biogaz.
Si je partage l’objectif des auteurs des amendements, la filière du biogaz non injecté me semble insuffisamment mature à ce stade pour envisager une évolution du cadre de régulation.
De plus, l’esprit des amendements est pour partie satisfait, puisque les contrats de long terme sur le biogaz, que la commission a institués à l’article 18, dans un nouvel article L. 443-4-1 du code de l’énergie concernent bien la filière du biogaz non injecté. En effet, leur champ couvre l’approvisionnement en biogaz, gaz renouvelable ou gaz bas-carbone, quel que soit son usage.
Enfin, aucune des personnes interrogées au cours de nos auditions, y compris les professionnels du biogaz, ne m’a relayé la demande d’évolution proposée par les auteurs de ces amendements.
La commission demande donc le retrait de trois amendements identiques, faute de quoi l’avis serait défavorable.
Le biogaz non injecté est peu soutenu par les pouvoirs publics, puisqu’il n’existe que le complément de rémunération prévu aux articles L. 446-7 à L. 446-11 du code de l’énergie ; ne lui sont pas ouverts les dispositifs de soutien extrabudgétaires, comme les garanties d’origine et les certificats de production, ni les dispositifs expérimentaux, comme les contrats d’expérimentation.
C’est la raison pour laquelle les trois amendements identiques visent à ouvrir les deux mesures de soutien extrabudgétaires à un tel usage du biogaz.
Si je partage l’objectif des auteurs des amendements, la filière du biogaz non injecté me semble insuffisamment mature à ce stade pour envisager une évolution du cadre de régulation.
De plus, l’esprit des amendements est pour partie satisfait, puisque les contrats de long terme sur le biogaz, que la commission a institués à l’article 18, dans un nouvel article L. 443-4-1 du code de l’énergie concernent bien la filière du biogaz non injecté. En effet, leur champ couvre l’approvisionnement en biogaz, gaz renouvelable ou gaz bas-carbone, quel que soit son usage.
Enfin, aucune des personnes interrogées au cours de nos auditions, y compris les professionnels du biogaz, ne m’a relayé la demande d’évolution proposée par les auteurs de ces amendements.
La commission demande donc le retrait de trois amendements identiques, faute de quoi l’avis serait défavorable.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 108 rectifié, 215 rectifié et 632 rectifié bis.
Les amendements sont adoptés.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 108 rectifié, 215 rectifié et 632 rectifié bis.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 16 undecies.
L’amendement n° 643 rectifié quater, présenté par MM. Moga, Longeot, Kern et Levi, Mme Vermeillet, M. Louault, Mmes Saint-Pé et Jacquemet et M. Delahaye, est ainsi libellé :
Après l’article 16 undecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le titre V du livre IV du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un titre ainsi rédigé :
« Titre …
« Bail emphytéotique agrivoltaïque
« Art. L. …. – I. – Les installations de production agrivoltaïques telles que définies à l’article L. 314-36 du code de l’énergie ne peuvent être exploitées en dehors du cadre légal du bail emphytéotique agrivoltaïque tel que défini dans le présent article.
« II. – Le bail emphytéotique agrivoltaïque s’entend d’un bail comportant deux volumes : le volume haut portant sur l’installation de production d’électricité décrite à l’article L. 314-36 du même code, étant régi par les dispositions L. 451-1 à L. 451-13 du présent code, le volume bas portant sur l’activité agricole décrite à l’article L. 314-36 du code de l’énergie, étant régi par les dispositions L. 411-1 à L. 418-5 du présent code.
« III. – Une convention d’occupation annexée au bail emphytéotique agrivoltaïque, signée par le bailleur et l’occupant de chaque volume, régit les droits et obligations de chaque partie prenante. »
La parole est à M. Jean-François Longeot.
Les amendements sont adoptés.
Cet amendement a pour objet de traiter une problématique majeure attachée à l’agrivoltaïsme : le statut juridique du foncier agricole. À mon sens, cette question n’a ni été ni débattue ni résolue lors de l’examen de la proposition de loi en faveur du développement raisonné de l’agrivoltaïsme votée le 20 octobre dernier dans cet hémicycle.
En effet, on observe aujourd’hui que la mise en place d’installations agrivoltaïques dans nos territoires est réalisée au travers d’un contrat, entre les développeurs énergéticiens et les propriétaires terriens, via un bail emphytéotique normalement prévu pour établir des contrats entre les agriculteurs et les propriétaires fonciers. Dans un deuxième temps, l’énergéticien propose à l’agriculteur un prêt à l’usage, mécanisme de droit privé sortant l’agriculteur du cadre très protecteur du fermage ou de l’emphytéose, prévus dans notre droit rural.
Cette inversion historique est problématique à plusieurs égards. Même si le prêt à l’usage gratuit peut sembler avantageux, c’est un mirage, car les droits réels sur la parcelle sont détenus par les l’énergéticien bénéficiant du bail emphytéotique. Ce dernier peut, par exemple, avec un préavis de six mois, expulser l’agriculteur de la parcelle.
Par ailleurs, le fait que l’agriculteur n’ait plus de lien direct avec le propriétaire foncier constitue une rupture dans la tradition agricole française et, pour nos petites exploitations agricoles familiales, une perte d’indépendance.
L’introduction dans le code rural d’une nouvelle catégorie, le bail emphytéotique agrivoltaïque, s’imposant aux installations du même nom, fournit par la séparation des volumes du haut et du bas les garanties nécessaires, d’une part, à l’exploitant photovoltaïque et, d’autre part, à l’exploitant agricole. Il représente une sécurité importante pour les agriculteurs, qui bénéficient en droit rural français d’une forte protection.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 16 undecies.
L’amendement n° 643 rectifié quater, présenté par MM. Moga, Longeot, Kern et Levi, Mme Vermeillet, M. Louault, Mmes Saint-Pé et Jacquemet et M. Delahaye, est ainsi libellé :
Après l’article 16 undecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le titre V du livre IV du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un titre ainsi rédigé :
« Titre …
« Bail emphytéotique agrivoltaïque
« Art. L. …. – I. – Les installations de production agrivoltaïques telles que définies à l’article L. 314-36 du code de l’énergie ne peuvent être exploitées en dehors du cadre légal du bail emphytéotique agrivoltaïque tel que défini dans le présent article.
« II. – Le bail emphytéotique agrivoltaïque s’entend d’un bail comportant deux volumes : le volume haut portant sur l’installation de production d’électricité décrite à l’article L. 314-36 du même code, étant régi par les dispositions L. 451-1 à L. 451-13 du présent code, le volume bas portant sur l’activité agricole décrite à l’article L. 314-36 du code de l’énergie, étant régi par les dispositions L. 411-1 à L. 418-5 du présent code.
« III. – Une convention d’occupation annexée au bail emphytéotique agrivoltaïque, signée par le bailleur et l’occupant de chaque volume, régit les droits et obligations de chaque partie prenante. »
La parole est à M. Jean-François Longeot.
Cet amendement a pour objet de traiter une problématique majeure attachée à l’agrivoltaïsme : le statut juridique du foncier agricole. À mon sens, cette question n’a ni été ni débattue ni résolue lors de l’examen de la proposition de loi en faveur du développement raisonné de l’agrivoltaïsme votée le 20 octobre dernier dans cet hémicycle.
En effet, on observe aujourd’hui que la mise en place d’installations agrivoltaïques dans nos territoires est réalisée au travers d’un contrat, entre les développeurs énergéticiens et les propriétaires terriens, via un bail emphytéotique normalement prévu pour établir des contrats entre les agriculteurs et les propriétaires fonciers. Dans un deuxième temps, l’énergéticien propose à l’agriculteur un prêt à l’usage, mécanisme de droit privé sortant l’agriculteur du cadre très protecteur du fermage ou de l’emphytéose, prévus dans notre droit rural.
Cette inversion historique est problématique à plusieurs égards. Même si le prêt à l’usage gratuit peut sembler avantageux, c’est un mirage, car les droits réels sur la parcelle sont détenus par les l’énergéticien bénéficiant du bail emphytéotique. Ce dernier peut, par exemple, avec un préavis de six mois, expulser l’agriculteur de la parcelle.
Par ailleurs, le fait que l’agriculteur n’ait plus de lien direct avec le propriétaire foncier constitue une rupture dans la tradition agricole française et, pour nos petites exploitations agricoles familiales, une perte d’indépendance.
L’introduction dans le code rural d’une nouvelle catégorie, le bail emphytéotique agrivoltaïque, s’imposant aux installations du même nom, fournit par la séparation des volumes du haut et du bas les garanties nécessaires, d’une part, à l’exploitant photovoltaïque et, d’autre part, à l’exploitant agricole. Il représente une sécurité importante pour les agriculteurs, qui bénéficient en droit rural français d’une forte protection.
Le dispositif envisagé dans cet amendement nous paraît ajouter de la complexité. Les baux ne sont pas l’un des besoins majeurs de la filière de l’agrivoltaïsme évoqués par les personnes auditionnées, qui plaident plutôt pour fixer une stratégie, donner une définition, appliquer des dispositifs de soutien publics ou privés, garantir la réversibilité et prévoir des contrôles et des sanctions.
La commission demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
Le dispositif envisagé dans cet amendement nous paraît ajouter de la complexité. Les baux ne sont pas l’un des besoins majeurs de la filière de l’agrivoltaïsme évoqués par les personnes auditionnées, qui plaident plutôt pour fixer une stratégie, donner une définition, appliquer des dispositifs de soutien publics ou privés, garantir la réversibilité et prévoir des contrôles et des sanctions.
La commission demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
Ayant bien entendu les explications de M. le rapporteur pour avis, je vais retirer mon amendement.
Toutefois, je souhaite que les préoccupations ayant motivé cet amendement d’appel puissent être prises en considération lors de la révision des conditions de contractualisation, notamment le fermage, à l’occasion de l’examen d’un autre texte législatif.
Cela étant, je retire mon amendement.
Ayant bien entendu les explications de M. le rapporteur pour avis, je vais retirer mon amendement.
Toutefois, je souhaite que les préoccupations ayant motivé cet amendement d’appel puissent être prises en considération lors de la révision des conditions de contractualisation, notamment le fermage, à l’occasion de l’examen d’un autre texte législatif.
Cela étant, je retire mon amendement.
Article 16 duodecies
L’amendement n° 563 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
Alinéa 19
I. – Remplacer les mots :
à la production ou au raccordement des
par les mots :
aux
II. – Compléter cet alinéa par les mots :
, ainsi qu’à leurs raccordements ou à leurs réseaux
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Après l’article L. 131-2, il est inséré un article L. 131-2-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 131 -2 -1. – Dans le cadre de ses missions de régulation des marchés de l’électricité et du gaz, la Commission de régulation de l’énergie peut concourir au déploiement des installations de production d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone, au sens de l’article L. 811-1. »
2° La première phrase du 3° de l’article L. 141-2 du code de l’énergie est complétée par les mots : « ainsi que de la production d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone, au sens de l’article L. 811-1 ».
3° Au deuxième alinéa du I de l’article L. 141-5-2, après le mot : « énergie », sont insérés les mots : « ainsi qu’au stockage de l’énergie et au vecteur hydrogène » ;
4° L’article L. 812-3 est ainsi modifié :
a) À la dernière phrase du second alinéa, les mots : « global en termes d’émission de gaz à effet de serre du fonctionnement » sont remplacés par le mot : « carbone » ;
b) Sont ajoutés sept alinéas ainsi rédigés :
« Ce bilan carbone inclut au moins l’analyse de l’étape du cycle de vie jugée la plus pertinente au regard de l’objectif de discrimination effective entre les projets parmi les étapes de l’extraction, de la fabrication, du transport, de l’utilisation et de la fin de vie des installations. Les modalités d’évaluation et de prise en compte de ce bilan carbone varient selon les filières et selon les technologies.
« Pour l’application du troisième alinéa du présent article, les modalités d’évaluation peuvent prendre en compte :
« 1° Pour l’étape de l’extraction, la consommation de minerais et métaux stratégiques nécessaires aux installations ;
« 2° Pour l’étape de la fabrication, la consommation de biens et de services en approvisionnements directs ;
« 3° Pour l’étape du transport, l’impact des installations sur l’adaptation des réseaux de distribution ou de transport d’électricité ou de gaz ou le développement de réseaux propres ;
« 4° Pour l’étape de l’utilisation, la consommation d’énergie des installations et leur impact sur l’utilisation des sols ;
« 5° Pour l’étape de la fin de vie, les garanties de démantèlement et de recyclage des installations ainsi que de remise en état des sols. »
II. – Le 2° de l’article L. 141-2 du code de l’énergie est applicable aux programmations pluriannuelles de l’énergie mentionnées à l’article L. 141-1 du même code publiées après la publication de la présente loi.
III. – L’article L. 2224-31 du code général des collectivités territoriales est complété par un VI ainsi rédigé :
« VI. – Dans le cadre de ses missions de distribution publique de l’électricité et du gaz, l’autorité organisatrice d’un réseau public de distribution d’électricité et de gaz peut concourir au déploiement des installations de production d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone, au sens de l’article L. 811-1 du code de l’énergie, implantées sur son territoire. »
IV. – Après la première phrase du premier alinéa de l’article L. 515-48 du code de l’environnement, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Ces biens et services peuvent comprendre les études et les ouvrages liés à la production ou au raccordement des installations de production d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone, au sens de l’article 811-1 du code de l’énergie. »
V. – À titre expérimental et pour une durée de trois ans, les porteurs de projets d’installations de production d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone, au sens de l’article 811-1 du code de l’énergie, bénéficient d’un référent unique rassemblant les services chargés de l’instruction des autorisations relevant de la compétence des administrations de l’État, de ses établissements publics administratifs ou d’organismes et de personnes de droit public et de droit privé chargés par lui d’une mission de service public administratif.
Les ministres chargés de l’énergie et de l’industrie assurent conjointement le pilotage, le suivi et l’évaluation de l’expérimentation mentionnée au premier alinéa du présent V.
Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, détermine les modalités d’application de l’expérimentation mentionnée au même premier alinéa.
L’expérimentation mentionnée audit premier alinéa entre en vigueur à une date fixée par le décret en Conseil d’État prévu au troisième alinéa, et au plus tard le 1er juillet 2023.
Le Gouvernement remet au Parlement un rapport dressant le bilan de l’expérimentation prévue au premier alinéa six mois avant son expiration.
L’amendement n° 563 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
Alinéa 19
I. – Remplacer les mots :
à la production ou au raccordement des
par les mots :
aux
II. – Compléter cet alinéa par les mots :
, ainsi qu’à leurs raccordements ou à leurs réseaux
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Ce n’est pas tout à fait un amendement rédactionnel, puisque le mot « production » est supprimé. Or ce n’est pas strictement la même chose que le « raccordement ». Avis défavorable.
Ce n’est pas tout à fait un amendement rédactionnel, puisque le mot « production » est supprimé. Or ce n’est pas strictement la même chose que le « raccordement ». Avis défavorable.
L ’ amendement est adopté.
L ’ amendement est adopté.
L ’ article 16 duodecies est adopté.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 142 rectifié ter est présenté par MM. Menonville, Médevielle, Guerriau, Wattebled, Chasseing, Grand et A. Marc, Mme Mélot et M. Lagourgue.
L’amendement n° 168 rectifié ter est présenté par MM. Favreau, Mouiller et Bouchet, Mme Muller-Bronn, MM. Burgoa, Brisson, Frassa, Belin et Courtial, Mme Belrhiti, M. Lefèvre, Mmes Dumas et Drexler, MM. Tabarot et J.B. Blanc, Mme Dumont, M. Sido, Mme Gosselin, MM. Genet et Charon et Mme Procaccia.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 16 duodecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 811-1 du code de l’énergie, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Cette électricité peut être fournie dans le cadre d’une opération d’autoconsommation individuelle ou collective, telle que définie aux articles L. 315-1 et L. 315-2. »
La parole est à M. Pierre Médevielle, pour présenter l’amendement n° 142 rectifié ter.
Après l’article 16 duodecies
L’hydrogène renouvelable est un vecteur énergétique clé pour décarboner l’industrie et la mobilité, de surcroît dans le contexte d’urgence climatique et énergétique actuel.
Le présent amendement vise à instaurer une mesure concrète permettant d’accélérer dès aujourd’hui la construction d’installations de production d’hydrogène renouvelable dans nos territoires. Il s’agit de permettre aux installations de production d’hydrogène renouvelable de participer à des opérations d’autoconsommation, notamment par le raccordement indirect des unités de production d’hydrogène renouvelable aux installations d’énergies renouvelables.
Le déploiement de l’hydrogène renouvelable est essentiel pour la réindustrialisation, pour la souveraineté énergétique de la France et pour l’amélioration significative de la compétitivité économique des projets lancés par nombre de collectivités territoriales pour décarboner les transports publics et les sites industriels de leur territoire.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 142 rectifié ter est présenté par MM. Menonville, Médevielle, Guerriau, Wattebled, Chasseing, Grand et A. Marc, Mme Mélot et M. Lagourgue.
L’amendement n° 168 rectifié ter est présenté par MM. Favreau, Mouiller et Bouchet, Mme Muller-Bronn, MM. Burgoa, Brisson, Frassa, Belin et Courtial, Mme Belrhiti, M. Lefèvre, Mmes Dumas et Drexler, MM. Tabarot et J.B. Blanc, Mme Dumont, M. Sido, Mme Gosselin, MM. Genet et Charon et Mme Procaccia.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 16 duodecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 811-1 du code de l’énergie, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Cette électricité peut être fournie dans le cadre d’une opération d’autoconsommation individuelle ou collective, telle que définie aux articles L. 315-1 et L. 315-2. »
La parole est à M. Pierre Médevielle, pour présenter l’amendement n° 142 rectifié ter.
La parole est à M. Gilbert Favreau, pour présenter l’amendement n° 168 rectifié ter.
L’hydrogène renouvelable est un vecteur énergétique clé pour décarboner l’industrie et la mobilité, de surcroît dans le contexte d’urgence climatique et énergétique actuel.
Le présent amendement vise à instaurer une mesure concrète permettant d’accélérer dès aujourd’hui la construction d’installations de production d’hydrogène renouvelable dans nos territoires. Il s’agit de permettre aux installations de production d’hydrogène renouvelable de participer à des opérations d’autoconsommation, notamment par le raccordement indirect des unités de production d’hydrogène renouvelable aux installations d’énergies renouvelables.
Le déploiement de l’hydrogène renouvelable est essentiel pour la réindustrialisation, pour la souveraineté énergétique de la France et pour l’amélioration significative de la compétitivité économique des projets lancés par nombre de collectivités territoriales pour décarboner les transports publics et les sites industriels de leur territoire.
La parole est à M. Gilbert Favreau, pour présenter l’amendement n° 168 rectifié ter.
Ces deux amendements identiques tendent à préciser que l’électricité produite dans le cadre d’opérations d’autoconsommation individuelles ou collectives peut être utilisée par un électrolyseur.
En l’état actuel du droit, les articles L. 315-1 et L. 315-2 du code de l’énergie n’excluent pas par principe la possibilité pour un propriétaire de participer à de telles opérations.
À l’inverse, le raccordement indirect, mentionné dans l’objet de l’amendement, est prohibé. De plus, les besoins de mutualisation pourront être couverts, dans le cadre de plateformes industrielles, par l’article 16 duodecies, adopté par la commission.
Dans la mesure où les amendements codifient le droit existant plus qu’ils ne le modifient, la commission a émis un avis de sagesse.
Ces deux amendements identiques tendent à préciser que l’électricité produite dans le cadre d’opérations d’autoconsommation individuelles ou collectives peut être utilisée par un électrolyseur.
En l’état actuel du droit, les articles L. 315-1 et L. 315-2 du code de l’énergie n’excluent pas par principe la possibilité pour un propriétaire de participer à de telles opérations.
À l’inverse, le raccordement indirect, mentionné dans l’objet de l’amendement, est prohibé. De plus, les besoins de mutualisation pourront être couverts, dans le cadre de plateformes industrielles, par l’article 16 duodecies, adopté par la commission.
Dans la mesure où les amendements codifient le droit existant plus qu’ils ne le modifient, la commission a émis un avis de sagesse.
Ces deux amendements sont déjà satisfaits. J’en demande donc le retrait.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 142 rectifié ter et 168 rectifié ter.
Ces deux amendements sont déjà satisfaits. J’en demande donc le retrait.
Les amendements sont adoptés.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 142 rectifié ter et 168 rectifié ter.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 16 duodecies.
L’amendement n° 380 rectifié bis, présenté par MM. Patient, Buis et Dennemont, Mme Duranton, M. Hassani, Mme Havet, M. Mohamed Soilihi, Mme Schillinger et M. Théophile, est ainsi libellé :
Après l’article 16 duodecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
La première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 181-12 du code rural et de la pêche maritime est complétée par les mots : « ainsi que pour les projets d’installations de production ou de stockage d’énergie renouvelable, au sens de l’article L. 211-2 du code de l’énergie, de gaz bas-carbone, au sens de l’article 447-1 du même code ou d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone mentionné à l’article L. 811-1 du même code ».
La parole est à Mme Nadège Havet.
Les amendements sont adoptés.
Le présent amendement vise à limiter l’avis des commissions départementales de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) à un avis simple pour les projets d’énergie renouvelable dans les zones non interconnectées (ZNI).
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 16 duodecies.
L’amendement n° 380 rectifié bis, présenté par MM. Patient, Buis et Dennemont, Mme Duranton, M. Hassani, Mme Havet, M. Mohamed Soilihi, Mme Schillinger et M. Théophile, est ainsi libellé :
Après l’article 16 duodecies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
La première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 181-12 du code rural et de la pêche maritime est complétée par les mots : « ainsi que pour les projets d’installations de production ou de stockage d’énergie renouvelable, au sens de l’article L. 211-2 du code de l’énergie, de gaz bas-carbone, au sens de l’article 447-1 du même code ou d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone mentionné à l’article L. 811-1 du même code ».
La parole est à Mme Nadège Havet.
Le présent amendement vise à limiter l’avis des commissions départementales de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) à un avis simple pour les projets d’énergie renouvelable dans les zones non interconnectées (ZNI).
La modification de l’avis de la CDPENAF dans les ZNI au réseau dit « métropolitain continental » est intéressante. Ces zones présentent des particularités sur le plan foncier.
Les procédés de stockage de l’énergie, comme l’hydrogène renouvelable ou bas-carbone, sont en plein essor. La commission s’en remet donc à la sagesse du Sénat.
La modification de l’avis de la CDPENAF dans les ZNI au réseau dit « métropolitain continental » est intéressante. Ces zones présentent des particularités sur le plan foncier.
Les procédés de stockage de l’énergie, comme l’hydrogène renouvelable ou bas-carbone, sont en plein essor. La commission s’en remet donc à la sagesse du Sénat.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 16 duodecies.
TITRE IV
MESURES TRANSVERSALES DE FINANCEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES ET DE PARTAGE DE LA VALEUR
Chapitre Ier
Mesures en faveur du financement de la production des énergies renouvelables et de la fourniture à long terme d’électricité
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 16 duodecies.
TITRE IV
MESURES TRANSVERSALES DE FINANCEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES ET DE PARTAGE DE LA VALEUR
Chapitre Ier
Mesures en faveur du financement de la production des énergies renouvelables et de la fourniture à long terme d’électricité
Article 17
Supprimé
I. – Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° L’article L. 134-14 est ainsi rétabli :
« Art. L. 134 -14. – Lorsque, en raison d’évolutions exceptionnelles des marchés de l’électricité, les conditions d’indexation du prix de cession de l’électricité aux prix de marché fixées par l’un des contrats mentionnés à l’article 238 bis HW du code général des impôts, et conclus avant l’entrée en vigueur de la loi n° … du … relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, sont de nature à entraîner des évolutions du prix de l’électricité cédée aux actionnaires industriels de la société cocontractante susceptibles, par leur ampleur, de compromettre, de manière grave, l’équilibre économique du contrat, la Commission de régulation de l’énergie peut être saisie par l’une des parties à ce contrat d’une demande d’expertise de ces clauses.
« Si la Commission de régulation de l’énergie estime cette demande justifiée, eu égard à l’état des marchés, à l’importance économique du contrat et à l’impact de la mise en œuvre de ces clauses sur la viabilité économique des cocontractants, elle élabore, dans un délai maximum de deux mois à compter de la date de sa saisine, une analyse des mécanismes d’ajustement financiers, des clauses d’indexation des prix de cession de l’électricité aux prix de marché ou de la durée de ce contrat. Pour cette analyse, elle tient compte de la nécessité d’assurer la rémunération du producteur, compte tenu de l’ensemble de ses coûts de production, et de garantir aux industriels actionnaires de la société cocontractante une visibilité sur l’évolution du prix de vente de l’électricité livrée pour la durée restant à courir du contrat. La Commission de régulation de l’énergie soumet ces propositions aux parties qui demeurent libres des suites qu’elles souhaitent y donner.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, précise les modalités d’application du présent article. » ;
2° Le titre Ier du livre III est ainsi modifié :
a) L’article L. 311-12 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’obligation d’achat mentionnée au 1° ou le contrat de rémunération mentionné au 2° peuvent être complétés, pour une part de l’électricité produite et en accord avec les candidats retenus mentionnés au premier alinéa du présent article, par un contrat de vente directe d’électricité prévu au 2° de l’article L. 333-1 du présent code. »
b) À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 311-13-5, les mots : « pour lesquelles une demande de contrat a été » sont remplacés par les mots : « ayant été désignées lauréates à l’issue d’une procédure de mise en concurrence » ;
c) Au sixième alinéa de l’article L. 314-4, au début, les mots : « Lorsque le producteur consomme tout ou partie de l’électricité produite par l’installation, » sont supprimés et, à la fin, les mots : « non consommée par le producteur » sont supprimés ;
3° L’article L. 333-1 est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa est remplacé par un I ainsi rédigé :
« I. – Doivent être titulaires d’une autorisation délivrée par l’autorité administrative :
« 1° Les fournisseurs d’électricité souhaitant exercer l’activité d’achat d’électricité pour revente aux consommateurs finals ou aux gestionnaires de réseaux pour leurs pertes ;
« 2° Les producteurs d’électricité concluant un contrat de vente directe d’électricité à des consommateurs finals ou à des gestionnaires de réseaux pour leurs pertes.
« À défaut pour le producteur d’en être lui-même titulaire, le contrat mentionné au 2° du présent I peut désigner un producteur ou fournisseur tiers, déjà titulaire d’une telle autorisation, afin qu’il assume, par délégation, à l’égard des consommateurs finals, les obligations incombant aux fournisseurs d’électricité en vertu du présent code, notamment celles prévues au chapitre V du présent titre.
« Les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices mentionnés à l’article L. 1210-1 du code des marchés publics peuvent être parties à un contrat mentionné au premier alinéa du 2° du présent I, dans le respect des règles prévues par ce code, et notamment son article L. 2112-5. » ;
b) Au début du deuxième alinéa, est ajoutée la mention : « II. – » ;
c) Le dernier alinéa est ainsi modifié :
– au début, est ajoutée la mention : « III. – » ;
– après le mot : « État », sont insérés les mots : «, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie » ;
– est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Ce décret prévoit des capacités et des obligations différenciées en fonction de la catégorie de titulaires visée aux 1° et 2° du II du présent article. » ;
4°
5° Après l’article L. 443-4, il est inséré un article L. 443-4-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 443 -4 -1. – Doivent être titulaires d’une autorisation délivrée par l’autorité administrative les producteurs de gaz concluant un contrat de vente directe de biogaz, de gaz renouvelable ou de gaz bas-carbone, au sens des articles L. 445-1 ou L. 447-1, à des consommateurs finals ou à des gestionnaires de réseaux pour leurs pertes.
« À défaut pour le producteur d’en être lui-même titulaire, le contrat mentionné au premier alinéa du présent article peut désigner un fournisseur ou un producteur tiers, déjà titulaire d’une telle autorisation, afin qu’il assume, par délégation, à l’égard des consommateurs finals, les obligations incombant aux fournisseurs de gaz en vertu du présent code, notamment celles prévues à la section 2 du chapitre 1er du titre II du livre Ier.
« Les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices mentionnés à l’article L. 1210-1 du code des marchés publics peuvent être parties à un contrat mentionné au premier alinéa du présent article, dans le respect des règles prévues par le code des marchés publics, et notamment son article L. 2112-5. » ;
6° L’article L. 443-5 est complété par les mots et une phrase ainsi rédigés : « pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie. Ce décret prévoit des capacités différenciées en fonction de la catégorie de titulaires visée aux premier et deuxième alinéas de l’article L. 443-4-1. » ;
7° Le deuxième alinéa de l’article L. 443-6 est ainsi modifié :
a) Après le mot : « État », sont insérés les mots : « pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie » ;
b) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Ce décret prévoit des obligations différenciées en fonction de la catégorie de titulaires visée aux premier et deuxième alinéas de l’article L. 443-4-1. » ;
8° Le III de l’article L. 446-5 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’obligation d’achat mentionnée au premier alinéa du présent III peut être complétée, pour une part du biogaz injecté et en accord avec les candidats retenus visés au même alinéa, par un contrat de vente directe de biogaz prévu à l’article L. 446-3-1. » ;
9° Au premier alinéa de l’article L. 446-13, les mots : « pour lesquelles une demande de contrat de complément de rémunération a été faite » sont remplacés par les mots : « ayant été désignés lauréats à l’issue d’une procédure d’appel d’offres. » ;
10° Le II de l’article L. 446-14 et de l’article L. 446-15 sont complétés par un alinéa ainsi rédigé :
« Le complément de rémunération mentionné premier alinéa du présent II peut être complété, pour une part du biogaz produit et en accord avec les candidats retenus visés au même alinéa, par un contrat de vente directe de biogaz prévu à l’article L. 446-3-1. » ;
I bis
II. – La Commission de régulation de l’énergie dresse un bilan des contrats conclus en application du 2° du I de l’article L. 333-1 et de l’article L. 443-4-1 du code de l’énergie et remet au Gouvernement, dans un délai de douze mois à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi, un rapport dressant l’inventaire des modalités contractuelles possibles de vente d’électricité ou de biogaz, de gaz renouvelable ou de gaz bas-carbone entre un producteur et un ou plusieurs consommateurs finals.
III. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le 1 du IV de l’article 212 bis est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, après les mots : « supportées par », sont insérés les mots : « les sociétés définies à l’article 238 bis HW ou » ;
b) Le dernier alinéa est complété par les mots : «, ainsi qu’aux charges financières nettes supportées par les sociétés définies à l’article 238 bis HW du présent code » ;
2° À l’article 238 bis HV, les mots : «, effectuées avant le 1er janvier 2012, » sont supprimés ;
3° L’article 238 bis HW est ainsi modifié :
a) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« L’agrément ne peut être délivré que si les contrats d’approvisionnement à long terme d’électricité sont conclus soit avec Électricité de France, soit avec des producteurs d’électricité. Dans ce second cas, le producteur ne peut proposer qu’un approvisionnement en électricité renouvelable ; il est établi et ses moyens de production sont installés sur le territoire d’un État membre de l’Union européenne ou, dans le cadre d’accords internationaux, sur le territoire d’un autre État. » ;
b) Au deuxième alinéa, la référence : « L. 331-2 » est remplacée par la référence : « L. 351-1 » ;
c)
d) Le c est supprimé.
IV
V
Supprimé
d) Le c est supprimé.
IV
V
Nous abordons les articles sur lesquels notre désaccord profond avec le Gouvernement va de nouveau pouvoir se manifester. C’est bien !
Cet article aurait pu être intitulé : « Vous avez aimé la libéralisation du secteur de l’énergie, qui n’a pas fonctionné ? Remettons-en une couche ! ». Les PPA, c’est une libéralisation du secteur de l’énergie.
Nous vivons une crise énergétique qui va durer. Un certain nombre d’entreprises, celles qui ont les moyens, vont vouloir sécuriser leurs approvisionnements sur la longue durée et passer directement des contrats avec des producteurs.
D’ailleurs, de l’argent public sera mis sur la table – mais on ne nous le dit pas – pour les PPA : un petit bout ira au financement des énergies renouvelables, un autre au raccordement, et un dernier au tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe) ; tout cela au bénéfice d’un ou plusieurs acteurs privés !
In fine, une fois que les PPA seront signés – par tous ceux qui auront reçu de l’argent ! –, il restera bien un réseau public, mais seulement avec des pauvres ! Voilà ce qui va arriver ! Et je n’évoque même pas le sous-investissement.
Pour nous, c’est non !
J’aurai l’occasion d’expliquer comment les PPA vont être la grande « blanchisseuse des certificats d’origine » des énergies renouvelables. Cela convient à M. Dantec, qui est pour la libéralisation du secteur de l’énergie.
Nous abordons les articles sur lesquels notre désaccord profond avec le Gouvernement va de nouveau pouvoir se manifester. C’est bien !
Cet article aurait pu être intitulé : « Vous avez aimé la libéralisation du secteur de l’énergie, qui n’a pas fonctionné ? Remettons-en une couche ! ». Les PPA, c’est une libéralisation du secteur de l’énergie.
Nous vivons une crise énergétique qui va durer. Un certain nombre d’entreprises, celles qui ont les moyens, vont vouloir sécuriser leurs approvisionnements sur la longue durée et passer directement des contrats avec des producteurs.
D’ailleurs, de l’argent public sera mis sur la table – mais on ne nous le dit pas – pour les PPA : un petit bout ira au financement des énergies renouvelables, un autre au raccordement, et un dernier au tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe) ; tout cela au bénéfice d’un ou plusieurs acteurs privés !
In fine, une fois que les PPA seront signés – par tous ceux qui auront reçu de l’argent ! –, il restera bien un réseau public, mais seulement avec des pauvres ! Voilà ce qui va arriver ! Et je n’évoque même pas le sous-investissement.
Pour nous, c’est non !
J’aurai l’occasion d’expliquer comment les PPA vont être la grande « blanchisseuse des certificats d’origine » des énergies renouvelables. Cela convient à M. Dantec, qui est pour la libéralisation du secteur de l’énergie.
Moi, je suis contre !
Encore, les PPA vont être la grande blanchisseuse des certificats d’origine, car ils vont permettre aux acteurs privés de revendre, sur le marché, des certificats.
Vous l’avez compris, pour nous, c’est non !
L’amendement n° 422, présenté par M. Gay, Mme Varaillas, M. Lahellec, Mme Lienemann et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Fabien Gay.
Moi, je suis contre !
Encore, les PPA vont être la grande blanchisseuse des certificats d’origine, car ils vont permettre aux acteurs privés de revendre, sur le marché, des certificats.
Vous l’avez compris, pour nous, c’est non !
Nous n’avons déposé qu’un seul amendement sur l’article 17. C’est comme pour l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh). Nous voulons la suppression du système proposé. Pour nous, il ne sert à rien d’essayer de l’aménager.
Notre unique amendement vise à demander la suppression du système, non à l’aménager – comme.
Il y a déjà des PPA sur le marché, et cela va se généraliser.
Encore une fois, madame la ministre, un certain nombre d’acteurs privés, ceux qui ont les moyens, vont nouer des contrats, et cette pratique va s’étendre.
Nous avons débattu de l’implantation des énergies renouvelables. Les maires accueillant sur leur territoire une grande entreprise qui leur demandera, pour sécuriser leur approvisionnement, d’installer un PPA sur un terrain à côté auront-ils le droit de le refuser si ce n’est pas dans une zone prioritaire ? C’est une question importante. Les maires et les collectivités vont être en très grande difficulté lorsque l’entreprise leur dira que si elle ne peut pas faire le PPA, elle délocalisera pour sécuriser son approvisionnement. Le problème se pose déjà pour beaucoup de grandes entreprises, comme Duralex, Arc et tant d’autres, qui ont malheureusement préféré placer leurs salariés en chômage partiel au lieu d’affronter la forte augmentation des tarifs de l’électricité.
Plutôt que les PPA, nous proposons que l’ensemble des collectivités et des entreprises puissent avoir accès aux tarifs réglementés.
L’amendement n° 422, présenté par M. Gay, Mme Varaillas, M. Lahellec, Mme Lienemann et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Fabien Gay.
Nous n’avons déposé qu’un seul amendement sur l’article 17. C’est comme pour l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh). Nous voulons la suppression du système proposé. Pour nous, il ne sert à rien d’essayer de l’aménager.
Notre unique amendement vise à demander la suppression du système, non à l’aménager – comme.
Il y a déjà des PPA sur le marché, et cela va se généraliser.
Encore une fois, madame la ministre, un certain nombre d’acteurs privés, ceux qui ont les moyens, vont nouer des contrats, et cette pratique va s’étendre.
Nous avons débattu de l’implantation des énergies renouvelables. Les maires accueillant sur leur territoire une grande entreprise qui leur demandera, pour sécuriser leur approvisionnement, d’installer un PPA sur un terrain à côté auront-ils le droit de le refuser si ce n’est pas dans une zone prioritaire ? C’est une question importante. Les maires et les collectivités vont être en très grande difficulté lorsque l’entreprise leur dira que si elle ne peut pas faire le PPA, elle délocalisera pour sécuriser son approvisionnement. Le problème se pose déjà pour beaucoup de grandes entreprises, comme Duralex, Arc et tant d’autres, qui ont malheureusement préféré placer leurs salariés en chômage partiel au lieu d’affronter la forte augmentation des tarifs de l’électricité.
Plutôt que les PPA, nous proposons que l’ensemble des collectivités et des entreprises puissent avoir accès aux tarifs réglementés.
La suppression de l’article 17 aurait de nombreux effets de bord.
D’une part, elle conduirait à abroger non seulement les contrats d’achat de long terme, mentionnés dans l’objet de l’amendement, mais également les conditions d’application des appels d’offres renouvelables, de l’Arenh ou des sociétés de financement de long terme.
D’autre part, elle priverait les professionnels comme les collectivités d’une ressource financière intéressante, car les contrats d’achat de long terme sont très demandés en cette période de crise.
Notre commission – je tiens à le dire – a tenu à bien encadrer le dispositif des contrats d’achat de long terme. Nous avons exigé une autorisation de fourniture, en précisant son utilisation par les collectivités territoriales. Nous avons veillé à ce que le soutien privé aux projets d’énergies renouvelables n’évince pas celui public, inscrivant directement l’accord préalable du porteur de projets et l’absence d’effet rétroactif sur les contrats en cours. Nous avons garanti le respect de la neutralité technologique, appliquant ainsi un même contrat de long terme entre l’électricité, d’une part, et le biogaz, le gaz renouvelable ou le gaz bas-carbone, d’autre part. Nous avons consolidé les compétences de la CRE, …
La suppression de l’article 17 aurait de nombreux effets de bord.
D’une part, elle conduirait à abroger non seulement les contrats d’achat de long terme, mentionnés dans l’objet de l’amendement, mais également les conditions d’application des appels d’offres renouvelables, de l’Arenh ou des sociétés de financement de long terme.
D’autre part, elle priverait les professionnels comme les collectivités d’une ressource financière intéressante, car les contrats d’achat de long terme sont très demandés en cette période de crise.
Notre commission – je tiens à le dire – a tenu à bien encadrer le dispositif des contrats d’achat de long terme. Nous avons exigé une autorisation de fourniture, en précisant son utilisation par les collectivités territoriales. Nous avons veillé à ce que le soutien privé aux projets d’énergies renouvelables n’évince pas celui public, inscrivant directement l’accord préalable du porteur de projets et l’absence d’effet rétroactif sur les contrats en cours. Nous avons garanti le respect de la neutralité technologique, appliquant ainsi un même contrat de long terme entre l’électricité, d’une part, et le biogaz, le gaz renouvelable ou le gaz bas-carbone, d’autre part. Nous avons consolidé les compétences de la CRE, …
… notamment dans la détermination des modalités réglementaires attendues.
La commission demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
… notamment dans la détermination des modalités réglementaires attendues.
La commission demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
L’outil prévu à l’article 17 va permettre de développer les énergies renouvelables et de donner de la visibilité aux collectivités locales sur les coûts de l’énergie.
Monsieur le sénateur Gay, vous ne mettez pas en avant que les collectivités locales peuvent bénéficier des PPA. Elles pourront ainsi sécuriser l’approvisionnement en biogaz et en électricité renouvelable de leurs services publics. Vu la situation des collectivités locales au moment où elles négocient leurs contrats, c’est positif !
L’outil prévu à l’article 17 va permettre de développer les énergies renouvelables et de donner de la visibilité aux collectivités locales sur les coûts de l’énergie.
Monsieur le sénateur Gay, vous ne mettez pas en avant que les collectivités locales peuvent bénéficier des PPA. Elles pourront ainsi sécuriser l’approvisionnement en biogaz et en électricité renouvelable de leurs services publics. Vu la situation des collectivités locales au moment où elles négocient leurs contrats, c’est positif !
Celles qui ont anticipé en quelque sorte les PPA, en mettant en place par exemple des réseaux de chaleur ou des systèmes de négociation, résistent mieux à l’augmentation des coûts.
Par ailleurs, ce dispositif permet au fond de se désensibiliser au marché spot en donnant de la durée au contrat. C’est comme pour un contrat de concession
M. Fabien Gay rit.
Celles qui ont anticipé en quelque sorte les PPA, en mettant en place par exemple des réseaux de chaleur ou des systèmes de négociation, résistent mieux à l’augmentation des coûts.
Par ailleurs, ce dispositif permet au fond de se désensibiliser au marché spot en donnant de la durée au contrat. C’est comme pour un contrat de concession
La CRE devra ensuite réguler et empêcher les dérives.
Vous souhaitez le tarif réglementé pour toutes les entreprises. Mais encore faut-il que la base de production corresponde au tarif réglementé ! Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Un pays qui importe de l’énergie sans en fixer le coût suit les prix du marché par construction !
Et je pense que l’objectif de se désensibiliser au marché aurait pu être en résonance avec votre réflexion personnelle, monsieur le sénateur !
Le Gouvernement demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
M. Fabien Gay rit.
La CRE devra ensuite réguler et empêcher les dérives.
Vous souhaitez le tarif réglementé pour toutes les entreprises. Mais encore faut-il que la base de production corresponde au tarif réglementé ! Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Un pays qui importe de l’énergie sans en fixer le coût suit les prix du marché par construction !
Et je pense que l’objectif de se désensibiliser au marché aurait pu être en résonance avec votre réflexion personnelle, monsieur le sénateur !
Le Gouvernement demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
Ne laissons pas entendre que, par le développement des PPA – dans certains cas, ils peuvent être utiles –, nous nous affranchirions de la question majeure de l’organisation du marché européen de l’électricité et de celle, qui lui est liée, de la restructuration des tarifs dans l’Union européenne.
On a l’impression que le mécanisme trouvé permettrait de résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui pour des raisons géopolitiques et est appelé à se généraliser pour l’ensemble des consommateurs, quelles que soient leurs caractéristiques.
Le problème majeur, c’est l’organisation du marché européen. C’est une affaire européenne. Nous attendons du Gouvernement et du Président de la République qu’ils affrontent, d’une certaine manière, la Commission européenne sur cette question. La Commission, on le sait, ne veut pas déroger au sacro-saint principe de la concurrence libre et non faussée. Elle considère ainsi que l’électricité est une marchandise comme une autre, à l’instar des pommes de terre ou les légumes, et non un produit dont les caractéristiques nécessitent un système régulé, du moins en l’état actuel des capacités techniques de stockage de l’énergie. Je pense que le jour où des capacités de stockage à grande échelle seront disponibles, la donne sera sensiblement différente.
Madame la ministre, où en est la réflexion du Gouvernement s’agissant de l’organisation du marché et de la restructuration des tarifs ? Quelles sont ses propositions à la Commission européenne en la matière ?
Ne laissons pas entendre que, par le développement des PPA – dans certains cas, ils peuvent être utiles –, nous nous affranchirions de la question majeure de l’organisation du marché européen de l’électricité et de celle, qui lui est liée, de la restructuration des tarifs dans l’Union européenne.
On a l’impression que le mécanisme trouvé permettrait de résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui pour des raisons géopolitiques et est appelé à se généraliser pour l’ensemble des consommateurs, quelles que soient leurs caractéristiques.
Le problème majeur, c’est l’organisation du marché européen. C’est une affaire européenne. Nous attendons du Gouvernement et du Président de la République qu’ils affrontent, d’une certaine manière, la Commission européenne sur cette question. La Commission, on le sait, ne veut pas déroger au sacro-saint principe de la concurrence libre et non faussée. Elle considère ainsi que l’électricité est une marchandise comme une autre, à l’instar des pommes de terre ou les légumes, et non un produit dont les caractéristiques nécessitent un système régulé, du moins en l’état actuel des capacités techniques de stockage de l’énergie. Je pense que le jour où des capacités de stockage à grande échelle seront disponibles, la donne sera sensiblement différente.
Madame la ministre, où en est la réflexion du Gouvernement s’agissant de l’organisation du marché et de la restructuration des tarifs ? Quelles sont ses propositions à la Commission européenne en la matière ?
Je me souviens des débats que nous avons eus au moment de la suppression des tarifs réglementés, de la dérégulation du marché européen… On nous a expliqué que cela allait permettre le développement des énergies renouvelables, que cela allait baisser les tarifs. Bref, c’était le Pérou !
Aujourd’hui, les mêmes nous disent qu’il va falloir aller négocier à l’échelon européen ce que l’on a bêtement validé.
Il y a eu débat en France ! Quand nous réclamions le maintien d’un système de prix définis à l’échelle nationale avec des échanges intraeuropéens organisés, on nous prenait pour des dinosaures !
Vous nous vendez le même genre de balivernes ! Vous nous dites qu’il va y avoir des « concessions ». Pour quel résultat ? Une fragmentation du réseau des acteurs, qui empêchera la solidarité tarifaire et une planification bien répartie. Ce sera la loi du : « Selon que vous serez puissant ou misérable ». Le service public sera rendu a minima pour ceux qui n’auront pas eu le choix de faire autrement, jusqu’à la prochaine crise.
La Commission européenne est aujourd’hui bien silencieuse sur la décision de la Pologne d’avoir une seule entreprise – vous m’entendez bien ! – pour l’approvisionnement en gaz, en pétrole et en électricité. Ce pays considère que, sans une telle unité, il est fragilisé.
Oui, je défends le monopole public dans un certain nombre de secteurs et un grand pôle public pour l’énergie !
Je me souviens des débats que nous avons eus au moment de la suppression des tarifs réglementés, de la dérégulation du marché européen… On nous a expliqué que cela allait permettre le développement des énergies renouvelables, que cela allait baisser les tarifs. Bref, c’était le Pérou !
Aujourd’hui, les mêmes nous disent qu’il va falloir aller négocier à l’échelon européen ce que l’on a bêtement validé.
Il y a eu débat en France ! Quand nous réclamions le maintien d’un système de prix définis à l’échelle nationale avec des échanges intraeuropéens organisés, on nous prenait pour des dinosaures !
Vous nous vendez le même genre de balivernes ! Vous nous dites qu’il va y avoir des « concessions ». Pour quel résultat ? Une fragmentation du réseau des acteurs, qui empêchera la solidarité tarifaire et une planification bien répartie. Ce sera la loi du : « Selon que vous serez puissant ou misérable ». Le service public sera rendu a minima pour ceux qui n’auront pas eu le choix de faire autrement, jusqu’à la prochaine crise.
La Commission européenne est aujourd’hui bien silencieuse sur la décision de la Pologne d’avoir une seule entreprise – vous m’entendez bien ! – pour l’approvisionnement en gaz, en pétrole et en électricité. Ce pays considère que, sans une telle unité, il est fragilisé.
Oui, je défends le monopole public dans un certain nombre de secteurs et un grand pôle public pour l’énergie !
Madame la ministre, les réseaux de chaleur fonctionnent bien en milieu hyper urbain, en particulier avec de nouvelles installations. En zone rurale, même avec une technologie avancée, sur des kilomètres de réseau de chaleur et d’eau chaude, on subit très vite de lourdes déperditions. ( Mme la ministre le conteste.)
J’ai une question pour Mme la présidente de la commission des affaires économiques. Hier, alors que nous étions dans le flou, vous avez su nous expliquer la mise en place de la planification en contrepartie du remplacement du droit de veto par un avis conforme.
En milieu rural, que l’on crée ou non des zones prioritaires, un industriel ne risque-t-il pas de faire du chantage à l’emploi à une commune ? Il pourrait par exemple s’entendre avec une entreprise et exiger la construction d’un champ d’éoliennes à proximité pour bénéficier d’une électricité moins chère. Il passerait alors outre la planification et l’avis conforme du maire.
Je crains que nous ne retrouvions face à des chantages de ce type en milieu rural.
Madame la ministre, les réseaux de chaleur fonctionnent bien en milieu hyper urbain, en particulier avec de nouvelles installations. En zone rurale, même avec une technologie avancée, sur des kilomètres de réseau de chaleur et d’eau chaude, on subit très vite de lourdes déperditions. ( Mme la ministre le conteste.)
J’ai une question pour Mme la présidente de la commission des affaires économiques. Hier, alors que nous étions dans le flou, vous avez su nous expliquer la mise en place de la planification en contrepartie du remplacement du droit de veto par un avis conforme.
En milieu rural, que l’on crée ou non des zones prioritaires, un industriel ne risque-t-il pas de faire du chantage à l’emploi à une commune ? Il pourrait par exemple s’entendre avec une entreprise et exiger la construction d’un champ d’éoliennes à proximité pour bénéficier d’une électricité moins chère. Il passerait alors outre la planification et l’avis conforme du maire.
Je crains que nous ne retrouvions face à des chantages de ce type en milieu rural.
Je ne sais pas pourquoi j’ai eu droit à une dédicace spéciale tout à l’heure ; je n’avais rien demandé !
À mon sens, la question est très mal posée. Aujourd’hui, nous ne produisons pas assez d’électricité.
Je ne sais pas pourquoi j’ai eu droit à une dédicace spéciale tout à l’heure ; je n’avais rien demandé !
À mon sens, la question est très mal posée. Aujourd’hui, nous ne produisons pas assez d’électricité.
Pour défendre un tarif réglementé pour ceux qui en ont le plus besoin, il nous faut augmenter massivement notre production d’électricité, notamment d’électricité renouvelable.
Or les contrats à long terme servent d’abord à sécuriser les banques pour débloquer des financements et accélérer le développement de ces énergies.
À cet égard, je rends hommage aux deux rapporteurs – nous avons évidemment des désaccords –, qui ont fait un excellent travail en étendant le dispositif aux collectivités qui le demandent, comme c’est le cas dans mon département.
Cela va nous donner la possibilité de mobiliser beaucoup plus d’argent sur les renouvelables. Notre premier problème aujourd’hui est que nous n’avons pas suffisamment de moyens financiers à consacrer à la production de ces énergies. Les contrats à long terme vont donc servir à cela.
En outre – j’irai dans le sens de Fabien Gay –, on évitera ainsi les faux certificats, comme ceux qui permettent de revendre comme hydroélectricité verte le courant produit à partir de l’eau qui remonte, la nuit, d’une source nucléaire. Il y a des certificats un peu frelatés. Sur ce point précis, nous sommes en accord complet avec Fabien Gay.
Pour défendre un tarif réglementé pour ceux qui en ont le plus besoin, il nous faut augmenter massivement notre production d’électricité, notamment d’électricité renouvelable.
Or les contrats à long terme servent d’abord à sécuriser les banques pour débloquer des financements et accélérer le développement de ces énergies.
À cet égard, je rends hommage aux deux rapporteurs – nous avons évidemment des désaccords –, qui ont fait un excellent travail en étendant le dispositif aux collectivités qui le demandent, comme c’est le cas dans mon département.
Cela va nous donner la possibilité de mobiliser beaucoup plus d’argent sur les renouvelables. Notre premier problème aujourd’hui est que nous n’avons pas suffisamment de moyens financiers à consacrer à la production de ces énergies. Les contrats à long terme vont donc servir à cela.
En outre – j’irai dans le sens de Fabien Gay –, on évitera ainsi les faux certificats, comme ceux qui permettent de revendre comme hydroélectricité verte le courant produit à partir de l’eau qui remonte, la nuit, d’une source nucléaire. Il y a des certificats un peu frelatés. Sur ce point précis, nous sommes en accord complet avec Fabien Gay.
Les contrats à long terme vont donc aider à régler ce problème.
En votant une disposition qui honore une commande politique des collectivités désireuses de bénéficier d’énergie renouvelable et va conduire à augmenter les investissements. En ce sens, le Sénat fera œuvre utile.
Les contrats à long terme vont donc aider à régler ce problème.
En votant une disposition qui honore une commande politique des collectivités désireuses de bénéficier d’énergie renouvelable et va conduire à augmenter les investissements. En ce sens, le Sénat fera œuvre utile.
Les PPA, c’est la fin de la péréquation tarifaire, la fin de la solidarité et la mise à mal du service public de l’électricité !
Les PPA, c’est la fin de la péréquation tarifaire, la fin de la solidarité et la mise à mal du service public de l’électricité !
Vous pouvez dire ce que vous voulez ! Nous avons l’habitude d’être minoritaires. Mais je me souviens qu’il y a un an, nous étions les seuls à dénoncer le marché européen de l’électricité. Les seuls ! Et je peux vous regarder tous dans les yeux ! On nous riait au nez. Bruno Le Maire m’expliquait que cela allait permettre le développement des EnR…
J’ai entendu le débat qui a eu lieu voilà quinze jours : désormais, tout le monde dit que c’est une aberration. Tant mieux !
Idem s’agissant de l’Arenh. Pourquoi la moitié de notre parc nucléaire est-il à l’arrêt ? Parce qu’on l’a handicapé lourdement et privé d’investissements !
Vous pouvez dire ce que vous voulez ! Nous avons l’habitude d’être minoritaires. Mais je me souviens qu’il y a un an, nous étions les seuls à dénoncer le marché européen de l’électricité. Les seuls ! Et je peux vous regarder tous dans les yeux ! On nous riait au nez. Bruno Le Maire m’expliquait que cela allait permettre le développement des EnR…
J’ai entendu le débat qui a eu lieu voilà quinze jours : désormais, tout le monde dit que c’est une aberration. Tant mieux !
Idem s’agissant de l’Arenh. Pourquoi la moitié de notre parc nucléaire est-il à l’arrêt ? Parce qu’on l’a handicapé lourdement et privé d’investissements !
L’Arenh nous a coûté 8, 4 milliards d’euros cette année. Et combien de milliards d’euros depuis douze ans ? Tout cela pour rien, sinon pour engraisser des acteurs alternatifs qui continuent à s’enrichir sur le dos des usagers !
Nous étions bien les seuls à protester. En 2019, dès que nous nous exprimions, tout le monde trouvait que nous exagérions. Aujourd’hui, tout le monde veut mettre à bas l’Arenh. Très bien !
Nous affirmons maintenant que les PPA ne sont pas la solution. Les riches disposeront de l’argent nécessaire pour nouer des contrats avec des producteurs et éviter les difficultés nées de la libéralisation du secteur de l’énergie. Cela se fera avec le concours de l’argent public et, encore une fois, sur le dos des usagers !
Nous acceptons d’être minoritaires. Nous avons demandé un scrutin public ; cela permettra de garder une trace. Quand nous débattrons de nouveau du sujet dans cinq ans, que certains d’entre vous conviendront – j’en suis convaincu – que c’était une erreur, comme pour tant de sujets depuis la libéralisation du secteur de l’énergie.
L’Arenh nous a coûté 8, 4 milliards d’euros cette année. Et combien de milliards d’euros depuis douze ans ? Tout cela pour rien, sinon pour engraisser des acteurs alternatifs qui continuent à s’enrichir sur le dos des usagers !
Nous étions bien les seuls à protester. En 2019, dès que nous nous exprimions, tout le monde trouvait que nous exagérions. Aujourd’hui, tout le monde veut mettre à bas l’Arenh. Très bien !
Nous affirmons maintenant que les PPA ne sont pas la solution. Les riches disposeront de l’argent nécessaire pour nouer des contrats avec des producteurs et éviter les difficultés nées de la libéralisation du secteur de l’énergie. Cela se fera avec le concours de l’argent public et, encore une fois, sur le dos des usagers !
Nous acceptons d’être minoritaires. Nous avons demandé un scrutin public ; cela permettra de garder une trace. Quand nous débattrons de nouveau du sujet dans cinq ans, que certains d’entre vous conviendront – j’en suis convaincu – que c’était une erreur, comme pour tant de sujets depuis la libéralisation du secteur de l’énergie.
Monsieur le sénateur Gay, j’entends vos propos, mais vous ne nous expliquez pas en quoi les PPA poseraient un problème pour les collectivités locales et pour les services publics.
Si nous nous rangions à votre idée, nous devrions renoncer à la cogénération, à l’autoconsommation, à l’autoconsommation collective, aux combustibles solides de récupération (CSR), etc. Tout cela répond à la même logique.
On ne peut pas choisir parmi ces procédés ceux qui seraient positifs et ceux qui ne le seraient pas. Tous permettent de dégager des financements à long terme ; il me semble que le long terme est une notion importante en matière d’énergie. Tous permettent d’établir un lien physique entre la consommation et la production.
J’entends l’inquiétude quant à la possibilité que des entreprises se livrent à un chantage.
Monsieur le sénateur Gay, j’entends vos propos, mais vous ne nous expliquez pas en quoi les PPA poseraient un problème pour les collectivités locales et pour les services publics.
Si nous nous rangions à votre idée, nous devrions renoncer à la cogénération, à l’autoconsommation, à l’autoconsommation collective, aux combustibles solides de récupération (CSR), etc. Tout cela répond à la même logique.
On ne peut pas choisir parmi ces procédés ceux qui seraient positifs et ceux qui ne le seraient pas. Tous permettent de dégager des financements à long terme ; il me semble que le long terme est une notion importante en matière d’énergie. Tous permettent d’établir un lien physique entre la consommation et la production.
J’entends l’inquiétude quant à la possibilité que des entreprises se livrent à un chantage.
Sourires sur les travées du groupe CRCE.
Attendez ! Une entreprise ne ferme pas par plaisir.
Ayant beaucoup accompagné Arc – j’ai été à l’initiative de trois sauvetages de ce fleuron industriel, et je vais laisser Roland Lescure s’occuper du quatrième –, je peux vous dire qu’il s’agit non pas d’un caprice, mais bien d’une réalité. Songez aux dépenses d’énergie de cette entreprise dans le marché actuel ! En plus, comme sa signature est jugée mauvaise, les fournisseurs lui imposent le paiement d’un risque d’impayé, au-delà du prix du marché. C’est ingérable !
Idem pour Ferropem, qui ne parvenait pas à se refinancer et à trouver des contrats d’électricité, car l’entreprise était considérée comme étant en mauvaise posture financière. Les fournisseurs lui proposaient des prix encore plus délirants que ceux du marché. Ferropem ne pouvait même pas anticiper le contrat.
Avec le PPA, nous réglons ces problèmes.
Certes, vous avez raison, monsieur le sénateur Gay.
Sourires sur les travées du groupe CRCE.
Attendez ! Une entreprise ne ferme pas par plaisir.
Ayant beaucoup accompagné Arc – j’ai été à l’initiative de trois sauvetages de ce fleuron industriel, et je vais laisser Roland Lescure s’occuper du quatrième –, je peux vous dire qu’il s’agit non pas d’un caprice, mais bien d’une réalité. Songez aux dépenses d’énergie de cette entreprise dans le marché actuel ! En plus, comme sa signature est jugée mauvaise, les fournisseurs lui imposent le paiement d’un risque d’impayé, au-delà du prix du marché. C’est ingérable !
Idem pour Ferropem, qui ne parvenait pas à se refinancer et à trouver des contrats d’électricité, car l’entreprise était considérée comme étant en mauvaise posture financière. Les fournisseurs lui proposaient des prix encore plus délirants que ceux du marché. Ferropem ne pouvait même pas anticiper le contrat.
Avec le PPA, nous réglons ces problèmes.
Certes, vous avez raison, monsieur le sénateur Gay.
Il ne faudrait pas que tout le marché bascule en contrats privés. Il faut maintenir un équilibre. Rien n’est tout noir, rien n’est tout blanc. L’ouverture ne doit pas aboutir à une atomisation du marché de production de l’électricité.
Il ne faudrait pas que tout le marché bascule en contrats privés. Il faut maintenir un équilibre. Rien n’est tout noir, rien n’est tout blanc. L’ouverture ne doit pas aboutir à une atomisation du marché de production de l’électricité.
Non, ce n’est pas ce qui va se passer ! Ou alors, autant mettre un terme à l’autoconsommation collective, aux batteries électriques de voitures ! Tout cela, ce sont des appoints dans la production et la consommation d’électricité et d’énergies renouvelables.
Ne caricaturons pas. Si vous souhaitez que la situation évolue, réfléchissez plutôt à sa régulation par la CRE, dont c’est la mission. §D’ailleurs, il me semble qu’elle la remplit très bien.
Je mets aux voix l’amendement n° 422.
J’ai été saisie de deux demandes de scrutin public émanant, l’une, du groupe Les Républicains et, l’autre, du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable, de même que celui du Gouvernement.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Non, ce n’est pas ce qui va se passer ! Ou alors, autant mettre un terme à l’autoconsommation collective, aux batteries électriques de voitures ! Tout cela, ce sont des appoints dans la production et la consommation d’électricité et d’énergies renouvelables.
Ne caricaturons pas. Si vous souhaitez que la situation évolue, réfléchissez plutôt à sa régulation par la CRE, dont c’est la mission. §D’ailleurs, il me semble qu’elle la remplit très bien.
Le scrutin a lieu.
Je mets aux voix l’amendement n° 422.
J’ai été saisie de deux demandes de scrutin public émanant, l’une, du groupe Les Républicains et, l’autre, du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable, de même que celui du Gouvernement.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 19 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je suis saisie de dix-sept amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 576 rectifié bis, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Après l’alinéa 1
Insérer deux alinéas ainsi rédigés :
…° Après le premier alinéa de l’article L. 131-2, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« La Commission de régulation de l’énergie peut assurer le suivi statistique des transactions effectuées par les producteurs d’électricité renouvelable ou de biogaz, de gaz renouvelable ou de gaz-carbone et les consommateurs finals, les gestionnaires de réseaux, les fournisseurs en vertu d’un contrat mentionné au premier alinéa du 2° de l’article L. 333-1 ou au premier alinéa de l’article L. 443-4-1 lorsque ce contrat est mis en œuvre dans le cadre des procédures de mise en concurrence prévues aux articles L. 311-12, L. 446-5, L. 446-14 ou L. 446-15. »
II. – Après l’alinéa 16
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsqu’un contrat mentionné au 2° du présent I est mis en œuvre dans le cadre d’une procédure de mise en concurrence prévue à l’article L. 311-12, les producteurs d’électricité mentionnés au même 2° adressent à la Commission de régulation de l’énergie, dans un délai de deux mois suivant la conclusion du contrat, sa modification ou la survenance de tout évènement l’affectant, les éléments contractuels, financiers, techniques ou opérationnels, pour l’accomplissement de sa mission de suivi statistique définie à l’article L. 131-2.
III. – Alinéa 22
Compléter cet alinéa par les mots :
ainsi que les éléments, les modifications ou les évènements visés au cinquième alinéa du même I
IV. – Après l’alinéa 26
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsqu’un contrat mentionné au premier alinéa du présent article est mis en œuvre dans le cadre d’une procédure de mise en concurrence prévue aux articles L. 446-5, L. 446-16 ou L. 446-17, les producteurs de biogaz, de gaz renouvelable ou de gaz bas-carbone mentionnés au même alinéa adressent à la Commission de régulation de l’énergie, dans un délai de deux mois suivant la conclusion du contrat, sa modification ou la survenance de tout évènement l’affectant, les éléments contractuels, financiers, techniques ou opérationnels, pour l’accomplissement de sa mission de suivi statistique définie à l’article L. 131-2.
V. – Alinéa 31
Compléter cet alinéa par les mots :
ainsi que les éléments, les modifications ou les évènements visés au troisième alinéa du même article
VI. – Alinéa 38
Remplacer les mots :
l’inventaire des modalités contractuelles possibles de vente
par les mots :
le bilan des ventes directes
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Cet amendement a pour objet de compléter le dispositif des contrats d’achat de long terme d’électricité ou de biogaz, de gaz renouvelable ou de gaz bas-carbone institués à l’article 17.
Il vise à confier à la CRE une mission de suivi statistique de ces contrats conclus dans le cadre des obligations d’achat et compléments de rémunération attribués par appels d’offres.
En outre, il tend à préciser que le rapport élaboré par la CRE doit être un bilan des transactions liées à des contrats de vente directe d’électricité comme de gaz.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 19 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je suis saisie de dix-sept amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 576 rectifié bis, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Après l’alinéa 1
Insérer deux alinéas ainsi rédigés :
…° Après le premier alinéa de l’article L. 131-2, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« La Commission de régulation de l’énergie peut assurer le suivi statistique des transactions effectuées par les producteurs d’électricité renouvelable ou de biogaz, de gaz renouvelable ou de gaz-carbone et les consommateurs finals, les gestionnaires de réseaux, les fournisseurs en vertu d’un contrat mentionné au premier alinéa du 2° de l’article L. 333-1 ou au premier alinéa de l’article L. 443-4-1 lorsque ce contrat est mis en œuvre dans le cadre des procédures de mise en concurrence prévues aux articles L. 311-12, L. 446-5, L. 446-14 ou L. 446-15. »
II. – Après l’alinéa 16
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsqu’un contrat mentionné au 2° du présent I est mis en œuvre dans le cadre d’une procédure de mise en concurrence prévue à l’article L. 311-12, les producteurs d’électricité mentionnés au même 2° adressent à la Commission de régulation de l’énergie, dans un délai de deux mois suivant la conclusion du contrat, sa modification ou la survenance de tout évènement l’affectant, les éléments contractuels, financiers, techniques ou opérationnels, pour l’accomplissement de sa mission de suivi statistique définie à l’article L. 131-2.
III. – Alinéa 22
Compléter cet alinéa par les mots :
ainsi que les éléments, les modifications ou les évènements visés au cinquième alinéa du même I
IV. – Après l’alinéa 26
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
« Lorsqu’un contrat mentionné au premier alinéa du présent article est mis en œuvre dans le cadre d’une procédure de mise en concurrence prévue aux articles L. 446-5, L. 446-16 ou L. 446-17, les producteurs de biogaz, de gaz renouvelable ou de gaz bas-carbone mentionnés au même alinéa adressent à la Commission de régulation de l’énergie, dans un délai de deux mois suivant la conclusion du contrat, sa modification ou la survenance de tout évènement l’affectant, les éléments contractuels, financiers, techniques ou opérationnels, pour l’accomplissement de sa mission de suivi statistique définie à l’article L. 131-2.
V. – Alinéa 31
Compléter cet alinéa par les mots :
ainsi que les éléments, les modifications ou les évènements visés au troisième alinéa du même article
VI. – Alinéa 38
Remplacer les mots :
l’inventaire des modalités contractuelles possibles de vente
par les mots :
le bilan des ventes directes
La parole est à M. Daniel Gremillet.
L’amendement n° 570 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 4, dernière phrase
Remplacer les mots :
ces propositions
par les mots :
cette analyse
II. – Alinéa 22
Remplacer la référence :
II
par la référence :
I
III. – Alinéa 37
Remplacer les mots :
du biogaz, du gaz renouvelable ou du gaz bas-carbone
par les mots :
des contrats de vente directe à long terme de biogaz, de gaz renouvelable ou de gaz bas-carbone
IV. – Alinéa 47
Rédiger ainsi cet alinéa :
b) Aux deuxième et quatrième alinéas, les mots : «, en 2005, » sont remplacés par les mots : « avant la conclusion par la société de son premier contrat d’approvisionnement de long terme »
V. – Alinéa 51
Remplacer la référence :
b)
par la référence :
c)
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Cet amendement a pour objet de compléter le dispositif des contrats d’achat de long terme d’électricité ou de biogaz, de gaz renouvelable ou de gaz bas-carbone institués à l’article 17.
Il vise à confier à la CRE une mission de suivi statistique de ces contrats conclus dans le cadre des obligations d’achat et compléments de rémunération attribués par appels d’offres.
En outre, il tend à préciser que le rapport élaboré par la CRE doit être un bilan des transactions liées à des contrats de vente directe d’électricité comme de gaz.
L’amendement n° 570 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 4, dernière phrase
Remplacer les mots :
ces propositions
par les mots :
cette analyse
II. – Alinéa 22
Remplacer la référence :
II
par la référence :
I
III. – Alinéa 37
Remplacer les mots :
du biogaz, du gaz renouvelable ou du gaz bas-carbone
par les mots :
des contrats de vente directe à long terme de biogaz, de gaz renouvelable ou de gaz bas-carbone
IV. – Alinéa 47
Rédiger ainsi cet alinéa :
b) Aux deuxième et quatrième alinéas, les mots : «, en 2005, » sont remplacés par les mots : « avant la conclusion par la société de son premier contrat d’approvisionnement de long terme »
V. – Alinéa 51
Remplacer la référence :
b)
par la référence :
c)
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Les trois amendements suivants sont identiques.
L’amendement n° 235 rectifié bis est présenté par M. Chaize, Mme Saint-Pé, MM. Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin, J.B. Blanc et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, M. Karoutchi, Mme Dumont, MM. Duffourg, Requier, Frassa et Sol, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, M. Sautarel, Mme Dumas, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa et Longeot, Mme de Cidrac, MM. Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Bouchet, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 263 rectifié bis est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Billon et Gacquerre, MM. Capo-Canellas et Hingray et Mme Belrhiti.
L’amendement n° 402 rectifié ter est présenté par MM. Genet, Cambon, Pellevat, Cuypers, Wattebled et Decool.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Alinéas 11 à 22
Remplacer ces alinéas par dix alinéas ainsi rédigés :
2° Le chapitre IV du titre III du livre III est complété par une section ainsi rédigée :
« Section…
« Les contrats d’achat d’électricité renouvelable
« Art. L. 334 -…. – I. – Tout consommateur final ou tout gestionnaire de réseaux pour ses pertes peut, dans le cadre d’un contrat, acheter directement à un producteur de l’électricité produite à partir de sources renouvelables. Ce contrat est désigné contrat d’achat d’électricité renouvelable.
« Sur le territoire métropolitain continental, le consommateur final ou le gestionnaire de réseaux pour ses pertes contribue, en fonction des caractéristiques de sa consommation dans le cadre du contrat d’achat d’électricité renouvelable à la sécurité d’approvisionnement en électricité en s’assurant du respect des dispositions du chapitre V du présent titre III.
« Par ailleurs, les parties au contrat d’achat d’électricité renouvelable sont responsables des écarts entre les injections et les soutirages d’électricité selon les conditions prévues à l’article L. 321-15.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, précise les modalités d’application du présent article.
« II. – Les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices mentionnés à l’article L. 1210-1 du code de la commande publique peuvent conclure le contrat visé au I dans le respect des règles prévues par ce code et en tenant compte de ses spécificités.
« En particulier, compte tenu de sa nature, l’objet de ce contrat peut être défini au moyen de spécifications techniques faisant mention d’un mode de production particulier ou d’une provenance ou origine déterminée conformément au code de la commande publique.
« La durée du contrat est définie en tenant compte de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations. »
La parole est à Mme Denise Saint-Pé, pour présenter l’amendement n° 235 rectifié bis.
Les trois amendements suivants sont identiques.
L’amendement n° 235 rectifié bis est présenté par M. Chaize, Mme Saint-Pé, MM. Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin, J.B. Blanc et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, M. Karoutchi, Mme Dumont, MM. Duffourg, Requier, Frassa et Sol, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, M. Sautarel, Mme Dumas, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa et Longeot, Mme de Cidrac, MM. Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Bouchet, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 263 rectifié bis est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Billon et Gacquerre, MM. Capo-Canellas et Hingray et Mme Belrhiti.
L’amendement n° 402 rectifié ter est présenté par MM. Genet, Cambon, Pellevat, Cuypers, Wattebled et Decool.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Alinéas 11 à 22
Remplacer ces alinéas par dix alinéas ainsi rédigés :
2° Le chapitre IV du titre III du livre III est complété par une section ainsi rédigée :
« Section…
« Les contrats d’achat d’électricité renouvelable
« Art. L. 334 -…. – I. – Tout consommateur final ou tout gestionnaire de réseaux pour ses pertes peut, dans le cadre d’un contrat, acheter directement à un producteur de l’électricité produite à partir de sources renouvelables. Ce contrat est désigné contrat d’achat d’électricité renouvelable.
« Sur le territoire métropolitain continental, le consommateur final ou le gestionnaire de réseaux pour ses pertes contribue, en fonction des caractéristiques de sa consommation dans le cadre du contrat d’achat d’électricité renouvelable à la sécurité d’approvisionnement en électricité en s’assurant du respect des dispositions du chapitre V du présent titre III.
« Par ailleurs, les parties au contrat d’achat d’électricité renouvelable sont responsables des écarts entre les injections et les soutirages d’électricité selon les conditions prévues à l’article L. 321-15.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, précise les modalités d’application du présent article.
« II. – Les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices mentionnés à l’article L. 1210-1 du code de la commande publique peuvent conclure le contrat visé au I dans le respect des règles prévues par ce code et en tenant compte de ses spécificités.
« En particulier, compte tenu de sa nature, l’objet de ce contrat peut être défini au moyen de spécifications techniques faisant mention d’un mode de production particulier ou d’une provenance ou origine déterminée conformément au code de la commande publique.
« La durée du contrat est définie en tenant compte de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations. »
La parole est à Mme Denise Saint-Pé, pour présenter l’amendement n° 235 rectifié bis.
L’amendement n° 263 rectifié bis n’est pas soutenu.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 402 rectifié ter.
M. Fabien Genet. Je comptais laisser à mon collègue Cédric Vial, qui a beaucoup travaillé sur le sujet, l’honneur de présenter cet amendement ; compte tenu de la limpidité de l’exposé des motifs, je considère que l’amendement est défendu.
L’amendement n° 263 rectifié bis n’est pas soutenu.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 402 rectifié ter.
Sourires.
M. Fabien Genet. Je comptais laisser à mon collègue Cédric Vial, qui a beaucoup travaillé sur le sujet, l’honneur de présenter cet amendement ; compte tenu de la limpidité de l’exposé des motifs, je considère que l’amendement est défendu.
Les deux amendements suivants sont identiques.
L’amendement n° 409 rectifié bis est présenté par MM. Menonville, Médevielle, Wattebled, Chasseing, Grand et Guerriau, Mme Mélot, MM. Lagourgue, Malhuret et Capus et Mme Paoli-Gagin.
L’amendement n° 627 rectifié est présenté par Mme Havet, MM. Marchand, Buis et Théophile et Mme Schillinger.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
I. – Alinéa 17
Supprimer cet alinéa.
II. – Après l’alinéa 22
Insérer huit alinéas ainsi rédigés :
…° Le chapitre IV du titre III du livre III du code de l’énergie est complété par une section ainsi rédigée :
« Section…
« Les achats publics d’électricité d’origine renouvelable
« Art. L. 334 - … . – Dans les conditions prévues par le code de la commande publique, les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices définis aux articles L. 1211-1 et L. 1212-1 du même code peuvent recourir à un contrat de la commande publique, pour répondre à leur besoin en électricité renouvelable :
« 1° Avec un tiers mentionné à l’article L. 315-1 du présent code pour la mise en œuvre d’une opération mentionnée audit article. Ce contrat peut confier au titulaire notamment l’installation, la gestion, l’entretien et la maintenance de l’installation de production pour autant qu’il demeure soumis aux instructions de l’autoproducteur ;
« 2° Dans le cadre d’une opération mentionnée à l’article L. 315-2 avec un ou plusieurs producteurs participant à cette opération ;
« 3° Dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité renouvelable tel que mentionné au 2° du I de l’article L. 333-1.
« Dans toutes ces hypothèses, la durée du contrat est définie en tenant compte de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations. » ;
III. – Alinéa 27
Remplacer les mots :
à l’article L. 1210-1
par les mots :
aux articles L. 1211-1 et L. 1212-1
IV. – Après l’alinéa 27
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
« La durée du contrat est définie en tenant compte de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations. » ;
V. – Alinéa 37
Supprimer cet alinéa.
La parole est à M. Pierre Médevielle, pour présenter l’amendement n° 409 rectifié bis.
Sourires.
Cet amendement vise à conforter le développement des énergies renouvelables par la commande publique.
Afin d’honorer les besoins en fourniture d’énergie renouvelable, il tend à offrir aux acheteurs publics ou aux autorités concédantes la possibilité de conclure des contrats de vente directe.
Dans le cadre de la fourniture d’électricité renouvelable, il vise par ailleurs à les autoriser à participer à des opérations d’autoconsommation individuelle ou collective. Ce dispositif permettra ainsi aux collectivités publiques de profiter de prix plus durables et plus compétitifs.
De plus, cet amendement tend à sécuriser la durée de conclusion des contrats, qui devra être fixée en fonction de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution.
Enfin, il vise à remplacer la référence au « code des marchés publics », qui n’existe plus, par une référence au « code de la commande publique » et à inscrire dans le code de l’énergie une mesure concernant la durée des contrats de fourniture d’énergies renouvelables.
Les deux amendements suivants sont identiques.
L’amendement n° 409 rectifié bis est présenté par MM. Menonville, Médevielle, Wattebled, Chasseing, Grand et Guerriau, Mme Mélot, MM. Lagourgue, Malhuret et Capus et Mme Paoli-Gagin.
L’amendement n° 627 rectifié est présenté par Mme Havet, MM. Marchand, Buis et Théophile et Mme Schillinger.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
I. – Alinéa 17
Supprimer cet alinéa.
II. – Après l’alinéa 22
Insérer huit alinéas ainsi rédigés :
…° Le chapitre IV du titre III du livre III du code de l’énergie est complété par une section ainsi rédigée :
« Section…
« Les achats publics d’électricité d’origine renouvelable
« Art. L. 334 - … . – Dans les conditions prévues par le code de la commande publique, les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices définis aux articles L. 1211-1 et L. 1212-1 du même code peuvent recourir à un contrat de la commande publique, pour répondre à leur besoin en électricité renouvelable :
« 1° Avec un tiers mentionné à l’article L. 315-1 du présent code pour la mise en œuvre d’une opération mentionnée audit article. Ce contrat peut confier au titulaire notamment l’installation, la gestion, l’entretien et la maintenance de l’installation de production pour autant qu’il demeure soumis aux instructions de l’autoproducteur ;
« 2° Dans le cadre d’une opération mentionnée à l’article L. 315-2 avec un ou plusieurs producteurs participant à cette opération ;
« 3° Dans le cadre d’un contrat d’achat d’électricité renouvelable tel que mentionné au 2° du I de l’article L. 333-1.
« Dans toutes ces hypothèses, la durée du contrat est définie en tenant compte de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations. » ;
III. – Alinéa 27
Remplacer les mots :
à l’article L. 1210-1
par les mots :
aux articles L. 1211-1 et L. 1212-1
IV. – Après l’alinéa 27
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
« La durée du contrat est définie en tenant compte de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations. » ;
V. – Alinéa 37
Supprimer cet alinéa.
La parole est à M. Pierre Médevielle, pour présenter l’amendement n° 409 rectifié bis.
La parole est à Mme Nadège Havet, pour présenter l’amendement n° 627 rectifié bis.
Cet amendement vise à conforter le développement des énergies renouvelables par la commande publique.
Afin d’honorer les besoins en fourniture d’énergie renouvelable, il tend à offrir aux acheteurs publics ou aux autorités concédantes la possibilité de conclure des contrats de vente directe.
Dans le cadre de la fourniture d’électricité renouvelable, il vise par ailleurs à les autoriser à participer à des opérations d’autoconsommation individuelle ou collective. Ce dispositif permettra ainsi aux collectivités publiques de profiter de prix plus durables et plus compétitifs.
De plus, cet amendement tend à sécuriser la durée de conclusion des contrats, qui devra être fixée en fonction de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution.
Enfin, il vise à remplacer la référence au « code des marchés publics », qui n’existe plus, par une référence au « code de la commande publique » et à inscrire dans le code de l’énergie une mesure concernant la durée des contrats de fourniture d’énergies renouvelables.
La parole est à Mme Nadège Havet, pour présenter l’amendement n° 627 rectifié bis.
L’amendement n° 571 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Alinéas 17 et 27
Remplacer (deux fois) la référence :
à l’article L. 1210-1
par les références :
aux articles L. 1211-1 et L. 1212-1
II. – Après l’alinéa 22
Insérer six alinéas ainsi rédigés :
…° Après l’article L. 331-4, il est inséré un article L. 331-5 ainsi rédigé :
« Art. L. 331 -5. – Dans les conditions prévues par le code de la commande publique, les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices définis aux articles L. 1211-1 et L. 1212-1 du code de la commande publique peuvent recourir à un contrat de la commande publique, pour répondre à leur besoin en électricité :
« 1° Avec un tiers mentionné à l’article L. 315-1 pour la mise en œuvre d’une opération d’autoconsommation individuelle mentionnée au même article. Ce contrat peut confier au titulaire l’installation, la gestion, l’entretien et la maintenance de l’installation de production pour autant qu’il demeure soumis aux instructions de l’autoproducteur ;
« 2° Dans le cadre d’une opération d’autoconsommation collective mentionnée à l’article L. 315-2 avec un ou plusieurs producteurs participant à cette opération ;
« 3° Dans le cadre d’un contrat de vente directe à long terme d’électricité mentionné au 2° du I de l’article L. 333-1.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, précise les modalités d’application du présent article »
III. – Alinéa 37
Compléter cet alinéa par les mots :
, et notamment la nature des prestations et la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations.
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Cet amendement a pour objet de consolider la possibilité pour les collectivités territoriales de recourir à des contrats d’achat de long terme d’électricité ou de biogaz.
L’amendement n° 571 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Alinéas 17 et 27
Remplacer (deux fois) la référence :
à l’article L. 1210-1
par les références :
aux articles L. 1211-1 et L. 1212-1
II. – Après l’alinéa 22
Insérer six alinéas ainsi rédigés :
…° Après l’article L. 331-4, il est inséré un article L. 331-5 ainsi rédigé :
« Art. L. 331 -5. – Dans les conditions prévues par le code de la commande publique, les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices définis aux articles L. 1211-1 et L. 1212-1 du code de la commande publique peuvent recourir à un contrat de la commande publique, pour répondre à leur besoin en électricité :
« 1° Avec un tiers mentionné à l’article L. 315-1 pour la mise en œuvre d’une opération d’autoconsommation individuelle mentionnée au même article. Ce contrat peut confier au titulaire l’installation, la gestion, l’entretien et la maintenance de l’installation de production pour autant qu’il demeure soumis aux instructions de l’autoproducteur ;
« 2° Dans le cadre d’une opération d’autoconsommation collective mentionnée à l’article L. 315-2 avec un ou plusieurs producteurs participant à cette opération ;
« 3° Dans le cadre d’un contrat de vente directe à long terme d’électricité mentionné au 2° du I de l’article L. 333-1.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, précise les modalités d’application du présent article »
III. – Alinéa 37
Compléter cet alinéa par les mots :
, et notamment la nature des prestations et la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations.
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Les trois amendements suivants sont identiques.
L’amendement n° 236 rectifié ter est présenté par MM. Chaize, Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, MM. Karoutchi, Requier et Sol, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa, Longeot, Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 264 rectifié bis est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Billon et Gacquerre, MM. Chasseing, Capo-Canellas et Hingray et Mme Belrhiti.
L’amendement n° 403 rectifié ter est présenté par MM. Genet, Pellevat, Cambon, Cuypers, Wattebled et Decool.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Alinéas 24 à 31
Remplacer ces alinéas par treize alinéas ainsi rédigés :
5° Le titre IV du livre IV est ainsi modifié :
a) L’article L. 443-7 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« …° Producteurs de gaz renouvelable vendant directement à des clients finals ou tout gestionnaire de réseaux pour ses pertes. » ;
b) Les articles L. 445-2 et L. 446-2 sont complétés par les mots : « ou à un client final ou gestionnaire de réseaux pour ses pertes dans le cadre d’un contrat d’achat de gaz renouvelable conformément aux dispositions de l’article L. 447-… » ;
c) Il est complété par un chapitre ainsi rédigé :
« Chapitre VII
« Les contrats d’achat de gaz renouvelable
« Art. L. 447 -…. – I. – Tout client final ou tout gestionnaire de réseaux pour ses pertes peut, dans le cadre d’un contrat, acheter directement à un producteur du biogaz, du gaz renouvelable ou du gaz bas-carbone. Ce contrat est désigné contrat d’achat de gaz renouvelable.
« Les parties au contrat d’achat de gaz renouvelable s’assurent du respect des obligations incombant aux fournisseurs de gaz en vertu du présent code, notamment celles prévues à la section 2 du chapitre 1er du titre II du livre Ier.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, précise les modalités d’application du présent article.
« II. – Les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices mentionnés à l’article L. 1210-1 du code de la commande publique peuvent conclure le contrat mentionné au I du présent article au I dans le respect des règles prévues par ce code et en tenant compte de ses spécificités.
« En particulier, compte tenu de sa nature, l’objet de ce contrat peut être défini au moyen de spécifications techniques faisant mention d’un mode de production particulier ou d’une provenance ou origine déterminée conformément au code de la commande publique.
« La durée du contrat est définie en tenant compte de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations. » ;
La parole est à M. Cédric Vial, pour présenter l’amendement n° 236 rectifié ter.
Cet amendement a pour objet de consolider la possibilité pour les collectivités territoriales de recourir à des contrats d’achat de long terme d’électricité ou de biogaz.
Les trois amendements suivants sont identiques.
L’amendement n° 236 rectifié ter est présenté par MM. Chaize, Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, MM. Karoutchi, Requier et Sol, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa, Longeot, Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 264 rectifié bis est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Billon et Gacquerre, MM. Chasseing, Capo-Canellas et Hingray et Mme Belrhiti.
L’amendement n° 403 rectifié ter est présenté par MM. Genet, Pellevat, Cambon, Cuypers, Wattebled et Decool.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Alinéas 24 à 31
Remplacer ces alinéas par treize alinéas ainsi rédigés :
5° Le titre IV du livre IV est ainsi modifié :
a) L’article L. 443-7 est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« …° Producteurs de gaz renouvelable vendant directement à des clients finals ou tout gestionnaire de réseaux pour ses pertes. » ;
b) Les articles L. 445-2 et L. 446-2 sont complétés par les mots : « ou à un client final ou gestionnaire de réseaux pour ses pertes dans le cadre d’un contrat d’achat de gaz renouvelable conformément aux dispositions de l’article L. 447-… » ;
c) Il est complété par un chapitre ainsi rédigé :
« Chapitre VII
« Les contrats d’achat de gaz renouvelable
« Art. L. 447 -…. – I. – Tout client final ou tout gestionnaire de réseaux pour ses pertes peut, dans le cadre d’un contrat, acheter directement à un producteur du biogaz, du gaz renouvelable ou du gaz bas-carbone. Ce contrat est désigné contrat d’achat de gaz renouvelable.
« Les parties au contrat d’achat de gaz renouvelable s’assurent du respect des obligations incombant aux fournisseurs de gaz en vertu du présent code, notamment celles prévues à la section 2 du chapitre 1er du titre II du livre Ier.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, précise les modalités d’application du présent article.
« II. – Les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices mentionnés à l’article L. 1210-1 du code de la commande publique peuvent conclure le contrat mentionné au I du présent article au I dans le respect des règles prévues par ce code et en tenant compte de ses spécificités.
« En particulier, compte tenu de sa nature, l’objet de ce contrat peut être défini au moyen de spécifications techniques faisant mention d’un mode de production particulier ou d’une provenance ou origine déterminée conformément au code de la commande publique.
« La durée du contrat est définie en tenant compte de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations. » ;
La parole est à M. Cédric Vial, pour présenter l’amendement n° 236 rectifié ter.
L’amendement n° 264 rectifié bis n’est pas soutenu.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 403 rectifié ter.
L’amendement n° 264 rectifié bis n’est pas soutenu.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 403 rectifié ter.
L’amendement n° 325, présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Alinéas 25, 37 et 38
Supprimer les mots :
ou de gaz bas-carbone
La parole est à M. Daniel Salmon.
La commission a élargi le dispositif des PPA au biogaz, au gaz renouvelable et au gaz bas-carbone.
Cet amendement tend à retirer le gaz bas-carbone des énergies pouvant faire l’objet des contrats de vente directe à long terme pour les acteurs publics, les collectivités et leurs groupements. En effet, ce gaz ne saurait être considéré comme une énergie renouvelable, car il est produit à partir d’hydrogène issu de sources fossiles ou d’énergie nucléaire.
L’amendement n° 325, présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Alinéas 25, 37 et 38
Supprimer les mots :
ou de gaz bas-carbone
La parole est à M. Daniel Salmon.
La commission a élargi le dispositif des PPA au biogaz, au gaz renouvelable et au gaz bas-carbone.
Cet amendement tend à retirer le gaz bas-carbone des énergies pouvant faire l’objet des contrats de vente directe à long terme pour les acteurs publics, les collectivités et leurs groupements. En effet, ce gaz ne saurait être considéré comme une énergie renouvelable, car il est produit à partir d’hydrogène issu de sources fossiles ou d’énergie nucléaire.
Les trois amendements suivants sont identiques.
L’amendement n° 237 rectifié bis est présenté par M. Chaize, Mme Saint-Pé, MM. Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin, J.B. Blanc et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, M. Karoutchi, Mme Dumont, MM. Duffourg, Requier, Frassa, Savin et Sol, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, M. Sautarel, Mme Dumas, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa, Longeot, Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Bouchet, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 265 rectifié bis est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Perrot, Billon et Gacquerre, MM. Chasseing, Capo-Canellas et Hingray et Mme Belrhiti.
L’amendement n° 404 rectifié ter est présenté par M. Genet, Mme de Cidrac et MM. Cambon, Pellevat, Cuypers, Wattebled et Decool.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Alinéa 37
Compléter cet alinéa par les mots :
, et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations
La parole est à M. Cédric Vial, pour présenter l’amendement n° 237 rectifié bis.
Cet amendement vise à permettre aux acheteurs publics de recourir en toute sécurité juridique aux contrats de vente directe à long terme d’électricité. En l’état, les règles de la commande publique, en particulier celles qui encadrent la durée des marchés, peuvent rendre complexe le recours à ces contrats.
Il s’agit ici en particulier de faire corréler la durée du contrat avec celle de l’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, et ce y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquièrent pas ces installations.
En effet, la nature spécifique des prestations qui font l’objet de ces contrats nécessite, dans un certain nombre de cas, la réalisation de nouveaux actifs de production justifiant le recours à un contrat à long terme.
Cet amendement tend ainsi à permettre aux acheteurs publics de soutenir efficacement le développement des énergies renouvelables par la promotion de nouvelles capacités de production dans les territoires, sans nécessiter de soutien de la part de l’État.
Les trois amendements suivants sont identiques.
L’amendement n° 237 rectifié bis est présenté par M. Chaize, Mme Saint-Pé, MM. Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin, J.B. Blanc et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, M. Karoutchi, Mme Dumont, MM. Duffourg, Requier, Frassa, Savin et Sol, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, M. Sautarel, Mme Dumas, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa, Longeot, Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Bouchet, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 265 rectifié bis est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Perrot, Billon et Gacquerre, MM. Chasseing, Capo-Canellas et Hingray et Mme Belrhiti.
L’amendement n° 404 rectifié ter est présenté par M. Genet, Mme de Cidrac et MM. Cambon, Pellevat, Cuypers, Wattebled et Decool.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Alinéa 37
Compléter cet alinéa par les mots :
, et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations
La parole est à M. Cédric Vial, pour présenter l’amendement n° 237 rectifié bis.
L’amendement n° 265 rectifié bis n’est pas soutenu.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 404 rectifié ter.
Cet amendement vise à permettre aux acheteurs publics de recourir en toute sécurité juridique aux contrats de vente directe à long terme d’électricité. En l’état, les règles de la commande publique, en particulier celles qui encadrent la durée des marchés, peuvent rendre complexe le recours à ces contrats.
Il s’agit ici en particulier de faire corréler la durée du contrat avec celle de l’amortissement des installations nécessaires à leur exécution, et ce y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquièrent pas ces installations.
En effet, la nature spécifique des prestations qui font l’objet de ces contrats nécessite, dans un certain nombre de cas, la réalisation de nouveaux actifs de production justifiant le recours à un contrat à long terme.
Cet amendement tend ainsi à permettre aux acheteurs publics de soutenir efficacement le développement des énergies renouvelables par la promotion de nouvelles capacités de production dans les territoires, sans nécessiter de soutien de la part de l’État.
L’amendement n° 265 rectifié bis n’est pas soutenu.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 404 rectifié ter.
L’amendement n° 145 rectifié bis, présenté par MM. Canévet, Henno, Levi, Moga, Duffourg, Kern et J.M. Arnaud, Mme Morin-Desailly et M. Delcros, est ainsi libellé :
Alinéa 38
Supprimer cet alinéa.
La parole est à M. Jean-Pierre Moga.
L’amendement n° 145 rectifié bis, présenté par MM. Canévet, Henno, Levi, Moga, Duffourg, Kern et J.M. Arnaud, Mme Morin-Desailly et M. Delcros, est ainsi libellé :
Alinéa 38
Supprimer cet alinéa.
La parole est à M. Jean-Pierre Moga.
L’amendement n° 282 rectifié bis, présenté par MM. Kern et Canévet, Mme Billon, MM. Duffourg, Levi et Bonnecarrère, Mme Saint-Pé, M. Le Nay et Mme Devésa, est ainsi libellé :
Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
…. - Dans les conditions prévues par le code de la commande publique, les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices définis aux articles L. 1211-1 et L. 1212-1 du code de la commande publique peuvent, pour répondre à leur besoin en électricité renouvelable, conclure :
1° Un marché public ou un contrat de concession avec un tiers mentionné à l’article L. 315-1 du code de l’énergie pour la mise en œuvre d’une opération mentionnée à cet article. Ce contrat peut confier au titulaire notamment l’installation, la gestion, l’entretien et la maintenance de l’installation de production pour autant qu’il demeure soumis aux instructions de l’autoproducteur ;
2° Un marché public ou un contrat de concession pour consommer de l’électricité dans le cadre d’une opération mentionnée à l’article L. 315-2 du même code avec un ou plusieurs producteurs participant à cette opération. Dans le cas où, d’une part, le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’est pas à l’initiative de la réalisation de l’opération et, d’autre part, ladite opération est la seule mise en œuvre dans le périmètre géographique fixé par l’arrêté visé à l’article L. 315-2 dudit code, le contrat peut être conclu en application de l’article R. 2122-3 ou du 1° de l’article R. 3121-6 du code de la commande publique.
Dans toutes ces hypothèses, la durée du contrat est définie en tenant compte de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations.
La parole est à Mme Denise Saint-Pé.
L’amendement n° 282 rectifié bis, présenté par MM. Kern et Canévet, Mme Billon, MM. Duffourg, Levi et Bonnecarrère, Mme Saint-Pé, M. Le Nay et Mme Devésa, est ainsi libellé :
Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
…. - Dans les conditions prévues par le code de la commande publique, les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices définis aux articles L. 1211-1 et L. 1212-1 du code de la commande publique peuvent, pour répondre à leur besoin en électricité renouvelable, conclure :
1° Un marché public ou un contrat de concession avec un tiers mentionné à l’article L. 315-1 du code de l’énergie pour la mise en œuvre d’une opération mentionnée à cet article. Ce contrat peut confier au titulaire notamment l’installation, la gestion, l’entretien et la maintenance de l’installation de production pour autant qu’il demeure soumis aux instructions de l’autoproducteur ;
2° Un marché public ou un contrat de concession pour consommer de l’électricité dans le cadre d’une opération mentionnée à l’article L. 315-2 du même code avec un ou plusieurs producteurs participant à cette opération. Dans le cas où, d’une part, le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’est pas à l’initiative de la réalisation de l’opération et, d’autre part, ladite opération est la seule mise en œuvre dans le périmètre géographique fixé par l’arrêté visé à l’article L. 315-2 dudit code, le contrat peut être conclu en application de l’article R. 2122-3 ou du 1° de l’article R. 3121-6 du code de la commande publique.
Dans toutes ces hypothèses, la durée du contrat est définie en tenant compte de la nature des prestations et de la durée d’amortissement des installations nécessaires à leur exécution y compris lorsque le pouvoir adjudicateur ou l’entité adjudicatrice n’acquiert pas ces installations.
La parole est à Mme Denise Saint-Pé.
La commission des affaires économiques est favorable aux amendements n° 576 rectifié bis, 570 rectifié et 571 rectifié.
Elle demande le retrait des amendements n° 235 rectifié bis, 402 rectifié ter, 409 rectifié bis, 627 rectifié, 236 rectifié ter, 403 rectifié ter, 325, 237 rectifié bis, 404 rectifié ter, 145 rectifié bis et 282 rectifié bis, faute de quoi l’avis serait défavorable.
La commission des affaires économiques est favorable aux amendements n° 576 rectifié bis, 570 rectifié et 571 rectifié.
Elle demande le retrait des amendements n° 235 rectifié bis, 402 rectifié ter, 409 rectifié bis, 627 rectifié, 236 rectifié ter, 403 rectifié ter, 325, 237 rectifié bis, 404 rectifié ter, 145 rectifié bis et 282 rectifié bis, faute de quoi l’avis serait défavorable.
Le Gouvernement est favorable à l’amendement n° 570 rectifié et s’en remet à la sagesse du Sénat sur l’amendement n° 576 rectifié bis.
Avis défavorable sur les amendements identiques n° 235 rectifié bis et 402 rectifié ter.
Avis favorable sur les amendements identiques n° 409 rectifié bis et 627 rectifié, et demande de retrait à leur profit sur l’amendement n° 571 rectifié, ainsi que sur les amendements identiques n° 236 rectifié ter et 403 rectifié ter, sur les amendements identiques n° 237 rectifié bis et 404 rectifié ter et sur l’amendement n° 282 rectifié bis.
Avis défavorable sur l’amendement n° 325.
Avis de sagesse sur l’amendement n° 145 rectifié bis.
Je mets aux voix l’amendement n° 576 rectifié bis.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est favorable, de même que celui du Gouvernement.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Le Gouvernement est favorable à l’amendement n° 570 rectifié et s’en remet à la sagesse du Sénat sur l’amendement n° 576 rectifié bis.
Avis défavorable sur les amendements identiques n° 235 rectifié bis et 402 rectifié ter.
Avis favorable sur les amendements identiques n° 409 rectifié bis et 627 rectifié, et demande de retrait à leur profit sur l’amendement n° 571 rectifié, ainsi que sur les amendements identiques n° 236 rectifié ter et 403 rectifié ter, sur les amendements identiques n° 237 rectifié bis et 404 rectifié ter et sur l’amendement n° 282 rectifié bis.
Avis défavorable sur l’amendement n° 325.
Avis de sagesse sur l’amendement n° 145 rectifié bis.
Le scrutin a lieu.
Je mets aux voix l’amendement n° 576 rectifié bis.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est favorable, de même que celui du Gouvernement.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 20 :
Le Sénat a adopté.
Je mets aux voix l’amendement n° 570 rectifié.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
L ’ amendement est adopté.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 20 :
Le Sénat a adopté.
Je mets aux voix l’amendement n° 570 rectifié.
L ’ amendement est adopté.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, les amendements n° 235 rectifié bis, 402 rectifié ter, 409 rectifié bis, 627 rectifié, 236 rectifié ter, 403 rectifié ter, 325, 237 rectifié bis, 404 rectifié ter, 145 rectifié bis et 282 rectifié bis n’ont plus d’objet.
L’amendement n° 645, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 40
Supprimer les mots :
1 du
II. – Après l’alinéa 42
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
…) Au premier alinéa du 2, après le mot : « nettes », sont insérés les mots : « supportées par les sociétés mentionnées au premier alinéa du 1 du présent IV ou » et les mots : « au 1 du présent IV » sont remplacés par les mots : « au même 1 ».
III. – Après l’alinéa 49
Insérer un paragraphe ainsi rédigé :
…. – Le 1° du III s’applique aux exercices ouverts à compter d’une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de trois mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme étant conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.
La parole est à Mme la ministre.
L ’ amendement est adopté.
Cet amendement vise à conditionner l’entrée en vigueur de mesures contenues dans l’article 17 du présent projet de loi à la confirmation par la Commission européenne, après notification préalable, de sa compatibilité avec la réglementation européenne.
L’article 17 institue des mesures en faveur du financement de la production des énergies renouvelables et de la fourniture à long terme d’électricité. Il a notamment pour objet de permettre l’application de ce régime particulier de déduction aux charges financières nettes engagées par les sociétés de capitaux agréées mentionnées à l’article 238 bis HV du code général des impôts. Il s’appuie pour cela sur l’article 212 bis du même code, qui établit des règles pour lutter contre les pratiques d’évasion fiscale ayant une incidence directe sur le fonctionnement du marché intérieur.
L’article en discussion instaure un plafonnement de la déduction des charges financières nettes des entreprises au montant le plus élevé entre 30 % de leur résultat fiscal avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements et 3 millions d’euros.
Un régime particulier de déduction est par ailleurs prévu s’agissant des charges financières nettes afférentes aux financements de projets d’infrastructures publiques à long terme.
Ces mesures doivent être notifiées à la Commission européenne et préalablement approuvées par celle-ci, afin d’en sécuriser l’application.
En conséquence, les amendements n° 235 rectifié bis, 402 rectifié ter, 409 rectifié bis, 627 rectifié, 236 rectifié ter, 403 rectifié ter, 325, 237 rectifié bis, 404 rectifié ter, 145 rectifié bis et 282 rectifié bis n’ont plus d’objet.
L’amendement n° 645, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 40
Supprimer les mots :
1 du
II. – Après l’alinéa 42
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
…) Au premier alinéa du 2, après le mot : « nettes », sont insérés les mots : « supportées par les sociétés mentionnées au premier alinéa du 1 du présent IV ou » et les mots : « au 1 du présent IV » sont remplacés par les mots : « au même 1 ».
III. – Après l’alinéa 49
Insérer un paragraphe ainsi rédigé :
…. – Le 1° du III s’applique aux exercices ouverts à compter d’une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de trois mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme étant conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.
La parole est à Mme la ministre.
Cet amendement vise à conditionner l’entrée en vigueur de mesures contenues dans l’article 17 du présent projet de loi à la confirmation par la Commission européenne, après notification préalable, de sa compatibilité avec la réglementation européenne.
L’article 17 institue des mesures en faveur du financement de la production des énergies renouvelables et de la fourniture à long terme d’électricité. Il a notamment pour objet de permettre l’application de ce régime particulier de déduction aux charges financières nettes engagées par les sociétés de capitaux agréées mentionnées à l’article 238 bis HV du code général des impôts. Il s’appuie pour cela sur l’article 212 bis du même code, qui établit des règles pour lutter contre les pratiques d’évasion fiscale ayant une incidence directe sur le fonctionnement du marché intérieur.
L’article en discussion instaure un plafonnement de la déduction des charges financières nettes des entreprises au montant le plus élevé entre 30 % de leur résultat fiscal avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements et 3 millions d’euros.
Un régime particulier de déduction est par ailleurs prévu s’agissant des charges financières nettes afférentes aux financements de projets d’infrastructures publiques à long terme.
Ces mesures doivent être notifiées à la Commission européenne et préalablement approuvées par celle-ci, afin d’en sécuriser l’application.
Une telle notification à la Commission européenne est utile pour garantir la parfaite conformité du dispositif avec le droit de l’Union européenne en matière d’aide d’État. Avis favorable.
Une telle notification à la Commission européenne est utile pour garantir la parfaite conformité du dispositif avec le droit de l’Union européenne en matière d’aide d’État. Avis favorable.
L ’ amendement est adopté.
L’amendement n° 646, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéa 43
Remplacer le mot :
supprimés
par les mots :
remplacés par les mots : «, effectuées à compter du 1er janvier 2023 et jusqu’au 31 décembre 2028, »
La parole est à Mme la ministre.
L ’ amendement est adopté.
L’article 238 bis HV du code général des impôts prévoit un dispositif fiscal incitatif en faveur des souscriptions en numéraire réalisées avant le 1er janvier 2012 au capital de sociétés de capitaux agréées mentionnées à l’article 238 bis HW du même code.
Ce dispositif permet aux entreprises concernées de pratiquer dès l’année de réalisation de l’investissement un amortissement fiscal exceptionnel égal à 50 % du montant des sommes effectivement versées pour la souscription au capital de ces sociétés. Il s’applique dans les limites prévues par les règles européennes en matière d’aides d’État, dites règles de minimis.
L’article 17 du présent projet de loi vise à réactiver ce dispositif incitatif, qui constitue l’une des mesures prévues en faveur du financement de la production des énergies renouvelables et de la fourniture à long terme d’électricité.
Pour être plus claire, il s’agit d’un dispositif concernant plus particulièrement le consortium Exeltium.
L’amendement n° 646, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéa 43
Remplacer le mot :
supprimés
par les mots :
remplacés par les mots : «, effectuées à compter du 1er janvier 2023 et jusqu’au 31 décembre 2028, »
La parole est à Mme la ministre.
L’article 238 bis HV du code général des impôts prévoit un dispositif fiscal incitatif en faveur des souscriptions en numéraire réalisées avant le 1er janvier 2012 au capital de sociétés de capitaux agréées mentionnées à l’article 238 bis HW du même code.
Ce dispositif permet aux entreprises concernées de pratiquer dès l’année de réalisation de l’investissement un amortissement fiscal exceptionnel égal à 50 % du montant des sommes effectivement versées pour la souscription au capital de ces sociétés. Il s’applique dans les limites prévues par les règles européennes en matière d’aides d’État, dites règles de minimis.
L’article 17 du présent projet de loi vise à réactiver ce dispositif incitatif, qui constitue l’une des mesures prévues en faveur du financement de la production des énergies renouvelables et de la fourniture à long terme d’électricité.
Pour être plus claire, il s’agit d’un dispositif concernant plus particulièrement le consortium Exeltium.
La déductibilité applicable aux sociétés de financement de long terme n’est bornée ni aux actuels articles 212 bis, 238 HV et 238 HW du code général des impôts ni dans l’article 17 du projet de loi.
Je ne suis pas favorable à un tel bornage jusqu’à 2028, pour deux raisons.
Premièrement, les sociétés de financement de long terme ont besoin de temps, et une application de la déduction pendant cinq ans pourrait être insuffisante.
Deuxièmement, le Gouvernement indique, dans sa contribution écrite, que « compte tenu des délais techniques inhérents à la mise en place du dispositif, le risque d’effet rétroactif semble très limité ».
Je demande donc le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
La déductibilité applicable aux sociétés de financement de long terme n’est bornée ni aux actuels articles 212 bis, 238 HV et 238 HW du code général des impôts ni dans l’article 17 du projet de loi.
Je ne suis pas favorable à un tel bornage jusqu’à 2028, pour deux raisons.
Premièrement, les sociétés de financement de long terme ont besoin de temps, et une application de la déduction pendant cinq ans pourrait être insuffisante.
Deuxièmement, le Gouvernement indique, dans sa contribution écrite, que « compte tenu des délais techniques inhérents à la mise en place du dispositif, le risque d’effet rétroactif semble très limité ».
Je demande donc le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
Eh bien voilà : nous y sommes ! Je ne reviens pas sur la nocivité des PPA. L’amendement précédent prévoyait un abattement de 30 % ; celui-ci offre 50 % de suramortissement sur cinq ans.
C’est donc bien un investissement privé pour ceux qui en ont les moyens avec une contribution massive d’argent public. Que chacun soit bien conscient de ce que l’on est en train de voter !
Nous mettons ici le doigt sur ce que nous dénoncions au début de la discussion de cet article. Nous n’avions pas de réponse au début de l’examen de l’article. Là, à la fin, on passe rapidement sur deux ou trois abattements fiscaux.
Franck Montaugé évoquait le dérèglement du marché européen de l’électricité, mais il faut également s’attaquer à un autre marché : celui des certificats d’origine.
Le producteur doit vendre son certificat en même temps que sa production ; on ne peut pas les différencier. Pourtant, avec les PPA, les producteurs en fourniront quelques-uns pour que les entreprises bénéficient des abattements fiscaux afférents, et écouleront le reste sur le marché.
C’est un problème que nous allons devoir affronter. Il est impératif que le certificat et la production ne puissent pas être séparés. Quand quelqu’un proposera de l’électricité nucléaire issue de l’Arenh, il ne pourra pas, en parallèle, acheter des certificats sur un autre marché et faire passer des vessies pour des lanternes.
Eh bien voilà : nous y sommes ! Je ne reviens pas sur la nocivité des PPA. L’amendement précédent prévoyait un abattement de 30 % ; celui-ci offre 50 % de suramortissement sur cinq ans.
C’est donc bien un investissement privé pour ceux qui en ont les moyens avec une contribution massive d’argent public. Que chacun soit bien conscient de ce que l’on est en train de voter !
Nous mettons ici le doigt sur ce que nous dénoncions au début de la discussion de cet article. Nous n’avions pas de réponse au début de l’examen de l’article. Là, à la fin, on passe rapidement sur deux ou trois abattements fiscaux.
Franck Montaugé évoquait le dérèglement du marché européen de l’électricité, mais il faut également s’attaquer à un autre marché : celui des certificats d’origine.
Le producteur doit vendre son certificat en même temps que sa production ; on ne peut pas les différencier. Pourtant, avec les PPA, les producteurs en fourniront quelques-uns pour que les entreprises bénéficient des abattements fiscaux afférents, et écouleront le reste sur le marché.
C’est un problème que nous allons devoir affronter. Il est impératif que le certificat et la production ne puissent pas être séparés. Quand quelqu’un proposera de l’électricité nucléaire issue de l’Arenh, il ne pourra pas, en parallèle, acheter des certificats sur un autre marché et faire passer des vessies pour des lanternes.
On nous explique que ce dispositif est favorable, parce qu’il va nous permettre de produire plus alors que nous aurions du mal à trouver de l’argent autrement. Il existe pourtant beaucoup de mécanismes pour cela : la puissance publique peut contracter des emprunts à long terme. Elle peut emprunter auprès des citoyens. Elle peut trouver des financements.
C’est le comble : alors que l’on manque d’argent public pour produire directement, on s’apprête à faire des cadeaux fiscaux et à offrir des aides d’État à des structures qui vont faire des profits dans un champ d’activité d’intérêt général. À mon sens, c’est une énorme aberration.
Nous en sommes à demander à la Commission européenne de confirmer que nous restons bien dans le périmètre du mécanisme régissant les aides d’État.
Il serait préférable de se mobiliser en faveur de systèmes d’aides d’État plus performants pour soutenir l’innovation dans le secteur industriel. Là, on traîne trop souvent des pieds ou on peine à obtenir les autorisations nécessaires.
Tout cela va être ruineux. Ces fameuses sociétés de financement à long terme, êtes-vous sûres qu’elles-mêmes se maintiendront à long terme ? Êtes-vous certaine qu’elles ne succomberont pas à des aléas financiers ? Qu’elles conserveront leur siège social en France ? Qu’elles ne seront pas tentées de jouer avec les avantages fiscaux offerts à l’étranger ?
Ce mécanisme me semble à la fois extrêmement dangereux, instable, sans garantie et très coûteux. Vous prenez de lourdes responsabilités en mettant le doigt dans un tel engrenage.
Votre seul argument est que peu de contrats de ce type seront souscrits. Mais alors, pourquoi en faire ? Et s’il y en avait beaucoup, cela conduirait à déstabiliser et à émietter le marché. Or, selon moi, dès lors que ces concessions offriront des avantages à court terme, les grandes entreprises vont se ruer dessus.
Je mets aux voix l’amendement n° 646.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
On nous explique que ce dispositif est favorable, parce qu’il va nous permettre de produire plus alors que nous aurions du mal à trouver de l’argent autrement. Il existe pourtant beaucoup de mécanismes pour cela : la puissance publique peut contracter des emprunts à long terme. Elle peut emprunter auprès des citoyens. Elle peut trouver des financements.
C’est le comble : alors que l’on manque d’argent public pour produire directement, on s’apprête à faire des cadeaux fiscaux et à offrir des aides d’État à des structures qui vont faire des profits dans un champ d’activité d’intérêt général. À mon sens, c’est une énorme aberration.
Nous en sommes à demander à la Commission européenne de confirmer que nous restons bien dans le périmètre du mécanisme régissant les aides d’État.
Il serait préférable de se mobiliser en faveur de systèmes d’aides d’État plus performants pour soutenir l’innovation dans le secteur industriel. Là, on traîne trop souvent des pieds ou on peine à obtenir les autorisations nécessaires.
Tout cela va être ruineux. Ces fameuses sociétés de financement à long terme, êtes-vous sûres qu’elles-mêmes se maintiendront à long terme ? Êtes-vous certaine qu’elles ne succomberont pas à des aléas financiers ? Qu’elles conserveront leur siège social en France ? Qu’elles ne seront pas tentées de jouer avec les avantages fiscaux offerts à l’étranger ?
Ce mécanisme me semble à la fois extrêmement dangereux, instable, sans garantie et très coûteux. Vous prenez de lourdes responsabilités en mettant le doigt dans un tel engrenage.
Votre seul argument est que peu de contrats de ce type seront souscrits. Mais alors, pourquoi en faire ? Et s’il y en avait beaucoup, cela conduirait à déstabiliser et à émietter le marché. Or, selon moi, dès lors que ces concessions offriront des avantages à court terme, les grandes entreprises vont se ruer dessus.
Le scrutin a lieu.
Je mets aux voix l’amendement n° 646.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 21 :
Le Sénat n’a pas adopté.
L’amendement n° 105 rectifié, présenté par Mmes Pluchet et Noël, M. J.B. Blanc, Mme Lassarade, M. Sautarel, Mme Chain-Larché, M. Cuypers, Mmes Demas et Muller-Bronn, M. C. Vial, Mme Dumont, MM. Bouchet, Cardoux, Bascher, Sido et Cambon, Mmes Bellurot et Belrhiti, M. Charon, Mmes Joseph et Micouleau, M. Segouin, Mme Dumas, M. Bonhomme, Mme Borchio Fontimp et MM. Saury et Klinger, est ainsi libellé :
Après l’alinéa 49
Insérer un paragraphe ainsi rédigé :
…-. L’article L. 123-16-2 du code de commerce est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« …° Aux entreprises s’acquittant de l’imposition forfaitaire des entreprises de réseaux (IFER). »
La parole est à M. Cédric Vial.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
L’électricité d’origine éolienne terrestre est produite par plus de 1 600 sites juridiquement autonomes. Chaque site est organisé en société par actions simplifiée (SAS) ou en société à responsabilité limitée (SARL) qui prend les engagements de long terme, sur quinze ans à vingt ans, demandés par l’administration.
Compte tenu de leur taille, les sociétés exploitant un site éolien répondent généralement à la définition des petites entreprises au sens du code de commerce. Et dans les conditions autorisées, ces entreprises font systématiquement appel à l’option de confidentialité en application du même code, de sorte qu’à ce jour, une grande majorité des sites, notamment tous ceux qui ne sont pas détenus par des filiales de groupes français, font appel à cette option de confidentialité.
Les pouvoirs publics se sont émus du résultat net consolidé dégagé par le groupe TotalEnergies, alors que ce résultat net n’a atteint que 7, 6 % rapporté au chiffre d’affaires. Or les profits dégagés par les producteurs d’électricité d’origine renouvelable peuvent représenter des taux de rentabilité quatre à cinq fois supérieurs.
Compte tenu de l’organisation du marché, avec l’entrée en vigueur des PPA, un producteur d’électricité renouvelable n’est pas soumis à une concurrence classique du fait du privilège d’accès au réseau dont il bénéficie. L’option de confidentialité se justifie alors d’autant moins que ces sociétés bénéficient de systèmes de fourniture privilégiée aux réseaux.
Cet amendement proposé par Mme Pluchet tend à obliger les entreprises soumises à l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (Ifer) à sortir de cette clause de confidentialité. Il est en effet justifié de tenir compte de la nouvelle structuration de ce marché.
La transparence ne pourra être que bénéfique à l’acceptabilité des projets. De plus, elle permettra évaluer de la manière la plus juste le soutien de la collectivité nationale aux acteurs de la transition énergétique.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 21 :
Le Sénat n’a pas adopté.
L’amendement n° 105 rectifié, présenté par Mmes Pluchet et Noël, M. J.B. Blanc, Mme Lassarade, M. Sautarel, Mme Chain-Larché, M. Cuypers, Mmes Demas et Muller-Bronn, M. C. Vial, Mme Dumont, MM. Bouchet, Cardoux, Bascher, Sido et Cambon, Mmes Bellurot et Belrhiti, M. Charon, Mmes Joseph et Micouleau, M. Segouin, Mme Dumas, M. Bonhomme, Mme Borchio Fontimp et MM. Saury et Klinger, est ainsi libellé :
Après l’alinéa 49
Insérer un paragraphe ainsi rédigé :
…-. L’article L. 123-16-2 du code de commerce est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« …° Aux entreprises s’acquittant de l’imposition forfaitaire des entreprises de réseaux (IFER). »
La parole est à M. Cédric Vial.
L’électricité d’origine éolienne terrestre est produite par plus de 1 600 sites juridiquement autonomes. Chaque site est organisé en société par actions simplifiée (SAS) ou en société à responsabilité limitée (SARL) qui prend les engagements de long terme, sur quinze ans à vingt ans, demandés par l’administration.
Compte tenu de leur taille, les sociétés exploitant un site éolien répondent généralement à la définition des petites entreprises au sens du code de commerce. Et dans les conditions autorisées, ces entreprises font systématiquement appel à l’option de confidentialité en application du même code, de sorte qu’à ce jour, une grande majorité des sites, notamment tous ceux qui ne sont pas détenus par des filiales de groupes français, font appel à cette option de confidentialité.
Les pouvoirs publics se sont émus du résultat net consolidé dégagé par le groupe TotalEnergies, alors que ce résultat net n’a atteint que 7, 6 % rapporté au chiffre d’affaires. Or les profits dégagés par les producteurs d’électricité d’origine renouvelable peuvent représenter des taux de rentabilité quatre à cinq fois supérieurs.
Compte tenu de l’organisation du marché, avec l’entrée en vigueur des PPA, un producteur d’électricité renouvelable n’est pas soumis à une concurrence classique du fait du privilège d’accès au réseau dont il bénéficie. L’option de confidentialité se justifie alors d’autant moins que ces sociétés bénéficient de systèmes de fourniture privilégiée aux réseaux.
Cet amendement proposé par Mme Pluchet tend à obliger les entreprises soumises à l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (Ifer) à sortir de cette clause de confidentialité. Il est en effet justifié de tenir compte de la nouvelle structuration de ce marché.
La transparence ne pourra être que bénéfique à l’acceptabilité des projets. De plus, elle permettra évaluer de la manière la plus juste le soutien de la collectivité nationale aux acteurs de la transition énergétique.
Une telle disposition entraînerait un alourdissement des obligations comptables des producteurs d’énergies renouvelables. Ces derniers doivent en effet appliquer les obligations comptables du droit commun, et ils font l’objet d’un suivi de la part de la CRE.
L’objectif du texte est d’accélérer la production d’énergies renouvelables. En tant que rapporteur pour avis, il m’importe ce que nous ne le perdions pas de vue.
Je demande donc le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
Une telle disposition entraînerait un alourdissement des obligations comptables des producteurs d’énergies renouvelables. Ces derniers doivent en effet appliquer les obligations comptables du droit commun, et ils font l’objet d’un suivi de la part de la CRE.
L’objectif du texte est d’accélérer la production d’énergies renouvelables. En tant que rapporteur pour avis, il m’importe ce que nous ne le perdions pas de vue.
Je demande donc le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
L’amendement n° 105 rectifié est retiré.
Je mets aux voix l’article 17, modifié.
L ’ article 17 est adopté.
L’amendement n° 105 rectifié est retiré.
Je mets aux voix l’article 17, modifié.
L’amendement n° 320, présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 17
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Après le cinquième alinéa de l’article L. 314-4, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« …) Le productible du site d’implantation du projet, dans le but de favoriser une répartition équilibrée des installations sur l’ensemble du territoire, et de faciliter ainsi l’atteinte des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie mentionnée à l’article L. 141-1. » ;
2° Le 4° de l’article L. 314-20 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Pour ce faire, le complément de rémunération peut être modulé en fonction du productible du site d’implantation du projet, dans le but de favoriser une répartition équilibrée des installations sur l’ensemble du territoire, et de faciliter ainsi l’atteinte des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie mentionnée à l’article L. 141-1 du code de l’énergie. »
La parole est à M. Daniel Salmon.
Après l’article 17
Cet amendement vise à rééquilibrer la répartition des projets de production d’EnR en fonction des gisements par une modulation tarifaire.
Certaines régions de France concentrent une part importante des parcs éoliens – nous l’avons bien vu au cours de nos débats – ou photovoltaïques, du fait de conditions naturelles plus propices.
Les dispositifs actuels de soutien de l’État ne permettent pas de prendre en compte les disparités régionales, comme le gisement éolien ou solaire. Cela conduit à des différences de rentabilité notable entre le nord et le sud de la France.
Il est pourtant nécessaire que les projets de production d’énergies renouvelables soient répartis de façon la plus équilibrée possible, à la fois pour que chaque territoire puisse contribuer directement à une transition énergétique locale, mobilisatrice et durable, et pour éviter l’effet de saturation des riverains par la concentration de projets de grande ampleur.
C’est pourquoi nous proposons la mise en place d’une modulation tarifaire, en précisant que les décrets fixant les modalités d’application du tarif de rachat et du complément de rémunération seront ajustés afin de viser une répartition équilibrée des installations de production d’énergies renouvelables sur l’ensemble du territoire.
L’amendement n° 320, présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 17
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Après le cinquième alinéa de l’article L. 314-4, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« …) Le productible du site d’implantation du projet, dans le but de favoriser une répartition équilibrée des installations sur l’ensemble du territoire, et de faciliter ainsi l’atteinte des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie mentionnée à l’article L. 141-1. » ;
2° Le 4° de l’article L. 314-20 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Pour ce faire, le complément de rémunération peut être modulé en fonction du productible du site d’implantation du projet, dans le but de favoriser une répartition équilibrée des installations sur l’ensemble du territoire, et de faciliter ainsi l’atteinte des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie mentionnée à l’article L. 141-1 du code de l’énergie. »
La parole est à M. Daniel Salmon.
Cet amendement vise à rééquilibrer la répartition des projets de production d’EnR en fonction des gisements par une modulation tarifaire.
Certaines régions de France concentrent une part importante des parcs éoliens – nous l’avons bien vu au cours de nos débats – ou photovoltaïques, du fait de conditions naturelles plus propices.
Les dispositifs actuels de soutien de l’État ne permettent pas de prendre en compte les disparités régionales, comme le gisement éolien ou solaire. Cela conduit à des différences de rentabilité notable entre le nord et le sud de la France.
Il est pourtant nécessaire que les projets de production d’énergies renouvelables soient répartis de façon la plus équilibrée possible, à la fois pour que chaque territoire puisse contribuer directement à une transition énergétique locale, mobilisatrice et durable, et pour éviter l’effet de saturation des riverains par la concentration de projets de grande ampleur.
C’est pourquoi nous proposons la mise en place d’une modulation tarifaire, en précisant que les décrets fixant les modalités d’application du tarif de rachat et du complément de rémunération seront ajustés afin de viser une répartition équilibrée des installations de production d’énergies renouvelables sur l’ensemble du territoire.
L’amendement vise à moduler le complément de rémunération en fonction du productible.
Le ministre chargé de l’énergie et la CRE disposent déjà d’une grande latitude dans les appels d’offres.
En commission, nous avons de plus prévu que les critères de sélection des projets de production d’énergies renouvelables, électriques comme gaziers, puissent tenir compte de considérations territoriales.
Je demande donc le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
L’amendement vise à moduler le complément de rémunération en fonction du productible.
Le ministre chargé de l’énergie et la CRE disposent déjà d’une grande latitude dans les appels d’offres.
En commission, nous avons de plus prévu que les critères de sélection des projets de production d’énergies renouvelables, électriques comme gaziers, puissent tenir compte de considérations territoriales.
Je demande donc le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
Pour ma part, j’estime que c’est une vraie et belle question. Mais je n’ai pas de réponse à y apporter.
Les gisements solaires et éoliens, mais aussi le coût du foncier diffèrent en fonction des territoires.
La Somme ou, d’une manière plus générale, les Hauts-de-France, territoires dans lesquels le coût du foncier est le moins cher, car ils sont parmi les plus pauvres, et qui bénéficient de plus d’un petit « avantage » climatique, sont naturellement des zones propices pour accueillir des installations de production d’énergies renouvelables.
La question d’une modulation des appels d’offres pour tenir compte du différentiel de coûts du foncier, et de celui, léger, d’« intérêt climatique » des territoires peut donc effectivement se poser.
Toutefois, une telle disposition contreviendrait au principe d’égalité tarifaire sur le territoire. Il me semble donc opportun de constituer un groupe de travail dans le cadre de la préparation de la prochaine loi de programmation de l’énergie. L’équilibre des territoires sera en effet l’un des enjeux de ce texte.
La réflexion n’étant pas aboutie à ce stade, je demande le retrait de cet amendement. À défaut, j’émettrais un avis défavorable.
Pour ma part, j’estime que c’est une vraie et belle question. Mais je n’ai pas de réponse à y apporter.
Les gisements solaires et éoliens, mais aussi le coût du foncier diffèrent en fonction des territoires.
La Somme ou, d’une manière plus générale, les Hauts-de-France, territoires dans lesquels le coût du foncier est le moins cher, car ils sont parmi les plus pauvres, et qui bénéficient de plus d’un petit « avantage » climatique, sont naturellement des zones propices pour accueillir des installations de production d’énergies renouvelables.
La question d’une modulation des appels d’offres pour tenir compte du différentiel de coûts du foncier, et de celui, léger, d’« intérêt climatique » des territoires peut donc effectivement se poser.
Toutefois, une telle disposition contreviendrait au principe d’égalité tarifaire sur le territoire. Il me semble donc opportun de constituer un groupe de travail dans le cadre de la préparation de la prochaine loi de programmation de l’énergie. L’équilibre des territoires sera en effet l’un des enjeux de ce texte.
La réflexion n’étant pas aboutie à ce stade, je demande le retrait de cet amendement. À défaut, j’émettrais un avis défavorable.
Non, madame la présidente, je le retire. J’ai entendu les propositions de Mme la ministre, et j’espère que nous pourrons effectivement travailler sur le sujet.
L’amendement n° 320 est retiré.
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° 239 rectifié bis est présenté par M. Chaize, Mme Saint-Pé, MM. Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin, J.B. Blanc et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, M. Karoutchi, Mme Dumont, MM. Duffourg, Requier, Frassa et Sol, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, M. Sautarel, Mmes Dumas et Drexler, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa et Longeot, Mme de Cidrac, MM. Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Bouchet, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 267 rectifié bis est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Perrot, Billon et Gacquerre, MM. Chasseing, Capo-Canellas et Hingray et Mme Belrhiti.
L’amendement n° 405 rectifié ter est présenté par M. Genet, Mme Borchio Fontimp et MM. Rojouan, Cambon, Pellevat, Cuypers, Panunzi, Cadec, Wattebled et Decool.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 17
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après l’article L. 1111-7 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1111-7-… ainsi rédigé :
« Art. L. 1111 -7 -… – Lorsque tout ou partie de l’énergie renouvelable, au sens de l’article L. 211-2 du code de l’énergie, produite par les collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics, est destinée à leur consommation, ou n’a pas pour objet de garantir l’approvisionnement en électricité sur l’ensemble du territoire national, l’exploitation de l’installation ne constitue pas une mission de service public à caractère industriel et commercial.
« Ces mêmes collectivités territoriales, groupements et établissements publics, peuvent participer ou financer des projets d’énergies renouvelables selon les modalités prévues au titre IX du livre II du code de l’énergie. »
La parole est à Mme Denise Saint-Pé, pour présenter l’amendement n° 239 rectifié bis.
Non, madame la présidente, je le retire. J’ai entendu les propositions de Mme la ministre, et j’espère que nous pourrons effectivement travailler sur le sujet.
Cet amendement vise à rationaliser le cadre d’intervention des collectivités en matière de production d’énergies renouvelables.
Il a donc pour objet de rappeler expressément dans la loi que les collectivités sont pleinement habilitées à intervenir en matière d’énergies renouvelables dans le cadre des différents dispositifs prévus pour faciliter leur développement et leur financement, leurs interventions dans ce domaine ne devant en aucun cas être assimilées à une mission de service public à caractère industriel et commercial.
L’amendement n° 320 est retiré.
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° 239 rectifié bis est présenté par M. Chaize, Mme Saint-Pé, MM. Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin, J.B. Blanc et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, M. Karoutchi, Mme Dumont, MM. Duffourg, Requier, Frassa et Sol, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, M. Sautarel, Mmes Dumas et Drexler, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa et Longeot, Mme de Cidrac, MM. Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Bouchet, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 267 rectifié bis est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Perrot, Billon et Gacquerre, MM. Chasseing, Capo-Canellas et Hingray et Mme Belrhiti.
L’amendement n° 405 rectifié ter est présenté par M. Genet, Mme Borchio Fontimp et MM. Rojouan, Cambon, Pellevat, Cuypers, Panunzi, Cadec, Wattebled et Decool.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 17
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après l’article L. 1111-7 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1111-7-… ainsi rédigé :
« Art. L. 1111 -7 -… – Lorsque tout ou partie de l’énergie renouvelable, au sens de l’article L. 211-2 du code de l’énergie, produite par les collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics, est destinée à leur consommation, ou n’a pas pour objet de garantir l’approvisionnement en électricité sur l’ensemble du territoire national, l’exploitation de l’installation ne constitue pas une mission de service public à caractère industriel et commercial.
« Ces mêmes collectivités territoriales, groupements et établissements publics, peuvent participer ou financer des projets d’énergies renouvelables selon les modalités prévues au titre IX du livre II du code de l’énergie. »
La parole est à Mme Denise Saint-Pé, pour présenter l’amendement n° 239 rectifié bis.
L’amendement n° 267 rectifié bis n’est pas soutenu.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 405 rectifié ter.
Cet amendement vise à rationaliser le cadre d’intervention des collectivités en matière de production d’énergies renouvelables.
Il a donc pour objet de rappeler expressément dans la loi que les collectivités sont pleinement habilitées à intervenir en matière d’énergies renouvelables dans le cadre des différents dispositifs prévus pour faciliter leur développement et leur financement, leurs interventions dans ce domaine ne devant en aucun cas être assimilées à une mission de service public à caractère industriel et commercial.
À l’excellente présentation de notre collègue Saint-Pé, j’ajouterai simplement que les collectivités territoriales, groupements ou établissements publics peuvent participer ou financer des projets d’énergies renouvelables selon les modalités prévues au titre IX du livre II du code de l’énergie.
L’amendement n° 267 rectifié bis n’est pas soutenu.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 405 rectifié ter.
À l’excellente présentation de notre collègue Saint-Pé, j’ajouterai simplement que les collectivités territoriales, groupements ou établissements publics peuvent participer ou financer des projets d’énergies renouvelables selon les modalités prévues au titre IX du livre II du code de l’énergie.
Les collectivités, notamment les communes, peuvent déjà participer à des communautés d’énergie renouvelable ou à des sociétés de production d’énergie renouvelable.
De plus, nous avons prévu à l’article 18 du projet de loi que les maires et présidents d’établissement public de coopération intercommunale se voient proposer une participation par les sociétés de financement des énergies renouvelables situées sur leur territoire.
À l’inverse, assimiler les actions des collectivités territoriales à autre chose qu’une mission de service public à caractère industriel et commercial aurait de lourdes implications juridiques et financières.
Je demande le retrait de ces amendements identiques. À défaut, l’avis serait défavorable.
Les collectivités, notamment les communes, peuvent déjà participer à des communautés d’énergie renouvelable ou à des sociétés de production d’énergie renouvelable.
De plus, nous avons prévu à l’article 18 du projet de loi que les maires et présidents d’établissement public de coopération intercommunale se voient proposer une participation par les sociétés de financement des énergies renouvelables situées sur leur territoire.
À l’inverse, assimiler les actions des collectivités territoriales à autre chose qu’une mission de service public à caractère industriel et commercial aurait de lourdes implications juridiques et financières.
Je demande le retrait de ces amendements identiques. À défaut, l’avis serait défavorable.
L’amendement n° 239 rectifié bis est retiré.
Qu’en est-il de l’amendement n° 405 rectifié ter, monsieur Genet, l’amendement ?
L’amendement n° 239 rectifié bis est retiré.
Qu’en est-il de l’amendement n° 405 rectifié ter, monsieur Genet, l’amendement ?
L’amendement n° 405 rectifié ter est retiré.
Je suis saisie de quatre amendements identiques.
L’amendement n° 57 rectifié ter est présenté par MM. Mouiller, Favreau, Cambon, D. Laurent et Bouchet, Mmes Estrosi Sassone, Eustache-Brinio et Demas, MM. Perrin, Rietmann, Daubresse et Burgoa, Mmes M. Mercier et Deroche, M. Brisson, Mmes Puissat et Malet, M. Lefèvre, Mme Richer, MM. Sautarel, Karoutchi, Reichardt et Piednoir, Mme Di Folco, MM. Frassa, Meurant et Belin, Mme Gosselin, M. Courtial, Mmes Canayer et Belrhiti, M. C. Vial, Mmes Gruny et Schalck, M. Savin, Mme Micouleau, MM. Allizard et Bazin, Mmes Joseph, Lassarade et Dumas, MM. Sido et Charon, Mme de Cidrac, MM. Savary et Saury et Mme Borchio Fontimp.
L’amendement n° 281 rectifié est présenté par MM. Gontard, Dantec, Salmon, Fernique, Labbé, Benarroche, Breuiller et Dossus, Mme de Marco, M. Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel.
L’amendement n° 401 rectifié quater est présenté par MM. Genet, Rojouan et Pellevat, Mmes Dumont et Perrot, MM. Panunzi, Cadec, Cuypers et Wattebled, Mme Gacquerre et M. Decool.
L’amendement n° 415 rectifié bis est présenté par Mmes Préville et Jasmin et M. Pla.
Ces quatre amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 17
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 1412-1 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Dans les cas où la production d’électricité photovoltaïque par les personnes publiques mentionnées au premier alinéa est qualifiée de service public industriel et commercial, la constitution d’une régie et d’un budget annexe est facultative. »
La parole est à M. Gilbert Favreau, pour présenter l’amendement n° 57 rectifié ter.
Je souhaite attirer l’attention sur une difficulté à la fois budgétaire et fiscale à laquelle sont confrontées les collectivités territoriales.
Dans la mesure où le cadre administratif pour les installations photovoltaïques développées par les collectivités est calqué sur celui qui est applicable aux services publics locaux comme l’eau et l’assainissement, la création d’une régie à autonomie financière est exigée.
Cet amendement vise à ouvrir la possibilité d’exonérer les collectivités d’une telle obligation, qui crée des frais accessoires.
L’amendement n° 405 rectifié ter est retiré.
Je suis saisie de quatre amendements identiques.
L’amendement n° 57 rectifié ter est présenté par MM. Mouiller, Favreau, Cambon, D. Laurent et Bouchet, Mmes Estrosi Sassone, Eustache-Brinio et Demas, MM. Perrin, Rietmann, Daubresse et Burgoa, Mmes M. Mercier et Deroche, M. Brisson, Mmes Puissat et Malet, M. Lefèvre, Mme Richer, MM. Sautarel, Karoutchi, Reichardt et Piednoir, Mme Di Folco, MM. Frassa, Meurant et Belin, Mme Gosselin, M. Courtial, Mmes Canayer et Belrhiti, M. C. Vial, Mmes Gruny et Schalck, M. Savin, Mme Micouleau, MM. Allizard et Bazin, Mmes Joseph, Lassarade et Dumas, MM. Sido et Charon, Mme de Cidrac, MM. Savary et Saury et Mme Borchio Fontimp.
L’amendement n° 281 rectifié est présenté par MM. Gontard, Dantec, Salmon, Fernique, Labbé, Benarroche, Breuiller et Dossus, Mme de Marco, M. Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel.
L’amendement n° 401 rectifié quater est présenté par MM. Genet, Rojouan et Pellevat, Mmes Dumont et Perrot, MM. Panunzi, Cadec, Cuypers et Wattebled, Mme Gacquerre et M. Decool.
L’amendement n° 415 rectifié bis est présenté par Mmes Préville et Jasmin et M. Pla.
Ces quatre amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 17
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 1412-1 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Dans les cas où la production d’électricité photovoltaïque par les personnes publiques mentionnées au premier alinéa est qualifiée de service public industriel et commercial, la constitution d’une régie et d’un budget annexe est facultative. »
La parole est à M. Gilbert Favreau, pour présenter l’amendement n° 57 rectifié ter.
La parole est à M. Guillaume Gontard, pour présenter l’amendement n° 281 rectifié.
Je souhaite attirer l’attention sur une difficulté à la fois budgétaire et fiscale à laquelle sont confrontées les collectivités territoriales.
Dans la mesure où le cadre administratif pour les installations photovoltaïques développées par les collectivités est calqué sur celui qui est applicable aux services publics locaux comme l’eau et l’assainissement, la création d’une régie à autonomie financière est exigée.
Cet amendement vise à ouvrir la possibilité d’exonérer les collectivités d’une telle obligation, qui crée des frais accessoires.
Comme cela vient d’être indiqué, la disposition proposée vise à faciliter l’installation d’infrastructures de production et d’autoconsommation d’énergies renouvelables par les collectivités, qui sont tenues de constituer une régie à autonomie financière, y compris lorsque les sommes en jeu sont très faibles.
La mesure de simplification que nous suggérons permettra d’encourager ces installations, notamment à des fins d’autoconsommation.
La parole est à M. Guillaume Gontard, pour présenter l’amendement n° 281 rectifié.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 401 rectifié quater.
Comme cela vient d’être indiqué, la disposition proposée vise à faciliter l’installation d’infrastructures de production et d’autoconsommation d’énergies renouvelables par les collectivités, qui sont tenues de constituer une régie à autonomie financière, y compris lorsque les sommes en jeu sont très faibles.
La mesure de simplification que nous suggérons permettra d’encourager ces installations, notamment à des fins d’autoconsommation.
Je souscris aux propos de mes collègues.
J’ai notamment été alerté sur le sujet par M. Michel Maya, le maire de Tramayes, en Saône-et-Loire, qui développe depuis plusieurs années dans sa commune un certain nombre de projets de production d’énergies renouvelables. Il m’indiquait que la constitution d’un budget annexe, en plus d’être complexe, entraînait également des difficultés de suivi de l’activité : flux à reconstituer, refacturation en cas d’autoconsommation, complexité pour affecter les bénéfices à des opérations autres telles que la maîtrise de l’énergie.
Lorsqu’un budget annexe est constitué, il faut parfois attendre que les amortissements soient courus et que l’emprunt soit remboursé pour que le bénéfice puisse être affecté à d’autres activités d’intérêt général dans le budget général.
Les collectivités qui sont prêtes à s’investir dans ces domaines demandent à bénéficier de plus de souplesse.
J’ajoute que vous êtes chaleureusement invitée à Tramayes pour observer sur le terrain le travail d’une petite commune rurale en la matière, madame la ministre.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 401 rectifié quater.
La parole est à Mme Angèle Préville, pour présenter l’amendement n° 415 rectifié bis.
Je souscris aux propos de mes collègues.
J’ai notamment été alerté sur le sujet par M. Michel Maya, le maire de Tramayes, en Saône-et-Loire, qui développe depuis plusieurs années dans sa commune un certain nombre de projets de production d’énergies renouvelables. Il m’indiquait que la constitution d’un budget annexe, en plus d’être complexe, entraînait également des difficultés de suivi de l’activité : flux à reconstituer, refacturation en cas d’autoconsommation, complexité pour affecter les bénéfices à des opérations autres telles que la maîtrise de l’énergie.
Lorsqu’un budget annexe est constitué, il faut parfois attendre que les amortissements soient courus et que l’emprunt soit remboursé pour que le bénéfice puisse être affecté à d’autres activités d’intérêt général dans le budget général.
Les collectivités qui sont prêtes à s’investir dans ces domaines demandent à bénéficier de plus de souplesse.
J’ajoute que vous êtes chaleureusement invitée à Tramayes pour observer sur le terrain le travail d’une petite commune rurale en la matière, madame la ministre.
Les collectivités locales qui souhaitent développer et exploiter en propre des installations photovoltaïques, principalement sur des toitures et des ombrières, se trouvent confrontées au choix du cadre budgétaire à respecter et à la question de savoir si la production photovoltaïque constitue ou non un service public industriel et commercial.
Dans sa décision du 29 avril 2010, le Conseil d’État considère que seules présentent le caractère d’ouvrages publics, au sens où elles sont directement affectées à un service public, les installations de production d’électricité de plus de 40 mégawatts, soit une puissance très importante – près de 30 hectares de panneaux photovoltaïques ou 15 éoliennes modernes – qui n’a aucune chance, sauf exception, d’être atteinte par un projet porté par une collectivité locale.
Face à cette incertitude, les collectivités qui décident d’adopter la position la plus prudente, à savoir la création d’une régie et d’un budget annexe, se heurtent à des difficultés administratives rédhibitoires, comme la nécessité de recruter une personne externe à la collectivité pour diriger la régie, le suivi budgétaire spécifique qui nécessite de nombreuses délibérations ou la limitation du reversement des bénéfices de l’activité dans le budget général.
Pour l’ensemble de ces raisons, il est nécessaire de lever la contrainte qui pèse sur les collectivités locales souhaitant participer activement à la transition énergétique en les extrayant du cadre inadapté de la régie et du budget annexe.
La parole est à Mme Angèle Préville, pour présenter l’amendement n° 415 rectifié bis.
Les collectivités locales qui souhaitent développer et exploiter en propre des installations photovoltaïques, principalement sur des toitures et des ombrières, se trouvent confrontées au choix du cadre budgétaire à respecter et à la question de savoir si la production photovoltaïque constitue ou non un service public industriel et commercial.
Dans sa décision du 29 avril 2010, le Conseil d’État considère que seules présentent le caractère d’ouvrages publics, au sens où elles sont directement affectées à un service public, les installations de production d’électricité de plus de 40 mégawatts, soit une puissance très importante – près de 30 hectares de panneaux photovoltaïques ou 15 éoliennes modernes – qui n’a aucune chance, sauf exception, d’être atteinte par un projet porté par une collectivité locale.
Face à cette incertitude, les collectivités qui décident d’adopter la position la plus prudente, à savoir la création d’une régie et d’un budget annexe, se heurtent à des difficultés administratives rédhibitoires, comme la nécessité de recruter une personne externe à la collectivité pour diriger la régie, le suivi budgétaire spécifique qui nécessite de nombreuses délibérations ou la limitation du reversement des bénéfices de l’activité dans le budget général.
Pour l’ensemble de ces raisons, il est nécessaire de lever la contrainte qui pèse sur les collectivités locales souhaitant participer activement à la transition énergétique en les extrayant du cadre inadapté de la régie et du budget annexe.
La commission ayant émis plusieurs réserves techniques, je sollicite l’avis du Gouvernement sur ces amendements identiques.
La commission ayant émis plusieurs réserves techniques, je sollicite l’avis du Gouvernement sur ces amendements identiques.
J’ai signalé à mes équipes les difficultés liées à la constitution d’un budget annexe lorsque la production d’énergie n’est pas intégralement consacrée à l’autoconsommation.
Pour autant, la disposition proposée contrevient fortement à des principes fondamentaux des finances locales, notamment l’obligation de constitution d’un budget annexe dans le cadre d’une activité de service public industriel et commercial, en l’occurrence la vente d’électricité.
Il paraît donc préférable que les collectivités locales et leurs services publics s’équipent de manière à privilégier l’autoconsommation.
J’émets un avis défavorable sur cet amendement.
J’ai signalé à mes équipes les difficultés liées à la constitution d’un budget annexe lorsque la production d’énergie n’est pas intégralement consacrée à l’autoconsommation.
Pour autant, la disposition proposée contrevient fortement à des principes fondamentaux des finances locales, notamment l’obligation de constitution d’un budget annexe dans le cadre d’une activité de service public industriel et commercial, en l’occurrence la vente d’électricité.
Il paraît donc préférable que les collectivités locales et leurs services publics s’équipent de manière à privilégier l’autoconsommation.
J’émets un avis défavorable sur cet amendement.
L’autoconsommation complète n’est pas possible, puisque – c’est d’ailleurs le propre des EnR – ces énergies ne sont pas nécessairement produites là où elles sont consommées, ce qui entraîne des surplus, même si les sommes en jeu sont très faibles.
J’entends votre argument relatif à la complexité technique d’une telle disposition, madame la ministre. Mais nous savons que c’est néanmoins possible. Je suis donc partisan d’adopter ces amendements identiques et de retravailler la rédaction proposée. En effet, j’estime qu’il s’agit d’un point de blocage pour de nombreuses collectivités et qu’il est possible de lever ce verrou.
L’autoconsommation complète n’est pas possible, puisque – c’est d’ailleurs le propre des EnR – ces énergies ne sont pas nécessairement produites là où elles sont consommées, ce qui entraîne des surplus, même si les sommes en jeu sont très faibles.
J’entends votre argument relatif à la complexité technique d’une telle disposition, madame la ministre. Mais nous savons que c’est néanmoins possible. Je suis donc partisan d’adopter ces amendements identiques et de retravailler la rédaction proposée. En effet, j’estime qu’il s’agit d’un point de blocage pour de nombreuses collectivités et qu’il est possible de lever ce verrou.
Ce débat met en perspective les difficultés que rencontrent les collectivités pour identifier d’une manière claire les coûts de fonctionnement et les coûts d’investissement qu’elles consacrent à la crise climatique, et en vertu de leur positionnement politique, au sens noble du terme, au développement des énergies renouvelables, ainsi que les économies d’échelle réalisées.
La nomenclature comptable des collectivités ne permet pas de constituer des budgets annexes de manière que les coûts de fonctionnement et d’investissement afférents aux énergies renouvelables ainsi que les économies d’énergie qu’ils rendent possibles soient clairement identifiables.
C’est bien dommage, car cela contribuerait à mettre en évidence l’importance de ces politiques de manière plus transparente, et donc, à clarifier le développement des conditionnalités des politiques d’accompagnement.
De fait, ces sommes, sous réserve qu’elles ne soient pas excessives, pourraient être intégrées au budget principal, car elles ne relèvent pas de la concurrence de marché que vous évoquiez, madame la ministre.
En tout état de cause, il serait pertinent de clarifier les inscriptions financières des budgets des collectivités, afin d’identifier précisément les engagements publics sur l’ensemble de ces politiques.
Ce débat met en perspective les difficultés que rencontrent les collectivités pour identifier d’une manière claire les coûts de fonctionnement et les coûts d’investissement qu’elles consacrent à la crise climatique, et en vertu de leur positionnement politique, au sens noble du terme, au développement des énergies renouvelables, ainsi que les économies d’échelle réalisées.
La nomenclature comptable des collectivités ne permet pas de constituer des budgets annexes de manière que les coûts de fonctionnement et d’investissement afférents aux énergies renouvelables ainsi que les économies d’énergie qu’ils rendent possibles soient clairement identifiables.
C’est bien dommage, car cela contribuerait à mettre en évidence l’importance de ces politiques de manière plus transparente, et donc, à clarifier le développement des conditionnalités des politiques d’accompagnement.
De fait, ces sommes, sous réserve qu’elles ne soient pas excessives, pourraient être intégrées au budget principal, car elles ne relèvent pas de la concurrence de marché que vous évoquiez, madame la ministre.
En tout état de cause, il serait pertinent de clarifier les inscriptions financières des budgets des collectivités, afin d’identifier précisément les engagements publics sur l’ensemble de ces politiques.
Il me semble que cette préoccupation est partagée sur toutes les travées.
Je vous prie de bien vouloir m’en excuser, monsieur le rapporteur pour avis, madame la ministre, car vous vous êtes prononcés contre ces amendements identiques, mais les sommes visées n’étant pas très importantes, je suggère que nous adoptions ces amendements identiques. La navette nous permettra de retravailler cette disposition avec les services de l’État, qui pourront peut-être nous aider.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 57 rectifié ter, 281 rectifié, 401 rectifié quater et 415 rectifié bis.
Il me semble que cette préoccupation est partagée sur toutes les travées.
Je vous prie de bien vouloir m’en excuser, monsieur le rapporteur pour avis, madame la ministre, car vous vous êtes prononcés contre ces amendements identiques, mais les sommes visées n’étant pas très importantes, je suggère que nous adoptions ces amendements identiques. La navette nous permettra de retravailler cette disposition avec les services de l’État, qui pourront peut-être nous aider.
Les amendements sont adoptés.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 57 rectifié ter, 281 rectifié, 401 rectifié quater et 415 rectifié bis.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 17.
L’amendement n° 457 rectifié bis, présenté par MM. Gold, Artano, Bilhac et Cabanel, Mme M. Carrère, M. Corbisez, Mme N. Delattre, MM. Fialaire et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
Après l’article 17
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 2221-11 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’établissement d’un budget annexe est facultatif pour l’installation et l’exploitation d’ouvrages de production d’énergie solaire thermique ou photovoltaïque dont l’électricité produite est principalement destinée à l’autoconsommation par la commune. Le montant de recettes au-delà duquel la création d’un budget annexe est obligatoire est déterminé par voie réglementaire. »
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Les amendements sont adoptés.
Afin de trouver une solution au problème qui vient d’être évoqué, je propose par cet amendement d’instaurer une dérogation à l’obligation de créer un budget annexe.
Comme mes collègues l’ont indiqué, les productions photovoltaïques des collectivités sont d’abord destinées à l’autoconsommation. La surproduction éventuelle peut être stockée dans des batteries – mais celles-ci sont chères à l’achat – ou envoyée sur le réseau via ce que l’on appelle le stockage virtuel. Dans ce cas, l’énergie envoyée sur le réseau n’est pas rémunérée, mais remise à disposition en fonction des besoins.
Une telle dérogation permettra de lever les difficultés relatives à la création d’un budget annexe.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 17.
L’amendement n° 457 rectifié bis, présenté par MM. Gold, Artano, Bilhac et Cabanel, Mme M. Carrère, M. Corbisez, Mme N. Delattre, MM. Fialaire et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
Après l’article 17
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 2221-11 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’établissement d’un budget annexe est facultatif pour l’installation et l’exploitation d’ouvrages de production d’énergie solaire thermique ou photovoltaïque dont l’électricité produite est principalement destinée à l’autoconsommation par la commune. Le montant de recettes au-delà duquel la création d’un budget annexe est obligatoire est déterminé par voie réglementaire. »
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Afin de trouver une solution au problème qui vient d’être évoqué, je propose par cet amendement d’instaurer une dérogation à l’obligation de créer un budget annexe.
Comme mes collègues l’ont indiqué, les productions photovoltaïques des collectivités sont d’abord destinées à l’autoconsommation. La surproduction éventuelle peut être stockée dans des batteries – mais celles-ci sont chères à l’achat – ou envoyée sur le réseau via ce que l’on appelle le stockage virtuel. Dans ce cas, l’énergie envoyée sur le réseau n’est pas rémunérée, mais remise à disposition en fonction des besoins.
Une telle dérogation permettra de lever les difficultés relatives à la création d’un budget annexe.
Par cet amendement, il est proposé de fixer un seuil en deçà duquel la production d’énergie serait considérée comme destinée à titre principal à l’autoconsommation. C’est, en quelque sorte, un amendement de repli par rapport aux amendements identiques qui viennent d’être adoptés.
Si l’autoconsommation constitue aujourd’hui un critère clair, il paraît difficile de déterminer un seuil de recettes adapté à la grande diversité des collectivités locales pour permettre cette dérogation, d’autant que la production fluctue.
Je m’étonne que l’adoption des quatre amendements identiques précédents n’ait pas fait tomber celui-ci. Quoi qu’il en soit, je pense que si un tel dispositif était voté, il ferait partie des éléments à retravailler.
Je demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
Par cet amendement, il est proposé de fixer un seuil en deçà duquel la production d’énergie serait considérée comme destinée à titre principal à l’autoconsommation. C’est, en quelque sorte, un amendement de repli par rapport aux amendements identiques qui viennent d’être adoptés.
Si l’autoconsommation constitue aujourd’hui un critère clair, il paraît difficile de déterminer un seuil de recettes adapté à la grande diversité des collectivités locales pour permettre cette dérogation, d’autant que la production fluctue.
Je m’étonne que l’adoption des quatre amendements identiques précédents n’ait pas fait tomber celui-ci. Quoi qu’il en soit, je pense que si un tel dispositif était voté, il ferait partie des éléments à retravailler.
Je demande le retrait de cet amendement. À défaut, l’avis serait défavorable.
La parole est à Mme la présidente de la commission des affaires économiques.
Je partage l’avis de Mme la ministre : la disposition proposée est quelque peu redondante avec celle que nous venons d’adopter. Je suggère donc M. Corbisez à retirer son amendement.
La parole est à Mme la présidente de la commission des affaires économiques.
Je partage l’avis de Mme la ministre : la disposition proposée est quelque peu redondante avec celle que nous venons d’adopter. Je suggère donc M. Corbisez à retirer son amendement.
Je ne ferai pas mon Calimero, mais si mon amendement avait été examiné en discussion commune avec les quatre amendements identiques précédents, il aurait été adopté.
Pour répondre à Mme la ministre, il n’est pas question de fixer un pourcentage en fonction de la taille de la collectivité.
Quoi qu’il en soit, je suis le conseil de Mme la présidente de la commission, et je retire mon amendement.
L’amendement n° 457 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° 202 rectifié bis, présenté par MM. Savin, D. Laurent, Longuet, Charon, Meurant, Bazin, Lefèvre, Calvet et Piednoir, Mmes Lavarde et Noël, MM. Panunzi, Cadec, Bouchet et Milon, Mmes Thomas et Eustache-Brinio, M. Reichardt, Mme Puissat, M. Daubresse, Mmes Micouleau et L. Darcos, MM. Cardoux et Allizard, Mmes Gosselin, Lassarade, Chauvin et Berthet, MM. Saury et Somon, Mmes Imbert et Dumont, MM. C. Vial, Grand, Mouiller, Chatillon et Belin, Mmes Borchio Fontimp et Bellurot, M. Rojouan, Mmes Lopez et Bonfanti-Dossat, MM. J.B. Blanc, Segouin et Laménie et Mme Ventalon, est ainsi libellé :
Après l’article 17
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 2224-32 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Par dérogation aux articles L. 2224-1 et L. 2224-2, les communes exploitant un service local de production d’énergie renouvelable conformément au présent article peuvent reverser dans leur budget principal les excédents liés à l’exploitation de ce service dans la mesure où, après reversement, le taux d’épargne brute de celui-ci demeure au moins égal à 15 %. Les conditions dans lesquelles les excédents peuvent être reversés au budget principal au-delà de cette limite sont fixées par décret en Conseil d’État. »
La parole est à M. Cédric Vial.
Je ne ferai pas mon Calimero, mais si mon amendement avait été examiné en discussion commune avec les quatre amendements identiques précédents, il aurait été adopté.
Pour répondre à Mme la ministre, il n’est pas question de fixer un pourcentage en fonction de la taille de la collectivité.
Quoi qu’il en soit, je suis le conseil de Mme la présidente de la commission, et je retire mon amendement.
L’adoption de cet amendement permettrait de compléter la disposition votée précédemment pour les collectivités qui, étant engagées dans une démarche de production d’énergies renouvelables, hydraulique ou photovoltaïque, sont contraintes de créer un budget annexe.
Ces collectivités n’ont pas la possibilité de reverser les excédents de ce budget annexe au budget général, ce qui, dans le contexte actuel de crise énergétique, serait pourtant opportun.
Il est donc proposé de permettre à la commune de verser les excédents de ce budget annexe sans attendre l’extinction de celui-ci, sous réserve de respecter un taux d’épargne brute de 15 %.
Il n’y aurait pas de mélange entre le budget annexe et le budget général, et donc, pas de concurrence faussée : la collectivité se rémunérerait comme une entreprise rémunère ses actionnaires en leur versant des dividendes. Il n’y a pas de raison que la collectivité ne puisse pas se rémunérer alors qu’elle fait l’effort de produire des énergies renouvelables.
Si nous voulons encourager la production d’énergies renouvelables par les collectivités, il est nécessaire que ces dernières perçoivent un retour sur investissement. Il n’est pas logique que les budgets annexes débordent, alors que les collectivités ont du mal à boucler leur budget principal.
Il faut organiser ce flux entre le budget annexe et le budget général.
L’amendement n° 457 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° 202 rectifié bis, présenté par MM. Savin, D. Laurent, Longuet, Charon, Meurant, Bazin, Lefèvre, Calvet et Piednoir, Mmes Lavarde et Noël, MM. Panunzi, Cadec, Bouchet et Milon, Mmes Thomas et Eustache-Brinio, M. Reichardt, Mme Puissat, M. Daubresse, Mmes Micouleau et L. Darcos, MM. Cardoux et Allizard, Mmes Gosselin, Lassarade, Chauvin et Berthet, MM. Saury et Somon, Mmes Imbert et Dumont, MM. C. Vial, Grand, Mouiller, Chatillon et Belin, Mmes Borchio Fontimp et Bellurot, M. Rojouan, Mmes Lopez et Bonfanti-Dossat, MM. J.B. Blanc, Segouin et Laménie et Mme Ventalon, est ainsi libellé :
Après l’article 17
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 2224-32 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Par dérogation aux articles L. 2224-1 et L. 2224-2, les communes exploitant un service local de production d’énergie renouvelable conformément au présent article peuvent reverser dans leur budget principal les excédents liés à l’exploitation de ce service dans la mesure où, après reversement, le taux d’épargne brute de celui-ci demeure au moins égal à 15 %. Les conditions dans lesquelles les excédents peuvent être reversés au budget principal au-delà de cette limite sont fixées par décret en Conseil d’État. »
La parole est à M. Cédric Vial.
L’adoption de cet amendement permettrait de compléter la disposition votée précédemment pour les collectivités qui, étant engagées dans une démarche de production d’énergies renouvelables, hydraulique ou photovoltaïque, sont contraintes de créer un budget annexe.
Ces collectivités n’ont pas la possibilité de reverser les excédents de ce budget annexe au budget général, ce qui, dans le contexte actuel de crise énergétique, serait pourtant opportun.
Il est donc proposé de permettre à la commune de verser les excédents de ce budget annexe sans attendre l’extinction de celui-ci, sous réserve de respecter un taux d’épargne brute de 15 %.
Il n’y aurait pas de mélange entre le budget annexe et le budget général, et donc, pas de concurrence faussée : la collectivité se rémunérerait comme une entreprise rémunère ses actionnaires en leur versant des dividendes. Il n’y a pas de raison que la collectivité ne puisse pas se rémunérer alors qu’elle fait l’effort de produire des énergies renouvelables.
Si nous voulons encourager la production d’énergies renouvelables par les collectivités, il est nécessaire que ces dernières perçoivent un retour sur investissement. Il n’est pas logique que les budgets annexes débordent, alors que les collectivités ont du mal à boucler leur budget principal.
Il faut organiser ce flux entre le budget annexe et le budget général.
Cet amendement peut être considéré comme satisfait par l’adoption des quatre amendements identiques dont nous venons de discuter. J’en demande donc le retrait, faute de quoi l’avis serait défavorable.
Cet amendement peut être considéré comme satisfait par l’adoption des quatre amendements identiques dont nous venons de discuter. J’en demande donc le retrait, faute de quoi l’avis serait défavorable.
Mon amendement n’est pas satisfait par l’adoption des quatre amendements que nous venons d’examiner. Les deux sujets sont différents.
Sur de petites opérations, l’intégration au budget général est probablement le plus simple. Cela revient en quelque sorte à un mélange du budget de la collectivité avec l’activité EnR quand elle est petite.
Mais quand une collectivité est contrainte de créer un budget annexe, c’est souvent que l’activité EnR est plus importante.
Les deux cas de figure sont donc différents. Certes, les deux mesures proposées sont dans le même esprit. Mais elles sont complémentaires, et nous avons besoin des deux. Je maintiens donc mon amendement.
Mon amendement n’est pas satisfait par l’adoption des quatre amendements que nous venons d’examiner. Les deux sujets sont différents.
Sur de petites opérations, l’intégration au budget général est probablement le plus simple. Cela revient en quelque sorte à un mélange du budget de la collectivité avec l’activité EnR quand elle est petite.
Mais quand une collectivité est contrainte de créer un budget annexe, c’est souvent que l’activité EnR est plus importante.
Les deux cas de figure sont donc différents. Certes, les deux mesures proposées sont dans le même esprit. Mais elles sont complémentaires, et nous avons besoin des deux. Je maintiens donc mon amendement.
Je vous propose de faire ceinture et bretelles !
J’estime qu’il faut effectivement soutenir cet amendement. Certes, Mme la présidente de la commission a permis que ce point tout à fait essentiel pour nos collectivités soit traité dans le cadre de la navette. Mais, au regard de ce que Mme la ministre a indiqué s’agissant des principes du code général des collectivités territoriales, je crains que la disposition introduite par l’adoption des amendements identiques précédents ne puisse pas prospérer.
C’est pourquoi il me paraît intéressant de retenir cette piste complémentaire dans le cadre du travail qui sera mené lors de la navette et en commission mixte paritaire. Une telle disposition pourrait en effet apporter une réponse à de nombreuses collectivités.
La navette permettra ensuite de trancher et d’améliorer l’ensemble du dispositif.
La parole est à Mme la présidente de la commission des affaires économiques.
Je vous propose de faire ceinture et bretelles !
J’estime qu’il faut effectivement soutenir cet amendement. Certes, Mme la présidente de la commission a permis que ce point tout à fait essentiel pour nos collectivités soit traité dans le cadre de la navette. Mais, au regard de ce que Mme la ministre a indiqué s’agissant des principes du code général des collectivités territoriales, je crains que la disposition introduite par l’adoption des amendements identiques précédents ne puisse pas prospérer.
C’est pourquoi il me paraît intéressant de retenir cette piste complémentaire dans le cadre du travail qui sera mené lors de la navette et en commission mixte paritaire. Une telle disposition pourrait en effet apporter une réponse à de nombreuses collectivités.
La navette permettra ensuite de trancher et d’améliorer l’ensemble du dispositif.
Certes, ce ne sont pas exactement les mêmes sujets, mais il s’agit tout de même du dispositif général par lequel les collectivités intègrent les recettes afférentes à la production d’EnR dans leurs budgets principal ou annexe et de la fluidité qu’il convient d’instaurer entre ces derniers.
Le dispositif que nous venons d’adopter fera partie de la réflexion sur un dispositif intégrant l’ensemble des points soulevés dans ce débat. Votre amendement n’est peut-être pas satisfait par l’adoption des quatre amendements précédents, mais il le sera par le travail qui va dès lors s’engager.
La parole est à Mme la présidente de la commission des affaires économiques.
Certes, ce ne sont pas exactement les mêmes sujets, mais il s’agit tout de même du dispositif général par lequel les collectivités intègrent les recettes afférentes à la production d’EnR dans leurs budgets principal ou annexe et de la fluidité qu’il convient d’instaurer entre ces derniers.
Le dispositif que nous venons d’adopter fera partie de la réflexion sur un dispositif intégrant l’ensemble des points soulevés dans ce débat. Votre amendement n’est peut-être pas satisfait par l’adoption des quatre amendements précédents, mais il le sera par le travail qui va dès lors s’engager.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Article 17 bis
Adopté.
I. – Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Au 3° du I de l’article L. 100-1 A, après le mot : « développement », sont insérés les mots : « et de stockage » ;
2° L’article L. 314-1 A est ainsi modifié :
a) À la deuxième phrase, avant les mots : « de la fabrication », sont insérés les mots : « de l’extraction, » ;
b) Sont ajoutés six alinéas ainsi rédigés :
« Cette évaluation peut prendre en compte :
« 1° Pour l’étape de l’extraction, la consommation de minerais et de métaux stratégiques nécessaires aux installations ;
« 2° Pour l’étape de la fabrication, la consommation de biens et de services en approvisionnements directs ;
« 3° Pour l’étape du transport, l’impact des installations sur le développement des réseaux de distribution ou de transport d’électricité ;
« 4° Pour l’étape de l’utilisation, la consommation d’énergie des installations et leur impact sur l’utilisation des sols ;
« 5° Pour l’étape de la fin de vie, les garanties de démantèlement et de recyclage des installations ainsi que de remise en état des sols. » ;
3° L’article L. 446-1 est ainsi modifié :
a) À la première phrase, les mots : « et L. 446-14 » sont remplacés par les mots : «, L. 446-14 et L. 446-15 » ;
b) À la deuxième phrase, avant les mots : « de la fabrication », sont insérés les mots : « de l’extraction, » ;
c) Sont ajoutés six alinéas ainsi rédigés :
« Cette évaluation peut prendre en compte :
« 1° Pour l’étape de l’extraction, la consommation de minerais et de métaux stratégiques nécessaires aux installations ;
« 2° Pour l’étape de la fabrication, la consommation de biens et de services en approvisionnements directs ;
« 3° Pour l’étape du transport, l’impact des installations sur le développement des réseaux de distribution ou de transport de gaz ;
« 4° Pour l’étape de l’utilisation, la consommation d’énergie des installations et leur impact sur l’utilisation des sols ;
« 5° pour l’étape de la fin de vie, les garanties de démantèlement et de recyclage des installations ainsi que de remise en état des sols. »
II. – Les articles L. 314-1 A et L. 446-1 du code de l’énergie sont applicables, dans leur rédaction résultant de la présente loi, aux dispositifs de soutien à la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables ou de biogaz dont la procédure de mise en concurrence a été lancée, en application des articles L. 311-10, L. 446-5, L. 446-14 ou L. 446-15 du même code, après la date de publication de la présente loi. Ils ne sont pas applicables aux contrats en cours. –
Chapitre II
Mesures en faveur d’un partage territorial de la valeur des énergies renouvelables
Adopté.
Article 18
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 46 rectifié ter est présenté par MM. Sautarel, C. Vial et Burgoa, Mmes Muller-Bronn et Dumont, MM. Charon, Savary, Belin et Segouin, Mme Pluchet, MM. D. Laurent, J.B. Blanc, Bouchet, Cadec et Brisson, Mme Deroche, MM. Piednoir et Lefèvre, Mme Belrhiti, M. Rapin, Mme Gosselin, MM. Genet et Darnaud, Mmes Micouleau et Dumas, M. Tabarot, Mme Joseph et MM. Bonhomme et Perrin.
L’amendement n° 446 est présenté par M. Gay, Mmes Varaillas et Lienemann, M. Lahellec et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Cédric Vial pour présenter l’amendement n° 46 rectifié ter.
I. – Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° L’article L. 121-8 est complété par un 4° ainsi rédigé :
« 4° Les coûts supportés par les fournisseurs d’électricité à raison de la mise en œuvre du versement prévu à l’article L. 337-17. » ;
1° bis
« III bis. – Les associés ou actionnaires souhaitant constituer une société mentionnée aux I ou II du présent article en informent le maire de la commune d’implantation et le président de l’établissement public de coopération intercommunale d’implantation, au plus tard deux mois avant la signature des statuts, afin de leur permettre de proposer une offre d’achat de cette participation.
« Les associés ou actionnaires souhaitant vendre une participation en informent le maire de la commune d’implantation et le président de l’établissement public de coopération intercommunale d’implantation, au plus tard deux mois avant la vente, afin de leur permettre de proposer une offre d’achat de cette participation.
« La constitution ou la vente mentionnée aux premier ou deuxième alinéas du présent III bis peut intervenir avant le délai de deux mois dès lors que la commune d’implantation ou l’établissement public de coopération intercommunale d’implantation a fait connaître sa décision de ne pas présenter d’offre. Le silence apporté par la commune ou l’établissement à la demande vaut refus.
« Les communes et établissements publics de coopération intercommunale concernés rendent compte des offres proposées ou souscrites au titre du présent III bis, dans le cadre du plan de transition, mentionné à l’article L. 229-25 du code de l’environnement, du plan climat-air-énergie territorial, mentionné à l’article L. 229-26 du même code, et du rapport sur la situation en matière de développement durable, mentionné à l’article L. 2311-1 du code général des collectivités territoriales. » ;
2° Le chapitre VII du titre III du livre III est complété par une section 5 ainsi rédigée :
« Section 5
« Partage territorial de la valeur des énergies renouvelables
« Art. L. 337 -17. – Les fournisseurs mentionnés à l’article L. 333-1 déduisent le versement d’un montant forfaitaire annuel des montants dus par les communes et établissements publics de coopération intercommunale, sur le territoire desquels sont situées des installations de production d’énergie renouvelable, au sens de l’article L. 211-2, ou les communes situées dans leur périmètre de covisibilité.
« Ce versement forfaitaire annuel est proportionnel à la puissance installée des installations de production d’énergie renouvelable mentionnées au premier alinéa du présent article.
« Le montant de ce versement peut être plafonné. Il fait l’objet d’une mention expresse sur les factures ainsi que d’une information annuelle des communes et établissements publics de coopération intercommunale concernés.
« Les communes et établissements publics de coopération intercommunale concernés rendent compte du montant de ce versement et de son utilisation, notamment des actions communales ou intercommunales réalisées en faveur de la transition énergétique, dans le cadre du plan de transition, mentionné à l’article L. 229-25 du code de l’environnement, du plan climat-air-énergie territorial, mentionné à l’article L. 229-26 du même code, et du rapport sur la situation en matière de développement durable, mentionné à l’article L. 2311-1-1 du code général des collectivités territoriales.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie et des associations représentatives d’élus locaux, détermine les modalités d’application du présent article, notamment la puissance des installations, les communes et les établissements publics de coopération intercommunale concernés, les périmètres de covisibilité et le montant du versement. Ce décret précise les modalités d’accès des fournisseurs, mentionnés à l’article L. 333-1 du présent code, à la liste des communes et des établissements publics de coopération intercommunale concernés et au montant de leur versement. » ;
3°
a) L’intitulé est complété par les mots : « et la contribution territoriale au partage de la valeur » ;
b) Il est ajouté un article L. 314-1 B ainsi rédigé :
« Art. L. 314 -1 B. – Les dispositifs de soutien à la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables mis en place dans le cadre de la procédure de mise en concurrence, mentionnée à l’article L. 311-10, intègrent la contribution territoriale des projets au partage de la valeur parmi les critères de notation, dans le respect des principes de transparence et d’égalité de traitement des producteurs. Cette contribution peut prendre la forme d’un engagement du porteur de projet au financement, direct ou indirect, de projets portés en faveur de la transition énergétique, par la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale d’implantation de l’installation ou des communes situées dans son périmètre de covisibilité, notamment dans le domaine de la rénovation énergétique, de l’efficacité énergétique ou de la mobilité propre.
« Les communes et établissements publics de coopération intercommunale rendent compte du montant de cette contribution territoriale et de son utilisation, notamment des actions communales ou intercommunales réalisées en faveur de la transition énergétique, dans le cadre du plan de transition, mentionné à l’article L. 229-25 du code de l’environnement, du plan climat-air-énergie territorial, mentionné à l’article L. 229-26 du même code, et du rapport sur la situation en matière de développement durable, mentionné à l’article L. 2311-1-1 du code général des collectivités territoriales.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, détermine les modalités d’application du présent article, qui varie selon les filières et selon les technologies. Il précise la forme et l’utilisation de la contribution, ainsi que les périmètres de covisibilité. » ;
4°
a) L’intitulé est complété par les mots : « et la contribution au partage territorial de la valeur » ;
b) Il est ajouté un article L. 446-1-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 446 -1 -1. – Les dispositifs de soutien à la production de biogaz mis en place dans le cadre des procédures de mise en concurrence mentionnées aux articles L. 446-5, L. 446-14 et L. 446-15 intègrent la prise en compte de la contribution territoriale des projets au partage de la valeur parmi leurs critères d’éligibilité ou de notation, dans le respect des principes de transparence et d’égalité de traitement des producteurs. Cette contribution peut prendre la forme d’un engagement du porteur de projet au financement, direct ou indirect, de projets portés en faveur de la transition énergétique, par la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale d’implantation de l’installation ou des communes situées dans son périmètre de covisibilité, notamment dans le domaine de la rénovation énergétique, de l’efficacité énergétique ou de la mobilité propre.
« Les communes et établissements publics de coopération intercommunale rendent compte du montant de cette contribution territoriale et de son utilisation, notamment des actions communales ou intercommunales réalisées en faveur de la transition énergétique, dans le cadre du plan de transition, mentionné à l’article L. 229-25 du code de l’environnement, du plan climat-air-énergie territorial, mentionné à l’article L. 229-26 du même code, et du rapport sur la situation en matière de développement durable, mentionné à l’article L. 2311-1-1 du code général des collectivités territoriales.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, détermine les modalités d’application du présent article, qui varie selon les filières et selon les technologies. Il précise la forme et l’utilisation de la contribution ainsi que les périmètres de covisibilité. »
II
1° Le cinquième alinéa du I de l’article L. 229-25 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les personnes mentionnées au 3° joignent à leur bilan l’information prévue au dernier alinéa du III bis de l’article L. 294-1 du code de l’énergie, ainsi qu’à l’avant-dernier alinéa des articles L. 314-1-1 B, L. 337-17 et L. 446-1-1 du même code. » ;
2° Le 2° du II de l’article L. 229-26 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ce programme présente l’information prévue au dernier alinéa du III bis de l’article L. 294-1 du code de l’énergie, ainsi qu’à l’avant-dernier alinéa des articles L. 314-1-1 B, L. 337-17 et L. 446-1-1 du même code. » ;
III
IV
Cet amendement de suppression a été déposé sur l’initiative de M. Sautarel.
L’article 18 permettrait à l’autorité investie du pouvoir réglementaire d’engager les finances de l’État en dehors de la loi de finances, par décret, sans ouverture préalable d’un crédit et sans limitation. Il prévoit en effet, en son 1°, que les rabais sur les factures d’électricité, décidés à la convenance du Gouvernement et imposés aux fournisseurs, seraient remboursés à ces fournisseurs par l’État. Il est donc contraire à la loi organique du 1er août 2001 sur les lois de finances (Lolf), qui prévoit, en son article 1er, que les lois de finances déterminent les charges de l’État.
Le 2° de l’article 18 est inséparable du 1°, car on voit mal, en équité et en droit, comment l’État pourrait ordonner à des entreprises de consentir des rabais à leurs clients sans les prendre à sa charge.
Le Conseil d’État a émis des réserves sur cet article, qui ne pourrait prendre place que dans une loi de finances, fixant le montant des rabais et ouvrant un crédit, reconduit explicitement ou modifié chaque année.
À vrai dire, la meilleure solution du très sérieux problème des voisins des éoliennes ne consiste pas à bouleverser leur cadre de vie tout en leur offrant des compensations financières, qui seraient souvent sans commune mesure avec les nuisances subies et pourraient varier de manière imprévisible, voire disparaître d’une année à l’autre. La vraie solution consiste à relever la distance minimale, notoirement insuffisante, entre les éoliennes et les habitations ; ne refaisons pas le débat. La commission de l’aménagement du territoire a été sollicitée sur ce point.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 46 rectifié ter est présenté par MM. Sautarel, C. Vial et Burgoa, Mmes Muller-Bronn et Dumont, MM. Charon, Savary, Belin et Segouin, Mme Pluchet, MM. D. Laurent, J.B. Blanc, Bouchet, Cadec et Brisson, Mme Deroche, MM. Piednoir et Lefèvre, Mme Belrhiti, M. Rapin, Mme Gosselin, MM. Genet et Darnaud, Mmes Micouleau et Dumas, M. Tabarot, Mme Joseph et MM. Bonhomme et Perrin.
L’amendement n° 446 est présenté par M. Gay, Mmes Varaillas et Lienemann, M. Lahellec et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Cédric Vial pour présenter l’amendement n° 46 rectifié ter.
Cet amendement de suppression a été déposé sur l’initiative de M. Sautarel.
L’article 18 permettrait à l’autorité investie du pouvoir réglementaire d’engager les finances de l’État en dehors de la loi de finances, par décret, sans ouverture préalable d’un crédit et sans limitation. Il prévoit en effet, en son 1°, que les rabais sur les factures d’électricité, décidés à la convenance du Gouvernement et imposés aux fournisseurs, seraient remboursés à ces fournisseurs par l’État. Il est donc contraire à la loi organique du 1er août 2001 sur les lois de finances (Lolf), qui prévoit, en son article 1er, que les lois de finances déterminent les charges de l’État.
Le 2° de l’article 18 est inséparable du 1°, car on voit mal, en équité et en droit, comment l’État pourrait ordonner à des entreprises de consentir des rabais à leurs clients sans les prendre à sa charge.
Le Conseil d’État a émis des réserves sur cet article, qui ne pourrait prendre place que dans une loi de finances, fixant le montant des rabais et ouvrant un crédit, reconduit explicitement ou modifié chaque année.
À vrai dire, la meilleure solution du très sérieux problème des voisins des éoliennes ne consiste pas à bouleverser leur cadre de vie tout en leur offrant des compensations financières, qui seraient souvent sans commune mesure avec les nuisances subies et pourraient varier de manière imprévisible, voire disparaître d’une année à l’autre. La vraie solution consiste à relever la distance minimale, notoirement insuffisante, entre les éoliennes et les habitations ; ne refaisons pas le débat. La commission de l’aménagement du territoire a été sollicitée sur ce point.
M. Fabien Gay. M. Vial vient de nous présenter un amendement tellement bon que nous avons déposé le même.
Sourires.
M. Fabien Gay. M. Vial vient de nous présenter un amendement tellement bon que nous avons déposé le même.
Le texte rédigé par le Gouvernement était assez fou, notamment en ce qui concerne le partage de la valeur pour le collectif ou pour l’individuel. Celui qui est issu des travaux de la commission revient sur les conditions faites aux collectivités, ce qui nous convient mieux.
Vous le savez, nous sommes des défenseurs du service public et de la péréquation tarifaire. Selon nous, chacun, où qu’il soit sur le territoire, doit payer la même chose.
La question qu’a soulevée M. Vial est de savoir qui paiera. Ce sera non pas le producteur, mais l’usager. Et comment, sinon par la contribution au service public de l’électricité (CSPE), qui s’ajoute – rappelez-vous ce que nous avons dit, hier, même si personne n’a voulu en débattre ! – à l’augmentation du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe) ? Est-ce acceptable dans une période comme celle que nous traversons, quand les taxes sur une facture d’électricité pèsent pour 40 % du total ? Comme le souligne le très bon rapport de la commission, on risque d’aboutir à une inflation des tarifs réglementés de vente (TRV) d’électricité.
Comme rien n’est chiffré, et comme tout est flou, malgré le travail réalisé par la commission sur les collectivités – on peut ne pas en partager la philosophie, mais il porte sur le collectif et pas sur l’individuel –, il va y avoir un petit problème…
Nous considérons donc qu’il faut supprimer cet article et revoir la question au moins pour le collectif, en s’appuyant sur le rapport de la commission.
Sourires.
Le texte rédigé par le Gouvernement était assez fou, notamment en ce qui concerne le partage de la valeur pour le collectif ou pour l’individuel. Celui qui est issu des travaux de la commission revient sur les conditions faites aux collectivités, ce qui nous convient mieux.
Vous le savez, nous sommes des défenseurs du service public et de la péréquation tarifaire. Selon nous, chacun, où qu’il soit sur le territoire, doit payer la même chose.
La question qu’a soulevée M. Vial est de savoir qui paiera. Ce sera non pas le producteur, mais l’usager. Et comment, sinon par la contribution au service public de l’électricité (CSPE), qui s’ajoute – rappelez-vous ce que nous avons dit, hier, même si personne n’a voulu en débattre ! – à l’augmentation du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe) ? Est-ce acceptable dans une période comme celle que nous traversons, quand les taxes sur une facture d’électricité pèsent pour 40 % du total ? Comme le souligne le très bon rapport de la commission, on risque d’aboutir à une inflation des tarifs réglementés de vente (TRV) d’électricité.
Comme rien n’est chiffré, et comme tout est flou, malgré le travail réalisé par la commission sur les collectivités – on peut ne pas en partager la philosophie, mais il porte sur le collectif et pas sur l’individuel –, il va y avoir un petit problème…
Nous considérons donc qu’il faut supprimer cet article et revoir la question au moins pour le collectif, en s’appuyant sur le rapport de la commission.
La suppression de l’article 18, proposée par les auteurs des amendements n° 46 rectifié ter et 446, n’est pas souhaitable.
Tout d’abord, la commission a corrigé le dispositif de partage territorial de la valeur, qui consiste en un rabais tarifaire sur la facture d’électricité lié aux installations de production d’électricité renouvelable, pour en limiter les effets de bord.
Nous avons en effet préféré une redistribution publique et collective, via les communes ou leurs groupements, à une redistribution privée et individuelle portant sur l’ensemble des clients. Car les communes ou leurs groupements sont les fers de lance de la transition énergétique dans nos territoires. À l’inverse, le dispositif initial aurait conduit à une concurrence, voire à des conflits, selon que les clients sont favorables ou non à l’installation et bénéficient ou non du remboursement.
Plus grave encore, la facture d’électricité n’aurait plus été la même sur l’ensemble du territoire communal, au mépris du principe de péréquation tarifaire, qui garantit un même prix de l’électricité à tous les Français.
De plus, nous avons préféré un champ ouvert à toutes les énergies renouvelables, y compris le gaz ou la chaleur renouvelable, plutôt qu’à certaines d’entre elles, dans un souci de neutralité technologique.
Enfin, nous avons prévu que les communes ou leurs groupements rendent compte du montant et de l’utilisation du versement, dans leur documentation budgétaire et dans leur planification énergétique.
Par conséquent, le dispositif est désormais bien encadré. Au reste, il n’est pas inédit, puisqu’un dispositif similaire a été appliqué à l’hydraulique et au nucléaire dans les années 1980. Le supprimer en cette période de crise énergétique reviendrait à priver les communes ou leurs groupements de recettes précieuses.
Plus encore, la commission a intégré deux autres mesures complémentaires à l’article 18. D’une part, elle a prévu que l’État pourra appliquer une contribution territoriale de la valeur, c’est-à-dire un engagement au financement direct ou indirect de projets locaux, comme un critère de sélection des projets d’énergies renouvelables attribués par appels d’offres. D’autre part, elle a prévu que les communes ou leurs groupements se verront proposer des parts des sociétés de financements de projets d’énergies renouvelables implantées sur leur territoire.
Or, compte tenu de la rédaction des amendements identiques, leur adoption conduirait à la suppression de tels compléments, qui sont utiles.
Je propose donc d’en rester au texte issu de la commission, qui a deux mérites : corriger les effets de bord du rabais tarifaire et instituer deux compléments, sur les critères de sélection des appels d’offres et sur les modalités de constitution des sociétés de financement. C’est toute la chaîne de valeur des projets d’énergies renouvelables qui serait ainsi responsabilisée : les fournisseurs, s’agissant du rabais tarifaire, les producteurs, concernant les appels d’offres, et les financeurs, pour ce qui est des sociétés de financement.
Un dernier mot sur l’argument relatif à la LOLF : celle-ci n’interdit pas la création de charges dans d’autres textes que le projet de loi de finances, et ce d’autant moins que les charges visées ici et introduites par le Gouvernement lui-même seraient d’un faible montant et ne s’appliqueraient pas dès cette année budgétaire.
La commission demande donc le retrait des amendements n° 46 rectifié ter et 446. À défaut, l’avis serait défavorable.
La suppression de l’article 18, proposée par les auteurs des amendements n° 46 rectifié ter et 446, n’est pas souhaitable.
Tout d’abord, la commission a corrigé le dispositif de partage territorial de la valeur, qui consiste en un rabais tarifaire sur la facture d’électricité lié aux installations de production d’électricité renouvelable, pour en limiter les effets de bord.
Nous avons en effet préféré une redistribution publique et collective, via les communes ou leurs groupements, à une redistribution privée et individuelle portant sur l’ensemble des clients. Car les communes ou leurs groupements sont les fers de lance de la transition énergétique dans nos territoires. À l’inverse, le dispositif initial aurait conduit à une concurrence, voire à des conflits, selon que les clients sont favorables ou non à l’installation et bénéficient ou non du remboursement.
Plus grave encore, la facture d’électricité n’aurait plus été la même sur l’ensemble du territoire communal, au mépris du principe de péréquation tarifaire, qui garantit un même prix de l’électricité à tous les Français.
De plus, nous avons préféré un champ ouvert à toutes les énergies renouvelables, y compris le gaz ou la chaleur renouvelable, plutôt qu’à certaines d’entre elles, dans un souci de neutralité technologique.
Enfin, nous avons prévu que les communes ou leurs groupements rendent compte du montant et de l’utilisation du versement, dans leur documentation budgétaire et dans leur planification énergétique.
Par conséquent, le dispositif est désormais bien encadré. Au reste, il n’est pas inédit, puisqu’un dispositif similaire a été appliqué à l’hydraulique et au nucléaire dans les années 1980. Le supprimer en cette période de crise énergétique reviendrait à priver les communes ou leurs groupements de recettes précieuses.
Plus encore, la commission a intégré deux autres mesures complémentaires à l’article 18. D’une part, elle a prévu que l’État pourra appliquer une contribution territoriale de la valeur, c’est-à-dire un engagement au financement direct ou indirect de projets locaux, comme un critère de sélection des projets d’énergies renouvelables attribués par appels d’offres. D’autre part, elle a prévu que les communes ou leurs groupements se verront proposer des parts des sociétés de financements de projets d’énergies renouvelables implantées sur leur territoire.
Or, compte tenu de la rédaction des amendements identiques, leur adoption conduirait à la suppression de tels compléments, qui sont utiles.
Je propose donc d’en rester au texte issu de la commission, qui a deux mérites : corriger les effets de bord du rabais tarifaire et instituer deux compléments, sur les critères de sélection des appels d’offres et sur les modalités de constitution des sociétés de financement. C’est toute la chaîne de valeur des projets d’énergies renouvelables qui serait ainsi responsabilisée : les fournisseurs, s’agissant du rabais tarifaire, les producteurs, concernant les appels d’offres, et les financeurs, pour ce qui est des sociétés de financement.
Un dernier mot sur l’argument relatif à la LOLF : celle-ci n’interdit pas la création de charges dans d’autres textes que le projet de loi de finances, et ce d’autant moins que les charges visées ici et introduites par le Gouvernement lui-même seraient d’un faible montant et ne s’appliqueraient pas dès cette année budgétaire.
La commission demande donc le retrait des amendements n° 46 rectifié ter et 446. À défaut, l’avis serait défavorable.
Demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable.
La commission a retravaillé le texte et, si j’ai quelques désaccords avec la rédaction issue de ses travaux sur certains chapitres, nous avions présenté cet article comme un article d’appel ; c’est peut-être inédit de la part du Gouvernement… Le sujet étant relativement complexe, il était nécessaire de s’interroger sur la manière de rendre plus désirables ces installations d’énergies renouvelables tant pour les collectivités locales que pour les habitants. L’idée est d’en faire, comme au Danemark ou en Allemagne, une fierté et un élément de résilience et d’attractivité pour les territoires.
Les modifications qui ont été apportées me semblent dessiner un chemin. Nous présenterons des amendements pour les compléter. Mais je considère qu’il ne faut pas supprimer cet article, précisément parce qu’il dessine ce chemin.
Certains d’entre vous indiquent que sur leur territoire nombreux sont ceux qui s’interrogent sur l’intérêt de conserver un prix plus bas, y compris certains élus très attachés à l’égalité devant le service public. Je ne suis pas certaine que le débat soit clos sur ce sujet. Quoi qu’il en soit, avançons, puisque nous avons ouvert une première porte ! Le texte sera ensuite discuté à l’Assemblée nationale, puis en commission mixte paritaire ; nous examinerons prochainement le projet de loi de programmation sur l’énergie et le climat. Autant d’étapes qui nous permettront d’affiner le dispositif.
Cet article est une base de travail solide. Il faut le conserver.
Demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable.
La commission a retravaillé le texte et, si j’ai quelques désaccords avec la rédaction issue de ses travaux sur certains chapitres, nous avions présenté cet article comme un article d’appel ; c’est peut-être inédit de la part du Gouvernement… Le sujet étant relativement complexe, il était nécessaire de s’interroger sur la manière de rendre plus désirables ces installations d’énergies renouvelables tant pour les collectivités locales que pour les habitants. L’idée est d’en faire, comme au Danemark ou en Allemagne, une fierté et un élément de résilience et d’attractivité pour les territoires.
Les modifications qui ont été apportées me semblent dessiner un chemin. Nous présenterons des amendements pour les compléter. Mais je considère qu’il ne faut pas supprimer cet article, précisément parce qu’il dessine ce chemin.
Certains d’entre vous indiquent que sur leur territoire nombreux sont ceux qui s’interrogent sur l’intérêt de conserver un prix plus bas, y compris certains élus très attachés à l’égalité devant le service public. Je ne suis pas certaine que le débat soit clos sur ce sujet. Quoi qu’il en soit, avançons, puisque nous avons ouvert une première porte ! Le texte sera ensuite discuté à l’Assemblée nationale, puis en commission mixte paritaire ; nous examinerons prochainement le projet de loi de programmation sur l’énergie et le climat. Autant d’étapes qui nous permettront d’affiner le dispositif.
Cet article est une base de travail solide. Il faut le conserver.
Mais nous aimons bien la nouveauté…
Je reviens sur la question de M. Vial, à laquelle vous n’avez pas répondu, madame la ministre : qui va payer ?
Vous avez au moins le mérite de faire preuve de transparence, quand vous nous dites qu’il s’agit d’« appâter » des élus qui seraient récalcitrants ou qui n’auraient pas envie de développer des énergies renouvelables. C’est assez honnête de votre part. Mais, encore une fois, qui va payer, sinon les usagers via la CSPE ? Il faut le dire clairement pour que nous puissions voter en toute transparence et en connaissance de cause. Les usagers vont payer pour tout le monde.
Or c’est enclencher un engrenage assez sournois, puisque, chaque fois qu’il s’agira de développer un grand projet, on pourra demander un rabais. Cela risque d’aller très loin sans qu’on ait le temps de s’en rendre compte. Doit-on donc s’attendre à une augmentation de la CSPE et du Turpe qui s’ajoutera aux 40 % de taxes déjà applicables ?
Il faudrait que nous puissions débattre, si vous nous confirmez que ce sont les usagers qui paieront via la CSPE.
Mais nous aimons bien la nouveauté…
Je reviens sur la question de M. Vial, à laquelle vous n’avez pas répondu, madame la ministre : qui va payer ?
Vous avez au moins le mérite de faire preuve de transparence, quand vous nous dites qu’il s’agit d’« appâter » des élus qui seraient récalcitrants ou qui n’auraient pas envie de développer des énergies renouvelables. C’est assez honnête de votre part. Mais, encore une fois, qui va payer, sinon les usagers via la CSPE ? Il faut le dire clairement pour que nous puissions voter en toute transparence et en connaissance de cause. Les usagers vont payer pour tout le monde.
Or c’est enclencher un engrenage assez sournois, puisque, chaque fois qu’il s’agira de développer un grand projet, on pourra demander un rabais. Cela risque d’aller très loin sans qu’on ait le temps de s’en rendre compte. Doit-on donc s’attendre à une augmentation de la CSPE et du Turpe qui s’ajoutera aux 40 % de taxes déjà applicables ?
Il faudrait que nous puissions débattre, si vous nous confirmez que ce sont les usagers qui paieront via la CSPE.
La question est posée pour les projets d’énergies renouvelables à venir sur les territoires. Je me la pose, même si c’est peut-être un peu anachronique, pour les projets déjà existants, ceux qui ont causé ou qui causent encore des problèmes dans les territoires aux habitants et aux riverains. Le dispositif aura pour effet de mettre un coin entre les collectivités territoriales.
La difficulté est aussi d’égalité territoriale dans l’approche de la question des unités de production d’énergie renouvelable sur le territoire. On risque de voir se développer des régimes territoriaux différents. Or, en tant que républicain, soucieux de l’égalité et de sa traduction territoriale, je ne peux pas être favorable à un tel dispositif.
En plus, il n’a pas été apporté de réponse à la question, pourtant importante, que mes collègues ont posée : qui va payer ?
La question est posée pour les projets d’énergies renouvelables à venir sur les territoires. Je me la pose, même si c’est peut-être un peu anachronique, pour les projets déjà existants, ceux qui ont causé ou qui causent encore des problèmes dans les territoires aux habitants et aux riverains. Le dispositif aura pour effet de mettre un coin entre les collectivités territoriales.
La difficulté est aussi d’égalité territoriale dans l’approche de la question des unités de production d’énergie renouvelable sur le territoire. On risque de voir se développer des régimes territoriaux différents. Or, en tant que républicain, soucieux de l’égalité et de sa traduction territoriale, je ne peux pas être favorable à un tel dispositif.
En plus, il n’a pas été apporté de réponse à la question, pourtant importante, que mes collègues ont posée : qui va payer ?
J’irai dans le sens de Mme la ministre.
Dans le Pas-de-Calais, j’ai constaté que l’aspect financier ne suffisait pas pour obtenir l’avis conforme du maire ou même le soutien de l’intercommunalité, qui touche aussi les recettes. Le maire tient aussi compte de l’avis des riverains du chemin vicinal qui débouche sur le champ éolien. Or, très souvent, le maire obtient que les riverains des dernières maisons à proximité du champ éolien bénéficient d’un prix de l’énergie un peu moins élevé, en contrepartie de la perte de valeur de leur bien foncier. C’est un argument qu’il ne faut pas négliger, car le maire en a besoin pour donner un avis conforme à des projets éoliens.
J’irai dans le sens de Mme la ministre.
Dans le Pas-de-Calais, j’ai constaté que l’aspect financier ne suffisait pas pour obtenir l’avis conforme du maire ou même le soutien de l’intercommunalité, qui touche aussi les recettes. Le maire tient aussi compte de l’avis des riverains du chemin vicinal qui débouche sur le champ éolien. Or, très souvent, le maire obtient que les riverains des dernières maisons à proximité du champ éolien bénéficient d’un prix de l’énergie un peu moins élevé, en contrepartie de la perte de valeur de leur bien foncier. C’est un argument qu’il ne faut pas négliger, car le maire en a besoin pour donner un avis conforme à des projets éoliens.
M. Gay a été très élogieux sur mon amendement, qui est identique au sien et qui est surtout celui de M. Sautarel.
Souhaitant lui rendre la pareille, je retire l’amendement n° 46 rectifié ter, afin de laisser à M. Gay l’intégralité du bénéfice de ce scrutin !
Sourires.
M. Gay a été très élogieux sur mon amendement, qui est identique au sien et qui est surtout celui de M. Sautarel.
Souhaitant lui rendre la pareille, je retire l’amendement n° 46 rectifié ter, afin de laisser à M. Gay l’intégralité du bénéfice de ce scrutin !
L’amendement n° 46 rectifié ter est retiré.
Je mets aux voix l’amendement n° 446.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable, de même que celui du Gouvernement.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Sourires.
Le scrutin a lieu.
L’amendement n° 46 rectifié ter est retiré.
Je mets aux voix l’amendement n° 446.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable, de même que celui du Gouvernement.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 22 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je suis saisie de sept amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 188 rectifié, présenté par Mmes Loisier et Morin-Desailly, MM. Henno et Bonneau, Mme Sollogoub, MM. Hingray et Delcros, Mme Jacquemet, MM. Kern et de Nicolaÿ, Mme Billon, M. Chasseing et Mmes Perrot et Férat, est ainsi libellé :
Alinéas 2, 3 et 9 à 16
Supprimer ces alinéas.
La parole est à Mme Denise Saint-Pé.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 22 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je suis saisie de sept amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 188 rectifié, présenté par Mmes Loisier et Morin-Desailly, MM. Henno et Bonneau, Mme Sollogoub, MM. Hingray et Delcros, Mme Jacquemet, MM. Kern et de Nicolaÿ, Mme Billon, M. Chasseing et Mmes Perrot et Férat, est ainsi libellé :
Alinéas 2, 3 et 9 à 16
Supprimer ces alinéas.
La parole est à Mme Denise Saint-Pé.
L’amendement n° 188 rectifié est retiré.
L’amendement n° 103 rectifié, présenté par Mmes Pluchet, Noël et Demas, M. J.B. Blanc, Mme Lassarade, M. Sautarel, Mme Chain-Larché, M. Cuypers, Mme Muller-Bronn, M. C. Vial, Mme Dumont, MM. Bouchet, Cardoux, Bascher, Sido et Cambon, Mmes Bellurot et Belrhiti, M. Charon, Mme Micouleau, M. Segouin, Mme Dumas, M. Bonhomme, Mme Borchio Fontimp et MM. Saury et Klinger, est ainsi libellé :
Alinéa 3
Compléter cet alinéa par les mots :
sous réserve de la publicité de leurs comptes annuels
La parole est à M. Cédric Vial.
Cet amendement, présenté par ma collègue Christina Pluchet, vise à faire en sorte que les rabais sur les factures d’électricité décidés à la convenance du Gouvernement et imposés aux fournisseurs soient remboursés à ces fournisseurs par l’État.
Il est à noter que ces entreprises, pour l’essentiel assimilées à de petites entreprises, selon la définition qui en est donnée, invoquent l’option de confidentialité de leurs comptes, conformément au code de commerce. Or leur taux de rentabilité est élevé.
Il paraît justifié que le remboursement par la collectivité soit conditionné à une obligation de transparence de leurs comptes. Ainsi, pour pouvoir bénéficier du remboursement par l’État, ces entreprises devront sortir de la clause de confidentialité.
L’amendement n° 188 rectifié est retiré.
L’amendement n° 103 rectifié, présenté par Mmes Pluchet, Noël et Demas, M. J.B. Blanc, Mme Lassarade, M. Sautarel, Mme Chain-Larché, M. Cuypers, Mme Muller-Bronn, M. C. Vial, Mme Dumont, MM. Bouchet, Cardoux, Bascher, Sido et Cambon, Mmes Bellurot et Belrhiti, M. Charon, Mme Micouleau, M. Segouin, Mme Dumas, M. Bonhomme, Mme Borchio Fontimp et MM. Saury et Klinger, est ainsi libellé :
Alinéa 3
Compléter cet alinéa par les mots :
sous réserve de la publicité de leurs comptes annuels
La parole est à M. Cédric Vial.
L’amendement n° 109 rectifié, présenté par MM. Corbisez, Artano, Bilhac et Cabanel, Mmes M. Carrère et N. Delattre, MM. Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 12
Après la référence :
L. 333-1
insérer les mots :
et les fournisseurs de gaz naturel
II. – Alinéa 16, seconde phrase
Après le mot :
code
insérer les mots :
et les fournisseurs de gaz naturel
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Cet amendement, présenté par ma collègue Christina Pluchet, vise à faire en sorte que les rabais sur les factures d’électricité décidés à la convenance du Gouvernement et imposés aux fournisseurs soient remboursés à ces fournisseurs par l’État.
Il est à noter que ces entreprises, pour l’essentiel assimilées à de petites entreprises, selon la définition qui en est donnée, invoquent l’option de confidentialité de leurs comptes, conformément au code de commerce. Or leur taux de rentabilité est élevé.
Il paraît justifié que le remboursement par la collectivité soit conditionné à une obligation de transparence de leurs comptes. Ainsi, pour pouvoir bénéficier du remboursement par l’État, ces entreprises devront sortir de la clause de confidentialité.
La commission des affaires économiques a, sur proposition du rapporteur pour avis, étendu le dispositif de partage territorial de la valeur, prévu à l’article 18 du projet de loi, à l’ensemble des énergies renouvelables.
Par cohérence, cet amendement vise à préciser que les fournisseurs de gaz naturel, et non pas uniquement les fournisseurs d’électricité déduisent le versement d’un montant forfaitaire annuel des montants dus par les communes et les établissements publics de coopération intercommunale sur le territoire desquels sont situées les installations de production d’énergie renouvelable.
L’amendement n° 109 rectifié, présenté par MM. Corbisez, Artano, Bilhac et Cabanel, Mmes M. Carrère et N. Delattre, MM. Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 12
Après la référence :
L. 333-1
insérer les mots :
et les fournisseurs de gaz naturel
II. – Alinéa 16, seconde phrase
Après le mot :
code
insérer les mots :
et les fournisseurs de gaz naturel
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
L’amendement n° 648, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 12
Remplacer les mots :
les communes et établissements publics de coopération intercommunale, sur le territoire desquels sont situées des installations de production d’énergie renouvelable, au sens de l’article L. 211-2, ou les communes situées dans leur périmètre de covisibilité
par les mots :
leurs clients finals résidentiels dont la résidence est située dans le périmètre d’installations de production d’énergie renouvelable au sens de l’article L. 211-2, ainsi que les communes et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre sur le territoire desquels sont situées ces installations
II. – Alinéa 14, seconde phrase
Compléter cette phrase par les mots :
ainsi que des clients finals résidentiels qui y sont éligibles
III. – Alinéa 15
Supprimer cet alinéa.
IV. – Alinéa 16
Rédiger ainsi cet alinéa :
« Sont fixés par voie réglementaire, après avis de la Commission de régulation de l’énergie, du Conseil national de l’évaluation des normes et du médiateur national de l’énergie, notamment, le montant du versement pour les clients finals résidentiels, d’une part, et les communes, d’autre part, ainsi que, le cas échéant, son plafonnement, la nature et les caractéristiques des installations ainsi que les distances prises en compte pour déterminer les périmètres y ouvrant droit. » ;
La parole est à Mme la ministre.
La commission des affaires économiques a, sur proposition du rapporteur pour avis, étendu le dispositif de partage territorial de la valeur, prévu à l’article 18 du projet de loi, à l’ensemble des énergies renouvelables.
Par cohérence, cet amendement vise à préciser que les fournisseurs de gaz naturel, et non pas uniquement les fournisseurs d’électricité déduisent le versement d’un montant forfaitaire annuel des montants dus par les communes et les établissements publics de coopération intercommunale sur le territoire desquels sont situées les installations de production d’énergie renouvelable.
Par cet amendement, le Gouvernement entend revenir à une rédaction proche de la rédaction initiale en y incluant les clients résidentiels, riverains des parcs de production, mais en conservant la possibilité donnée aux EPCI d’en être bénéficiaires.
L’amendement n° 648, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 12
Remplacer les mots :
les communes et établissements publics de coopération intercommunale, sur le territoire desquels sont situées des installations de production d’énergie renouvelable, au sens de l’article L. 211-2, ou les communes situées dans leur périmètre de covisibilité
par les mots :
leurs clients finals résidentiels dont la résidence est située dans le périmètre d’installations de production d’énergie renouvelable au sens de l’article L. 211-2, ainsi que les communes et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre sur le territoire desquels sont situées ces installations
II. – Alinéa 14, seconde phrase
Compléter cette phrase par les mots :
ainsi que des clients finals résidentiels qui y sont éligibles
III. – Alinéa 15
Supprimer cet alinéa.
IV. – Alinéa 16
Rédiger ainsi cet alinéa :
« Sont fixés par voie réglementaire, après avis de la Commission de régulation de l’énergie, du Conseil national de l’évaluation des normes et du médiateur national de l’énergie, notamment, le montant du versement pour les clients finals résidentiels, d’une part, et les communes, d’autre part, ainsi que, le cas échéant, son plafonnement, la nature et les caractéristiques des installations ainsi que les distances prises en compte pour déterminer les périmètres y ouvrant droit. » ;
La parole est à Mme la ministre.
L’amendement n° 259 rectifié, présenté par MM. Cabanel, Artano et Bilhac, Mme M. Carrère, MM. Corbisez, Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
Alinéa 13
Remplacer les mots :
à la puissance installée des
par les mots :
aux revenus générés par les
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Par cet amendement, le Gouvernement entend revenir à une rédaction proche de la rédaction initiale en y incluant les clients résidentiels, riverains des parcs de production, mais en conservant la possibilité donnée aux EPCI d’en être bénéficiaires.
Cet amendement vise à calculer le versement forfaitaire, prévu à l’article 18 du projet de loi, proportionnellement aux revenus générés par les installations de production d’énergie renouvelable en lieu et place d’un calcul en fonction de la puissance installée, afin d’instaurer un véritable partage de la valeur.
L’amendement n° 259 rectifié, présenté par MM. Cabanel, Artano et Bilhac, Mme M. Carrère, MM. Corbisez, Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
Alinéa 13
Remplacer les mots :
à la puissance installée des
par les mots :
aux revenus générés par les
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
L’amendement n° 261 rectifié, présenté par MM. Cabanel, Artano et Bilhac, Mme M. Carrère, MM. Corbisez, Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
Alinéa 15
Après les mots :
transition énergétique
insérer les mots :
ou de la préservation du foncier agricole
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Cet amendement vise à calculer le versement forfaitaire, prévu à l’article 18 du projet de loi, proportionnellement aux revenus générés par les installations de production d’énergie renouvelable en lieu et place d’un calcul en fonction de la puissance installée, afin d’instaurer un véritable partage de la valeur.
Cet amendement vise à étendre le bénéfice de la disposition à la préservation du foncier agricole, alors que le développement des énergies renouvelables engendre des conflits d’usage de la terre ou des modifications de la qualité des sols.
L’amendement n° 261 rectifié, présenté par MM. Cabanel, Artano et Bilhac, Mme M. Carrère, MM. Corbisez, Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
Alinéa 15
Après les mots :
transition énergétique
insérer les mots :
ou de la préservation du foncier agricole
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
L’amendement n° 260 rectifié, présenté par MM. Cabanel, Artano et Bilhac, Mme M. Carrère, MM. Corbisez, Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
Alinéa 16, première phrase
Remplacer les mots :
et le montant du versement
par les mots :
, le montant du versement et de son évolution annuelle
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Cet amendement vise à étendre le bénéfice de la disposition à la préservation du foncier agricole, alors que le développement des énergies renouvelables engendre des conflits d’usage de la terre ou des modifications de la qualité des sols.
Cet amendement vise à instaurer une évolution annuelle du montant du versement du partage territorial de la valeur des énergies renouvelables en fonction de la fluctuation du coût de l’énergie. Le prix de l’énergie connaissant une hausse structurelle, il s’agit d’assurer un partage équitable dans la durée au profit des territoires.
L’amendement n° 260 rectifié, présenté par MM. Cabanel, Artano et Bilhac, Mme M. Carrère, MM. Corbisez, Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux, est ainsi libellé :
Alinéa 16, première phrase
Remplacer les mots :
et le montant du versement
par les mots :
, le montant du versement et de son évolution annuelle
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Cet amendement vise à instaurer une évolution annuelle du montant du versement du partage territorial de la valeur des énergies renouvelables en fonction de la fluctuation du coût de l’énergie. Le prix de l’énergie connaissant une hausse structurelle, il s’agit d’assurer un partage équitable dans la durée au profit des territoires.
L’objectif de notre commission est d’éviter de créer un système inéquitable pour les consommateurs de proximité. Nous devons mutualiser le versement forfaitaire au niveau des collectivités territoriales et des intercommunalités. Or cet amendement vise à réintroduire le dispositif initial.
Par conséquent, la commission demande le retrait des amendements n° 103 rectifié, 109 rectifié, 648, 259 rectifié, 261 rectifié et 260 rectifié, faute de quoi l’avis serait défavorable.
L’objectif de notre commission est d’éviter de créer un système inéquitable pour les consommateurs de proximité. Nous devons mutualiser le versement forfaitaire au niveau des collectivités territoriales et des intercommunalités. Or cet amendement vise à réintroduire le dispositif initial.
Par conséquent, la commission demande le retrait des amendements n° 103 rectifié, 109 rectifié, 648, 259 rectifié, 261 rectifié et 260 rectifié, faute de quoi l’avis serait défavorable.
L’amendement n° 103 rectifié est retiré.
La parole est à M. Fabien Gay, pour explication de vote.
C’est dommage que l’amendement n° 103 rectifié ait été retiré, car il était très intéressant. C’est la deuxième fois qu’un amendement ayant pour objet la transparence pour les entreprises est retiré.
L’amendement du Gouvernement vise, si je comprends bien, à réintroduire les riverains dans le dispositif. §Nous sommes contre, car cela ne correspond pas tout à fait à ce que vous avez dit. L’élargissement se fera à grande échelle, car rien ne précise où s’arrête le territoire et quels riverains sont concernés.
Cela créera une inégalité territoriale ; notre collègue Montaugé a raison. Il y aura des territoires où les citoyens seront intéressés, puisque cela fera baisser très fortement leur facture d’électricité, mais où s’arrête le territoire ? Est-ce à l’échelle de la commune ou à celle de l’intercommunalité ? C’est très complexe.
Madame la ministre, si nous pouvions avoir la réponse à notre question – qui va payer ? – avant la fin de l’examen de l’article 18… Permettez-moi d’insister, car nous n’avons toujours pas la réponse : qui paiera le rabais ? J’aimerais que vous puissiez nous répondre.
L’amendement n° 103 rectifié est retiré.
La parole est à M. Fabien Gay, pour explication de vote.
C’est dommage que l’amendement n° 103 rectifié ait été retiré, car il était très intéressant. C’est la deuxième fois qu’un amendement ayant pour objet la transparence pour les entreprises est retiré.
L’amendement du Gouvernement vise, si je comprends bien, à réintroduire les riverains dans le dispositif. §Nous sommes contre, car cela ne correspond pas tout à fait à ce que vous avez dit. L’élargissement se fera à grande échelle, car rien ne précise où s’arrête le territoire et quels riverains sont concernés.
Cela créera une inégalité territoriale ; notre collègue Montaugé a raison. Il y aura des territoires où les citoyens seront intéressés, puisque cela fera baisser très fortement leur facture d’électricité, mais où s’arrête le territoire ? Est-ce à l’échelle de la commune ou à celle de l’intercommunalité ? C’est très complexe.
Madame la ministre, si nous pouvions avoir la réponse à notre question – qui va payer ? – avant la fin de l’examen de l’article 18… Permettez-moi d’insister, car nous n’avons toujours pas la réponse : qui paiera le rabais ? J’aimerais que vous puissiez nous répondre.
Je ne vais pas me dérober à la question de M. le sénateur Gay. La réponse est dans le partage de la valeur, c’est-à-dire que l’on prendra soit sur la marge de l’opérateur soit sur le tarif.
Pourquoi un opérateur ou un porteur de projet peuvent-ils avoir intérêt à recourir à ce type de dispositif ? Parce que cela leur fera gagner du temps et qu’ils pourront développer des projets a priori plus rémunérateurs, de sorte qu’ils pourront rendre une partie de cette rémunération à la collectivité locale ou au consommateur.
Je ne vais pas me dérober à la question de M. le sénateur Gay. La réponse est dans le partage de la valeur, c’est-à-dire que l’on prendra soit sur la marge de l’opérateur soit sur le tarif.
Pourquoi un opérateur ou un porteur de projet peuvent-ils avoir intérêt à recourir à ce type de dispositif ? Parce que cela leur fera gagner du temps et qu’ils pourront développer des projets a priori plus rémunérateurs, de sorte qu’ils pourront rendre une partie de cette rémunération à la collectivité locale ou au consommateur.
Il n’y a pas de choix à faire ; il s’agit d’appels d’offres. Certains porteurs de projets sont capables d’intégrer dans les propositions qu’ils font un partage de la valeur ; c’est ainsi que cela fonctionne. En revanche, certaines entreprises n’ont pas la même marge et proposent des projets qui sont compétitifs de manière différente.
Pour avoir eu une expérience dans le privé, je sais que la marge d’une entreprise ne reste pas sans varier. Elle le fait en fonction des situations, de la concurrence et de son intérêt à partager la valeur avec ses clients pour les fidéliser. Cela fait partie des critères. Un porteur de projets a tout à gagner à développer des projets qui fonctionnent bien, qui lui font gagner du temps et qui se font avec l’assentiment des habitants et des élus locaux. Cela a une valeur, et cette valeur, on peut la partager.
La valeur ne passe donc pas nécessairement par le tarif ; c’est là où nous divergeons. Dans votre logique, la marge des porteurs de projets serait nécessairement stable, et tous les autres paramètres seraient des variables d’ajustement. Ce n’est pas le cas. Gagner six mois sur un projet, cela a une grande valeur pour un porteur de projet.
Je mets aux voix l’amendement n° 648.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Il n’y a pas de choix à faire ; il s’agit d’appels d’offres. Certains porteurs de projets sont capables d’intégrer dans les propositions qu’ils font un partage de la valeur ; c’est ainsi que cela fonctionne. En revanche, certaines entreprises n’ont pas la même marge et proposent des projets qui sont compétitifs de manière différente.
Pour avoir eu une expérience dans le privé, je sais que la marge d’une entreprise ne reste pas sans varier. Elle le fait en fonction des situations, de la concurrence et de son intérêt à partager la valeur avec ses clients pour les fidéliser. Cela fait partie des critères. Un porteur de projets a tout à gagner à développer des projets qui fonctionnent bien, qui lui font gagner du temps et qui se font avec l’assentiment des habitants et des élus locaux. Cela a une valeur, et cette valeur, on peut la partager.
La valeur ne passe donc pas nécessairement par le tarif ; c’est là où nous divergeons. Dans votre logique, la marge des porteurs de projets serait nécessairement stable, et tous les autres paramètres seraient des variables d’ajustement. Ce n’est pas le cas. Gagner six mois sur un projet, cela a une grande valeur pour un porteur de projet.
Le scrutin a lieu.
Je mets aux voix l’amendement n° 648.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 23 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je mets aux voix l’amendement n° 259 rectifié.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 23 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je mets aux voix l’amendement n° 259 rectifié.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° 385, présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’alinéa 3
Insérer trois alinéas ainsi rédigés :
1° … Après le deuxième alinéa du III de l’article L. 294-1, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
« Les personnes physiques dont la résidence principale ou secondaire est située à proximité du lieu d’implantation du ou des projets, doivent se voir proposer une part, gratuitement, lors de la constitution ou de l’évolution du capital des sociétés mentionnées au I et II du présent article.
« Pour l’application du précédent alinéa, la distance entre la résidence et le lieu d’implantation du ou des projets selon le type de projet de production d’énergie renouvelable est définie par décret. » ;
La parole est à M. Daniel Salmon.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’appropriation des projets d’énergies renouvelables est un enjeu majeur de leur développement.
Cet amendement vise à faire en sorte que les sociétés par actions ou les sociétés coopératives portant des projets de production d’énergies renouvelables puissent proposer aux habitants dont la résidence est située à proximité du lieu d’implantation de se voir attribuer gratuitement des parts de ces sociétés.
Ce mécanisme favorisera l’appropriation des projets sans brouiller le message, comme ce serait le cas avec un chèque énergie. En outre, cela évite de toucher à la péréquation tarifaire.
L’amendement n° 385, présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’alinéa 3
Insérer trois alinéas ainsi rédigés :
1° … Après le deuxième alinéa du III de l’article L. 294-1, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
« Les personnes physiques dont la résidence principale ou secondaire est située à proximité du lieu d’implantation du ou des projets, doivent se voir proposer une part, gratuitement, lors de la constitution ou de l’évolution du capital des sociétés mentionnées au I et II du présent article.
« Pour l’application du précédent alinéa, la distance entre la résidence et le lieu d’implantation du ou des projets selon le type de projet de production d’énergie renouvelable est définie par décret. » ;
La parole est à M. Daniel Salmon.
L’appropriation des projets d’énergies renouvelables est un enjeu majeur de leur développement.
Cet amendement vise à faire en sorte que les sociétés par actions ou les sociétés coopératives portant des projets de production d’énergies renouvelables puissent proposer aux habitants dont la résidence est située à proximité du lieu d’implantation de se voir attribuer gratuitement des parts de ces sociétés.
Ce mécanisme favorisera l’appropriation des projets sans brouiller le message, comme ce serait le cas avec un chèque énergie. En outre, cela évite de toucher à la péréquation tarifaire.
La proposition aux riverains de parts gratuites du capital des sociétés de production d’énergies renouvelables n’est pas souhaitable.
En premier lieu, l’amendement est largement satisfait par le texte, puisque l’article 18 prévoit que les maires des communes et présidents des groupements d’implantation se voient informer de la possibilité de prendre une part lors de la constitution ou de la cession du capital des sociétés de production d’énergies renouvelables. Dans le même esprit, l’article 18 bis prévoit que ces sociétés proposent de telles parts aux riverains, aux collectivités territoriales et groupements de communes ou aux entreprises concernées.
En second lieu, tel qu’il est rédigé, l’amendement présente un risque d’inconstitutionnalité. En effet, la cession ne saurait être, d’une part, obligatoire, d’autre part, gratuite, sans remettre en cause la liberté d’entreprendre et le droit de propriété, qui sont constitutionnellement garantis.
La commission demande donc le retrait de cet amendement, faute de quoi elle émettra un avis défavorable.
La proposition aux riverains de parts gratuites du capital des sociétés de production d’énergies renouvelables n’est pas souhaitable.
En premier lieu, l’amendement est largement satisfait par le texte, puisque l’article 18 prévoit que les maires des communes et présidents des groupements d’implantation se voient informer de la possibilité de prendre une part lors de la constitution ou de la cession du capital des sociétés de production d’énergies renouvelables. Dans le même esprit, l’article 18 bis prévoit que ces sociétés proposent de telles parts aux riverains, aux collectivités territoriales et groupements de communes ou aux entreprises concernées.
En second lieu, tel qu’il est rédigé, l’amendement présente un risque d’inconstitutionnalité. En effet, la cession ne saurait être, d’une part, obligatoire, d’autre part, gratuite, sans remettre en cause la liberté d’entreprendre et le droit de propriété, qui sont constitutionnellement garantis.
La commission demande donc le retrait de cet amendement, faute de quoi elle émettra un avis défavorable.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je suis saisie de quatre amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 596, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
I. – Alinéas 4 à 8
Supprimer ces alinéas.
II. – Alinéas 29 à 33
Supprimer ces alinéas.
La parole est à Mme la ministre.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Cet amendement vise à supprimer un doublon, puisque l’obligation d’informer les communes en amont de la constitution d’une société ou de la vente de la participation à une société située sur leur territoire est déjà prévue à l’article 18 bis.
Je suis saisie de quatre amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 596, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
I. – Alinéas 4 à 8
Supprimer ces alinéas.
II. – Alinéas 29 à 33
Supprimer ces alinéas.
La parole est à Mme la ministre.
L’amendement n° 438, présenté par Mme Varaillas, M. Lahellec, Mme Lienemann et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Alinéas 4 à 8
Supprimer ces alinéas.
La parole est à M. Fabien Gay.
Cet amendement vise à supprimer un doublon, puisque l’obligation d’informer les communes en amont de la constitution d’une société ou de la vente de la participation à une société située sur leur territoire est déjà prévue à l’article 18 bis.
Par cohérence avec ce que nous avons défendu à l’article 17, nous proposons de supprimer les alinéas qui mentionnent les PPA.
L’amendement n° 438, présenté par Mme Varaillas, M. Lahellec, Mme Lienemann et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Alinéas 4 à 8
Supprimer ces alinéas.
La parole est à M. Fabien Gay.
L’amendement n° 572 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
Alinéa 7, seconde phrase
Après le mot :
demande
insérer les mots :
, à l’expiration d’un délai de deux mois,
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Par cohérence avec ce que nous avons défendu à l’article 17, nous proposons de supprimer les alinéas qui mentionnent les PPA.
Cet amendement vise à renforcer le dispositif de prise de participation des communes ou des EPCI aux sociétés de production d’énergies renouvelables, en fixant à deux mois le délai au terme duquel le silence apporté par ces communes ou EPCI à une demande de participation vaut refus.
L’amendement n° 572 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
Alinéa 7, seconde phrase
Après le mot :
demande
insérer les mots :
, à l’expiration d’un délai de deux mois,
La parole est à M. Daniel Gremillet.
L’amendement n° 573 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 8
Remplacer la référence :
L. 2311-1
par la référence :
L. 2311-1-1
II. – Alinéa 20, seconde phrase
Supprimer la quatrième occurrence du mot :
de
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Cet amendement vise à renforcer le dispositif de prise de participation des communes ou des EPCI aux sociétés de production d’énergies renouvelables, en fixant à deux mois le délai au terme duquel le silence apporté par ces communes ou EPCI à une demande de participation vaut refus.
L’amendement n° 573 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 8
Remplacer la référence :
L. 2311-1
par la référence :
L. 2311-1-1
II. – Alinéa 20, seconde phrase
Supprimer la quatrième occurrence du mot :
de
La parole est à M. Daniel Gremillet.
La commission a souhaité que les maires et présidents d’EPCI soient informés systématiquement de la constitution ou de la cession des parts des sociétés de production d’énergies renouvelables situées sur leur territoire. C’est pourquoi la suppression du dispositif, à laquelle tendent les amendements n° 596 et 438, n’est pas souhaitable. Notre commission demande donc le retrait ou, à défaut, le rejet de ces amendements.
Les amendements n° 572 rectifié et 573 rectifié visent à apporter des précisions et compléments rédactionnels, dont le délai de deux mois. Je vous invite donc à les adopter.
La commission a souhaité que les maires et présidents d’EPCI soient informés systématiquement de la constitution ou de la cession des parts des sociétés de production d’énergies renouvelables situées sur leur territoire. C’est pourquoi la suppression du dispositif, à laquelle tendent les amendements n° 596 et 438, n’est pas souhaitable. Notre commission demande donc le retrait ou, à défaut, le rejet de ces amendements.
Les amendements n° 572 rectifié et 573 rectifié visent à apporter des précisions et compléments rédactionnels, dont le délai de deux mois. Je vous invite donc à les adopter.
Je m’en remets à la sagesse du Sénat sur les amendements n° 572 rectifié et 573 rectifié, et je demande le retrait de l’amendement n° 438 au profit de l’amendement du Gouvernement ; à défaut, mon avis sera défavorable.
Je m’en remets à la sagesse du Sénat sur les amendements n° 572 rectifié et 573 rectifié, et je demande le retrait de l’amendement n° 438 au profit de l’amendement du Gouvernement ; à défaut, mon avis sera défavorable.
Non, je vais le retirer, madame la présidente. Je remercie Mme la ministre d’avoir répondu à la question : « Qui va payer ? » J’ai bien entendu la réponse… Nous décidons de ne pas choisir. Il faudra choisir entre la CSPE et les marges des entreprises. Comme les acteurs devront se mettre d’accord, c’est bien la CSPE qui portera la charge du financement, et donc les usagers qui paieront ; voilà qui est clair.
L’amendement n° 438 est retiré.
Au sein de cette discussion commune, la priorité de vote a été ordonnée sur les amendements n° 572 rectifié et 573 rectifié.
Je mets aux voix l’amendement n° 572 rectifié.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est favorable et que le Gouvernement s’en remet à la sagesse du Sénat.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Non, je vais le retirer, madame la présidente. Je remercie Mme la ministre d’avoir répondu à la question : « Qui va payer ? » J’ai bien entendu la réponse… Nous décidons de ne pas choisir. Il faudra choisir entre la CSPE et les marges des entreprises. Comme les acteurs devront se mettre d’accord, c’est bien la CSPE qui portera la charge du financement, et donc les usagers qui paieront ; voilà qui est clair.
Le scrutin a lieu.
L’amendement n° 438 est retiré.
Au sein de cette discussion commune, la priorité de vote a été ordonnée sur les amendements n° 572 rectifié et 573 rectifié.
Je mets aux voix l’amendement n° 572 rectifié.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est favorable et que le Gouvernement s’en remet à la sagesse du Sénat.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 24 :
Nombre de votants343Nombre de suffrages exprimés343Pour l’adoption343Le Sénat a adopté.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Exclamations ironiques.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 24 :
Nombre de votants343Nombre de suffrages exprimés343Pour l’adoption343Le Sénat a adopté.
Exclamations ironiques.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, l’amendement n° 596 n’a plus d’objet.
Madame la ministre, mes chers collègues, il est minuit passé. Je vous propose de prolonger notre séance, afin d’achever l’examen de ce texte.
Y a-t-il des observations ?…
Il en est ainsi décidé.
L’amendement n° 678, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéas 20, 21, 26 et 27
Après chaque occurrence des mots :
transition énergétique
insérer les mots :
ou de la sauvegarde ou protection de la biodiversité, ou de l’adaptation au changement climatique
La parole est à Mme la ministre.
L ’ amendement est adopté.
Il s’agit d’un nouvel amendement. Le Gouvernement souhaite compléter le dispositif introduit par la commission des affaires économiques à destination des communes. Il s’agit d’étendre ce dispositif, dont l’objet est de financer la transition énergétique, pour qu’il finance aussi la biodiversité et l’adaptation au changement climatique.
Il m’a semblé qu’il ne fallait pas le limiter à la transition énergétique. Les opérations de développement des énergies renouvelables peuvent soit poser des questions d’équilibre entre biodiversité et objectifs climatiques, soit impliquer que les collectivités locales aient à s’engager dans des investissements d’adaptation au changement climatique. L’extension du dispositif permettrait de traiter ces différents sujets, qui sont liés.
En conséquence, l’amendement n° 596 n’a plus d’objet.
Madame la ministre, mes chers collègues, il est minuit passé. Je vous propose de prolonger notre séance, afin d’achever l’examen de ce texte.
Y a-t-il des observations ?…
Il en est ainsi décidé.
L’amendement n° 678, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéas 20, 21, 26 et 27
Après chaque occurrence des mots :
transition énergétique
insérer les mots :
ou de la sauvegarde ou protection de la biodiversité, ou de l’adaptation au changement climatique
La parole est à Mme la ministre.
Il s’agit d’un nouvel amendement. Le Gouvernement souhaite compléter le dispositif introduit par la commission des affaires économiques à destination des communes. Il s’agit d’étendre ce dispositif, dont l’objet est de financer la transition énergétique, pour qu’il finance aussi la biodiversité et l’adaptation au changement climatique.
Il m’a semblé qu’il ne fallait pas le limiter à la transition énergétique. Les opérations de développement des énergies renouvelables peuvent soit poser des questions d’équilibre entre biodiversité et objectifs climatiques, soit impliquer que les collectivités locales aient à s’engager dans des investissements d’adaptation au changement climatique. L’extension du dispositif permettrait de traiter ces différents sujets, qui sont liés.
Cet amendement n’a pas été examiné par la commission. Mon avis personnel est favorable, car il complète le dispositif, adopté en commission, de partage territorial de la valeur.
Cet amendement n’a pas été examiné par la commission. Mon avis personnel est favorable, car il complète le dispositif, adopté en commission, de partage territorial de la valeur.
Je souhaiterais apporter mon soutien à cet amendement du Gouvernement, qui flèche ces fonds à destination des communes non seulement vers la rénovation thermique, mais aussi vers la protection de la biodiversité. Nous reverrons ce sujet par la suite, dans un prochain amendement du Gouvernement – je précise d’ores et déjà que nous n’y serons pas favorables – qui crée un deuxième fonds pour la biodiversité. Créer plusieurs fonds ne me paraît pas utile. Le montant total alloué serait le même, ce qui implique un partage entre les fonds. Les collectivités seraient lésées.
Ajouter la biodiversité comme politique publique fléchée par ce fonds à destination des communes, voilà le meilleur compromis possible.
Je souhaiterais apporter mon soutien à cet amendement du Gouvernement, qui flèche ces fonds à destination des communes non seulement vers la rénovation thermique, mais aussi vers la protection de la biodiversité. Nous reverrons ce sujet par la suite, dans un prochain amendement du Gouvernement – je précise d’ores et déjà que nous n’y serons pas favorables – qui crée un deuxième fonds pour la biodiversité. Créer plusieurs fonds ne me paraît pas utile. Le montant total alloué serait le même, ce qui implique un partage entre les fonds. Les collectivités seraient lésées.
Ajouter la biodiversité comme politique publique fléchée par ce fonds à destination des communes, voilà le meilleur compromis possible.
L ’ amendement est adopté.
L ’ amendement est adopté.
Madame la présidente, je souhaiterais demander quelques minutes de suspension de séance, pour pouvoir discuter du prochain amendement du Gouvernement que Mme la présidente de la commission des affaires économiques vient d’évoquer.
Madame la présidente, je souhaiterais demander quelques minutes de suspension de séance, pour pouvoir discuter du prochain amendement du Gouvernement que Mme la présidente de la commission des affaires économiques vient d’évoquer.
La séance, suspendue à zéro heure huit, est reprise à zéro heure seize.
La séance, suspendue à zéro heure huit, est reprise à zéro heure seize.
Mise au point au sujet d’un vote
Madame la présidente, lors du scrutin public n° 22, sur l’amendement 446, je souhaitais, au nom de mon groupe, voter contre, et non voter pour.
La parole est à Mme Nadège Havet, pour une mise au point au sujet d’un vote.
Acte vous est donné de votre mise au point, ma chère collègue. Elle sera publiée au Journal officiel et figurera dans l’analyse politique du scrutin.
Madame la présidente, lors du scrutin public n° 22, sur l’amendement 446, je souhaitais, au nom de mon groupe, voter contre, et non voter pour.
Suite de la discussion en procédure accélérée d’un projet de loi dans le texte de la commission
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 91 rectifié bis est présenté par M. Levi, Mme Morin-Desailly, MM. Henno, Burgoa, Menonville, Bonnecarrère, Bonneau et Brisson, Mmes Sollogoub et Guidez, MM. Duffourg et Kern, Mme Billon, MM. Cigolotti, Hingray, Chasseing, Courtial et Bacci, Mme Belrhiti, MM. Lefèvre et Wattebled, Mme Devésa, M. Genet, Mme Perrot, MM. Capo-Canellas, Guerriau et Canévet, Mme Dumas, MM. Delahaye, Sautarel et A. Marc, Mmes Jacquemet et Dindar et MM. Chatillon, Le Nay, Calvet, Pellevat, Bonhomme, E. Blanc et Cuypers.
L’amendement n° 483 rectifié ter est présenté par Mmes Micouleau et Estrosi Sassone, MM. Bouchet, Cambon, Charon et de Nicolaÿ, Mmes Deroche et Dumont, MM. Frassa et Houpert, Mme Imbert, M. Klinger, Mme Noël et MM. Piednoir et Tabarot.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’alinéa 22
Insérer sept alinéas ainsi rédigés :
« …° Le chapitre V du titre IV du livre IV est complété par une section ainsi rédigée :
« Section …
« Partage territorial de la valeur des énergies renouvelables
« Art. L. 445 -…. – Les fournisseurs de gaz naturel déduisent le versement d’un montant forfaitaire annuel des montants dus par leurs clients finals résidentiels dont la résidence est située dans le périmètre d’installations de production d’énergie renouvelable, déterminé en tenant compte de la nature et des caractéristiques de ces installations.
« Ce versement forfaitaire annuel s’applique également aux montants dus par les communes et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre sur le territoire desquels sont situés ces périmètres.
« Le montant de ce versement peut être plafonné. Il fait l’objet d’une mention expresse sur les factures ainsi que d’une information annuelle des clients qui y sont éligibles.
« Sont fixés par voie réglementaire, après avis de la Commission de régulation de l’énergie et du médiateur national de l’énergie, notamment, le montant du versement pour les clients finals résidentiels, d’une part, et les communes et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, d’autre part, ainsi que, le cas échéant, son plafonnement, la nature et les caractéristiques des installations ainsi que les distances prises en compte pour déterminer les périmètres y ouvrant droit. »
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 91 rectifié bis.
Article 18
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 91 rectifié bis est présenté par M. Levi, Mme Morin-Desailly, MM. Henno, Burgoa, Menonville, Bonnecarrère, Bonneau et Brisson, Mmes Sollogoub et Guidez, MM. Duffourg et Kern, Mme Billon, MM. Cigolotti, Hingray, Chasseing, Courtial et Bacci, Mme Belrhiti, MM. Lefèvre et Wattebled, Mme Devésa, M. Genet, Mme Perrot, MM. Capo-Canellas, Guerriau et Canévet, Mme Dumas, MM. Delahaye, Sautarel et A. Marc, Mmes Jacquemet et Dindar et MM. Chatillon, Le Nay, Calvet, Pellevat, Bonhomme, E. Blanc et Cuypers.
L’amendement n° 483 rectifié ter est présenté par Mmes Micouleau et Estrosi Sassone, MM. Bouchet, Cambon, Charon et de Nicolaÿ, Mmes Deroche et Dumont, MM. Frassa et Houpert, Mme Imbert, M. Klinger, Mme Noël et MM. Piednoir et Tabarot.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’alinéa 22
Insérer sept alinéas ainsi rédigés :
« …° Le chapitre V du titre IV du livre IV est complété par une section ainsi rédigée :
« Section …
« Partage territorial de la valeur des énergies renouvelables
« Art. L. 445 -…. – Les fournisseurs de gaz naturel déduisent le versement d’un montant forfaitaire annuel des montants dus par leurs clients finals résidentiels dont la résidence est située dans le périmètre d’installations de production d’énergie renouvelable, déterminé en tenant compte de la nature et des caractéristiques de ces installations.
« Ce versement forfaitaire annuel s’applique également aux montants dus par les communes et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre sur le territoire desquels sont situés ces périmètres.
« Le montant de ce versement peut être plafonné. Il fait l’objet d’une mention expresse sur les factures ainsi que d’une information annuelle des clients qui y sont éligibles.
« Sont fixés par voie réglementaire, après avis de la Commission de régulation de l’énergie et du médiateur national de l’énergie, notamment, le montant du versement pour les clients finals résidentiels, d’une part, et les communes et établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, d’autre part, ainsi que, le cas échéant, son plafonnement, la nature et les caractéristiques des installations ainsi que les distances prises en compte pour déterminer les périmètres y ouvrant droit. »
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 91 rectifié bis.
La parole est à M. Louis-Jean de Nicolaÿ, pour présenter l’amendement n° 483 rectifié ter.
Si l’acceptabilité locale des projets d’électricité renouvelable est un enjeu fort, la question se pose tout autant pour les projets de biogaz. Le mécanisme de partage de la valeur doit donc être institué également pour ces projets.
Cet amendement vise donc à étendre au biogaz le mécanisme de partage de la valeur pour les particuliers et les communes et à en faire aussi bénéficier les intercommunalités situées sur le périmètre défini par décret.
La parole est à M. Louis-Jean de Nicolaÿ, pour présenter l’amendement n° 483 rectifié ter.
Si l’acceptabilité locale des projets d’électricité renouvelable est un enjeu fort, la question se pose tout autant pour les projets de biogaz. Le mécanisme de partage de la valeur doit donc être institué également pour ces projets.
Cet amendement vise donc à étendre au biogaz le mécanisme de partage de la valeur pour les particuliers et les communes et à en faire aussi bénéficier les intercommunalités situées sur le périmètre défini par décret.
Ces amendements visent à instituer un dispositif de partage territorial de la valeur pour les énergies renouvelables gazières.
Si les énergies renouvelables gazières doivent être intégrées au dispositif de partage territorial de la valeur, il n’est pas besoin de créer un dispositif dédié. La commission a prévu que le dispositif couvre l’ensemble des énergies renouvelables mentionnées à l’article L. 211-2 du code de l’énergie.
Par ailleurs, la création d’un dispositif spécifique poserait plusieurs problèmes. Seuls 11 millions de Français disposent d’une facture de gaz, ce qui empêche de prévoir un dispositif universel, contrairement à la facture d’électricité. Les réseaux et les prix du gaz ne sont pas les mêmes partout en France, ce qui engendrerait un traitement inéquitable des consommateurs de gaz. Il s’agit d’une énergie fossile, dont la mobilisation au service de la transition énergétique serait paradoxale.
De plus, tel qu’il est rédigé, l’amendement ne prévoit aucune compensation pour les fournisseurs de gaz, contrairement au dispositif de partage territorial de la valeur pour les fournisseurs d’électricité ; cela pèserait sur leurs activités et leurs recettes. Je demande donc le retrait de ces amendements ; à défaut, l’avis sera défavorable.
Ces amendements visent à instituer un dispositif de partage territorial de la valeur pour les énergies renouvelables gazières.
Si les énergies renouvelables gazières doivent être intégrées au dispositif de partage territorial de la valeur, il n’est pas besoin de créer un dispositif dédié. La commission a prévu que le dispositif couvre l’ensemble des énergies renouvelables mentionnées à l’article L. 211-2 du code de l’énergie.
Par ailleurs, la création d’un dispositif spécifique poserait plusieurs problèmes. Seuls 11 millions de Français disposent d’une facture de gaz, ce qui empêche de prévoir un dispositif universel, contrairement à la facture d’électricité. Les réseaux et les prix du gaz ne sont pas les mêmes partout en France, ce qui engendrerait un traitement inéquitable des consommateurs de gaz. Il s’agit d’une énergie fossile, dont la mobilisation au service de la transition énergétique serait paradoxale.
De plus, tel qu’il est rédigé, l’amendement ne prévoit aucune compensation pour les fournisseurs de gaz, contrairement au dispositif de partage territorial de la valeur pour les fournisseurs d’électricité ; cela pèserait sur leurs activités et leurs recettes. Je demande donc le retrait de ces amendements ; à défaut, l’avis sera défavorable.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 91 rectifié bis et 483 rectifié ter.
Les amendements ne sont pas adoptés.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 91 rectifié bis et 483 rectifié ter.
L’amendement n° 671 rectifié, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Après l’alinéa 28,
Insérer treize alinéas ainsi rédigés :
…° Après l’article L. 311-13-6, il est inséré un article L. 311-13-7 ainsi rédigé :
« Art. L. 311 -13 -7. – Les candidats retenus à l’issue de la procédure de mise en concurrence sont tenus de financer des projets de protection ou de sauvegarde de la biodiversité ou du patrimoine local des communes situées à proximité du parc d’énergie renouvelable.
« Le montant de ce financement et ses modalités sont fixés dans le cahier des charges de l’appel d’offres. Le financement de ce projet peut être réalisé par la mise en place d’un fonds, ou par des versements à la fondation du patrimoine mentionnée à l’article L. 143-2 du code du patrimoine ainsi qu’à l’office français de la biodiversité mentionné à l’article L. 131-9-1 du code de l’environnement.
« Les modalités de fonctionnement de ce fonds et de ces versements, l’équilibre entre les actions en faveur du patrimoine culturel et du patrimoine naturel, ainsi que le critère de proximité pour l’éligibilité des communes concernées sont définis par un décret en Conseil d’État.
« Le cas échéant, le versement à ce fonds exprimé en proportion des recettes d’exploitation ne peut être inférieur à un seuil fixé par voie réglementaire. Le versement au fonds par les lauréats de l’appel d’offres est alors assuré chaque année sur la base de la production constatée.
« Les versements à l’office français de la biodiversité sont destinés à financer exclusivement des actions s’inscrivant dans le cadre des plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées, tels que prévus à l’article L. 411-3 du code de l’environnement, ou en soutien aux centres agréés de soins de la faune sauvage. L’office français pour la biodiversité publie chaque année un rapport détaillant l’affectation des sommes perçues. » ;
…° L’article L. 446-5 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :
« …. – Les candidats retenus, désignés par l’autorité administrative sont tenus de financer des projets de protection ou de sauvegarde de la biodiversité ou du patrimoine local des communes situées à proximité du parc d’énergie renouvelable.
« Le montant de ce financement et ses modalités sont fixés dans le cahier des charges de l’appel d’offres. Le financement de ce projet peut être réalisé par la mise en place d’un fonds ou par des versements à la fondation du patrimoine mentionnée à l’article L. 143-2 du code du patrimoine ainsi qu’à l’office français de la biodiversité mentionné à l’article L. 131-9-1 du code de l’environnement.
« Les modalités de fonctionnement de ce fonds et de ces versements, l’équilibre entre les actions en faveur du patrimoine culturel et du patrimoine naturel, ainsi que le critère de proximité pour l’éligibilité des communes concernées sont définis par un décret en Conseil d’État.
« Le cas échéant, le versement à ce fonds exprimé en proportion des recettes d’exploitation ne peut être inférieur à un seuil fixé par voie réglementaire. Le versement au fonds par les lauréats de l’appel d’offres est alors assuré chaque année sur la base de la production constatée.
« Les versements à l’office français de la biodiversité sont destinés à financer exclusivement des actions s’inscrivant dans le cadre des plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées, tels que prévu à l’article L. 411-3 du code de l’environnement, ou en soutien aux centres agréés de soins de la faune sauvage. L’office français pour la biodiversité publie chaque année un rapport détaillant l’affectation des sommes perçues.
« Les dispositions de l’article L. 311-13-7 et du V du présent article sont applicables aux projets retenus à l’issue d’une procédure de mise en concurrence au plus tard à compter du 1er juin 2024 ou à compter de la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer ces dispositions comme étant conforme au droit de l’Union européenne si celle-ci est plus tardive. »
La parole est à Mme la ministre.
Les amendements ne sont pas adoptés.
Cet amendement vise à mettre en place une obligation, pour les projets lauréats d’un appel d’offres du ministère, de financer des actions en faveur du patrimoine communal et de la biodiversité locale des communes à proximité des parcs de production d’énergies renouvelables.
La rédaction actuellement proposée pose des problèmes d’application, car elle inscrit dans la partie du code liée à l’obligation d’achat des obligations pour des projets lauréats d’un appel d’offres. Le Gouvernement a donc déposé un amendement permettant de parvenir aux mêmes fins : les lauréats seront tenus de financer des actions en faveur du patrimoine communal et de la biodiversité locale à proximité des parcs d’énergie renouvelable.
L’amendement n° 671 rectifié, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Après l’alinéa 28,
Insérer treize alinéas ainsi rédigés :
…° Après l’article L. 311-13-6, il est inséré un article L. 311-13-7 ainsi rédigé :
« Art. L. 311 -13 -7. – Les candidats retenus à l’issue de la procédure de mise en concurrence sont tenus de financer des projets de protection ou de sauvegarde de la biodiversité ou du patrimoine local des communes situées à proximité du parc d’énergie renouvelable.
« Le montant de ce financement et ses modalités sont fixés dans le cahier des charges de l’appel d’offres. Le financement de ce projet peut être réalisé par la mise en place d’un fonds, ou par des versements à la fondation du patrimoine mentionnée à l’article L. 143-2 du code du patrimoine ainsi qu’à l’office français de la biodiversité mentionné à l’article L. 131-9-1 du code de l’environnement.
« Les modalités de fonctionnement de ce fonds et de ces versements, l’équilibre entre les actions en faveur du patrimoine culturel et du patrimoine naturel, ainsi que le critère de proximité pour l’éligibilité des communes concernées sont définis par un décret en Conseil d’État.
« Le cas échéant, le versement à ce fonds exprimé en proportion des recettes d’exploitation ne peut être inférieur à un seuil fixé par voie réglementaire. Le versement au fonds par les lauréats de l’appel d’offres est alors assuré chaque année sur la base de la production constatée.
« Les versements à l’office français de la biodiversité sont destinés à financer exclusivement des actions s’inscrivant dans le cadre des plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées, tels que prévus à l’article L. 411-3 du code de l’environnement, ou en soutien aux centres agréés de soins de la faune sauvage. L’office français pour la biodiversité publie chaque année un rapport détaillant l’affectation des sommes perçues. » ;
…° L’article L. 446-5 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :
« …. – Les candidats retenus, désignés par l’autorité administrative sont tenus de financer des projets de protection ou de sauvegarde de la biodiversité ou du patrimoine local des communes situées à proximité du parc d’énergie renouvelable.
« Le montant de ce financement et ses modalités sont fixés dans le cahier des charges de l’appel d’offres. Le financement de ce projet peut être réalisé par la mise en place d’un fonds ou par des versements à la fondation du patrimoine mentionnée à l’article L. 143-2 du code du patrimoine ainsi qu’à l’office français de la biodiversité mentionné à l’article L. 131-9-1 du code de l’environnement.
« Les modalités de fonctionnement de ce fonds et de ces versements, l’équilibre entre les actions en faveur du patrimoine culturel et du patrimoine naturel, ainsi que le critère de proximité pour l’éligibilité des communes concernées sont définis par un décret en Conseil d’État.
« Le cas échéant, le versement à ce fonds exprimé en proportion des recettes d’exploitation ne peut être inférieur à un seuil fixé par voie réglementaire. Le versement au fonds par les lauréats de l’appel d’offres est alors assuré chaque année sur la base de la production constatée.
« Les versements à l’office français de la biodiversité sont destinés à financer exclusivement des actions s’inscrivant dans le cadre des plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées, tels que prévu à l’article L. 411-3 du code de l’environnement, ou en soutien aux centres agréés de soins de la faune sauvage. L’office français pour la biodiversité publie chaque année un rapport détaillant l’affectation des sommes perçues.
« Les dispositions de l’article L. 311-13-7 et du V du présent article sont applicables aux projets retenus à l’issue d’une procédure de mise en concurrence au plus tard à compter du 1er juin 2024 ou à compter de la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer ces dispositions comme étant conforme au droit de l’Union européenne si celle-ci est plus tardive. »
La parole est à Mme la ministre.
Le sous-amendement n° 679, présenté par M. Dantec, est ainsi libellé :
Amendement n° 671
I.- Alinéas 4 et 10
Supprimer les mots :
ou du patrimoine local des communes situées à proximité du parc d’énergie renouvelable
II.- Alinéas 5 et 11
Supprimer les mots :
à la fondation du patrimoine mentionnée à l’article L. 143-2 du code du patrimoine ainsi qu’
III.- Alinéas 6 et 12
Supprimer les mots :
l’équilibre entre les actions en faveur du patrimoine culturel et du patrimoine naturel, ainsi que le critère de proximité pour l’éligibilité des communes concernées
La parole est à M. Ronan Dantec.
Cet amendement vise à mettre en place une obligation, pour les projets lauréats d’un appel d’offres du ministère, de financer des actions en faveur du patrimoine communal et de la biodiversité locale des communes à proximité des parcs de production d’énergies renouvelables.
La rédaction actuellement proposée pose des problèmes d’application, car elle inscrit dans la partie du code liée à l’obligation d’achat des obligations pour des projets lauréats d’un appel d’offres. Le Gouvernement a donc déposé un amendement permettant de parvenir aux mêmes fins : les lauréats seront tenus de financer des actions en faveur du patrimoine communal et de la biodiversité locale à proximité des parcs d’énergie renouvelable.
L’amendement du Gouvernement est important, et il a fait l’objet de nombreuses discussions, en amont, avec les groupes politiques et avec les filières économiques concernées, qui avaient elles-mêmes proposé la création de ce fonds. L’amendement du Gouvernement, dans sa rédaction actuelle, semble entrer en compétition avec le dispositif mis en place par la commission des affaires économiques.
Ce sous-amendement supprime toute ambiguïté. Ce fonds est destiné à la préservation des espèces en danger, politique publique qui fait l’objet de plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées (PNA). Sans vouloir exagérer les atteintes à la biodiversité liées aux installations d’EnR, les espèces migratrices peuvent être touchées par l’éolien. La logique, en termes de compensation, est de s’intéresser à des programmes nationaux cohérents plus qu’à des actions locales.
Ainsi, le sous-amendement supprime toute référence au patrimoine local, qui est, lui, inclus dans la partie « appel à projets » de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), comme le prévoit le texte de la commission.
Ces mesures sont très attendues par les associations. Une part est destinée aux centres de soins de la faune sauvage. Un certain nombre de nos collègues de la majorité ont insisté, ces derniers temps, sur le fait qu’il n’existe aucun soutien à ces centres. Alors qu’ils s’intéressent aux animaux potentiellement blessés par les installations d’EnR, il est logique que ces centres de soins soient ainsi financés. Par ailleurs, il s’agit de sommes très faibles.
Il n’y aura pas de compétition en termes de volume avec ce qui est prévu dans l’amendement du rapporteur. Si les opérateurs veulent attirer les communes, ils mettront sur la table des sommes beaucoup plus importantes. Ce fonds ne représente que quelques dizaines de centimes d’euros par mégawattheure.
Voilà qui est très attendu et qui répond à un objectif essentiel.
Le sous-amendement n° 679, présenté par M. Dantec, est ainsi libellé :
Amendement n° 671
I.- Alinéas 4 et 10
Supprimer les mots :
ou du patrimoine local des communes situées à proximité du parc d’énergie renouvelable
II.- Alinéas 5 et 11
Supprimer les mots :
à la fondation du patrimoine mentionnée à l’article L. 143-2 du code du patrimoine ainsi qu’
III.- Alinéas 6 et 12
Supprimer les mots :
l’équilibre entre les actions en faveur du patrimoine culturel et du patrimoine naturel, ainsi que le critère de proximité pour l’éligibilité des communes concernées
La parole est à M. Ronan Dantec.
Quel est l’avis de la commission des affaires économiques sur le sous-amendement n° 679 et sur l’amendement n° 671 rectifié ?
L’amendement du Gouvernement est important, et il a fait l’objet de nombreuses discussions, en amont, avec les groupes politiques et avec les filières économiques concernées, qui avaient elles-mêmes proposé la création de ce fonds. L’amendement du Gouvernement, dans sa rédaction actuelle, semble entrer en compétition avec le dispositif mis en place par la commission des affaires économiques.
Ce sous-amendement supprime toute ambiguïté. Ce fonds est destiné à la préservation des espèces en danger, politique publique qui fait l’objet de plans nationaux d’actions en faveur des espèces menacées (PNA). Sans vouloir exagérer les atteintes à la biodiversité liées aux installations d’EnR, les espèces migratrices peuvent être touchées par l’éolien. La logique, en termes de compensation, est de s’intéresser à des programmes nationaux cohérents plus qu’à des actions locales.
Ainsi, le sous-amendement supprime toute référence au patrimoine local, qui est, lui, inclus dans la partie « appel à projets » de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), comme le prévoit le texte de la commission.
Ces mesures sont très attendues par les associations. Une part est destinée aux centres de soins de la faune sauvage. Un certain nombre de nos collègues de la majorité ont insisté, ces derniers temps, sur le fait qu’il n’existe aucun soutien à ces centres. Alors qu’ils s’intéressent aux animaux potentiellement blessés par les installations d’EnR, il est logique que ces centres de soins soient ainsi financés. Par ailleurs, il s’agit de sommes très faibles.
Il n’y aura pas de compétition en termes de volume avec ce qui est prévu dans l’amendement du rapporteur. Si les opérateurs veulent attirer les communes, ils mettront sur la table des sommes beaucoup plus importantes. Ce fonds ne représente que quelques dizaines de centimes d’euros par mégawattheure.
Voilà qui est très attendu et qui répond à un objectif essentiel.
Je me contenterai d’un avis personnel, la commission n’ayant pu examiner ce sous-amendement et cet amendement.
Nous y voyons un doublon avec notre dispositif, qui avait intégré, en fusionnant quelques éléments, la biodiversité. Mon avis personnel est donc défavorable à l’amendement, tout comme au sous-amendement.
Quel est l’avis de la commission des affaires économiques sur le sous-amendement n° 679 et sur l’amendement n° 671 rectifié ?
Je me contenterai d’un avis personnel, la commission n’ayant pu examiner ce sous-amendement et cet amendement.
Nous y voyons un doublon avec notre dispositif, qui avait intégré, en fusionnant quelques éléments, la biodiversité. Mon avis personnel est donc défavorable à l’amendement, tout comme au sous-amendement.
Ce sous-amendement resserre le dispositif sur des objectifs qui sont liés à la transition énergétique et à la défense de la biodiversité. On s’intéresse ainsi à la question de l’acceptabilité, qui est plus globale – tous les sujets de biodiversité ne se traitent pas au niveau local.
Nous distinguons bien deux dispositifs. D’une part, certaines sommes ont vocation à revenir aux communes, en proximité, pour financer des projets d’importance locale. D’autre part, une forme de contribution, très modeste à l’aune de chaque projet, permettra de financer des angles morts de notre politique de biodiversité en profitant à l’ensemble du territoire national. À ce titre, j’émets un avis favorable sur ce sous-amendement.
Ce sous-amendement resserre le dispositif sur des objectifs qui sont liés à la transition énergétique et à la défense de la biodiversité. On s’intéresse ainsi à la question de l’acceptabilité, qui est plus globale – tous les sujets de biodiversité ne se traitent pas au niveau local.
Nous distinguons bien deux dispositifs. D’une part, certaines sommes ont vocation à revenir aux communes, en proximité, pour financer des projets d’importance locale. D’autre part, une forme de contribution, très modeste à l’aune de chaque projet, permettra de financer des angles morts de notre politique de biodiversité en profitant à l’ensemble du territoire national. À ce titre, j’émets un avis favorable sur ce sous-amendement.
Par cette taxation, prévue dans votre amendement, amendé par le sous-amendement de M. Ronan Dantec, nous allons augmenter le prix de l’électricité. Je rejoins mon collègue Fabien Gay : qui va payer ? Je me permets de reposer la question.
Nous nous éloignons de l’esprit de cet article, qui consistait à dire que, dans les communes d’implantation des équipements d’EnR, une compensation était accordée, au profit de projets d’intérêt général portés par les collectivités territoriales, pour les encourager à accepter ces équipements.
Dans le cas présent, même si la biodiversité intéresse toutes les communes, nous venons pallier les carences de l’État, qui ne finance pas suffisamment la protection de la biodiversité.
Il faut certes financer la protection de la biodiversité et les plans d’actions évoqués par M. Dantec, mais inscrire une telle mesure dans le présent article n’est pas pertinent. Nous viendrions dévoyer le système de bonification pour les communes. Ne créons pas de confusion.
Par cette taxation, prévue dans votre amendement, amendé par le sous-amendement de M. Ronan Dantec, nous allons augmenter le prix de l’électricité. Je rejoins mon collègue Fabien Gay : qui va payer ? Je me permets de reposer la question.
Nous nous éloignons de l’esprit de cet article, qui consistait à dire que, dans les communes d’implantation des équipements d’EnR, une compensation était accordée, au profit de projets d’intérêt général portés par les collectivités territoriales, pour les encourager à accepter ces équipements.
Dans le cas présent, même si la biodiversité intéresse toutes les communes, nous venons pallier les carences de l’État, qui ne finance pas suffisamment la protection de la biodiversité.
Il faut certes financer la protection de la biodiversité et les plans d’actions évoqués par M. Dantec, mais inscrire une telle mesure dans le présent article n’est pas pertinent. Nous viendrions dévoyer le système de bonification pour les communes. Ne créons pas de confusion.
Madame la présidente vient de parler de « compensation » : tel est le terme qu’elle a utilisé. Certaines installations d’EnR portent atteinte, légèrement, à la biodiversité. Certains, sur ces travées, en ont fait des tonnes : notre collègue Laurent Duplomb parlait des milans royaux découpés en rondelles par les pales d’éoliennes !
La logique de compensation justifie totalement ce dispositif. Sinon, vous pouvez vous engager à inscrire dans le projet de loi de finances 150 millions d’euros en faveur des PNA, qui ne sont pas financés aujourd’hui. C’est un engagement important, j’en conviens.
Madame la présidente vient de parler de « compensation » : tel est le terme qu’elle a utilisé. Certaines installations d’EnR portent atteinte, légèrement, à la biodiversité. Certains, sur ces travées, en ont fait des tonnes : notre collègue Laurent Duplomb parlait des milans royaux découpés en rondelles par les pales d’éoliennes !
La logique de compensation justifie totalement ce dispositif. Sinon, vous pouvez vous engager à inscrire dans le projet de loi de finances 150 millions d’euros en faveur des PNA, qui ne sont pas financés aujourd’hui. C’est un engagement important, j’en conviens.
La logique que nous proposons est beaucoup plus simple. Il s’agit de petites atteintes à la biodiversité, notamment liées à l’éolien. Le même dispositif existe déjà pour l’éolien maritime.
En ajoutant, pour l’éolien terrestre, quelques centimes d’euros par mégawattheure, nous réglerons le problème de la compensation. Ainsi, nous ferons du développement des EnR en France un outil de reconquête de la biodiversité. §Nous passerions ainsi d’un discours défensif à un discours offensif.
Que la compensation revienne aux communes ou à des actions plus générales en faveur de la biodiversité, il est certain que, à la fin, il faut bien que quelqu’un paie.
Ce débat sur l’acceptabilité est essentiel, il demande un signal très fort. Ce dispositif, efficient, a été travaillé avec les professionnels et les filières, avec les associations et l’État. Il est très attendu, et ne coûte que très peu d’argent.
La logique que nous proposons est beaucoup plus simple. Il s’agit de petites atteintes à la biodiversité, notamment liées à l’éolien. Le même dispositif existe déjà pour l’éolien maritime.
En ajoutant, pour l’éolien terrestre, quelques centimes d’euros par mégawattheure, nous réglerons le problème de la compensation. Ainsi, nous ferons du développement des EnR en France un outil de reconquête de la biodiversité. §Nous passerions ainsi d’un discours défensif à un discours offensif.
Que la compensation revienne aux communes ou à des actions plus générales en faveur de la biodiversité, il est certain que, à la fin, il faut bien que quelqu’un paie.
Ce débat sur l’acceptabilité est essentiel, il demande un signal très fort. Ce dispositif, efficient, a été travaillé avec les professionnels et les filières, avec les associations et l’État. Il est très attendu, et ne coûte que très peu d’argent.
Je découvre l’amendement et le sous-amendement. On nous parlait d’abord de la Fondation du patrimoine, qu’anime Stéphane Bern. Maintenant le sous-amendement vient réorienter le dispositif vers la biodiversité.
Monsieur Dantec, je tiens à vous rassurer : toute activité humaine a un impact sur la nature, le vivant et la biodiversité. Il n’existe pas d’énergie propre : toute production d’énergie a un impact. C’est la raison pour laquelle un mix énergétique est nécessaire, car il permet de réduire ces impacts.
Je suis d’accord avec Mme la présidente de la commission. L’article porte sur la compensation – vous savez ce que nous en pensons – et nous en viendrions à instaurer une taxe, afin de pallier un manque de l’État en matière de protection de la biodiversité ? Je vous rejoins, par ailleurs, pour dire que cette politique est tout à fait essentielle.
Ce débat sur les taxes est ancien. Quand j’étais jeune militant, pendant très longtemps, nous étions en faveur de la taxe Tobin et de la taxe sur les billets d’avion. Je dois reconnaître cependant n’avoir jamais compris pourquoi il revenait à une taxe sur les billets d’avion de financer l’aide au développement. Pourquoi instaurer une telle taxe, au nom de la protection de la biodiversité, ou pour soutenir la Fondation du patrimoine ? Pourquoi pas en faveur d’une autre politique publique qui manquerait de moyens, comme l’hôpital public, la police ou la justice ?
Nous sommes d’accord pour dire qu’il faut accorder des moyens à la protection de la biodiversité, mais le dispositif proposé n’est pas le bon. Enfin, qui paiera ? Une nouvelle fois, ce sera le consommateur. Nous voterons contre.
Je découvre l’amendement et le sous-amendement. On nous parlait d’abord de la Fondation du patrimoine, qu’anime Stéphane Bern. Maintenant le sous-amendement vient réorienter le dispositif vers la biodiversité.
Monsieur Dantec, je tiens à vous rassurer : toute activité humaine a un impact sur la nature, le vivant et la biodiversité. Il n’existe pas d’énergie propre : toute production d’énergie a un impact. C’est la raison pour laquelle un mix énergétique est nécessaire, car il permet de réduire ces impacts.
Je suis d’accord avec Mme la présidente de la commission. L’article porte sur la compensation – vous savez ce que nous en pensons – et nous en viendrions à instaurer une taxe, afin de pallier un manque de l’État en matière de protection de la biodiversité ? Je vous rejoins, par ailleurs, pour dire que cette politique est tout à fait essentielle.
Ce débat sur les taxes est ancien. Quand j’étais jeune militant, pendant très longtemps, nous étions en faveur de la taxe Tobin et de la taxe sur les billets d’avion. Je dois reconnaître cependant n’avoir jamais compris pourquoi il revenait à une taxe sur les billets d’avion de financer l’aide au développement. Pourquoi instaurer une telle taxe, au nom de la protection de la biodiversité, ou pour soutenir la Fondation du patrimoine ? Pourquoi pas en faveur d’une autre politique publique qui manquerait de moyens, comme l’hôpital public, la police ou la justice ?
Nous sommes d’accord pour dire qu’il faut accorder des moyens à la protection de la biodiversité, mais le dispositif proposé n’est pas le bon. Enfin, qui paiera ? Une nouvelle fois, ce sera le consommateur. Nous voterons contre.
Fabien Gay a déjà évoqué plusieurs points que je souhaitais aborder.
Le sujet qui nous occupe est non pas la biodiversité, …
Fabien Gay a déjà évoqué plusieurs points que je souhaitais aborder.
Le sujet qui nous occupe est non pas la biodiversité, …
… mais les énergies renouvelables – je soutiens M. le rapporteur pour avis et Mme la présidente de la commission des affaires économiques sur ce point.
Sans allonger le débat inutilement, je voudrais souligner que de nombreux exemples peuvent servir de prétexte pour aborder aussi bien la question de la biodiversité que la nécessité de consacrer des moyens supplémentaires aux territoires.
La biodiversité est un sujet qui mérite d’être traité à lui seul, et pas à l’occasion de ce débat. Ce serait une erreur. En voulant bien faire, nous ne servirions pas la cause de la biodiversité.
Le débat porte sur une taxe et non pas sur une politique ou sur une prise en compte spécifique de la biodiversité dans le cadre du développement des EnR.
Tout mérite d’être protégé.
… mais les énergies renouvelables – je soutiens M. le rapporteur pour avis et Mme la présidente de la commission des affaires économiques sur ce point.
Sans allonger le débat inutilement, je voudrais souligner que de nombreux exemples peuvent servir de prétexte pour aborder aussi bien la question de la biodiversité que la nécessité de consacrer des moyens supplémentaires aux territoires.
La biodiversité est un sujet qui mérite d’être traité à lui seul, et pas à l’occasion de ce débat. Ce serait une erreur. En voulant bien faire, nous ne servirions pas la cause de la biodiversité.
Le débat porte sur une taxe et non pas sur une politique ou sur une prise en compte spécifique de la biodiversité dans le cadre du développement des EnR.
Tout mérite d’être protégé.
Une différence existe entre, d’une part, la biodiversité et, d’autre part, la santé, l’école et les multiples politiques publiques qui peuvent être conduites.
Je constate qu’un certain nombre de contentieux liés aux énergies renouvelables sont motivés par des atteintes à la biodiversité. Un lien assez direct peut donc être établi – me semble-t-il – entre le développement des énergies renouvelables et la biodiversité.
Or les énergies renouvelables sont la première réponse à l’effondrement de la biodiversité, puisqu’elles participent à la lutte contre le réchauffement climatique, qui est une des principales causes de cet effondrement – c’est d’ailleurs la position du Gouvernement dans les contentieux évoqués.
Je vous prie d’excuser mon pragmatisme ; cependant, parmi les contentieux qui nous sont transmis, certains portent sur des sujets de procédure ou de voisinage, mais un grand nombre d’entre eux sont liés à la biodiversité.
En conséquence, soit on se voile la face et le sujet n’est pas traité, ce qui continuera d’engendrer des contentieux, soit on tient compte de ce qui nous est transmis, aussi bien par les collectivités locales que par d’autres sources. Par exemple, le Conseil national de la transition écologique a tenu des propos assez durs sur ce projet de loi, relayés d’ailleurs sur ces travées. J’ai donc écouté et essayé de trouver des solutions.
C’est pourquoi vous avez raison de vouloir enlever la partie patrimoine – proposée par les filières, je le rappelle – qui a davantage trait à une volonté de résoudre des sujets de territoire, sans lien avec la question qui nous occupe.
Néanmoins, biodiversité et climat sont les deux visages d’un même combat ; c’est la position que le Président de la République défendra à la COP27 au nom de la France et c’est une des raisons justifiant l’accélération du développement des énergies renouvelables.
Par conséquent, je pense que ce sous-amendement doit être adopté.
Une différence existe entre, d’une part, la biodiversité et, d’autre part, la santé, l’école et les multiples politiques publiques qui peuvent être conduites.
Je constate qu’un certain nombre de contentieux liés aux énergies renouvelables sont motivés par des atteintes à la biodiversité. Un lien assez direct peut donc être établi – me semble-t-il – entre le développement des énergies renouvelables et la biodiversité.
Or les énergies renouvelables sont la première réponse à l’effondrement de la biodiversité, puisqu’elles participent à la lutte contre le réchauffement climatique, qui est une des principales causes de cet effondrement – c’est d’ailleurs la position du Gouvernement dans les contentieux évoqués.
Je vous prie d’excuser mon pragmatisme ; cependant, parmi les contentieux qui nous sont transmis, certains portent sur des sujets de procédure ou de voisinage, mais un grand nombre d’entre eux sont liés à la biodiversité.
En conséquence, soit on se voile la face et le sujet n’est pas traité, ce qui continuera d’engendrer des contentieux, soit on tient compte de ce qui nous est transmis, aussi bien par les collectivités locales que par d’autres sources. Par exemple, le Conseil national de la transition écologique a tenu des propos assez durs sur ce projet de loi, relayés d’ailleurs sur ces travées. J’ai donc écouté et essayé de trouver des solutions.
C’est pourquoi vous avez raison de vouloir enlever la partie patrimoine – proposée par les filières, je le rappelle – qui a davantage trait à une volonté de résoudre des sujets de territoire, sans lien avec la question qui nous occupe.
Néanmoins, biodiversité et climat sont les deux visages d’un même combat ; c’est la position que le Président de la République défendra à la COP27 au nom de la France et c’est une des raisons justifiant l’accélération du développement des énergies renouvelables.
Par conséquent, je pense que ce sous-amendement doit être adopté.
Effectivement, le réchauffement climatique et l’érosion de la biodiversité sont les deux grands défis qui sont devant nous ; deux défis intimement liés, ce que nous montrons au travers de ces amendements.
Cette taxe fléchée – ce ne sera pas la première – nous inscrirait dans une dynamique de reconquête de la biodiversité. Aujourd’hui, de nombreuses espèces sont en danger et nous ne disposons pas des fonds nécessaires pour assurer leur protection.
Si le budget général de l’État allait dans ce sens, je serais également d’accord. Cependant, nous avons l’occasion d’établir un lien entre les énergies renouvelables et la biodiversité, alors que les premières sont souvent mises en cause – il me semble à mauvais escient – en raison des problématiques de biodiversité.
Allons au-devant des citoyens et montrons-leur que les énergies renouvelables sont un moyen de reconquérir la biodiversité. C’est un message – s’agissant de l’acceptabilité – que nous pourrions porter au travers de cet amendement.
Effectivement, le réchauffement climatique et l’érosion de la biodiversité sont les deux grands défis qui sont devant nous ; deux défis intimement liés, ce que nous montrons au travers de ces amendements.
Cette taxe fléchée – ce ne sera pas la première – nous inscrirait dans une dynamique de reconquête de la biodiversité. Aujourd’hui, de nombreuses espèces sont en danger et nous ne disposons pas des fonds nécessaires pour assurer leur protection.
Si le budget général de l’État allait dans ce sens, je serais également d’accord. Cependant, nous avons l’occasion d’établir un lien entre les énergies renouvelables et la biodiversité, alors que les premières sont souvent mises en cause – il me semble à mauvais escient – en raison des problématiques de biodiversité.
Allons au-devant des citoyens et montrons-leur que les énergies renouvelables sont un moyen de reconquérir la biodiversité. C’est un message – s’agissant de l’acceptabilité – que nous pourrions porter au travers de cet amendement.
Nous sommes donc bien d’accord : il s’agit d’un fonds destiné à améliorer l’acceptabilité des parties prenantes à l’égard des conséquences de ces projets. C’est ce que j’entends.
Cependant, en le replaçant dans un principe plus général, à l’arrivée des projets, il y a d’abord ce qu’on appelle des compensations. Or il s’agit ici d’un principe de financement d’actions, à caractère durable, pour accompagner des politiques participant au renforcement de la biodiversité, portées par des parties prenantes qui peuvent accepter de meilleures conditions, et donc ensuite les répercussions de ce type de projet.
S’agissant des propos de M. Gay sur la question de la taxation, si nous prenons l’exemple de l’eau, diverses taxations portant sur un mètre cube existent actuellement et participent à la péréquation ainsi qu’à des financements, également en matière de biodiversité. Ce qui fait d’ailleurs débat : les recettes issues des taxes portant sur l’eau doivent-elles être consacrées uniquement au financement de cette politique ou peuvent-elles financer un périmètre d’activités plus large et donc la biodiversité ? Ces propos renvoient à la notion de ressource eau-énergie.
On s’aperçoit qu’il existe d’ores et déjà un système comportant des fiscalités ou des taxations permettant de financer la péréquation et d’autres politiques.
Qu’une fiscalité ou une taxation, pesant sur les coûts de l’énergie et de l’énergie renouvelable et finançant durablement l’accompagnement de programmes en faveur de la biodiversité, puissent exister n’est donc pas si gênant sur le fond.
Nous sommes donc bien d’accord : il s’agit d’un fonds destiné à améliorer l’acceptabilité des parties prenantes à l’égard des conséquences de ces projets. C’est ce que j’entends.
Cependant, en le replaçant dans un principe plus général, à l’arrivée des projets, il y a d’abord ce qu’on appelle des compensations. Or il s’agit ici d’un principe de financement d’actions, à caractère durable, pour accompagner des politiques participant au renforcement de la biodiversité, portées par des parties prenantes qui peuvent accepter de meilleures conditions, et donc ensuite les répercussions de ce type de projet.
S’agissant des propos de M. Gay sur la question de la taxation, si nous prenons l’exemple de l’eau, diverses taxations portant sur un mètre cube existent actuellement et participent à la péréquation ainsi qu’à des financements, également en matière de biodiversité. Ce qui fait d’ailleurs débat : les recettes issues des taxes portant sur l’eau doivent-elles être consacrées uniquement au financement de cette politique ou peuvent-elles financer un périmètre d’activités plus large et donc la biodiversité ? Ces propos renvoient à la notion de ressource eau-énergie.
On s’aperçoit qu’il existe d’ores et déjà un système comportant des fiscalités ou des taxations permettant de financer la péréquation et d’autres politiques.
Qu’une fiscalité ou une taxation, pesant sur les coûts de l’énergie et de l’énergie renouvelable et finançant durablement l’accompagnement de programmes en faveur de la biodiversité, puissent exister n’est donc pas si gênant sur le fond.
Comme cela a été souligné, il est en effet extrêmement important que le lien entre biodiversité et énergies renouvelables puisse être établi.
Si ce n’est pas le cas maintenant, je pense que nous ne le ferons pas. Donc, comme cela a été suggéré pour de précédents amendements, votons celui-ci et voyons ce qu’il advient ensuite au cours de la navette parlementaire.
La parole est à Mme la présidente de la commission des affaires économiques.
Comme cela a été souligné, il est en effet extrêmement important que le lien entre biodiversité et énergies renouvelables puisse être établi.
Si ce n’est pas le cas maintenant, je pense que nous ne le ferons pas. Donc, comme cela a été suggéré pour de précédents amendements, votons celui-ci et voyons ce qu’il advient ensuite au cours de la navette parlementaire.
Je voudrais apporter une précision aux propos de M. le rapporteur pour avis : je suggère que le sous-amendement reçoive plutôt un avis favorable.
En effet, si l’amendement du Gouvernement était adopté – on ne sait jamais ! –, je préférerais que le dispositif se concentre uniquement sur la biodiversité.
La parole est à Mme la présidente de la commission des affaires économiques.
Merci ! sur les travées des groupes UC et RDSE.
Je voudrais apporter une précision aux propos de M. le rapporteur pour avis : je suggère que le sous-amendement reçoive plutôt un avis favorable.
En effet, si l’amendement du Gouvernement était adopté – on ne sait jamais ! –, je préférerais que le dispositif se concentre uniquement sur la biodiversité.
Merci ! sur les travées des groupes UC et RDSE.
Le sous-amendement est adopté.
Je mets aux voix l’amendement n° 671 rectifié, modifié.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Le sous-amendement est adopté.
Le scrutin a lieu.
Je mets aux voix l’amendement n° 671 rectifié, modifié.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 25 :
Nombre de votants343Nombre de suffrages exprimés343Pour l’adoption185Contre 158Le Sénat a adopté.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Applaudissements sur les travées des groupes UC, GEST et SER.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 25 :
Nombre de votants343Nombre de suffrages exprimés343Pour l’adoption185Contre 158Le Sénat a adopté.
Applaudissements sur les travées des groupes UC, GEST et SER.
L ’ article 18 est adopté.
L’amendement n° 76 rectifié bis, présenté par Mme Préville, MM. Gillé et Devinaz, Mmes M. Filleul, S. Robert, Jasmin et Monier et M. Pla, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 315-1 du code de l’énergie est ainsi modifié :
1° La première phrase du premier alinéa est ainsi rédigée : « Une opération d’autoconsommation individuelle est le fait pour un consommateur, dit autoconsommateur, de consommer lui-même tout ou partie de l’électricité produite par une ou plusieurs installations alimentant son site. » ;
2° À la première phrase du deuxième alinéa, le mot : « autoproducteur » est remplacé par le mot : « autoconsommateur » ;
3° Les deuxième et troisième phrases du troisième alinéa sont remplacées par une phrase ainsi rédigée : « Le tiers peut se voir confier l’installation et la gestion de l’installation de production, et notamment son entretien ainsi que la vente de la part de l’électricité produite qui n’est pas consommée. »
La parole est à Mme Angèle Préville.
Après l’article 18
Actuellement, l’autoconsommation individuelle est définie comme « le fait pour un producteur, dit autoproducteur, de consommer lui-même et sur un même site tout ou partie de l’électricité produite par son installation ». La référence au statut d’autoproducteur, alors qu’il s’agit d’autoconsommation, prête inutilement à confusion : il est donc proposé de la remplacer logiquement par une référence au statut d’autoconsommateur.
Cette formulation permet de donner accès à l’autoconsommation d’électricité photovoltaïque à une plus grande diversité de personnes. Pourront notamment être concernés les particuliers locataires ou les industriels et artisans qui ne souhaitent pas investir directement dans l’installation photovoltaïque, mais qui ont des besoins en électricité.
En effet, il s’agit de permettre qu’un tiers, qui finance et exploite l’installation, puisse alimenter un consommateur via une livraison directe sur son branchement et valoriser les excédents par injection dans le réseau de distribution.
Cela permettra de sécuriser les investissements du tiers investisseur en lui donnant la possibilité de vendre la production, même en cas de vacance du bâtiment, mais également de faciliter l’investissement des sociétés immobilières et des bailleurs sociaux sur leur patrimoine occupé par des locataires.
L’amendement n° 76 rectifié bis, présenté par Mme Préville, MM. Gillé et Devinaz, Mmes M. Filleul, S. Robert, Jasmin et Monier et M. Pla, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 315-1 du code de l’énergie est ainsi modifié :
1° La première phrase du premier alinéa est ainsi rédigée : « Une opération d’autoconsommation individuelle est le fait pour un consommateur, dit autoconsommateur, de consommer lui-même tout ou partie de l’électricité produite par une ou plusieurs installations alimentant son site. » ;
2° À la première phrase du deuxième alinéa, le mot : « autoproducteur » est remplacé par le mot : « autoconsommateur » ;
3° Les deuxième et troisième phrases du troisième alinéa sont remplacées par une phrase ainsi rédigée : « Le tiers peut se voir confier l’installation et la gestion de l’installation de production, et notamment son entretien ainsi que la vente de la part de l’électricité produite qui n’est pas consommée. »
La parole est à Mme Angèle Préville.
Actuellement, l’autoconsommation individuelle est définie comme « le fait pour un producteur, dit autoproducteur, de consommer lui-même et sur un même site tout ou partie de l’électricité produite par son installation ». La référence au statut d’autoproducteur, alors qu’il s’agit d’autoconsommation, prête inutilement à confusion : il est donc proposé de la remplacer logiquement par une référence au statut d’autoconsommateur.
Cette formulation permet de donner accès à l’autoconsommation d’électricité photovoltaïque à une plus grande diversité de personnes. Pourront notamment être concernés les particuliers locataires ou les industriels et artisans qui ne souhaitent pas investir directement dans l’installation photovoltaïque, mais qui ont des besoins en électricité.
En effet, il s’agit de permettre qu’un tiers, qui finance et exploite l’installation, puisse alimenter un consommateur via une livraison directe sur son branchement et valoriser les excédents par injection dans le réseau de distribution.
Cela permettra de sécuriser les investissements du tiers investisseur en lui donnant la possibilité de vendre la production, même en cas de vacance du bâtiment, mais également de faciliter l’investissement des sociétés immobilières et des bailleurs sociaux sur leur patrimoine occupé par des locataires.
Cet amendement nous paraît contraire au droit européen et comporte un risque pour la propriété publique des réseaux.
La commission demande donc le retrait ; à défaut, l’avis sera défavorable.
Cet amendement nous paraît contraire au droit européen et comporte un risque pour la propriété publique des réseaux.
La commission demande donc le retrait ; à défaut, l’avis sera défavorable.
Mise au point au sujet d’un vote
Lors du scrutin public n° 23 sur l’amendement n° 648, présenté par le Gouvernement à l’article 18 du projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, Mme Maryse Carrère souhaitait voter contre.
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez, pour une mise au point au sujet d’un vote.
Acte vous est donné de cette mise au point, mon cher collègue. Elle sera publiée au Journal officiel et figurera dans l’analyse politique du scrutin.
Lors du scrutin public n° 23 sur l’amendement n° 648, présenté par le Gouvernement à l’article 18 du projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, Mme Maryse Carrère souhaitait voter contre.
Suite de la discussion en procédure accélérée et adoption d’un projet de loi dans le texte de la commission modifié
L’amendement n° 461 rectifié bis, présenté par Mme N. Delattre, MM. Artano, Bilhac, Cabanel, Corbisez, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol et Mme Pantel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le premier alinéa de l’article L. 315-1 du code de l’énergie, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
«La Commission de régulation de l’énergie détermine les conditions selon lesquelles, lorsque l’autoproducteur a injecté au surplus dans le réseau une certaine quantité d’électricité non consommée, une quantité égale à cette quantité injectée peut être par la suite achetée, en cas de besoin, par cet autoproducteur pour tout site qu’il détient, au plus à un tarif équivalent à celui auquel la quantité injectée a été vendue, le cas échéant réduit des coûts de stockage et de transport de l’électricité.
« Les critères d’éligibilité des autoproducteurs et de prise en compte des coûts de stockage et de transport de l’électricité sont fixés par arrêté du ministre chargé de l’énergie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie. »
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Après l’article 18
Avec la présentation de cet amendement, nous revenons sur le sujet des autoproducteurs d’énergie, que j’ai abordé tout à l’heure. En effet, lorsque les autoproducteurs d’énergie disposent d’un surplus, celui-ci peut être injecté dans le réseau grâce à un compteur virtuel.
Cet amendement a pour objet de permettre à un autoproducteur de racheter à EDF la même quantité d’électricité que celle injectée dans le réseau, à un tarif équivalent, pour tout site qu’il détient, dans les conditions déterminées par la Commission de régulation de l’énergie.
Ce dispositif exclut du coût de rachat les frais de stockage – car cela coûte cher – et de transport. Il vise ainsi à encourager les particuliers et les entreprises à recourir à l’autoconsommation, grâce aux bénéfices engendrés par un coût d’achat de l’électricité compétitif et indexé sur le prix de vente de l’énergie propre produite en autoconsommation, et par la même occasion, à valoriser cette dernière.
L’amendement n° 461 rectifié bis, présenté par Mme N. Delattre, MM. Artano, Bilhac, Cabanel, Corbisez, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol et Mme Pantel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le premier alinéa de l’article L. 315-1 du code de l’énergie, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
«La Commission de régulation de l’énergie détermine les conditions selon lesquelles, lorsque l’autoproducteur a injecté au surplus dans le réseau une certaine quantité d’électricité non consommée, une quantité égale à cette quantité injectée peut être par la suite achetée, en cas de besoin, par cet autoproducteur pour tout site qu’il détient, au plus à un tarif équivalent à celui auquel la quantité injectée a été vendue, le cas échéant réduit des coûts de stockage et de transport de l’électricité.
« Les critères d’éligibilité des autoproducteurs et de prise en compte des coûts de stockage et de transport de l’électricité sont fixés par arrêté du ministre chargé de l’énergie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie. »
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Avec la présentation de cet amendement, nous revenons sur le sujet des autoproducteurs d’énergie, que j’ai abordé tout à l’heure. En effet, lorsque les autoproducteurs d’énergie disposent d’un surplus, celui-ci peut être injecté dans le réseau grâce à un compteur virtuel.
Cet amendement a pour objet de permettre à un autoproducteur de racheter à EDF la même quantité d’électricité que celle injectée dans le réseau, à un tarif équivalent, pour tout site qu’il détient, dans les conditions déterminées par la Commission de régulation de l’énergie.
Ce dispositif exclut du coût de rachat les frais de stockage – car cela coûte cher – et de transport. Il vise ainsi à encourager les particuliers et les entreprises à recourir à l’autoconsommation, grâce aux bénéfices engendrés par un coût d’achat de l’électricité compétitif et indexé sur le prix de vente de l’énergie propre produite en autoconsommation, et par la même occasion, à valoriser cette dernière.
Comme pour le précédent amendement, la commission demande le retrait ; à défaut, l’avis sera défavorable.
Comme pour le précédent amendement, la commission demande le retrait ; à défaut, l’avis sera défavorable.
L’amendement n° 461 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° 277 rectifié, présenté par MM. Gontard, Dantec, Salmon, Fernique, Labbé, Benarroche, Breuiller et Dossus, Mme de Marco, M. Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Après l’article L. 315-1 du code de l’énergie, il est inséré un article L. 315-1- ainsi rédigé :
« Art. L. 315-1-1 – Une batterie virtuelle est la capacité pour un autoconsommateur de bénéficier sans frais, dans les périodes où son installation ne produit pas, d’une fourniture d’électricité couvrant ses besoins de consommation, dans la limite du volume des injections, telles que définies par l’article 315-5, qu’il a opéré sur le réseau.
« Cette fourniture d’électricité sans frais est plafonnée à 3 kilowatts par heure crête. »
II. – Après l’article L. 224-5 du code de la consommation, il est inséré un article L. 224-5-… ainsi rédigé :
« Art. L. 224-5 -…. – Les fournisseurs d’électricité doivent proposer une offre à destination des autoconsommateurs prévus à l’article L. 315-1 du code de l’énergie incluant un système de batterie virtuelle telle que définie à l’article L. 315-1-1 du même code. »
La parole est à M. Guillaume Gontard.
Il s’agit ici de deux sujets : l’autoconsommation et la notion de batterie virtuelle.
En effet, dans le cadre d’un système d’autoconsommation, plutôt individuel puisque cela s’adresse aux installations de moins de 3 kilowatts-crête, ce qui n’est pas consommé est injecté dans le réseau, souvent gratuitement pour les petites installations, sauf dispositions contractuelles contraires. À côté de cela existe le système de batterie virtuelle.
Actuellement nous pourrions craindre que, avec l’augmentation du prix de l’électricité, certaines personnes disposant d’un système d’autoconsommation se tournent vers des batteries physiques, ce qui poserait un réel problème, puisque leurs surplus ne seraient plus injectés dans le réseau. De plus, l’installation de batteries physiques engendre un certain nombre de difficultés.
Nous avons donc intérêt à développer le principe de batterie virtuelle, qui permet de stocker et de réutiliser, par la suite, l’électricité produite. Certains fournisseurs proposent déjà ce type de contrat.
Cet amendement vise donc à définir la notion de batterie virtuelle et à prévoir que tous les fournisseurs d’électricité proposent un contrat permettant l’usage de batteries virtuelles.
Cela me semble important face au réel risque de développement de batteries physiques individuelles, qui peut engendrer des problèmes de pollution et des manques dus à la non-injection des surplus dans le réseau.
L’amendement n° 461 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° 277 rectifié, présenté par MM. Gontard, Dantec, Salmon, Fernique, Labbé, Benarroche, Breuiller et Dossus, Mme de Marco, M. Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Après l’article L. 315-1 du code de l’énergie, il est inséré un article L. 315-1- ainsi rédigé :
« Art. L. 315-1-1 – Une batterie virtuelle est la capacité pour un autoconsommateur de bénéficier sans frais, dans les périodes où son installation ne produit pas, d’une fourniture d’électricité couvrant ses besoins de consommation, dans la limite du volume des injections, telles que définies par l’article 315-5, qu’il a opéré sur le réseau.
« Cette fourniture d’électricité sans frais est plafonnée à 3 kilowatts par heure crête. »
II. – Après l’article L. 224-5 du code de la consommation, il est inséré un article L. 224-5-… ainsi rédigé :
« Art. L. 224-5 -…. – Les fournisseurs d’électricité doivent proposer une offre à destination des autoconsommateurs prévus à l’article L. 315-1 du code de l’énergie incluant un système de batterie virtuelle telle que définie à l’article L. 315-1-1 du même code. »
La parole est à M. Guillaume Gontard.
Il s’agit ici de deux sujets : l’autoconsommation et la notion de batterie virtuelle.
En effet, dans le cadre d’un système d’autoconsommation, plutôt individuel puisque cela s’adresse aux installations de moins de 3 kilowatts-crête, ce qui n’est pas consommé est injecté dans le réseau, souvent gratuitement pour les petites installations, sauf dispositions contractuelles contraires. À côté de cela existe le système de batterie virtuelle.
Actuellement nous pourrions craindre que, avec l’augmentation du prix de l’électricité, certaines personnes disposant d’un système d’autoconsommation se tournent vers des batteries physiques, ce qui poserait un réel problème, puisque leurs surplus ne seraient plus injectés dans le réseau. De plus, l’installation de batteries physiques engendre un certain nombre de difficultés.
Nous avons donc intérêt à développer le principe de batterie virtuelle, qui permet de stocker et de réutiliser, par la suite, l’électricité produite. Certains fournisseurs proposent déjà ce type de contrat.
Cet amendement vise donc à définir la notion de batterie virtuelle et à prévoir que tous les fournisseurs d’électricité proposent un contrat permettant l’usage de batteries virtuelles.
Cela me semble important face au réel risque de développement de batteries physiques individuelles, qui peut engendrer des problèmes de pollution et des manques dus à la non-injection des surplus dans le réseau.
Cet amendement nous paraît contraire à la position de neutralité technologique de la commission. En effet, son adoption introduirait une préférence pour un système par rapport à un autre. La disposition proposée est prématurée et uniformisatrice, alors que les opérations d’autoconsommation sont très diverses dans nos territoires.
La commission demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, l’avis sera défavorable.
Cet amendement nous paraît contraire à la position de neutralité technologique de la commission. En effet, son adoption introduirait une préférence pour un système par rapport à un autre. La disposition proposée est prématurée et uniformisatrice, alors que les opérations d’autoconsommation sont très diverses dans nos territoires.
La commission demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, l’avis sera défavorable.
J’ai un peu de mal à comprendre ce qui vient d’être dit.
D’abord, ce système existe déjà. Il n’y aurait aucune priorisation, puisque la batterie virtuelle permet uniquement de stocker virtuellement l’électricité ; il s’agit simplement d’un compteur qui peut fonctionner dans les deux sens.
Ensuite, cela éviterait le recours à des technologies plus lourdes.
Enfin, je rappelle que des opérateurs proposent déjà ce type de dispositif ; l’objectif est de pouvoir le généraliser.
J’ai un peu de mal à comprendre ce qui vient d’être dit.
D’abord, ce système existe déjà. Il n’y aurait aucune priorisation, puisque la batterie virtuelle permet uniquement de stocker virtuellement l’électricité ; il s’agit simplement d’un compteur qui peut fonctionner dans les deux sens.
Ensuite, cela éviterait le recours à des technologies plus lourdes.
Enfin, je rappelle que des opérateurs proposent déjà ce type de dispositif ; l’objectif est de pouvoir le généraliser.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° 78 rectifié bis, présenté par Mmes Préville, Jasmin et Monier et M. Pla, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa de l’article L. 315-2 est ainsi modifié :
a) Les deux occurrences des mots : « une personne morale » sont remplacées par les mots : « un groupement solidaire » ;
b) À la deuxième phrase, les mots : « basse tension » sont remplacés par les mots : « public de distribution d’électricité » ;
2° À l’article L. 315-2-2, les mots : « la personne morale organisatrice mentionnée » sont remplacés par les mots : « le groupement solidaire organisateur mentionné » ;
3° Au premier alinéa de l’article L. 315-4, les mots : « la personne morale mentionnée » sont remplacés par les mots : « le groupement solidaire mentionné » et le mot : « organisatrice » est remplacé par le mot : « organisateur ».
La parole est à Mme Angèle Préville.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Actuellement, les producteurs et les consommateurs doivent être « liés entre eux au sein d’une personne morale » pour pouvoir participer à une opération d’autoconsommation collective. Cette disposition revient de fait à une obligation de créer une personne morale ad hoc pour chaque opération d’autoconsommation collective, ce qui s’avère être un frein puissant à la mise en place d’opérations de cette nature.
Il est ainsi proposé de remplacer la notion de « personne morale » par celle, à la fois plus souple et parfaitement définie, de « groupement solidaire » qui peut revêtir différentes formes, tout en engageant solidairement tous les participants, ce qui est le but recherché.
L’amendement n° 78 rectifié bis, présenté par Mmes Préville, Jasmin et Monier et M. Pla, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa de l’article L. 315-2 est ainsi modifié :
a) Les deux occurrences des mots : « une personne morale » sont remplacées par les mots : « un groupement solidaire » ;
b) À la deuxième phrase, les mots : « basse tension » sont remplacés par les mots : « public de distribution d’électricité » ;
2° À l’article L. 315-2-2, les mots : « la personne morale organisatrice mentionnée » sont remplacés par les mots : « le groupement solidaire organisateur mentionné » ;
3° Au premier alinéa de l’article L. 315-4, les mots : « la personne morale mentionnée » sont remplacés par les mots : « le groupement solidaire mentionné » et le mot : « organisatrice » est remplacé par le mot : « organisateur ».
La parole est à Mme Angèle Préville.
Actuellement, les producteurs et les consommateurs doivent être « liés entre eux au sein d’une personne morale » pour pouvoir participer à une opération d’autoconsommation collective. Cette disposition revient de fait à une obligation de créer une personne morale ad hoc pour chaque opération d’autoconsommation collective, ce qui s’avère être un frein puissant à la mise en place d’opérations de cette nature.
Il est ainsi proposé de remplacer la notion de « personne morale » par celle, à la fois plus souple et parfaitement définie, de « groupement solidaire » qui peut revêtir différentes formes, tout en engageant solidairement tous les participants, ce qui est le but recherché.
Comme pour l’amendement précédent, le dispositif proposé paraît contraire au droit européen et comporter un risque pour la propriété publique des réseaux.
La commission demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, l’avis sera défavorable.
Comme pour l’amendement précédent, le dispositif proposé paraît contraire au droit européen et comporter un risque pour la propriété publique des réseaux.
La commission demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, l’avis sera défavorable.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je suis saisie de trois amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 459 rectifié bis, présenté par Mme N. Delattre, MM. Artano, Bilhac, Cabanel, Corbisez, Fialaire, Guérini et Guiol et Mme Pantel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
À la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 315-2 du code de l’énergie, les mots : « et respectent les critères, notamment de proximité géographique, fixés » sont remplacés par les mots : «, dans des conditions compatibles avec les exigences techniques du réseau public d’électricité, fixées ».
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Le présent amendement a pour objet d’écarter le critère de proximité géographique, requis pour la qualification d’autoconsommation collective étendue.
Cependant, des conditions devront être fixées par arrêté afin de garantir la compatibilité de l’opération avec les exigences techniques du réseau public d’électricité.
En effet, l’arrêté en vigueur instaure une distance maximale de 2 kilomètres pour une autoconsommation collective étendue et un système de dérogation ministérielle sous conditions dans la limite de 20 kilomètres.
L’amendement vise à encourager le recours à l’autoconsommation collective en facilitant la valorisation de l’énergie produite en dehors de toute limitation géographique.
Je suis saisie de trois amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 459 rectifié bis, présenté par Mme N. Delattre, MM. Artano, Bilhac, Cabanel, Corbisez, Fialaire, Guérini et Guiol et Mme Pantel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
À la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 315-2 du code de l’énergie, les mots : « et respectent les critères, notamment de proximité géographique, fixés » sont remplacés par les mots : «, dans des conditions compatibles avec les exigences techniques du réseau public d’électricité, fixées ».
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Les amendements n° 351 rectifié et 8 rectifié bis ne sont pas soutenus.
Quel est l’avis de la commission des affaires économiques sur l’amendement n° 459 rectifié bis ?
Le présent amendement a pour objet d’écarter le critère de proximité géographique, requis pour la qualification d’autoconsommation collective étendue.
Cependant, des conditions devront être fixées par arrêté afin de garantir la compatibilité de l’opération avec les exigences techniques du réseau public d’électricité.
En effet, l’arrêté en vigueur instaure une distance maximale de 2 kilomètres pour une autoconsommation collective étendue et un système de dérogation ministérielle sous conditions dans la limite de 20 kilomètres.
L’amendement vise à encourager le recours à l’autoconsommation collective en facilitant la valorisation de l’énergie produite en dehors de toute limitation géographique.
Cet amendement nous paraît satisfait par le cadre réglementaire.
La commission en demande le retrait ; à défaut, l’avis sera défavorable.
Les amendements n° 351 rectifié et 8 rectifié bis ne sont pas soutenus.
Quel est l’avis de la commission des affaires économiques sur l’amendement n° 459 rectifié bis ?
Cet amendement nous paraît satisfait par le cadre réglementaire.
La commission en demande le retrait ; à défaut, l’avis sera défavorable.
L’amendement n° 459 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° 460 rectifié bis, présenté par Mme N. Delattre, MM. Artano, Bilhac, Cabanel, Corbisez, Fialaire, Guérini et Guiol et Mme Pantel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le premier alinéa de l’article L. 315-2 du code de l’énergie, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
« Les opérations d’autoconsommation réunissant des entrepôts de logistique ou des bâtiments à usage industriel ou commercial situés au sein d’un même secteur logistique, industriel et commercial sont considérées comme constituant des opérations d’autoconsommation collective étendues, lorsque la fourniture d’électricité est effectuée entre un ou plusieurs producteurs et un ou plusieurs consommateurs finaux liés entre eux au sein d’une personne morale dont les points de soutirage et d’injection sont situés sur le réseau basse tension, dans des conditions compatibles avec les exigences techniques du réseau public d’électricité, fixées par arrêté du ministre chargé de l’énergie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie.
« Il est entendu par la notion de “même secteur logistique, industriel et commercial” : toute zone où des entrepôts de logistique ou des bâtiments à usage industriel ou commercial sont localisés en continuité. »
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Comme le précédent, le présent amendement tend à remplacer le critère relatif à la proximité géographique, requis pour la qualification d’autoconsommation collective étendue, par des conditions permettant de garantir la compatibilité avec les exigences techniques du réseau public d’électricité.
Le champ d’application de cette mesure, si l’amendement était adopté, est cependant restreint aux opérations d’autoconsommation réunissant des entrepôts de logistique ou des bâtiments à usage industriel ou commercial situés au sein d’un même secteur logistique, industriel et commercial.
L’amendement n° 459 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° 460 rectifié bis, présenté par Mme N. Delattre, MM. Artano, Bilhac, Cabanel, Corbisez, Fialaire, Guérini et Guiol et Mme Pantel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le premier alinéa de l’article L. 315-2 du code de l’énergie, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
« Les opérations d’autoconsommation réunissant des entrepôts de logistique ou des bâtiments à usage industriel ou commercial situés au sein d’un même secteur logistique, industriel et commercial sont considérées comme constituant des opérations d’autoconsommation collective étendues, lorsque la fourniture d’électricité est effectuée entre un ou plusieurs producteurs et un ou plusieurs consommateurs finaux liés entre eux au sein d’une personne morale dont les points de soutirage et d’injection sont situés sur le réseau basse tension, dans des conditions compatibles avec les exigences techniques du réseau public d’électricité, fixées par arrêté du ministre chargé de l’énergie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie.
« Il est entendu par la notion de “même secteur logistique, industriel et commercial” : toute zone où des entrepôts de logistique ou des bâtiments à usage industriel ou commercial sont localisés en continuité. »
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez.
Comme le précédent, le présent amendement tend à remplacer le critère relatif à la proximité géographique, requis pour la qualification d’autoconsommation collective étendue, par des conditions permettant de garantir la compatibilité avec les exigences techniques du réseau public d’électricité.
Le champ d’application de cette mesure, si l’amendement était adopté, est cependant restreint aux opérations d’autoconsommation réunissant des entrepôts de logistique ou des bâtiments à usage industriel ou commercial situés au sein d’un même secteur logistique, industriel et commercial.
Remplacer le critère de proximité géographique par la référence au secteur logistique, industriel ou commercial dans la définition des opérations d’autoconsommation collective qualifiées d’étendues dans le domaine de l’électricité va beaucoup trop loin.
En effet, ces opérations n’auraient plus de bornes législatives, alors qu’elles sont potentiellement attentatoires à la propriété publique des réseaux de distribution d’électricité, ainsi qu’au monopole public confié aux gestionnaires de ces réseaux.
De plus, les différents secteurs d’activité ne seraient pas mis sur le même plan ; l’agriculture en serait exclue.
Enfin, la notion de proximité est bel et bien issue de la directive du 11 décembre 2018.
La commission demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, l’avis sera défavorable.
Remplacer le critère de proximité géographique par la référence au secteur logistique, industriel ou commercial dans la définition des opérations d’autoconsommation collective qualifiées d’étendues dans le domaine de l’électricité va beaucoup trop loin.
En effet, ces opérations n’auraient plus de bornes législatives, alors qu’elles sont potentiellement attentatoires à la propriété publique des réseaux de distribution d’électricité, ainsi qu’au monopole public confié aux gestionnaires de ces réseaux.
De plus, les différents secteurs d’activité ne seraient pas mis sur le même plan ; l’agriculture en serait exclue.
Enfin, la notion de proximité est bel et bien issue de la directive du 11 décembre 2018.
La commission demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, l’avis sera défavorable.
L’amendement n° 460 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° 220 rectifié ter, présenté par MM. Favreau, Mouiller, Belin, Laménie, Bacci et C. Vial, Mme Muller-Bronn, M. Genet, Mme Gosselin, M. Frassa, Mme Joseph, M. Sautarel, Mmes Imbert et Dumas, MM. Brisson, Tabarot et Burgoa, Mme Dumont et MM. Cadec, Panunzi, Cuypers, Calvet et Sido, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 315-4 du code de l’énergie est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Il est du ressort du fournisseur d’un consommateur participant à une opération d’autoconsommation collective au titre du complément de fourniture d’assurer la non-facturation de la quantité d’électricité autoconsommée par le consommateur d’électricité, correspondant à la courbe de charge reconstituée de ses quantités de production affectées. »
La parole est à M. Gilbert Favreau.
Dans le cortège des obstacles à la mise en œuvre des énergies renouvelables, j’évoquerai le problème de l’autoconsommation collective qui engendre un certain nombre de difficultés, notamment lorsque le bénéficiaire de cette autoconsommation collective a, par ailleurs, recours à un fournisseur professionnel d’électricité ou d’énergie et qu’il doit alors gérer simultanément ces deux sources d’énergie.
Je ne détaillerai pas davantage l’article additionnel qui vous est soumis, mais je soulignerai que la mise en œuvre de ces énergies renouvelables rencontre de nombreuses difficultés administratives, fiscales ou budgétaires.
Il me semble qu’une réflexion sur ce sujet est nécessaire afin de permettre une mise en œuvre plus harmonieuse de ces énergies nouvelles.
L’amendement n° 460 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° 220 rectifié ter, présenté par MM. Favreau, Mouiller, Belin, Laménie, Bacci et C. Vial, Mme Muller-Bronn, M. Genet, Mme Gosselin, M. Frassa, Mme Joseph, M. Sautarel, Mmes Imbert et Dumas, MM. Brisson, Tabarot et Burgoa, Mme Dumont et MM. Cadec, Panunzi, Cuypers, Calvet et Sido, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 315-4 du code de l’énergie est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Il est du ressort du fournisseur d’un consommateur participant à une opération d’autoconsommation collective au titre du complément de fourniture d’assurer la non-facturation de la quantité d’électricité autoconsommée par le consommateur d’électricité, correspondant à la courbe de charge reconstituée de ses quantités de production affectées. »
La parole est à M. Gilbert Favreau.
Dans le cortège des obstacles à la mise en œuvre des énergies renouvelables, j’évoquerai le problème de l’autoconsommation collective qui engendre un certain nombre de difficultés, notamment lorsque le bénéficiaire de cette autoconsommation collective a, par ailleurs, recours à un fournisseur professionnel d’électricité ou d’énergie et qu’il doit alors gérer simultanément ces deux sources d’énergie.
Je ne détaillerai pas davantage l’article additionnel qui vous est soumis, mais je soulignerai que la mise en œuvre de ces énergies renouvelables rencontre de nombreuses difficultés administratives, fiscales ou budgétaires.
Il me semble qu’une réflexion sur ce sujet est nécessaire afin de permettre une mise en œuvre plus harmonieuse de ces énergies nouvelles.
Il ne nous paraît pas pertinent de modifier la disposition très récente, introduite par la loi relative à l’énergie et au climat de 2019, dite loi Énergie-climat, et modifiée par la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, dite loi Climat et résilience, de 2021. En effet, il faut lui laisser le temps d’être appliquée.
J’ajoute qu’il convient de ne pas introduire davantage de complexité et d’ambiguïté dans les opérations d’autoconsommation collective.
La commission demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, l’avis sera défavorable.
Il ne nous paraît pas pertinent de modifier la disposition très récente, introduite par la loi relative à l’énergie et au climat de 2019, dite loi Énergie-climat, et modifiée par la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, dite loi Climat et résilience, de 2021. En effet, il faut lui laisser le temps d’être appliquée.
J’ajoute qu’il convient de ne pas introduire davantage de complexité et d’ambiguïté dans les opérations d’autoconsommation collective.
La commission demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, l’avis sera défavorable.
L’amendement est satisfait et le Gouvernement en demande donc le retrait.
L’amendement est satisfait et le Gouvernement en demande donc le retrait.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 279 rectifié, présenté par MM. Gontard, Dantec, Salmon, Fernique, Labbé, Benarroche, Breuiller et Dossus, Mme de Marco, M. Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 315-5 du code de l’énergie est ainsi rédigé :
« Art. L. 315-5 – Les injections d’électricité sur le réseau public de distribution effectuées dans le cadre d’une opération d’autoconsommation à partir d’une installation de production d’électricité, dont la puissance installée maximale est fixée par décret, et qui excèdent la consommation associée à cette opération d’autoconsommation peuvent, à défaut d’être vendues à un tiers, être cédées à titre gratuit au gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité auquel cette installation de production est raccordée, et dans ce cas rattachées au périmètre d’équilibre de ce dernier et affectée aux pertes techniques de ce réseau, ou, sur demande du producteur, cédées à titre gratuit à d’autres consommateurs ou à des organisations caritatives dans le cadre d’opérations de lutte contre la précarité énergétique. »
La parole est à M. Guillaume Gontard.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 279 rectifié, présenté par MM. Gontard, Dantec, Salmon, Fernique, Labbé, Benarroche, Breuiller et Dossus, Mme de Marco, M. Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 315-5 du code de l’énergie est ainsi rédigé :
« Art. L. 315-5 – Les injections d’électricité sur le réseau public de distribution effectuées dans le cadre d’une opération d’autoconsommation à partir d’une installation de production d’électricité, dont la puissance installée maximale est fixée par décret, et qui excèdent la consommation associée à cette opération d’autoconsommation peuvent, à défaut d’être vendues à un tiers, être cédées à titre gratuit au gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité auquel cette installation de production est raccordée, et dans ce cas rattachées au périmètre d’équilibre de ce dernier et affectée aux pertes techniques de ce réseau, ou, sur demande du producteur, cédées à titre gratuit à d’autres consommateurs ou à des organisations caritatives dans le cadre d’opérations de lutte contre la précarité énergétique. »
La parole est à M. Guillaume Gontard.
L’amendement n° 279 rectifié est retiré.
L’amendement n° 9 rectifié n’est pas soutenu, de même que l’amendement n° 468 rectifié.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 211 rectifié, présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le deuxième alinéa de l’article L. 2253-1 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Au titre de cet article, une commune et son groupement peuvent participer conjointement au capital d’une même société anonyme ou d’une même société par actions simplifiée. »
La parole est à M. Daniel Salmon.
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte a autorisé la participation des collectivités au capital d’une société anonyme ou d’une société par actions simplifiée produisant des énergies renouvelables. Cette mesure visait à encourager les investissements dans les énergies renouvelables et donc à contribuer à la transition énergétique ainsi qu’à l’atteinte des objectifs environnementaux de la France.
Toutefois, la direction générale des collectivités locales (DGCL) a adopté une interprétation stricte de cette disposition en interdisant aux communes et aux intercommunalités dont elles sont membres de participer conjointement à une même société de production d’énergies renouvelables. La DGCL considère en effet que la compétence « production d’énergies renouvelables » doit être soit exercée par une commune, soit transférée à son intercommunalité, et, à ce titre, que les deux ne peuvent pas investir conjointement dans la production d’énergies renouvelables. Or l’article 109 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte ne mentionne, à aucun moment, la répartition des compétences entre communes et intercommunalités. Il indique également que « les communes et leurs groupements peuvent, par délibération de leurs organes délibérants, participer au capital d’une société […] », ce qui traduit bien l’intention du législateur de permettre aux communes et aux intercommunalités d’investir ensemble en faveur de la transition énergétique.
Par ailleurs, permettre aux communes accueillant les projets, ou aux communes voisines qui en connaissent également les effets sur leur territoire, d’être intéressées directement dans les projets d’énergies renouvelables, contribue, une fois de plus, à l’acceptabilité des projets et facilite leur appropriation par les collectivités et leur population.
L’amendement n° 279 rectifié est retiré.
L’amendement n° 9 rectifié n’est pas soutenu, de même que l’amendement n° 468 rectifié.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 211 rectifié, présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le deuxième alinéa de l’article L. 2253-1 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Au titre de cet article, une commune et son groupement peuvent participer conjointement au capital d’une même société anonyme ou d’une même société par actions simplifiée. »
La parole est à M. Daniel Salmon.
L’amendement n° 283 rectifié, présenté par MM. Kern et Canévet, Mme Billon, MM. Duffourg, Levi et Bonnecarrère, Mme Saint-Pé et M. Le Nay, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le deuxième alinéa de l’article L. 2253-1 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Au titre de cet article, une commune et son groupement peuvent participer ensemble au capital d’une même société anonyme ou d’une même société par actions simplifiée. »
La parole est à Mme Denise Saint-Pé.
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte a autorisé la participation des collectivités au capital d’une société anonyme ou d’une société par actions simplifiée produisant des énergies renouvelables. Cette mesure visait à encourager les investissements dans les énergies renouvelables et donc à contribuer à la transition énergétique ainsi qu’à l’atteinte des objectifs environnementaux de la France.
Toutefois, la direction générale des collectivités locales (DGCL) a adopté une interprétation stricte de cette disposition en interdisant aux communes et aux intercommunalités dont elles sont membres de participer conjointement à une même société de production d’énergies renouvelables. La DGCL considère en effet que la compétence « production d’énergies renouvelables » doit être soit exercée par une commune, soit transférée à son intercommunalité, et, à ce titre, que les deux ne peuvent pas investir conjointement dans la production d’énergies renouvelables. Or l’article 109 de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte ne mentionne, à aucun moment, la répartition des compétences entre communes et intercommunalités. Il indique également que « les communes et leurs groupements peuvent, par délibération de leurs organes délibérants, participer au capital d’une société […] », ce qui traduit bien l’intention du législateur de permettre aux communes et aux intercommunalités d’investir ensemble en faveur de la transition énergétique.
Par ailleurs, permettre aux communes accueillant les projets, ou aux communes voisines qui en connaissent également les effets sur leur territoire, d’être intéressées directement dans les projets d’énergies renouvelables, contribue, une fois de plus, à l’acceptabilité des projets et facilite leur appropriation par les collectivités et leur population.
L’amendement n° 283 rectifié, présenté par MM. Kern et Canévet, Mme Billon, MM. Duffourg, Levi et Bonnecarrère, Mme Saint-Pé et M. Le Nay, est ainsi libellé :
Après l’article 18
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le deuxième alinéa de l’article L. 2253-1 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Au titre de cet article, une commune et son groupement peuvent participer ensemble au capital d’une même société anonyme ou d’une même société par actions simplifiée. »
La parole est à Mme Denise Saint-Pé.
La commission s’en remet à la sagesse du Sénat sur l’amendement n° 211 rectifié, dont la rédaction a été modifiée depuis son examen en commission.
Elle demande donc le retrait de l’amendement n° 283 rectifié, qui est satisfait par l’amendement précédent ; sinon l’avis sera défavorable.
La commission s’en remet à la sagesse du Sénat sur l’amendement n° 211 rectifié, dont la rédaction a été modifiée depuis son examen en commission.
Elle demande donc le retrait de l’amendement n° 283 rectifié, qui est satisfait par l’amendement précédent ; sinon l’avis sera défavorable.
Le Gouvernement émet un avis défavorable sur ces deux amendements.
Le Gouvernement émet un avis défavorable sur ces deux amendements.
L’amendement n° 283 rectifié est retiré.
Je mets aux voix l’amendement n° 211 rectifié.
L ’ amendement est adopté.
L’amendement n° 283 rectifié est retiré.
Je mets aux voix l’amendement n° 211 rectifié.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 18.
L ’ amendement est adopté.
Article 18 bis
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 47 rectifié ter est présenté par MM. Sautarel, C. Vial et Burgoa, Mmes Muller-Bronn et Dumont, MM. Charon, Savary, Belin et Segouin, Mme Pluchet, MM. D. Laurent, J.B. Blanc, Bouchet, Cadec, Brisson et Lefèvre, Mme Belrhiti, M. Rapin, Mme Gosselin, MM. Genet et Darnaud, Mmes Micouleau et Dumas, M. Tabarot, Mme Joseph et MM. Bonhomme et Perrin.
L’amendement n° 439 est présenté par M. Gay, Mme Varaillas, M. Lahellec, Mme Lienemann et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Cédric Vial, pour présenter l’amendement n° 47 rectifié ter.
L’article L. 294-1 du code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Les I et II sont ainsi modifiés :
a) Après la première occurrence du mot : « renouvelable », la fin de la première phrase est ainsi rédigée : « proposent, lors de la constitution ou de l’évolution de leur capital, une part de ce capital aux personnes physiques, notamment aux habitants dont la résidence est à proximité du lieu d’implantation du ou des projets, aux collectivités territoriales et à leurs groupements sur le territoire ou à proximité du territoire desquels il se situe, aux communautés d’énergie renouvelable mentionnées au chapitre II du présent titre et aux petites et moyennes entreprises dont le siège social est situé à proximité du lieu d’implantation du ou des projets. » ;
b) À la seconde phrase, les mots : « peuvent également proposer » sont remplacés par les mots : « proposent également » ;
2° Il est ajouté un V ainsi rédigé :
« V. – Un décret en Conseil d’État détermine les conditions d’application du présent article. Il fixe notamment les seuils de puissance, déclinés pour chaque catégorie d’énergies renouvelables concernées, en-deçà desquels les obligations inscrites au I et II du présent article ne s’appliquent pas. »
De nouveau, cet amendement, que je présente au nom de mon collègue Sautarel, est identique à un amendement déposé par Fabien Gay.
Le présent amendement vise à la suppression de cet article. En effet, la meilleure solution au problème des voisins des éoliennes ne consiste pas à bouleverser leur cadre de vie tout en leur offrant des compensations financières, qui seraient souvent sans commune mesure avec l’importance des nuisances subies et qui pourraient varier de manière imprévisible, voire disparaître, d’une année sur l’autre. La vraie solution consiste à augmenter la distance minimale – dont nous avons déjà débattu –, notoirement insuffisante, entre les éoliennes et les habitations.
Permettez-moi aussi d’établir un parallèle avec la situation que nous connaissons actuellement dans les stations de montagne. Au nom de l’égalité des usagers devant le service public, l’ensemble des tarifs spéciaux accordés aux résidents des stations de ski pour leur forfait sont désormais interdits en vertu d’un prétendu principe constitutionnel. Je souhaite ajouter ce sujet au débat.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 47 rectifié ter est présenté par MM. Sautarel, C. Vial et Burgoa, Mmes Muller-Bronn et Dumont, MM. Charon, Savary, Belin et Segouin, Mme Pluchet, MM. D. Laurent, J.B. Blanc, Bouchet, Cadec, Brisson et Lefèvre, Mme Belrhiti, M. Rapin, Mme Gosselin, MM. Genet et Darnaud, Mmes Micouleau et Dumas, M. Tabarot, Mme Joseph et MM. Bonhomme et Perrin.
L’amendement n° 439 est présenté par M. Gay, Mme Varaillas, M. Lahellec, Mme Lienemann et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Cédric Vial, pour présenter l’amendement n° 47 rectifié ter.
De nouveau, cet amendement, que je présente au nom de mon collègue Sautarel, est identique à un amendement déposé par Fabien Gay.
Le présent amendement vise à la suppression de cet article. En effet, la meilleure solution au problème des voisins des éoliennes ne consiste pas à bouleverser leur cadre de vie tout en leur offrant des compensations financières, qui seraient souvent sans commune mesure avec l’importance des nuisances subies et qui pourraient varier de manière imprévisible, voire disparaître, d’une année sur l’autre. La vraie solution consiste à augmenter la distance minimale – dont nous avons déjà débattu –, notoirement insuffisante, entre les éoliennes et les habitations.
Permettez-moi aussi d’établir un parallèle avec la situation que nous connaissons actuellement dans les stations de montagne. Au nom de l’égalité des usagers devant le service public, l’ensemble des tarifs spéciaux accordés aux résidents des stations de ski pour leur forfait sont désormais interdits en vertu d’un prétendu principe constitutionnel. Je souhaite ajouter ce sujet au débat.
En effet, il s’agit de nouveau d’un amendement identique à un amendement défendu par M. Vial.
Comme nous l’avons rappelé, l’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers et n’est surtout pas la somme des intérêts particuliers financiarisés.
C’est bien de l’émergence d’un nouveau marché d’intermédiation financière qu’il s’agit. Les usagers, après avoir été transformés en consommateurs, deviendront des actionnaires.
Nous ne pensons pas que ce soit une bonne solution.
En effet, il s’agit de nouveau d’un amendement identique à un amendement défendu par M. Vial.
Comme nous l’avons rappelé, l’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers et n’est surtout pas la somme des intérêts particuliers financiarisés.
C’est bien de l’émergence d’un nouveau marché d’intermédiation financière qu’il s’agit. Les usagers, après avoir été transformés en consommateurs, deviendront des actionnaires.
Nous ne pensons pas que ce soit une bonne solution.
L’article 18 bis, introduit par notre commission, constitue un apport important au texte. Nous ne souhaitons évidemment pas sa suppression.
On a beaucoup parlé d’appropriation, d’acceptabilité. Il s’agit, en l’espèce, non pas de marchander le silence ou l’acceptation, mais d’ouvrir une simple possibilité, pour répondre à l’un des griefs régulièrement exprimés à l’encontre des projets d’énergie renouvelable. Parfois, en effet, ces derniers sont portés, pilotés par des investisseurs de taille importante, par des sociétés d’ailleurs pas toujours françaises – mais c’est un autre débat.
Notre souhait, c’est que les particuliers, les riverains, les associations, ainsi que les TPE et les PME, puissent participer financièrement à l’aventure industrielle des énergies renouvelables, en prenant une part dans le capital des sociétés qui mettent en œuvre de tels projets.
Il ne s’agit que de cela : permettre à chacun de s’approprier le projet, d’y participer sur le plan financier, y compris – lisez bien le texte – en se voyant remettre par les promoteurs des parts offertes ou gratuites – appelez-les comme bon vous semble.
La commission demande donc le retrait de ces amendements ; à défaut, elle y sera défavorable.
L’article 18 bis, introduit par notre commission, constitue un apport important au texte. Nous ne souhaitons évidemment pas sa suppression.
On a beaucoup parlé d’appropriation, d’acceptabilité. Il s’agit, en l’espèce, non pas de marchander le silence ou l’acceptation, mais d’ouvrir une simple possibilité, pour répondre à l’un des griefs régulièrement exprimés à l’encontre des projets d’énergie renouvelable. Parfois, en effet, ces derniers sont portés, pilotés par des investisseurs de taille importante, par des sociétés d’ailleurs pas toujours françaises – mais c’est un autre débat.
Notre souhait, c’est que les particuliers, les riverains, les associations, ainsi que les TPE et les PME, puissent participer financièrement à l’aventure industrielle des énergies renouvelables, en prenant une part dans le capital des sociétés qui mettent en œuvre de tels projets.
Il ne s’agit que de cela : permettre à chacun de s’approprier le projet, d’y participer sur le plan financier, y compris – lisez bien le texte – en se voyant remettre par les promoteurs des parts offertes ou gratuites – appelez-les comme bon vous semble.
La commission demande donc le retrait de ces amendements ; à défaut, elle y sera défavorable.
Je vais couper la poire en deux, madame la présidente : je retire mon amendement et, à titre personnel, je voterai celui de M. Gay, s’il le maintient…
Je vais couper la poire en deux, madame la présidente : je retire mon amendement et, à titre personnel, je voterai celui de M. Gay, s’il le maintient…
Sourires.
L’amendement n° 47 rectifié ter est retiré.
Je mets aux voix l’amendement n° 439.
Sourires.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° 47 rectifié ter est retiré.
Je mets aux voix l’amendement n° 439.
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° 369 est présenté par Mmes Ract-Madoux et Saint-Pé.
L’amendement n° 408 rectifié bis est présenté par MM. Médevielle, Menonville, Chasseing, Verzelen, Wattebled, Guerriau, Grand, A. Marc et Lagourgue, Mme Mélot et MM. Malhuret et Decool.
L’amendement n° 624 rectifié est présenté par Mme Havet, MM. Marchand, Théophile et Buis et Mme Schillinger.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Rédiger ainsi cet article :
Après la première phrase du dernier alinéa de l’article L. 311-10-1 du code de l’énergie, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Ces conditions d’exécution peuvent prévoir que les sociétés porteuses du projet, qu’elles soient régies par le livre II du code de commerce, par les articles L. 1521-1 et suivants du code général des collectivités territoriales ou par la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, soient tenues de proposer une part du capital aux habitants résidant à proximité du projet ou à la commune ou son groupement sur le territoire desquels le projet doit être implanté, et de leur ouvrir ces parts le cas échéant. »
La parole est à Mme Daphné Ract-Madoux, pour présenter l’amendement n° 369.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Si la possibilité d’ouvrir des parts aux riverains et aux collectivités riveraines des projets d’EnR est déjà intégrée dans le code de l’énergie, elle ne figure qu’au sein de la partie relative au financement desdits projets.
Par cet amendement, il est proposé d’intégrer la même possibilité, rédigée de la même manière, dans la partie du code de l’énergie relative à la procédure de mise en concurrence des projets.
Il s’agit bien d’une possibilité, non d’une obligation, en vue d’en faire un critère pour l’appel à la concurrence. L’objectif est d’imposer au porteur de projet de proposer des parts à ses partenaires – riverains et collectivités – et, si ces derniers l’ont choisi, de leur ouvrir ces parts.
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° 369 est présenté par Mmes Ract-Madoux et Saint-Pé.
L’amendement n° 408 rectifié bis est présenté par MM. Médevielle, Menonville, Chasseing, Verzelen, Wattebled, Guerriau, Grand, A. Marc et Lagourgue, Mme Mélot et MM. Malhuret et Decool.
L’amendement n° 624 rectifié est présenté par Mme Havet, MM. Marchand, Théophile et Buis et Mme Schillinger.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Rédiger ainsi cet article :
Après la première phrase du dernier alinéa de l’article L. 311-10-1 du code de l’énergie, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Ces conditions d’exécution peuvent prévoir que les sociétés porteuses du projet, qu’elles soient régies par le livre II du code de commerce, par les articles L. 1521-1 et suivants du code général des collectivités territoriales ou par la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, soient tenues de proposer une part du capital aux habitants résidant à proximité du projet ou à la commune ou son groupement sur le territoire desquels le projet doit être implanté, et de leur ouvrir ces parts le cas échéant. »
La parole est à Mme Daphné Ract-Madoux, pour présenter l’amendement n° 369.
La parole est à M. Pierre Médevielle, pour présenter l’amendement n° 408 rectifié bis.
Si la possibilité d’ouvrir des parts aux riverains et aux collectivités riveraines des projets d’EnR est déjà intégrée dans le code de l’énergie, elle ne figure qu’au sein de la partie relative au financement desdits projets.
Par cet amendement, il est proposé d’intégrer la même possibilité, rédigée de la même manière, dans la partie du code de l’énergie relative à la procédure de mise en concurrence des projets.
Il s’agit bien d’une possibilité, non d’une obligation, en vue d’en faire un critère pour l’appel à la concurrence. L’objectif est d’imposer au porteur de projet de proposer des parts à ses partenaires – riverains et collectivités – et, si ces derniers l’ont choisi, de leur ouvrir ces parts.
La parole est à M. Pierre Médevielle, pour présenter l’amendement n° 408 rectifié bis.
La parole est à Mme Nadège Havet, pour présenter l’amendement n° 624 rectifié.
La parole est à Mme Nadège Havet, pour présenter l’amendement n° 624 rectifié.
Ces amendements visent à restreindre quelque peu le champ du dispositif défini par la commission.
Nous sommes convaincus que ce sont justement les plus petits projets qui peuvent satisfaire, sur le plan capitalistique, à la fois les riverains, les citoyens, mais aussi les TPE et les PME : ces dernières, loin d’être des groupes puissants, développent des projets plus mesurés mais avec un fort besoin de capitaux, et sont les plus à même de travailler avec d’autres acteurs.
Les groupes plus importants qui répondent aux appels d’offres ont d’autres capacités. Cela ne les gênera donc pas de céder une petite partie de leur capital. Pour les TPE et les PME, l’apport en capital se révélera peut-être déterminant pour la mise en œuvre des projets concernés.
C’est la raison pour laquelle la commission émet un avis défavorable sur ces trois amendements identiques.
Ces amendements visent à restreindre quelque peu le champ du dispositif défini par la commission.
Nous sommes convaincus que ce sont justement les plus petits projets qui peuvent satisfaire, sur le plan capitalistique, à la fois les riverains, les citoyens, mais aussi les TPE et les PME : ces dernières, loin d’être des groupes puissants, développent des projets plus mesurés mais avec un fort besoin de capitaux, et sont les plus à même de travailler avec d’autres acteurs.
Les groupes plus importants qui répondent aux appels d’offres ont d’autres capacités. Cela ne les gênera donc pas de céder une petite partie de leur capital. Pour les TPE et les PME, l’apport en capital se révélera peut-être déterminant pour la mise en œuvre des projets concernés.
C’est la raison pour laquelle la commission émet un avis défavorable sur ces trois amendements identiques.
Par ces amendements identiques, il s’agit d’imposer aux candidats de proposer aux riverains habitant autour du potentiel parc d’énergie renouvelable et aux collectivités locales ou à leurs groupements situés sur le territoire ou à proximité du territoire sur lequel le projet doit être implanté des parts de leur capital et de leur ouvrir ces parts s’ils l’acceptent.
Selon la rédaction actuelle de l’article 18 bis, un tel mécanisme est imposé à l’ensemble des sociétés par actions et des sociétés coopératives, mais il ne couvre pas la totalité des sociétés.
L’adoption de ces trois amendements permettrait d’imposer aux sociétés porteuses de projets d’énergie renouvelable de se structurer afin de pouvoir proposer ces parts aux riverains et aux collectivités.
Pour toutes ces raisons, j’émets un avis favorable.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 369, 408 rectifié bis et 624 rectifié.
Par ces amendements identiques, il s’agit d’imposer aux candidats de proposer aux riverains habitant autour du potentiel parc d’énergie renouvelable et aux collectivités locales ou à leurs groupements situés sur le territoire ou à proximité du territoire sur lequel le projet doit être implanté des parts de leur capital et de leur ouvrir ces parts s’ils l’acceptent.
Selon la rédaction actuelle de l’article 18 bis, un tel mécanisme est imposé à l’ensemble des sociétés par actions et des sociétés coopératives, mais il ne couvre pas la totalité des sociétés.
L’adoption de ces trois amendements permettrait d’imposer aux sociétés porteuses de projets d’énergie renouvelable de se structurer afin de pouvoir proposer ces parts aux riverains et aux collectivités.
Pour toutes ces raisons, j’émets un avis favorable.
Les amendements sont adoptés.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 369, 408 rectifié bis et 624 rectifié.
Les amendements sont adoptés.
Article 18 ter
L’amendement n° 48 rectifié ter, présenté par MM. Sautarel, C. Vial et Burgoa, Mmes Muller-Bronn et Dumont, MM. Charon, Savary, Belin et Segouin, Mme Pluchet, MM. D. Laurent, J.B. Blanc, Bouchet, Cadec, Brisson et Lefèvre, Mme Belrhiti, M. Rapin, Mme Gosselin, MM. Genet et Darnaud, Mmes Micouleau et Dumas, M. Tabarot, Mme Joseph et MM. Bonhomme et Perrin, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Cédric Vial.
Après le cinquième alinéa de l’article L. 2125-4 du code général de la propriété des personnes publiques, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« De même, lorsque le propriétaire public souhaite réinvestir cette somme dans le projet d’énergie renouvelable développé sur le domaine objet du titre d’occupation, le bénéficiaire peut se libérer d’avance de la totalité de la redevance prévue sur la durée du contrat. »
M. Cédric Vial. Mes chers collègues, j’ai le plaisir de vous présenter un amendement de suppression que n’a pas déposé M. Gay !
L’amendement n° 48 rectifié ter, présenté par MM. Sautarel, C. Vial et Burgoa, Mmes Muller-Bronn et Dumont, MM. Charon, Savary, Belin et Segouin, Mme Pluchet, MM. D. Laurent, J.B. Blanc, Bouchet, Cadec, Brisson et Lefèvre, Mme Belrhiti, M. Rapin, Mme Gosselin, MM. Genet et Darnaud, Mmes Micouleau et Dumas, M. Tabarot, Mme Joseph et MM. Bonhomme et Perrin, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Cédric Vial.
Sourires.
M. Cédric Vial. Mes chers collègues, j’ai le plaisir de vous présenter un amendement de suppression que n’a pas déposé M. Gay !
Sourires.
Son objet rejoignant celui des amendements précédents de même nature, je vous ferai grâce de sa présentation.
Son objet rejoignant celui des amendements précédents de même nature, je vous ferai grâce de sa présentation.
L’article 18 ter introduit dans le projet de loi une mesure de bon sens, qui permettra aux collectivités de participer plus largement au financement d’un projet d’EnR situé sur leur territoire, en leur permettant d’y investir le produit de la redevance d’occupation du domaine public payée par le bénéficiaire du titre d’occupation dudit domaine.
Il s’agit d’un point important pour la commission, qui demande donc le retrait de cet amendement, faute de quoi elle y sera défavorable.
L’article 18 ter introduit dans le projet de loi une mesure de bon sens, qui permettra aux collectivités de participer plus largement au financement d’un projet d’EnR situé sur leur territoire, en leur permettant d’y investir le produit de la redevance d’occupation du domaine public payée par le bénéficiaire du titre d’occupation dudit domaine.
Il s’agit d’un point important pour la commission, qui demande donc le retrait de cet amendement, faute de quoi elle y sera défavorable.
Demande de retrait, également, d’autant que l’exposé des motifs de l’amendement semble plutôt s’appliquer à l’article 18 bis qu’à l’article 18 ter.
Demande de retrait, également, d’autant que l’exposé des motifs de l’amendement semble plutôt s’appliquer à l’article 18 bis qu’à l’article 18 ter.
L’amendement n° 48 rectifié ter est retiré.
L’amendement n° 597, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéa 2
Rédiger ainsi cet alinéa :
De même, lorsque le propriétaire public est une collectivité territoriale ou un groupement, et souhaite consacrer le produit de la redevance à la participation au capital d’une société anonyme ou d’une société par actions simplifiée en application du deuxième alinéa de l’article L. 2253-1, de la deuxième phrase de l’article L. 3231-6 ou du 14° de l’article L. 4211-1 du code général des collectivités territoriales, dont les installations sont situées sur le domaine objet du titre d’occupation, le bénéficiaire peut se libérer d’avance de la totalité de la redevance prévue sur la durée du contrat.
La parole est à Mme la ministre.
Cet amendement vise à préciser la rédaction de l’article 18 ter pour encadrer les dérogations qui y sont prévues.
L’article L. 2125-4 du code général de la propriété des personnes publiques fixe les modalités de paiement des redevances d’occupation du domaine public. Celles-ci sont en principe payables d’avance et annuellement, mais l’article permet certaines dérogations, notamment le paiement en une fois pour l’intégralité de la durée de l’occupation si celle-ci est inférieure à cinq ans.
L’article 18 ter introduit une nouvelle dérogation, permettant au bénéficiaire de verser l’intégralité de la redevance due sur la période d’occupation, y compris si celle-ci est supérieure à cinq ans. Sa rédaction est toutefois trop large.
Le présent amendement vise à subordonner cette possibilité de dérogation à la triple condition que le bénéficiaire de l’occupation soit une société productrice d’énergie renouvelable visée aux bons articles du code général des collectivités territoriales (CGCT) ; que le propriétaire public soit une collectivité habilitée à prendre une participation dans le capital de la société dans les conditions encadrées par ce même code ; que la collectivité consacre le montant versé à la prise de participation dans le capital de la société.
Cette disposition permettrait à la collectivité intéressée de prendre une part de capital plus importante, tout en limitant son intervention à une recette générée par le projet de production d’énergie renouvelable, ce qui n’obérerait donc pas ses autres ressources.
L’amendement n° 48 rectifié ter est retiré.
L’amendement n° 597, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Alinéa 2
Rédiger ainsi cet alinéa :
De même, lorsque le propriétaire public est une collectivité territoriale ou un groupement, et souhaite consacrer le produit de la redevance à la participation au capital d’une société anonyme ou d’une société par actions simplifiée en application du deuxième alinéa de l’article L. 2253-1, de la deuxième phrase de l’article L. 3231-6 ou du 14° de l’article L. 4211-1 du code général des collectivités territoriales, dont les installations sont situées sur le domaine objet du titre d’occupation, le bénéficiaire peut se libérer d’avance de la totalité de la redevance prévue sur la durée du contrat.
La parole est à Mme la ministre.
Cet amendement vise à préciser la rédaction de l’article 18 ter pour encadrer les dérogations qui y sont prévues.
L’article L. 2125-4 du code général de la propriété des personnes publiques fixe les modalités de paiement des redevances d’occupation du domaine public. Celles-ci sont en principe payables d’avance et annuellement, mais l’article permet certaines dérogations, notamment le paiement en une fois pour l’intégralité de la durée de l’occupation si celle-ci est inférieure à cinq ans.
L’article 18 ter introduit une nouvelle dérogation, permettant au bénéficiaire de verser l’intégralité de la redevance due sur la période d’occupation, y compris si celle-ci est supérieure à cinq ans. Sa rédaction est toutefois trop large.
Le présent amendement vise à subordonner cette possibilité de dérogation à la triple condition que le bénéficiaire de l’occupation soit une société productrice d’énergie renouvelable visée aux bons articles du code général des collectivités territoriales (CGCT) ; que le propriétaire public soit une collectivité habilitée à prendre une participation dans le capital de la société dans les conditions encadrées par ce même code ; que la collectivité consacre le montant versé à la prise de participation dans le capital de la société.
Cette disposition permettrait à la collectivité intéressée de prendre une part de capital plus importante, tout en limitant son intervention à une recette générée par le projet de production d’énergie renouvelable, ce qui n’obérerait donc pas ses autres ressources.
Les précisions que souhaite apporter le Gouvernement sont importantes : avis favorable.
Les précisions que souhaite apporter le Gouvernement sont importantes : avis favorable.
L ’ amendement est adopté.
L ’ amendement est adopté.
L ’ article 18 ter est adopté.
Je suis saisie de huit amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 67 rectifié quinquies, présenté par MM. Pla, Bouad et Bourgi, Mme Briquet, M. Cardon, Mme Conway-Mouret, M. Cozic, Mme Le Houerou, M. Mérillou, Mme Monier et M. Temal, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le 9° du I de l’article 1379 est ainsi modifié :
a) A la première phrase du premier alinéa, les mots : « vent et » sont remplacés par les mots : « vent, aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2023 » et les mots : « à l’article 1519 D » sont remplacés par les mots : « aux articles 1519 D et 1516 F » ;
b) A la première phrase du second alinéa, le mot : « vent, » est remplacé par les mots : « vent et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2023 » et le taux : « 20 % » est remplacé par le taux « 50 % » ;
2° L’article 1379-0 bis est ainsi modifié :
a) Au deuxième alinéa du V, la référence : « 1519 F, » est supprimée ;
b) Le V bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« …° 30 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque prévue à l’article 1519 F ; »
3° Le I de l’article 1586 est ainsi modifié :
a) Au 3°, les mots : « de la composante » sont remplacés par les mots : « des composantes » et les mots : « prévue à l’article 1519 D qui n’est pas affectée » sont remplacés par les mots : « prévues aux articles 1519 D et 1519 F qui ne sont pas affectées » ;
b) Au 4°, remplacer les mots : « et les centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique prévues aux articles 1519 E et 1519 F » par les mots : « prévue à l’article 1519 E » ;
4° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« …. Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, prévue à l’article 1519 F, installées à compter du 1er janvier 2023. »
5° Le I bis de l’article 1609 nonies C est ainsi modifié :
a) Le c du 1 est ainsi rédigé :
« c) Aux centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique, prévue à l’article 1519 F et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées avant le 1er janvier 2023, prévue à l’article 1519 F » ;
b) Après le 1 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1…. Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, prévue à l’article 1519 F, installées à compter du 1er janvier 2023. »
II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2023.
III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Rémi Cardon.
Après l’article 18 ter
Le présent amendement vise à permettre aux territoires accueillant un parc solaire de bénéficier des retombées positives liées au dynamisme économique induit par le développement des énergies renouvelables. Par là même, son adoption favorisera la transition énergétique au niveau local et, en conséquence, l’atteinte des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Pour ce faire, il est proposé d’attribuer ainsi le produit de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (Ifer) relative aux installations de panneaux photovoltaïques : une part de 50 % à la commune, de 30 % à l’EPCI et de 20 % au département, y compris en cas de renouvellement d’une installation existante. Par délibération, la commune pourra également permettre au bloc communal de se substituer pour une fraction de l’Ifer qu’elle perçoit.
Je suis saisie de huit amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 67 rectifié quinquies, présenté par MM. Pla, Bouad et Bourgi, Mme Briquet, M. Cardon, Mme Conway-Mouret, M. Cozic, Mme Le Houerou, M. Mérillou, Mme Monier et M. Temal, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le 9° du I de l’article 1379 est ainsi modifié :
a) A la première phrase du premier alinéa, les mots : « vent et » sont remplacés par les mots : « vent, aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2023 » et les mots : « à l’article 1519 D » sont remplacés par les mots : « aux articles 1519 D et 1516 F » ;
b) A la première phrase du second alinéa, le mot : « vent, » est remplacé par les mots : « vent et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2023 » et le taux : « 20 % » est remplacé par le taux « 50 % » ;
2° L’article 1379-0 bis est ainsi modifié :
a) Au deuxième alinéa du V, la référence : « 1519 F, » est supprimée ;
b) Le V bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« …° 30 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque prévue à l’article 1519 F ; »
3° Le I de l’article 1586 est ainsi modifié :
a) Au 3°, les mots : « de la composante » sont remplacés par les mots : « des composantes » et les mots : « prévue à l’article 1519 D qui n’est pas affectée » sont remplacés par les mots : « prévues aux articles 1519 D et 1519 F qui ne sont pas affectées » ;
b) Au 4°, remplacer les mots : « et les centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique prévues aux articles 1519 E et 1519 F » par les mots : « prévue à l’article 1519 E » ;
4° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« …. Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, prévue à l’article 1519 F, installées à compter du 1er janvier 2023. »
5° Le I bis de l’article 1609 nonies C est ainsi modifié :
a) Le c du 1 est ainsi rédigé :
« c) Aux centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique, prévue à l’article 1519 F et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées avant le 1er janvier 2023, prévue à l’article 1519 F » ;
b) Après le 1 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1…. Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, prévue à l’article 1519 F, installées à compter du 1er janvier 2023. »
II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2023.
III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Rémi Cardon.
L’amendement n° 99 rectifié quinquies, présenté par MM. Cardon, Bourgi et Todeschini, Mmes Conway-Mouret, G. Jourda, Jasmin et Monier et M. Mérillou, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le 9° du I de l’article 1379 est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Pour les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, le produit est rattaché aux communes situées à une distance de ce lieu inférieure au sextuple de la hauteur totale, pales incluses, des installations. » ;
b) À la première phrase du second alinéa, le taux : « 20 % » est remplacé par les mots : « 50 %, 10 % de son montant étant attribués à la commune sur le territoire de laquelle est implantée l’installation et 90 % étant répartis à parts égales entre l’ensemble des communes, y compris cette dernière, mentionnées au premier alinéa » ;
2° Au 1° du V bis de l’article 1379-0 bis, le taux : « 50 % » est remplacé par le taux : « 20 % » ;
3° Le a du IV de l’article 1519 D est complété par les mots : « ainsi que, le cas échéant, les autres communes situées à une distance inférieure au sextuple de la hauteur totale, pales incluses, des installations ».
II. – Le présent article s’applique à compter du 1er janvier 2024.
La parole est à M. Rémi Cardon.
Le présent amendement vise à permettre aux territoires accueillant un parc solaire de bénéficier des retombées positives liées au dynamisme économique induit par le développement des énergies renouvelables. Par là même, son adoption favorisera la transition énergétique au niveau local et, en conséquence, l’atteinte des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie.
Pour ce faire, il est proposé d’attribuer ainsi le produit de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (Ifer) relative aux installations de panneaux photovoltaïques : une part de 50 % à la commune, de 30 % à l’EPCI et de 20 % au département, y compris en cas de renouvellement d’une installation existante. Par délibération, la commune pourra également permettre au bloc communal de se substituer pour une fraction de l’Ifer qu’elle perçoit.
Nous proposons d’inverser, pour les projets d’éolien terrestre, la répartition du produit de l’Ifer entre les communes et l’EPCI.
Vous le savez, mes chers collègues, la répartition de telles recettes fiscales peut être un levier d’accélération ou un frein, selon qu’elle est considérée comme juste ou injuste : à vous d’en décider !
En tout cas, dans la mesure où les principales nuisances sont concentrées à proximité immédiate du parc d’EnR, il n’est plus « entendable » qu’une commune située tout près bénéficie des mêmes retombées en termes d’Ifer qu’une autre pourtant distante de plusieurs kilomètres, alors que les sommes pourraient être redistribuées à l’échelon de la communauté de communes, autrement dit de l’EPCI concerné.
Il est donc légitime et nécessaire de changer la répartition des compensations financières associées. D’où notre proposition d’inverser la répartition du produit de l’Ifer entre les communes et l’EPCI, pour que soient désormais accordées 50 % des recettes aux communes situées à moins de six fois la hauteur totale des éoliennes, l’EPCI conservant 20 % des recettes.
Faisons un petit calcul : s’agissant d’un projet impliquant une commune hôte et deux communes concernées par le périmètre du parc, la première percevrait 23 %, les secondes, 13 % chacune. Dans la situation actuelle, certaines communes ne perçoivent rien, puisque l’EPCI n’est pas obligé de redistribuer les recettes.
Vous l’aurez compris, madame la ministre, mes chers collègues, l’objectif est de faire de la répartition de l’Ifer un outil d’accélération en la rendant plus juste.
L’amendement n° 99 rectifié quinquies, présenté par MM. Cardon, Bourgi et Todeschini, Mmes Conway-Mouret, G. Jourda, Jasmin et Monier et M. Mérillou, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le 9° du I de l’article 1379 est ainsi modifié :
a) Le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Pour les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, le produit est rattaché aux communes situées à une distance de ce lieu inférieure au sextuple de la hauteur totale, pales incluses, des installations. » ;
b) À la première phrase du second alinéa, le taux : « 20 % » est remplacé par les mots : « 50 %, 10 % de son montant étant attribués à la commune sur le territoire de laquelle est implantée l’installation et 90 % étant répartis à parts égales entre l’ensemble des communes, y compris cette dernière, mentionnées au premier alinéa » ;
2° Au 1° du V bis de l’article 1379-0 bis, le taux : « 50 % » est remplacé par le taux : « 20 % » ;
3° Le a du IV de l’article 1519 D est complété par les mots : « ainsi que, le cas échéant, les autres communes situées à une distance inférieure au sextuple de la hauteur totale, pales incluses, des installations ».
II. – Le présent article s’applique à compter du 1er janvier 2024.
La parole est à M. Rémi Cardon.
L’amendement n° 334 rectifié bis, présenté par M. Maurey, Mme Saint-Pé, MM. J.M. Arnaud et Belin, Mmes Belrhiti, Billon et Bonfanti-Dossat, MM. Bonhomme, Brisson, Burgoa, Canévet, Capo-Canellas, Chasseing, Chatillon et Courtial, Mme de La Provôté, M. Decool, Mme Demas, M. Détraigne, Mmes Devésa et Drexler, M. Duffourg, Mme Dumont, M. B. Fournier, Mmes Gacquerre, F. Gerbaud, Gosselin et N. Goulet, M. Guerriau, Mmes Guidez et Joseph, MM. Henno, Houpert, Kern, Klinger, Laménie, D. Laurent, Le Nay, Lefèvre et H. Leroy, Mme Loisier, MM. Louault, Menonville, Meurant et Mizzon, Mmes Morin-Desailly et Muller-Bronn, MM. Paccaud, Reichardt et Sautarel, Mme Schalck, M. Segouin, Mmes Thomas et Vermeillet et M. Wattebled, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – À la première phrase du second alinéa du 9° du I de l’article 1379 du code général des impôts, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 50 % ».
II. – La perte de recettes résultant pour les départements du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à Mme Denise Saint-Pé.
Nous proposons d’inverser, pour les projets d’éolien terrestre, la répartition du produit de l’Ifer entre les communes et l’EPCI.
Vous le savez, mes chers collègues, la répartition de telles recettes fiscales peut être un levier d’accélération ou un frein, selon qu’elle est considérée comme juste ou injuste : à vous d’en décider !
En tout cas, dans la mesure où les principales nuisances sont concentrées à proximité immédiate du parc d’EnR, il n’est plus « entendable » qu’une commune située tout près bénéficie des mêmes retombées en termes d’Ifer qu’une autre pourtant distante de plusieurs kilomètres, alors que les sommes pourraient être redistribuées à l’échelon de la communauté de communes, autrement dit de l’EPCI concerné.
Il est donc légitime et nécessaire de changer la répartition des compensations financières associées. D’où notre proposition d’inverser la répartition du produit de l’Ifer entre les communes et l’EPCI, pour que soient désormais accordées 50 % des recettes aux communes situées à moins de six fois la hauteur totale des éoliennes, l’EPCI conservant 20 % des recettes.
Faisons un petit calcul : s’agissant d’un projet impliquant une commune hôte et deux communes concernées par le périmètre du parc, la première percevrait 23 %, les secondes, 13 % chacune. Dans la situation actuelle, certaines communes ne perçoivent rien, puisque l’EPCI n’est pas obligé de redistribuer les recettes.
Vous l’aurez compris, madame la ministre, mes chers collègues, l’objectif est de faire de la répartition de l’Ifer un outil d’accélération en la rendant plus juste.
Nous proposons que le produit de l’Ifer soit réparti à parts égales entre la commune et son intercommunalité.
L’amendement n° 334 rectifié bis, présenté par M. Maurey, Mme Saint-Pé, MM. J.M. Arnaud et Belin, Mmes Belrhiti, Billon et Bonfanti-Dossat, MM. Bonhomme, Brisson, Burgoa, Canévet, Capo-Canellas, Chasseing, Chatillon et Courtial, Mme de La Provôté, M. Decool, Mme Demas, M. Détraigne, Mmes Devésa et Drexler, M. Duffourg, Mme Dumont, M. B. Fournier, Mmes Gacquerre, F. Gerbaud, Gosselin et N. Goulet, M. Guerriau, Mmes Guidez et Joseph, MM. Henno, Houpert, Kern, Klinger, Laménie, D. Laurent, Le Nay, Lefèvre et H. Leroy, Mme Loisier, MM. Louault, Menonville, Meurant et Mizzon, Mmes Morin-Desailly et Muller-Bronn, MM. Paccaud, Reichardt et Sautarel, Mme Schalck, M. Segouin, Mmes Thomas et Vermeillet et M. Wattebled, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – À la première phrase du second alinéa du 9° du I de l’article 1379 du code général des impôts, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 50 % ».
II. – La perte de recettes résultant pour les départements du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à Mme Denise Saint-Pé.
L’amendement n° 327 rectifié ter n’est pas soutenu.
L’amendement n° 335 rectifié bis, présenté par M. Maurey, Mme Saint-Pé, MM. Bascher et Belin, Mmes Belrhiti, Billon et Bonfanti-Dossat, MM. Bonhomme, Burgoa, Canévet, Capo-Canellas, Chasseing, Chatillon et Courtial, Mme de La Provôté, M. Decool, Mme Demas, M. Détraigne, Mme Devésa, M. Duffourg, Mmes Dumont et Drexler, M. B. Fournier, Mmes Gacquerre, Gatel, F. Gerbaud, Gosselin et N. Goulet, M. Guerriau, Mme Guidez, MM. Henno, Houpert, Kern et Klinger, Mme Joseph, MM. Laménie, D. Laurent, Le Nay, Lefèvre et H. Leroy, Mme Loisier, MM. Louault, Menonville, Meurant, Mizzon et Moga, Mmes Morin-Desailly et Muller-Bronn, MM. Paccaud et Pellevat, Mme Perrot, MM. Reichardt et Sautarel, Mme Schalck, M. Segouin, Mmes Sollogoub, Thomas et Vermeillet et MM. Verzelen, C. Vial et Wattebled, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
La première phrase du second alinéa du 9° du I de l’article 1379 du code général des impôts est complétée par les mots : «, répartie à parts égales entre la commune d’implantation de l’installation et les communes situées à moins de 500 mètres de l’installation ».
La parole est à Mme Denise Saint-Pé.
Nous proposons que le produit de l’Ifer soit réparti à parts égales entre la commune et son intercommunalité.
L’amendement n° 327 rectifié ter n’est pas soutenu.
L’amendement n° 335 rectifié bis, présenté par M. Maurey, Mme Saint-Pé, MM. Bascher et Belin, Mmes Belrhiti, Billon et Bonfanti-Dossat, MM. Bonhomme, Burgoa, Canévet, Capo-Canellas, Chasseing, Chatillon et Courtial, Mme de La Provôté, M. Decool, Mme Demas, M. Détraigne, Mme Devésa, M. Duffourg, Mmes Dumont et Drexler, M. B. Fournier, Mmes Gacquerre, Gatel, F. Gerbaud, Gosselin et N. Goulet, M. Guerriau, Mme Guidez, MM. Henno, Houpert, Kern et Klinger, Mme Joseph, MM. Laménie, D. Laurent, Le Nay, Lefèvre et H. Leroy, Mme Loisier, MM. Louault, Menonville, Meurant, Mizzon et Moga, Mmes Morin-Desailly et Muller-Bronn, MM. Paccaud et Pellevat, Mme Perrot, MM. Reichardt et Sautarel, Mme Schalck, M. Segouin, Mmes Sollogoub, Thomas et Vermeillet et MM. Verzelen, C. Vial et Wattebled, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
La première phrase du second alinéa du 9° du I de l’article 1379 du code général des impôts est complétée par les mots : «, répartie à parts égales entre la commune d’implantation de l’installation et les communes situées à moins de 500 mètres de l’installation ».
La parole est à Mme Denise Saint-Pé.
L’amendement n° 59 rectifié bis, présenté par M. Brisson, Mme de Cidrac, MM. Genet, Gueret, Favreau, J.B. Blanc, Calvet, Daubresse, D. Laurent, Cambon et C. Vial, Mme Bourrat, MM. Bouchet, Burgoa, Savin et Somon, Mme Bellurot, MM. Sol, Frassa, Courtial et Paccaud, Mme Belrhiti, M. Laménie, Mmes Joseph, Schalck et Micouleau, M. Segouin, Mmes Dumas et Drexler, MM. Tabarot et Charon, Mme Dumont et MM. Reichardt, Bonhomme et Klinger, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au 11° de l’article 1379, les mots : « La moitié » sont remplacés par les mots : « Une fraction » ;
2° Le même 11° est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, cette fraction est égale à 70 %, dont au minimum 20 % perçus par la commune d’implantation ; pour l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique, cette fraction est égale à 50 % ; »
3° Le I de l’article 1586 est ainsi modifié :
a) Au 3°, les mots : « de la composante » sont remplacés par les mots : « des composantes » et les mots : « prévue à l’article 1519 D qui n’est pas affectée » sont remplacés par les mots : « prévues aux articles 1519 D et 1519 F qui ne sont pas affectées » ;
b) Au 4°, remplacer les mots : « et les centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique prévues aux articles 1519 E et 1519 F » par les mots : « prévue à l’article 1519 E ».
II. – La perte de recettes résultant pour les départements du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Fabien Genet.
Cet amendement, dont le premier cosignataire est notre collègue Max Brisson, vise à modifier ainsi les modalités de répartition de l’Ifer entre les collectivités : 20 % pour la commune, 30 % pour les départements et 50 % pour les EPCI. Il s’agit de se calquer sur les modalités de répartition appliquées au produit de l’Ifer issu des éoliennes et des hydroliennes.
L’amendement n° 59 rectifié bis, présenté par M. Brisson, Mme de Cidrac, MM. Genet, Gueret, Favreau, J.B. Blanc, Calvet, Daubresse, D. Laurent, Cambon et C. Vial, Mme Bourrat, MM. Bouchet, Burgoa, Savin et Somon, Mme Bellurot, MM. Sol, Frassa, Courtial et Paccaud, Mme Belrhiti, M. Laménie, Mmes Joseph, Schalck et Micouleau, M. Segouin, Mmes Dumas et Drexler, MM. Tabarot et Charon, Mme Dumont et MM. Reichardt, Bonhomme et Klinger, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au 11° de l’article 1379, les mots : « La moitié » sont remplacés par les mots : « Une fraction » ;
2° Le même 11° est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, cette fraction est égale à 70 %, dont au minimum 20 % perçus par la commune d’implantation ; pour l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique, cette fraction est égale à 50 % ; »
3° Le I de l’article 1586 est ainsi modifié :
a) Au 3°, les mots : « de la composante » sont remplacés par les mots : « des composantes » et les mots : « prévue à l’article 1519 D qui n’est pas affectée » sont remplacés par les mots : « prévues aux articles 1519 D et 1519 F qui ne sont pas affectées » ;
b) Au 4°, remplacer les mots : « et les centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique prévues aux articles 1519 E et 1519 F » par les mots : « prévue à l’article 1519 E ».
II. – La perte de recettes résultant pour les départements du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Fabien Genet.
L’amendement n° 7 rectifié bis, présenté par MM. Saury, Joyandet, Sol et Louault, Mme Noël, MM. Courtial, D. Laurent, Perrin et Mizzon, Mme Joseph, MM. Cardoux, Calvet et Burgoa, Mme Dumont, M. Maurey, Mme Guidez, MM. Segouin et Belin, Mme Bellurot, M. Paccaud, Mme Micouleau, M. Grosperrin, Mme Belrhiti, MM. Anglars, Rietmann, Brisson, J.M. Boyer, Bouchet et Pointereau, Mmes Dindar et Bonfanti-Dossat, MM. H. Leroy, C. Vial, Lefèvre et B. Fournier, Mme Muller-Bronn, MM. Piednoir, Laménie, Somon, Sautarel, Cambon, Savary et Sido, Mmes Raimond-Pavero et Gruny, MM. Duplomb, J.B. Blanc, Meurant et Bas, Mme de Cidrac et M. Rapin, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le I bis de l’article 1609 nonies C du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au c du 1, après le mot : « hydraulique », sont insérés les mots : « installées avant le 1er janvier 2023 » ;
2° Après le 1 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1… Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis d’une fraction, qui ne saurait excéder 60 %, du produit attribué à la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique, installées à compter du 1er janvier 2023, en application de l’article 1519 F. »
La parole est à M. Laurent Somon.
Cet amendement, dont le premier cosignataire est notre collègue Max Brisson, vise à modifier ainsi les modalités de répartition de l’Ifer entre les collectivités : 20 % pour la commune, 30 % pour les départements et 50 % pour les EPCI. Il s’agit de se calquer sur les modalités de répartition appliquées au produit de l’Ifer issu des éoliennes et des hydroliennes.
Instaurée au profit des collectivités locales et de leur établissement public, l’Ifer concerne les entreprises exerçant dans le secteur de l’énergie. Selon le régime fiscal de l’EPCI et la nature des installations de production d’énergie électrique, les communes d’implantation de ces installations sont susceptibles de percevoir ou non une part du produit de cette imposition.
La loi de finances pour 2019 a précisé la répartition des Ifer des éoliennes et hydroliennes afin que, quel que soit le régime fiscal de l’EPCI, la commune d’implantation puisse bénéficier de 20 % de l’Ifer.
Or il existe aujourd’hui une disparité s’agissant des centrales photovoltaïques ou hydrauliques, pour lesquelles les communes n’ont aucune garantie de recevoir une part de l’Ifer correspondante.
Cet amendement vise donc à assurer aux communes d’implantation des installations de centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique 20 % du produit de l’Ifer, s’agissant des installations implantées à partir du 1er janvier 2023, à l’instar de la répartition prévue pour celles d’origine éolienne ou hydrolienne.
L’amendement n° 7 rectifié bis, présenté par MM. Saury, Joyandet, Sol et Louault, Mme Noël, MM. Courtial, D. Laurent, Perrin et Mizzon, Mme Joseph, MM. Cardoux, Calvet et Burgoa, Mme Dumont, M. Maurey, Mme Guidez, MM. Segouin et Belin, Mme Bellurot, M. Paccaud, Mme Micouleau, M. Grosperrin, Mme Belrhiti, MM. Anglars, Rietmann, Brisson, J.M. Boyer, Bouchet et Pointereau, Mmes Dindar et Bonfanti-Dossat, MM. H. Leroy, C. Vial, Lefèvre et B. Fournier, Mme Muller-Bronn, MM. Piednoir, Laménie, Somon, Sautarel, Cambon, Savary et Sido, Mmes Raimond-Pavero et Gruny, MM. Duplomb, J.B. Blanc, Meurant et Bas, Mme de Cidrac et M. Rapin, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le I bis de l’article 1609 nonies C du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au c du 1, après le mot : « hydraulique », sont insérés les mots : « installées avant le 1er janvier 2023 » ;
2° Après le 1 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1… Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis d’une fraction, qui ne saurait excéder 60 %, du produit attribué à la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique, installées à compter du 1er janvier 2023, en application de l’article 1519 F. »
La parole est à M. Laurent Somon.
L’amendement n° 60 rectifié bis, présenté par M. Brisson, Mme de Cidrac, MM. Genet, Favreau, J.B. Blanc, Calvet, Daubresse, D. Laurent, Cambon et C. Vial, Mme Bourrat, MM. Bouchet, Burgoa, Savin et Somon, Mme Bellurot, MM. Sol, Frassa, Courtial et Paccaud, Mme Belrhiti, M. Laménie, Mmes Schalck et Micouleau, M. Segouin, Mmes Dumas et Drexler, MM. Tabarot et Charon, Mme Dumont, MM. Reichardt, Bonhomme et Klinger, Mme Borchio Fontimp et M. Gueret, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le 1 bis du I bis du I de l’article 1609 nonies C du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1…. Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de productions d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, installées à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi, prévue à l’article 1519 D. »
La parole est à M. Fabien Genet.
Instaurée au profit des collectivités locales et de leur établissement public, l’Ifer concerne les entreprises exerçant dans le secteur de l’énergie. Selon le régime fiscal de l’EPCI et la nature des installations de production d’énergie électrique, les communes d’implantation de ces installations sont susceptibles de percevoir ou non une part du produit de cette imposition.
La loi de finances pour 2019 a précisé la répartition des Ifer des éoliennes et hydroliennes afin que, quel que soit le régime fiscal de l’EPCI, la commune d’implantation puisse bénéficier de 20 % de l’Ifer.
Or il existe aujourd’hui une disparité s’agissant des centrales photovoltaïques ou hydrauliques, pour lesquelles les communes n’ont aucune garantie de recevoir une part de l’Ifer correspondante.
Cet amendement vise donc à assurer aux communes d’implantation des installations de centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque ou hydraulique 20 % du produit de l’Ifer, s’agissant des installations implantées à partir du 1er janvier 2023, à l’instar de la répartition prévue pour celles d’origine éolienne ou hydrolienne.
Cet amendement, très proche de celui qui vient d’être présenté, vise également à permettre à la commune sur laquelle est implantée une centrale de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque de délibérer sur la fraction du produit de l’Ifer à reverser à l’intercommunalité, comme c’est le cas pour l’énergie électrique d’origine éolienne.
L’amendement n° 60 rectifié bis, présenté par M. Brisson, Mme de Cidrac, MM. Genet, Favreau, J.B. Blanc, Calvet, Daubresse, D. Laurent, Cambon et C. Vial, Mme Bourrat, MM. Bouchet, Burgoa, Savin et Somon, Mme Bellurot, MM. Sol, Frassa, Courtial et Paccaud, Mme Belrhiti, M. Laménie, Mmes Schalck et Micouleau, M. Segouin, Mmes Dumas et Drexler, MM. Tabarot et Charon, Mme Dumont, MM. Reichardt, Bonhomme et Klinger, Mme Borchio Fontimp et M. Gueret, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le 1 bis du I bis du I de l’article 1609 nonies C du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1…. Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de productions d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, installées à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi, prévue à l’article 1519 D. »
La parole est à M. Fabien Genet.
Cet amendement, très proche de celui qui vient d’être présenté, vise également à permettre à la commune sur laquelle est implantée une centrale de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque de délibérer sur la fraction du produit de l’Ifer à reverser à l’intercommunalité, comme c’est le cas pour l’énergie électrique d’origine éolienne.
Ces nombreux amendements visent à modifier la répartition de l’Ifer sur les territoires.
De nombreux acteurs, pour ne pas dire tous, notamment les différents niveaux de collectivités locales, appellent de leurs vœux une révision de l’Ifer, que ce soit pour renforcer les retombées fiscales au profit des communes ou pour mieux répartir ces retombées entre communes d’implantation et communes limitrophes.
Chacun de ces acteurs, départements et intercommunalités notamment, demande à bénéficier majoritairement de l’Ifer, quitte à ce que les autres n’en soient plus bénéficiaires.
Il est à nos yeux nécessaire qu’une réflexion approfondie s’engage sur cette répartition de l’Ifer, d’autant que le sujet ne fera évidemment que monter en puissance avec le nombre attendu d’installations de production d’énergie renouvelable, notamment les projets éoliens et photovoltaïques, qui sont les plus gros contributeurs à l’Ifer.
Cependant, compte tenu des importantes répercussions d’une telle réforme pour les ressources fiscales des communes, des EPCI et des départements, sans même parler de l’éolien en mer, qui a un autre système de répartition, nous ne pouvons pas, me semble-t-il, faire l’économie de mener au préalable une discussion à ce sujet avec les élus locaux représentant les territoires. Il importe de ne pas décider, ici même, d’une répartition sans les avoir consultés dans le cadre, par exemple, d’une conférence sur l’évolution des finances locales.
Par conséquent, mes chers collègues, le présent véhicule législatif n’est pas le plus approprié et je vous propose de renvoyer toute cette discussion à un débat dans le cadre de la loi de finances, en ayant au préalable rencontré l’ensemble des élus locaux.
La commission émet donc un avis défavorable sur l’ensemble de ces amendements. Vous l’avez compris, si je suis plutôt favorable à repenser la répartition de l’Ifer, y compris en y intégrant l’éolien en mer, tout cela doit se faire en laissant le temps nécessaire à la concertation.
Ces nombreux amendements visent à modifier la répartition de l’Ifer sur les territoires.
De nombreux acteurs, pour ne pas dire tous, notamment les différents niveaux de collectivités locales, appellent de leurs vœux une révision de l’Ifer, que ce soit pour renforcer les retombées fiscales au profit des communes ou pour mieux répartir ces retombées entre communes d’implantation et communes limitrophes.
Chacun de ces acteurs, départements et intercommunalités notamment, demande à bénéficier majoritairement de l’Ifer, quitte à ce que les autres n’en soient plus bénéficiaires.
Il est à nos yeux nécessaire qu’une réflexion approfondie s’engage sur cette répartition de l’Ifer, d’autant que le sujet ne fera évidemment que monter en puissance avec le nombre attendu d’installations de production d’énergie renouvelable, notamment les projets éoliens et photovoltaïques, qui sont les plus gros contributeurs à l’Ifer.
Cependant, compte tenu des importantes répercussions d’une telle réforme pour les ressources fiscales des communes, des EPCI et des départements, sans même parler de l’éolien en mer, qui a un autre système de répartition, nous ne pouvons pas, me semble-t-il, faire l’économie de mener au préalable une discussion à ce sujet avec les élus locaux représentant les territoires. Il importe de ne pas décider, ici même, d’une répartition sans les avoir consultés dans le cadre, par exemple, d’une conférence sur l’évolution des finances locales.
Par conséquent, mes chers collègues, le présent véhicule législatif n’est pas le plus approprié et je vous propose de renvoyer toute cette discussion à un débat dans le cadre de la loi de finances, en ayant au préalable rencontré l’ensemble des élus locaux.
La commission émet donc un avis défavorable sur l’ensemble de ces amendements. Vous l’avez compris, si je suis plutôt favorable à repenser la répartition de l’Ifer, y compris en y intégrant l’éolien en mer, tout cela doit se faire en laissant le temps nécessaire à la concertation.
Le Gouvernement émet un avis défavorable sur les amendements n° 99 rectifié quinquies, 334 rectifié bis, 335 rectifié bis et 59 rectifié bis, qui visent à créer des taxes additionnelles ou de compensation.
Il s’en remet à la sagesse du Sénat sur les amendements n° 67 rectifié quinquies, 7 rectifié bis et 60 rectifié bis, qui tendent à répartir l’Ifer différemment, considérant que c’est à la chambre des territoires de procéder à une nouvelle répartition, à périmètre égal.
Le Gouvernement émet un avis défavorable sur les amendements n° 99 rectifié quinquies, 334 rectifié bis, 335 rectifié bis et 59 rectifié bis, qui visent à créer des taxes additionnelles ou de compensation.
Il s’en remet à la sagesse du Sénat sur les amendements n° 67 rectifié quinquies, 7 rectifié bis et 60 rectifié bis, qui tendent à répartir l’Ifer différemment, considérant que c’est à la chambre des territoires de procéder à une nouvelle répartition, à périmètre égal.
Ces amendements me posent un petit problème, dans la mesure où un certain nombre de départements ont mis en place des fédérations départementales de l’énergie. Or ce sont ces dernières qui touchent l’Ifer et versent des subventions aux collectivités qui entreprennent des travaux d’économie d’énergie.
Je ne voudrais pas que l’adoption de ces amendements à visée nationale vienne indirectement mettre en danger les fédérations départementales de l’énergie, là où elles existent.
Ces amendements me posent un petit problème, dans la mesure où un certain nombre de départements ont mis en place des fédérations départementales de l’énergie. Or ce sont ces dernières qui touchent l’Ifer et versent des subventions aux collectivités qui entreprennent des travaux d’économie d’énergie.
Je ne voudrais pas que l’adoption de ces amendements à visée nationale vienne indirectement mettre en danger les fédérations départementales de l’énergie, là où elles existent.
Madame la ministre, je ne comprends pas votre position, qui, pour le coup, n’est pas politique. Vous laissez effectivement le champ ouvert en termes de répartition de l’Ifer au niveau des collectivités, alors que nous pourrions poser le problème politique d’une autre manière.
Dans la perspective de la planification, il serait utile que l’Ifer puisse être utilisée pour abonder les moyens alloués dans le cadre des plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET), ainsi que pour mutualiser les ressources affectées au développement d’un mix énergétique territorial. Voilà qui serait somme toute judicieux.
Il y a bien des questions politiques à se poser pour savoir comment accompagner la planification. Si vous laissez ainsi le champ libre dans le cadre d’une négociation entre les collectivités sur les critères de répartition, vous risquez de désorganiser les principes de solidarité territoriale, qui doivent nous permettre d’accompagner le changement climatique et la montée en puissance des énergies renouvelables.
Votre position me paraît véritablement incompréhensible. Celle du rapporteur me semble beaucoup plus intéressante : mieux vaut, dans l’immédiat, prendre le temps de réfléchir ensemble, pour voir s’il n’y a pas d’autres solutions en vue d’une répartition plus intelligente de l’Ifer et, partant, d’un meilleur accompagnement des projets en termes de solidarité territoriale.
Madame la ministre, je ne comprends pas votre position, qui, pour le coup, n’est pas politique. Vous laissez effectivement le champ ouvert en termes de répartition de l’Ifer au niveau des collectivités, alors que nous pourrions poser le problème politique d’une autre manière.
Dans la perspective de la planification, il serait utile que l’Ifer puisse être utilisée pour abonder les moyens alloués dans le cadre des plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET), ainsi que pour mutualiser les ressources affectées au développement d’un mix énergétique territorial. Voilà qui serait somme toute judicieux.
Il y a bien des questions politiques à se poser pour savoir comment accompagner la planification. Si vous laissez ainsi le champ libre dans le cadre d’une négociation entre les collectivités sur les critères de répartition, vous risquez de désorganiser les principes de solidarité territoriale, qui doivent nous permettre d’accompagner le changement climatique et la montée en puissance des énergies renouvelables.
Votre position me paraît véritablement incompréhensible. Celle du rapporteur me semble beaucoup plus intéressante : mieux vaut, dans l’immédiat, prendre le temps de réfléchir ensemble, pour voir s’il n’y a pas d’autres solutions en vue d’une répartition plus intelligente de l’Ifer et, partant, d’un meilleur accompagnement des projets en termes de solidarité territoriale.
Je me range également à l’avis du rapporteur, car il faut effectivement revoir les critères de répartition. Je pense en particulier aux productions d’énergie éolienne en mer : parfois, le raccordement est fait dans un département, alors que les covisibilités concernent le département voisin ; c’est le cas en particulier de la Somme.
Cela étant dit, je retire l’amendement n° 7 rectifié bis, madame la présidente.
L’amendement n° 7 rectifié bis est retiré.
La parole est à Mme la ministre.
Je me range également à l’avis du rapporteur, car il faut effectivement revoir les critères de répartition. Je pense en particulier aux productions d’énergie éolienne en mer : parfois, le raccordement est fait dans un département, alors que les covisibilités concernent le département voisin ; c’est le cas en particulier de la Somme.
Cela étant dit, je retire l’amendement n° 7 rectifié bis, madame la présidente.
Monsieur Gillé, je tiens à répondre à votre interpellation, laquelle, précisément, ne contient aucun début de réponse à la question que vous-même posez.
Dans votre amendement, pas plus que dans les autres de la liasse en discussion commune, il n’y a aucune proposition de nature à intégrer la répartition de l’Ifer dans le cadre des PCAET. Or je suis moi-même toute disposée à étudier la situation sous cet angle.
Ces amendements ne visent qu’à proposer la découpe d’un même gâteau en des parts de taille différente. En quoi serait-il plus valable sur ce type de discussion d’opter pour un positionnement politique ?
J’entends ce que dit M. le rapporteur. Sur ce sujet, qui est loin d’être anodin, on aurait pu attendre de l’assemblée représentant les territoires un certain nombre de propositions. Le temps consacré à l’examen de ce texte et le fait qu’il porte tout de même plus sur des procédures administratives que sur le fond du sujet ne l’ont pas permis.
Le projet de loi Climat-énergie, qui viendra bientôt en discussion, aura ceci d’intéressant qu’il pourra notamment permettre d’aborder le sujet qui nous préoccupe.
L’amendement n° 7 rectifié bis est retiré.
La parole est à Mme la ministre.
Monsieur Gillé, je tiens à répondre à votre interpellation, laquelle, précisément, ne contient aucun début de réponse à la question que vous-même posez.
Dans votre amendement, pas plus que dans les autres de la liasse en discussion commune, il n’y a aucune proposition de nature à intégrer la répartition de l’Ifer dans le cadre des PCAET. Or je suis moi-même toute disposée à étudier la situation sous cet angle.
Ces amendements ne visent qu’à proposer la découpe d’un même gâteau en des parts de taille différente. En quoi serait-il plus valable sur ce type de discussion d’opter pour un positionnement politique ?
J’entends ce que dit M. le rapporteur. Sur ce sujet, qui est loin d’être anodin, on aurait pu attendre de l’assemblée représentant les territoires un certain nombre de propositions. Le temps consacré à l’examen de ce texte et le fait qu’il porte tout de même plus sur des procédures administratives que sur le fond du sujet ne l’ont pas permis.
Le projet de loi Climat-énergie, qui viendra bientôt en discussion, aura ceci d’intéressant qu’il pourra notamment permettre d’aborder le sujet qui nous préoccupe.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° 60 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° 207 rectifié quater, présenté par MM. Bas et Saury, Mme Berthet, MM. Tabarot et D. Laurent, Mme Dumas, MM. Bazin et Allizard, Mme Micouleau, MM. Sido, Savin, Bouloux et Darnaud, Mme Joseph, MM. Charon et Bonnus, Mme Gruny, MM. C. Vial, Genet, J.P. Vogel et Cuypers, Mme Belrhiti, M. Laménie, Mme Muller-Bronn, M. Gueret, Mme Schalck, M. Chevrollier, Mme Gosselin, MM. Courtial et Belin, Mme de Cidrac, MM. Frassa et Piednoir, Mme Deroche, MM. Reichardt, Cambon, Regnard et Sol, Mmes Richer, Garnier, Bellurot, Malet et Puissat, MM. Karoutchi et Brisson, Mme Demas, MM. Somon, J.B. Blanc, Perrin, Rietmann et Daubresse, Mme Jacques, MM. Burgoa, Bouchet, Anglars et Panunzi, Mmes M. Mercier et Petrus, MM. Cardoux, Sautarel, Calvet, Pellevat et Chatillon, Mme Borchio Fontimp, M. Favreau, Mmes F. Gerbaud, Imbert et Raimond-Pavero, M. Gremillet, Mmes Thomas, Canayer et Ventalon, M. Klinger, Mme Eustache-Brinio et M. Joyandet, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est ainsi modifié :
a) Au a, les mots : « et aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 » sont supprimés ;
b) Au b, les mots : « installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés ;
2° Au 1 bis du I bis de l’article 1609 nonies C, les mots : «, installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés.
II. – Par dérogation au quatrième alinéa du 1° du V de l’article 1609 nonies C du code général des impôts, le conseil d’un établissement public de coopération intercommunale peut, par une délibération prise avant le 1er juillet 2023, procéder à une réduction de l’attribution de compensation d’une commune sur le territoire de laquelle sont implantées des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 lorsque le montant de l’attribution a été calculé en prenant en compte le produit auparavant perçu par la commune au titre de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévue à l’article 1519 D du même code. Le montant de cette réduction ne peut excéder celui pris en compte pour le calcul de l’attribution de compensation.
La parole est à M. Guillaume Chevrollier.
L’initiative de cet amendement revient à Philippe Bas et à de nombreux collègues. Depuis la loi de finances pour 2019, les communes sont attributaires, sauf si elles y renoncent au profit de leur EPCI, de 20 % du produit de l’Ifer versée au titre des éoliennes implantées sur leur territoire après le 1er janvier 2019.
Les communes qui supportent des éoliennes implantées avant cette date ne peuvent donc y prétendre.
Par le présent amendement, nous proposons de loger à la même enseigne toutes les communes supportant des éoliennes : toutes pourraient ainsi percevoir 20 % du produit de l’Ifer ; en contrepartie, les EPCI pourraient diminuer l’attribution de compensation des communes comprenant des éoliennes installées avant 2019, dès lors que cette circonstance aurait été prise en compte dans une telle attribution.
L’amendement n° 60 rectifié bis est retiré.
L’amendement n° 207 rectifié quater, présenté par MM. Bas et Saury, Mme Berthet, MM. Tabarot et D. Laurent, Mme Dumas, MM. Bazin et Allizard, Mme Micouleau, MM. Sido, Savin, Bouloux et Darnaud, Mme Joseph, MM. Charon et Bonnus, Mme Gruny, MM. C. Vial, Genet, J.P. Vogel et Cuypers, Mme Belrhiti, M. Laménie, Mme Muller-Bronn, M. Gueret, Mme Schalck, M. Chevrollier, Mme Gosselin, MM. Courtial et Belin, Mme de Cidrac, MM. Frassa et Piednoir, Mme Deroche, MM. Reichardt, Cambon, Regnard et Sol, Mmes Richer, Garnier, Bellurot, Malet et Puissat, MM. Karoutchi et Brisson, Mme Demas, MM. Somon, J.B. Blanc, Perrin, Rietmann et Daubresse, Mme Jacques, MM. Burgoa, Bouchet, Anglars et Panunzi, Mmes M. Mercier et Petrus, MM. Cardoux, Sautarel, Calvet, Pellevat et Chatillon, Mme Borchio Fontimp, M. Favreau, Mmes F. Gerbaud, Imbert et Raimond-Pavero, M. Gremillet, Mmes Thomas, Canayer et Ventalon, M. Klinger, Mme Eustache-Brinio et M. Joyandet, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est ainsi modifié :
a) Au a, les mots : « et aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 » sont supprimés ;
b) Au b, les mots : « installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés ;
2° Au 1 bis du I bis de l’article 1609 nonies C, les mots : «, installées à compter du 1er janvier 2019 » sont supprimés.
II. – Par dérogation au quatrième alinéa du 1° du V de l’article 1609 nonies C du code général des impôts, le conseil d’un établissement public de coopération intercommunale peut, par une délibération prise avant le 1er juillet 2023, procéder à une réduction de l’attribution de compensation d’une commune sur le territoire de laquelle sont implantées des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019 lorsque le montant de l’attribution a été calculé en prenant en compte le produit auparavant perçu par la commune au titre de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux prévue à l’article 1519 D du même code. Le montant de cette réduction ne peut excéder celui pris en compte pour le calcul de l’attribution de compensation.
La parole est à M. Guillaume Chevrollier.
L’initiative de cet amendement revient à Philippe Bas et à de nombreux collègues. Depuis la loi de finances pour 2019, les communes sont attributaires, sauf si elles y renoncent au profit de leur EPCI, de 20 % du produit de l’Ifer versée au titre des éoliennes implantées sur leur territoire après le 1er janvier 2019.
Les communes qui supportent des éoliennes implantées avant cette date ne peuvent donc y prétendre.
Par le présent amendement, nous proposons de loger à la même enseigne toutes les communes supportant des éoliennes : toutes pourraient ainsi percevoir 20 % du produit de l’Ifer ; en contrepartie, les EPCI pourraient diminuer l’attribution de compensation des communes comprenant des éoliennes installées avant 2019, dès lors que cette circonstance aurait été prise en compte dans une telle attribution.
Mon avis sera similaire à celui que j’ai précédemment émis : ce point mérite d’être évoqué dans le cadre de la discussion qui devra avoir lieu sur les modalités de répartition.
Sur cette question de l’Ifer, et pour reprendre les propos précédemment tenus sur les enjeux, notamment, d’acceptation et d’appropriation, tant pour nos concitoyens que pour un grand nombre de nos élus, je pense que nos concitoyens ne disposent pas de toutes les informations nécessaires sur ce qu’est l’Ifer et ce qu’elle représente dans le budget de l’intercommunalité ou de la commune. Ils ne font donc pas le lien entre l’implantation existante d’un parc, quel qu’il soit, et la recette fiscale correspondante.
Il y aurait tout intérêt à faire davantage savoir à nos concitoyens que de tels équipements contribuent déjà au financement de la collectivité. Je rejoins l’avis de Mme la ministre : on pourrait tout à fait imaginer que les ressources procurées par l’Ifer puissent être fléchées. Un tel dispositif existe déjà pour le produit de la taxe de séjour, qui, juridiquement, doit être affecté au développement touristique.
On pourrait tout à fait envisager un système similaire, dans lequel l’Ifer serait fléchée localement vers la transition énergétique au travers des PCAET, par exemple, ou pour toute autre action de ce type.
Mon avis sera similaire à celui que j’ai précédemment émis : ce point mérite d’être évoqué dans le cadre de la discussion qui devra avoir lieu sur les modalités de répartition.
Sur cette question de l’Ifer, et pour reprendre les propos précédemment tenus sur les enjeux, notamment, d’acceptation et d’appropriation, tant pour nos concitoyens que pour un grand nombre de nos élus, je pense que nos concitoyens ne disposent pas de toutes les informations nécessaires sur ce qu’est l’Ifer et ce qu’elle représente dans le budget de l’intercommunalité ou de la commune. Ils ne font donc pas le lien entre l’implantation existante d’un parc, quel qu’il soit, et la recette fiscale correspondante.
Il y aurait tout intérêt à faire davantage savoir à nos concitoyens que de tels équipements contribuent déjà au financement de la collectivité. Je rejoins l’avis de Mme la ministre : on pourrait tout à fait imaginer que les ressources procurées par l’Ifer puissent être fléchées. Un tel dispositif existe déjà pour le produit de la taxe de séjour, qui, juridiquement, doit être affecté au développement touristique.
On pourrait tout à fait envisager un système similaire, dans lequel l’Ifer serait fléchée localement vers la transition énergétique au travers des PCAET, par exemple, ou pour toute autre action de ce type.
La commission demande le retrait de cet amendement, faute de quoi elle y sera défavorable.
La commission demande le retrait de cet amendement, faute de quoi elle y sera défavorable.
Monsieur Chevrollier, l’amendement n° 207 rectifié quater est-il maintenu ?
Monsieur Chevrollier, l’amendement n° 207 rectifié quater est-il maintenu ?
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L’amendement n° 49 rectifié ter, présenté par MM. Sautarel et Burgoa, Mmes Muller-Bronn et Dumont, MM. Charon, Savary, Belin, Segouin, D. Laurent, J.B. Blanc, Bouchet, Cadec, Brisson et Lefèvre, Mme Belrhiti, M. Rapin, Mme Gosselin, MM. Genet et Darnaud, Mmes Micouleau et Dumas, M. Tabarot, Mme Joseph et MM. Bonhomme et Perrin, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le I bis de l’article 1609 nonies C du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au d du 1, après le mot : « électriques », sont insérés les mots : « installés avant le 1er janvier 2023 » ;
2° Après le 1 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1… Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis d’une fraction, qui ne saurait excéder 60 %, du produit attribué à la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux transformateurs électriques, installés à compter du 1er janvier 2023, en application de l’article 1519 G. »
La parole est à M. Fabien Genet.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Cet amendement vise à assurer aux communes d’implantation des installations de transformateurs électriques 40 % du produit de l’Ifer pour les installations implantées à partir du 1er janvier 2023.
L’amendement n° 49 rectifié ter, présenté par MM. Sautarel et Burgoa, Mmes Muller-Bronn et Dumont, MM. Charon, Savary, Belin, Segouin, D. Laurent, J.B. Blanc, Bouchet, Cadec, Brisson et Lefèvre, Mme Belrhiti, M. Rapin, Mme Gosselin, MM. Genet et Darnaud, Mmes Micouleau et Dumas, M. Tabarot, Mme Joseph et MM. Bonhomme et Perrin, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le I bis de l’article 1609 nonies C du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au d du 1, après le mot : « électriques », sont insérés les mots : « installés avant le 1er janvier 2023 » ;
2° Après le 1 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1… Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis d’une fraction, qui ne saurait excéder 60 %, du produit attribué à la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux transformateurs électriques, installés à compter du 1er janvier 2023, en application de l’article 1519 G. »
La parole est à M. Fabien Genet.
Cet amendement vise à assurer aux communes d’implantation des installations de transformateurs électriques 40 % du produit de l’Ifer pour les installations implantées à partir du 1er janvier 2023.
Même avis que précédemment : demande de retrait, sinon avis défavorable.
Même avis que précédemment : demande de retrait, sinon avis défavorable.
L’amendement n° 49 rectifié ter est retiré.
L’amendement n° 172 rectifié ter, présenté par MM. Favreau, Mouiller et Bouchet, Mme Muller-Bronn, MM. Burgoa, Brisson, Frassa, Belin et Courtial, Mme Belrhiti, M. Lefèvre, Mmes Dumas et Drexler, MM. Tabarot et J.B. Blanc, Mme Dumont, M. Sido, Mme Gosselin, MM. Genet et Charon, Mme Borchio Fontimp et M. Saury, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. - L’article 1519 C du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au 3° bis, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 5 % » ;
2° Après le 4°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« …° 5 % sont affectés aux conseils départementaux littoraux d’où des installations sont visibles. Il est tenu compte, dans la répartition de ce produit entre les départements, de la distance qui sépare les installations de l’un des points du territoire des départements concernés et de la population de ces derniers. Par exception, lorsque les installations sont visibles de plusieurs départements, la répartition est réalisée conjointement dans les préfectures des départements concernées. »
II. – La perte de recettes résultant pour l’Office français de la biodiversité du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Gilbert Favreau.
Cet amendement concerne toujours le problème de la répartition du produit de l’Ifer entre collectivités et les moyens de le régler. Cela étant dit, je le retire, madame la présidente.
L’amendement n° 49 rectifié ter est retiré.
L’amendement n° 172 rectifié ter, présenté par MM. Favreau, Mouiller et Bouchet, Mme Muller-Bronn, MM. Burgoa, Brisson, Frassa, Belin et Courtial, Mme Belrhiti, M. Lefèvre, Mmes Dumas et Drexler, MM. Tabarot et J.B. Blanc, Mme Dumont, M. Sido, Mme Gosselin, MM. Genet et Charon, Mme Borchio Fontimp et M. Saury, est ainsi libellé :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. - L’article 1519 C du code général des impôts est ainsi modifié :
1° Au 3° bis, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 5 % » ;
2° Après le 4°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« …° 5 % sont affectés aux conseils départementaux littoraux d’où des installations sont visibles. Il est tenu compte, dans la répartition de ce produit entre les départements, de la distance qui sépare les installations de l’un des points du territoire des départements concernés et de la population de ces derniers. Par exception, lorsque les installations sont visibles de plusieurs départements, la répartition est réalisée conjointement dans les préfectures des départements concernées. »
II. – La perte de recettes résultant pour l’Office français de la biodiversité du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
La parole est à M. Gilbert Favreau.
L’amendement n° 172 rectifié ter est retiré.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 238 rectifié ter est présenté par M. Chaize, Mme Saint-Pé, MM. Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin, J.B. Blanc et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, M. Karoutchi, Mme Dumont, MM. Duffourg, Requier, Frassa et Sol, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, M. Sautarel, Mmes Dumas et Drexler, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa, Longeot, Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Bouchet, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 266 rectifié ter est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Perrot, Billon et Gacquerre, MM. Chasseing, Capo-Canellas et Hingray et Mme Belrhiti.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 2334-42 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, les mots : « et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre » sont remplacés par les mots : «, des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et des syndicats intercommunaux ou mixtes » ;
2° À la première phrase du dernier alinéa du A, après le mot : « propre », sont insérés les mots : «, le syndicat intercommunal ou mixte » ;
3° À la première phrase du premier alinéa du C, après le mot : « propre », sont insérés les mots : «, les syndicats intercommunaux ou mixtes mentionnés aux articles L. 5711-1 et L. 5721-8 ».
La parole est à Mme Denise Saint-Pé, pour présenter l’amendement n° 238 rectifié ter.
Cet amendement concerne toujours le problème de la répartition du produit de l’Ifer entre collectivités et les moyens de le régler. Cela étant dit, je le retire, madame la présidente.
L’amendement n° 172 rectifié ter est retiré.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 238 rectifié ter est présenté par M. Chaize, Mme Saint-Pé, MM. Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin, J.B. Blanc et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, M. Karoutchi, Mme Dumont, MM. Duffourg, Requier, Frassa et Sol, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, M. Sautarel, Mmes Dumas et Drexler, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa, Longeot, Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Bouchet, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 266 rectifié ter est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Perrot, Billon et Gacquerre, MM. Chasseing, Capo-Canellas et Hingray et Mme Belrhiti.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 18 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 2334-42 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa, les mots : « et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre » sont remplacés par les mots : «, des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et des syndicats intercommunaux ou mixtes » ;
2° À la première phrase du dernier alinéa du A, après le mot : « propre », sont insérés les mots : «, le syndicat intercommunal ou mixte » ;
3° À la première phrase du premier alinéa du C, après le mot : « propre », sont insérés les mots : «, les syndicats intercommunaux ou mixtes mentionnés aux articles L. 5711-1 et L. 5721-8 ».
La parole est à Mme Denise Saint-Pé, pour présenter l’amendement n° 238 rectifié ter.
L’amendement n° 266 rectifié ter n’est pas soutenu.
Quel est l’avis de la commission ?
L’adoption de l’amendement n° 238 rectifié ter risquerait de réduire le montant de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) allouée aux communes et aux EPCI à fiscalité propre. Je n’y suis pas favorable.
L’amendement n° 266 rectifié ter n’est pas soutenu.
Quel est l’avis de la commission ?
L’adoption de l’amendement n° 238 rectifié ter risquerait de réduire le montant de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) allouée aux communes et aux EPCI à fiscalité propre. Je n’y suis pas favorable.
L’amendement n° 238 rectifié ter est retiré.
Chapitre III
Mesures en faveur de l’expérimentation de la production de gaz bas-carbone
Avant l’article 19
Article 19
L’amendement n° 376 rectifié, présenté par Mme Micouleau, MM. Anglars, Chatillon et Belin, Mmes Bellurot et Belrhiti, M. E. Blanc, Mme Bonfanti-Dossat, MM. Bonhomme, Bouchet, Brisson, Burgoa, Calvet, Cambon, Charon et de Nicolaÿ, Mmes Deroche, Dumas et Dumont, MM. Frassa, Genet et Grand, Mme Gruny, M. Houpert, Mme Imbert, MM. Klinger, Lefèvre et H. Leroy, Mme Noël, MM. Pellevat et Piednoir, Mme Procaccia et MM. Sautarel, Savary, Tabarot et C. Vial, est ainsi libellé :
Alinéa 22
Après les mots :
constitué principalement de méthane
insérer les mots :
, produit à partir de biomasse, d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone ou d’une combinaison des deux,
La parole est à M. Fabien Genet.
I. – Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° A
1° B
1° L’article L. 121-36 est complété par un 6° ainsi rédigé :
« 6° Les coûts supportés par les fournisseurs de gaz naturel au titre du contrat d’expérimentation mentionné à la section 3 du chapitre VII du titre IV du livre IV. Ces coûts correspondent au surcoût de l’achat du gaz bas-carbone ou du gaz renouvelable par rapport au coût d’approvisionnement en gaz naturel, ainsi qu’aux coûts de gestion supplémentaires directement induits par la mise en œuvre du contrat d’expérimentation. » ;
1° bis
1° ter
a) Au premier alinéa, après le mot : « biogaz », sont insérés les mots : « ou du gaz bas-carbone ou renouvelable » ;
b) Après le 2°, il est inséré un 3° ainsi rédigé :
« 3° Les installations de production de gaz bas-carbone ou renouvelable bénéficiant d’un contrat d’expérimentation mentionné à la section 3 du chapitre VII du titre IV du livre IV. » ;
1° quater
a) L’intitulé est complété par les mots : « ou de gaz renouvelable ou bas-carbone » ;
b) À l’article L. 446-57, les mots : « biogaz ou de ses » sont remplacés par les mots : « gaz renouvelable, dont le biogaz, ou de gaz bas-carbone ou de leurs » ;
1° quinquies
a) L’intitulé est complété par les mots : « et du gaz renouvelable ou bas-carbone » ;
b) Le premier alinéa du I de l’article L. 446-58 est complété par les mots : « et du gaz renouvelable ou gaz bas-carbone » ;
2° Le titre IV du livre IV est complété par un chapitre VII ainsi rédigé :
« CHAPITRE VII
« Dispositions générales relatives aux gaz bas-carbone injectés dans le réseau de gaz naturel
« Section 1
« Champ d’application
« Art. L. 447 -1. – Est désigné, dans le présent livre, comme un “gaz bas-carbone” un gaz constitué principalement de méthane qui peut être injecté et transporté de façon sûre dans le réseau de gaz naturel et dont le procédé de production engendre des émissions inférieures ou égales à un seuil fixé par arrêté du ministre chargé de l’énergie.
« Art. L. 447 -2. – Le présent chapitre s’applique aux gaz bas-carbone lorsqu’ils sont injectés dans le réseau de gaz naturel en vue de leur commercialisation.
« Section 2
« La vente de gaz bas-carbone injecté dans le réseau de gaz naturel
« Art. L. 447 -3. – La vente de gaz bas-carbone injecté dans le réseau de gaz naturel n’est pas soumise à autorisation de fourniture, lorsque ce gaz est vendu par le producteur à un fournisseur de gaz naturel.
« Section 3
« Le contrat d’expérimentation
« Art. L. 447 -4. – La section 7 du chapitre VI du présent titre est également applicable aux projets de production de gaz bas-carbone ou de gaz renouvelable qui utilisent des technologies innovantes dont la méthanisation, la méthanation, la pyrogazéification, la gazéification hydrothermale ou l’hydrogène renouvelable.
« Section 4
« Les sanctions administratives
« Art. L. 447 -5. – La section 10 du chapitre VI du présent titre est également applicable aux producteurs de gaz bas-carbone. » ;
3° À l’article L. 452-1, le mot : « biogaz » est remplacé par les mots : « gaz renouvelable, dont le biogaz, ou de gaz bas-carbone » ;
4° À l’article L. 452-1-1, le mot : « biogaz » est remplacé par les mots : « gaz renouvelable, dont le biogaz, ou de gaz bas-carbone » ;
5° La première phrase de l’article L. 453-9 est ainsi modifiée :
a) Les mots : « de biogaz » sont remplacés par les mots : « de gaz renouvelable, dont le biogaz, ou de gaz bas-carbone » ;
b) Les mots : « biogaz produit » sont remplacés par les mots : « gaz renouvelable, dont le biogaz, ou du gaz bas-carbone produits ».
II
Nous venons de changer de liasse d’amendements : veuillez considérer, madame la présidente, celui-ci comme défendu.
L’amendement n° 376 rectifié, présenté par Mme Micouleau, MM. Anglars, Chatillon et Belin, Mmes Bellurot et Belrhiti, M. E. Blanc, Mme Bonfanti-Dossat, MM. Bonhomme, Bouchet, Brisson, Burgoa, Calvet, Cambon, Charon et de Nicolaÿ, Mmes Deroche, Dumas et Dumont, MM. Frassa, Genet et Grand, Mme Gruny, M. Houpert, Mme Imbert, MM. Klinger, Lefèvre et H. Leroy, Mme Noël, MM. Pellevat et Piednoir, Mme Procaccia et MM. Sautarel, Savary, Tabarot et C. Vial, est ainsi libellé :
Alinéa 22
Après les mots :
constitué principalement de méthane
insérer les mots :
, produit à partir de biomasse, d’hydrogène renouvelable ou bas-carbone ou d’une combinaison des deux,
La parole est à M. Fabien Genet.
Nous venons de changer de liasse d’amendements : veuillez considérer, madame la présidente, celui-ci comme défendu.
M. Fabien Genet. Devant la puissance de l’argumentation, je le retire, madame la présidente !
Sourires.
M. Fabien Genet. Devant la puissance de l’argumentation, je le retire, madame la présidente !
L’amendement n° 376 rectifié est retiré.
Les amendements n° 221 rectifié bis et 222 rectifié ne sont pas soutenus.
Je mets aux voix l’article 19.
Sourires.
L ’ article 19 est adopté.
L’amendement n° 376 rectifié est retiré.
Les amendements n° 221 rectifié bis et 222 rectifié ne sont pas soutenus.
Je mets aux voix l’article 19.
Je suis saisie de quatre amendements identiques.
L’amendement n° 286 rectifié bis est présenté par MM. Kern et Canévet, Mme Billon, MM. Duffourg, Levi et Bonnecarrère, Mme Férat et M. Le Nay.
L’amendement n° 338 rectifié est présenté par M. J. Bigot.
L’amendement n° 393 est présenté par M. Chevrollier.
L’amendement n° 635 rectifié est présenté par Mme M. Filleul et MM. Gillé et Devinaz.
Ces quatre amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 19
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au 9° du II de l’article L. 121-46 du code de l’énergie, après les mots : « gaz naturel du territoire », sont insérés les mots : « à condition que celle-ci ne concurrence pas le développement de la chaleur renouvelable ».
L’amendement n° 286 rectifié bis n’est pas soutenu.
La parole est à M. Joël Bigot, pour présenter l’amendement n° 338 rectifié.
Après l’article 19
J’évoquerai un sujet qui n’a pas encore été abordé et dont il est d’ailleurs peu question dans ce projet de loi sur les énergies renouvelables : la géothermie.
Bon nombre de collectivités procèdent à la mise en place de réseaux de chaleur, qui permettent un approvisionnement énergétique renouvelable bien appréciable en période de pénurie d’énergie fossile.
Après une pression maintenue durant tout le quinquennat précédent, le fonds Chaleur a été, enfin, doublé et offre des moyens nouveaux pour les élus locaux.
Cet amendement vise donc à accompagner cette transition, en instaurant dans les territoires où les réseaux de chaleur existent un principe de non-concurrence entre le réseau de distribution de gaz et la chaleur renouvelable. Par ailleurs, cette mesure est de nature à consolider la loi Énergie-climat, dans laquelle fut reconnue, sur l’initiative du Sénat, la capacité des réseaux de chaleur et de froid à valoriser l’ensemble des énergies locales renouvelables et de récupération.
Je suis saisie de quatre amendements identiques.
L’amendement n° 286 rectifié bis est présenté par MM. Kern et Canévet, Mme Billon, MM. Duffourg, Levi et Bonnecarrère, Mme Férat et M. Le Nay.
L’amendement n° 338 rectifié est présenté par M. J. Bigot.
L’amendement n° 393 est présenté par M. Chevrollier.
L’amendement n° 635 rectifié est présenté par Mme M. Filleul et MM. Gillé et Devinaz.
Ces quatre amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 19
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Au 9° du II de l’article L. 121-46 du code de l’énergie, après les mots : « gaz naturel du territoire », sont insérés les mots : « à condition que celle-ci ne concurrence pas le développement de la chaleur renouvelable ».
L’amendement n° 286 rectifié bis n’est pas soutenu.
La parole est à M. Joël Bigot, pour présenter l’amendement n° 338 rectifié.
La parole est à M. Guillaume Chevrollier, pour présenter l’amendement n° 393.
J’évoquerai un sujet qui n’a pas encore été abordé et dont il est d’ailleurs peu question dans ce projet de loi sur les énergies renouvelables : la géothermie.
Bon nombre de collectivités procèdent à la mise en place de réseaux de chaleur, qui permettent un approvisionnement énergétique renouvelable bien appréciable en période de pénurie d’énergie fossile.
Après une pression maintenue durant tout le quinquennat précédent, le fonds Chaleur a été, enfin, doublé et offre des moyens nouveaux pour les élus locaux.
Cet amendement vise donc à accompagner cette transition, en instaurant dans les territoires où les réseaux de chaleur existent un principe de non-concurrence entre le réseau de distribution de gaz et la chaleur renouvelable. Par ailleurs, cette mesure est de nature à consolider la loi Énergie-climat, dans laquelle fut reconnue, sur l’initiative du Sénat, la capacité des réseaux de chaleur et de froid à valoriser l’ensemble des énergies locales renouvelables et de récupération.
Cet amendement vise à mettre fin à une situation ubuesque dans le code de l’énergie, qui incite financièrement les gestionnaires de réseaux de gaz à raccorder de nouveaux clients, y compris dans les zones couvertes par des réseaux de chaleur, alors même qu’il entend développer ces derniers via le dispositif de classement.
C’est pourquoi le présent amendement vise à clarifier et finalement parfaire le dispositif de classement introduit sur l’initiative du Sénat en 2019, en cohérence par ailleurs avec les objectifs de réduction de la consommation d’énergies fossiles et de développement de la chaleur renouvelable.
La parole est à M. Guillaume Chevrollier, pour présenter l’amendement n° 393.
La parole est à Mme Martine Filleul, pour présenter l’amendement n° 635 rectifié.
Cet amendement vise à mettre fin à une situation ubuesque dans le code de l’énergie, qui incite financièrement les gestionnaires de réseaux de gaz à raccorder de nouveaux clients, y compris dans les zones couvertes par des réseaux de chaleur, alors même qu’il entend développer ces derniers via le dispositif de classement.
C’est pourquoi le présent amendement vise à clarifier et finalement parfaire le dispositif de classement introduit sur l’initiative du Sénat en 2019, en cohérence par ailleurs avec les objectifs de réduction de la consommation d’énergies fossiles et de développement de la chaleur renouvelable.
C’est l’histoire d’une situation ubuesque, due à la rédaction actuelle de notre code de l’énergie.
Tout part de la loi Énergie-climat de 2019, entrée en vigueur au 1er janvier de cette année, une loi qui comporte plusieurs avancées positives notables, comme celle, introduite sur l’initiative du Sénat, qui fait du classement des réseaux de chaleur un principe vertueux, reconnaissant la capacité de ces réseaux à valoriser l’ensemble des énergies locales, renouvelables et de récupération.
Le but est de faire basculer un grand nombre d’usagers vers un système de chauffage qui émet en moyenne deux fois moins de gaz à effet de serre qu’une chaudière utilisant du gaz naturel.
Cependant, dans sa rédaction actuelle, le code de l’énergie incite financièrement les gestionnaires de réseaux de gaz à raccorder de nouveaux clients, y compris dans les zones couvertes par des réseaux de chaleur.
Ainsi, au moment où nous parlons, d’un côté, nous finançons et classons les réseaux de chaleur pour les développer, dans un objectif légitime de développement d’énergies moins polluantes, et, de l’autre, nous incitons les gestionnaires de réseaux de gaz à démarcher des clients, même lorsque ces derniers se situent dans une zone couverte par un réseau de chaleur.
Cet amendement vise à mettre fin à une telle situation. Je vous invite, mes chers collègues, à le voter pour clarifier et parfaire le dispositif de classement que nous avons introduit dans la loi Énergie-climat de 2019, en cohérence avec les objectifs de réduction de la consommation d’énergies fossiles.
La parole est à Mme Martine Filleul, pour présenter l’amendement n° 635 rectifié.
C’est l’histoire d’une situation ubuesque, due à la rédaction actuelle de notre code de l’énergie.
Tout part de la loi Énergie-climat de 2019, entrée en vigueur au 1er janvier de cette année, une loi qui comporte plusieurs avancées positives notables, comme celle, introduite sur l’initiative du Sénat, qui fait du classement des réseaux de chaleur un principe vertueux, reconnaissant la capacité de ces réseaux à valoriser l’ensemble des énergies locales, renouvelables et de récupération.
Le but est de faire basculer un grand nombre d’usagers vers un système de chauffage qui émet en moyenne deux fois moins de gaz à effet de serre qu’une chaudière utilisant du gaz naturel.
Cependant, dans sa rédaction actuelle, le code de l’énergie incite financièrement les gestionnaires de réseaux de gaz à raccorder de nouveaux clients, y compris dans les zones couvertes par des réseaux de chaleur.
Ainsi, au moment où nous parlons, d’un côté, nous finançons et classons les réseaux de chaleur pour les développer, dans un objectif légitime de développement d’énergies moins polluantes, et, de l’autre, nous incitons les gestionnaires de réseaux de gaz à démarcher des clients, même lorsque ces derniers se situent dans une zone couverte par un réseau de chaleur.
Cet amendement vise à mettre fin à une telle situation. Je vous invite, mes chers collègues, à le voter pour clarifier et parfaire le dispositif de classement que nous avons introduit dans la loi Énergie-climat de 2019, en cohérence avec les objectifs de réduction de la consommation d’énergies fossiles.
Les auteurs des amendements identiques n° 338 rectifié, 393 et 635 rectifié entendent soutenir les réseaux de chaleur renouvelable : avis de sagesse.
Les auteurs des amendements identiques n° 338 rectifié, 393 et 635 rectifié entendent soutenir les réseaux de chaleur renouvelable : avis de sagesse.
Le sujet a été traité dans le cadre du groupe de travail ministériel sur les réseaux de chaleur et de froid.
Aujourd’hui, les contrats ne comprennent plus de dispositif de régulation incitatif fondé sur le nombre de consommateurs de gaz naturel, dispositif qui a incité, effectivement, GRDF à proposer des aides pour accroître les raccordements à son réseau.
Les amendements étant satisfaits, j’en demande le retrait.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 338 rectifié, 393 et 635 rectifié.
Le sujet a été traité dans le cadre du groupe de travail ministériel sur les réseaux de chaleur et de froid.
Aujourd’hui, les contrats ne comprennent plus de dispositif de régulation incitatif fondé sur le nombre de consommateurs de gaz naturel, dispositif qui a incité, effectivement, GRDF à proposer des aides pour accroître les raccordements à son réseau.
Les amendements étant satisfaits, j’en demande le retrait.
Les amendements sont adoptés.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 338 rectifié, 393 et 635 rectifié.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 19.
L’amendement n° 628 rectifié, présenté par Mme Havet, MM. Marchand, Hassani, Dennemont, Théophile et Buis, Mme Schillinger, M. Dagbert et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, est ainsi libellé :
Après l’article 19
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Après l’article L. 141-9, il est inséré un article L. 141-9-… ainsi rédigé :
« Art. L. 141 -9 -…. – Dans les zones non interconnectées au réseau métropolitain continental, il est possible de substituer les énergies fossiles par de la biomasse, dans les centrales recourant aux énergies fossiles ainsi que pour les projets de centrales recourant aux énergies fossiles listés dans les programmations pluriannuelles de l’énergie pris en application du L. 141-5.
« La modification de la durée de vie des installations converties à la biomasse justifie l’inscription de cette substitution dans les programmations pluriannuelles de l’énergie pris en application de l’article L. 141-5.
« Cette substitution de combustible fossile par de la biomasse s’accompagne d’un plan d’approvisionnement, par zones non interconnectées au réseau métropolitain continental, qui exclut toute matière première présentant un risque élevé d’induire des changements indirects dans l’affectation des sols. » ;
2° La première phrase de l’article L. 322-10-1 est complétée par les mots : « valorisant une source de production locale puis aux installations qui utilisent des énergies renouvelables valorisant une source de production importée ».
La parole est à Mme Nadège Havet.
Les amendements sont adoptés.
Les caractéristiques climatiques et géographiques des zones non interconnectées (ZNI) créent, nous le savons, de fortes contraintes pour le mix énergétique. Celui-ci repose encore aujourd’hui en grande partie sur de la production à partir de thermique fossile.
Les conversions des centrales à de la biomasse sont par conséquent un enjeu central. De telles conversions nécessitent toutefois de définir des plans d’approvisionnement devant assurer que la biomasse ne conduit pas directement ou indirectement à des changements d’affectation des sols en cohérence avec la stratégie nationale contre la déforestation importée. De telles conversions sont à inscrire dans les PPE des territoires concernés : tel est l’objet de l’amendement.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 19.
L’amendement n° 628 rectifié, présenté par Mme Havet, MM. Marchand, Hassani, Dennemont, Théophile et Buis, Mme Schillinger, M. Dagbert et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, est ainsi libellé :
Après l’article 19
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Après l’article L. 141-9, il est inséré un article L. 141-9-… ainsi rédigé :
« Art. L. 141 -9 -…. – Dans les zones non interconnectées au réseau métropolitain continental, il est possible de substituer les énergies fossiles par de la biomasse, dans les centrales recourant aux énergies fossiles ainsi que pour les projets de centrales recourant aux énergies fossiles listés dans les programmations pluriannuelles de l’énergie pris en application du L. 141-5.
« La modification de la durée de vie des installations converties à la biomasse justifie l’inscription de cette substitution dans les programmations pluriannuelles de l’énergie pris en application de l’article L. 141-5.
« Cette substitution de combustible fossile par de la biomasse s’accompagne d’un plan d’approvisionnement, par zones non interconnectées au réseau métropolitain continental, qui exclut toute matière première présentant un risque élevé d’induire des changements indirects dans l’affectation des sols. » ;
2° La première phrase de l’article L. 322-10-1 est complétée par les mots : « valorisant une source de production locale puis aux installations qui utilisent des énergies renouvelables valorisant une source de production importée ».
La parole est à Mme Nadège Havet.
Le sous-amendement n° 653, présenté par M. Chauvet, au nom de la commission des affaires économiques, est ainsi libellé :
Amendement n° 628, alinéa 6
Remplacer les mots :
les programmations pluriannuelles de l’énergie pris en application de l’article L. 141-5
par les mots :
la programmation pluriannuelle de l’énergie distincte, mentionnée au I de l’article L. 141-5, par les personnes mentionnées au II du même article
La parole est à M. le rapporteur pour avis, pour présenter ce sous-amendement et pour donner l’avis de la commission des affaires économiques sur l’amendement n° 628 rectifié.
Les caractéristiques climatiques et géographiques des zones non interconnectées (ZNI) créent, nous le savons, de fortes contraintes pour le mix énergétique. Celui-ci repose encore aujourd’hui en grande partie sur de la production à partir de thermique fossile.
Les conversions des centrales à de la biomasse sont par conséquent un enjeu central. De telles conversions nécessitent toutefois de définir des plans d’approvisionnement devant assurer que la biomasse ne conduit pas directement ou indirectement à des changements d’affectation des sols en cohérence avec la stratégie nationale contre la déforestation importée. De telles conversions sont à inscrire dans les PPE des territoires concernés : tel est l’objet de l’amendement.
Sous réserve de l’adoption de ce sous-amendement rédactionnel, la commission s’en remet à la sagesse du Sénat sur l’amendement de Mme Havet.
Le sous-amendement n° 653, présenté par M. Chauvet, au nom de la commission des affaires économiques, est ainsi libellé :
Amendement n° 628, alinéa 6
Remplacer les mots :
les programmations pluriannuelles de l’énergie pris en application de l’article L. 141-5
par les mots :
la programmation pluriannuelle de l’énergie distincte, mentionnée au I de l’article L. 141-5, par les personnes mentionnées au II du même article
La parole est à M. le rapporteur pour avis, pour présenter ce sous-amendement et pour donner l’avis de la commission des affaires économiques sur l’amendement n° 628 rectifié.
Sous réserve de l’adoption de ce sous-amendement rédactionnel, la commission s’en remet à la sagesse du Sénat sur l’amendement de Mme Havet.
Avis très favorable à l’amendement et au sous-amendement.
Avis très favorable à l’amendement et au sous-amendement.
Le sous-amendement est adopté.
Le sous-amendement est adopté.
L ’ amendement est adopté.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 19.
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° 240 rectifié ter est présenté par M. Chaize, Mme Saint-Pé, MM. Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin, J.B. Blanc et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, M. Karoutchi, Mme Dumont, MM. Duffourg, Requier et Frassa, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, M. Sautarel, Mme Dumas, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa, Longeot, Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Bouchet, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 268 rectifié ter est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Billon et Gacquerre, MM. Chasseing et Capo-Canellas, Mme Drexler, MM. Lafon et Hingray et Mme Belrhiti.
L’amendement n° 406 rectifié quater est présenté par M. Genet, Mme de Cidrac et MM. Cambon, Pellevat, Cuypers, Wattebled et Decool.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 19
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 453-10 du code de l’énergie est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’accord mentionné au premier alinéa donne lieu à la conclusion d’une convention entre l’autorité organisatrice du réseau auquel est rattachée la nouvelle canalisation, les communes ou les groupements de collectivités sur le territoire desquels est implantée ladite canalisation et le gestionnaire du réseau de distribution concerné. Cette convention définit le statut des ouvrages réalisés pour le raccordement de l’installation de production de biogaz et précise en particulier les conditions dans lesquelles ces ouvrages pourraient desservir des consommateurs situés sur le ou les territoires où ils sont implantés dans l’hypothèse où l’autorité organisatrice compétente déciderait d’y créer un réseau public de distribution de gaz. »
La parole est à Mme Denise Saint-Pé, pour présenter l’amendement n° 240 rectifié ter.
L ’ amendement est adopté.
Eu égard à la nécessité de renforcer notre indépendance énergétique, il est indispensable de développer la part du gaz renouvelable injectée dans les réseaux publics de distribution.
Or les porteurs de projets de méthanisation se heurtent fréquemment à des oppositions sur les territoires, qui freinent le développement de leurs projets.
Pour améliorer leur acceptabilité, il convient de donner la possibilité à des clients situés sur des territoires non encore desservis par un réseau public de distribution de gaz de consommer du gaz d’origine renouvelable produit localement par une installation raccordée à un réseau existant.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 19.
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° 240 rectifié ter est présenté par M. Chaize, Mme Saint-Pé, MM. Mouiller et Piednoir, Mmes Deroche, Puissat, Canayer et M. Mercier, MM. Daubresse, Belin, J.B. Blanc et Savary, Mme Di Folco, M. C. Vial, Mme Demas, M. Karoutchi, Mme Dumont, MM. Duffourg, Requier et Frassa, Mme Micouleau, M. de Nicolaÿ, Mmes L. Darcos et Chauvin, M. Sautarel, Mme Dumas, MM. D. Laurent, Brisson, Tabarot, Burgoa, Longeot, Chatillon et B. Fournier, Mme Imbert, MM. Sido, Bouchet, Meignen et E. Blanc, Mme Lassarade et M. Klinger.
L’amendement n° 268 rectifié ter est présenté par MM. S. Demilly, Henno et Kern, Mmes Billon et Gacquerre, MM. Chasseing et Capo-Canellas, Mme Drexler, MM. Lafon et Hingray et Mme Belrhiti.
L’amendement n° 406 rectifié quater est présenté par M. Genet, Mme de Cidrac et MM. Cambon, Pellevat, Cuypers, Wattebled et Decool.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 19
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 453-10 du code de l’énergie est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’accord mentionné au premier alinéa donne lieu à la conclusion d’une convention entre l’autorité organisatrice du réseau auquel est rattachée la nouvelle canalisation, les communes ou les groupements de collectivités sur le territoire desquels est implantée ladite canalisation et le gestionnaire du réseau de distribution concerné. Cette convention définit le statut des ouvrages réalisés pour le raccordement de l’installation de production de biogaz et précise en particulier les conditions dans lesquelles ces ouvrages pourraient desservir des consommateurs situés sur le ou les territoires où ils sont implantés dans l’hypothèse où l’autorité organisatrice compétente déciderait d’y créer un réseau public de distribution de gaz. »
La parole est à Mme Denise Saint-Pé, pour présenter l’amendement n° 240 rectifié ter.
L’amendement n° 268 rectifié ter n’est pas soutenu.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 406 rectifié quater.
Eu égard à la nécessité de renforcer notre indépendance énergétique, il est indispensable de développer la part du gaz renouvelable injectée dans les réseaux publics de distribution.
Or les porteurs de projets de méthanisation se heurtent fréquemment à des oppositions sur les territoires, qui freinent le développement de leurs projets.
Pour améliorer leur acceptabilité, il convient de donner la possibilité à des clients situés sur des territoires non encore desservis par un réseau public de distribution de gaz de consommer du gaz d’origine renouvelable produit localement par une installation raccordée à un réseau existant.
Je suis, une fois de plus, totalement d’accord avec Mme Saint-Pé et ne saurais trouver de meilleurs mots pour expliquer notre volonté commune.
L’amendement n° 268 rectifié ter n’est pas soutenu.
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 406 rectifié quater.
Je suis, une fois de plus, totalement d’accord avec Mme Saint-Pé et ne saurais trouver de meilleurs mots pour expliquer notre volonté commune.
Ces amendements visent à modifier le droit à l’injection appliqué au biogaz.
Si la convention proposée entre l’autorité organisatrice de la distribution d’énergie (AODE), les collectivités territoriales ou leurs groupements et le gestionnaire du réseau public de distribution de gaz peut être intéressante, elle peut aussi être contraignante et coûteuse pour les collectivités. Elle serait très déstabilisatrice pour les compétences de la Commission de régulation de l’énergie, qui approuve les raccordements au titre du droit à l’injection, en application de l’article L. 453-2 du code de l’énergie.
Le droit à l’injection est récent, puisqu’il date de la loi de 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi Égalim.
De plus, nous avons prévu que les AODE soient mieux associées aux raccordements au titre du droit à l’injection, dans le cadre de la loi de 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat.
Enfin, l’article 16 undecies du projet de loi prévoit d’accélérer les raccordements et l’article 19 de modifier substantiellement les dispositifs de soutien au biogaz, au gaz renouvelable et au gaz bas-carbone.
Laissons le temps à ce nouveau cadre de s’appliquer plutôt que de légiférer de nouveau. Et gardons-nous de conventions mal définies, dont les conséquences pourraient être importantes pour nos collectivités, dans la mesure où elles fixent des obligations juridiques ou des engagements financiers emportant de lourds effets de bord.
Je ne veux pas laisser les maires et les petites communes face à un tel risque de contentieux. C’est la raison pour laquelle je demande le retrait de ces amendements, faute de quoi j’émettrai un avis défavorable.
Ces amendements visent à modifier le droit à l’injection appliqué au biogaz.
Si la convention proposée entre l’autorité organisatrice de la distribution d’énergie (AODE), les collectivités territoriales ou leurs groupements et le gestionnaire du réseau public de distribution de gaz peut être intéressante, elle peut aussi être contraignante et coûteuse pour les collectivités. Elle serait très déstabilisatrice pour les compétences de la Commission de régulation de l’énergie, qui approuve les raccordements au titre du droit à l’injection, en application de l’article L. 453-2 du code de l’énergie.
Le droit à l’injection est récent, puisqu’il date de la loi de 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi Égalim.
De plus, nous avons prévu que les AODE soient mieux associées aux raccordements au titre du droit à l’injection, dans le cadre de la loi de 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat.
Enfin, l’article 16 undecies du projet de loi prévoit d’accélérer les raccordements et l’article 19 de modifier substantiellement les dispositifs de soutien au biogaz, au gaz renouvelable et au gaz bas-carbone.
Laissons le temps à ce nouveau cadre de s’appliquer plutôt que de légiférer de nouveau. Et gardons-nous de conventions mal définies, dont les conséquences pourraient être importantes pour nos collectivités, dans la mesure où elles fixent des obligations juridiques ou des engagements financiers emportant de lourds effets de bord.
Je ne veux pas laisser les maires et les petites communes face à un tel risque de contentieux. C’est la raison pour laquelle je demande le retrait de ces amendements, faute de quoi j’émettrai un avis défavorable.
L’amendement n° 240 rectifié ter est retiré.
Monsieur Genet, l’amendement n° 406 rectifié quater est-il maintenu ?
et dans la droite ligne de ce que vient de dire Mme Saint-Pé, je retire l’amendement, madame la présidente.
L’amendement n° 240 rectifié ter est retiré.
Monsieur Genet, l’amendement n° 406 rectifié quater est-il maintenu ?
et dans la droite ligne de ce que vient de dire Mme Saint-Pé, je retire l’amendement, madame la présidente.
Article 19 bis
L’amendement n° 440, présenté par M. Gay, Mme Varaillas, M. Lahellec, Mme Lienemann et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Fabien Gay.
Le titre IV du livre IV du code de l’énergie est complété par un chapitre VIII ainsi rédigé :
« CHAPITRE VIII
« L’autoconsommation collective étendue
« Art. L. 448 -1. – Une opération est qualifiée d’autoconsommation collective étendue en gaz lorsque la fourniture de gaz renouvelable est effectuée entre un ou plusieurs producteurs et un ou plusieurs consommateurs finals liés entre eux au sein d’une personne morale dont les points de consommation et d’injection sont situés sur le réseau public de distribution de gaz et respectent les critères, notamment de proximité géographique, fixés par arrêté du ministre chargé de l’énergie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie.
« L’activité d’autoconsommation collective ne peut constituer, pour l’autoconsommateur, le consommateur ou le producteur qui n’est pas un ménage, son activité professionnelle ou commerciale principale. »
L’amendement n° 440, présenté par M. Gay, Mme Varaillas, M. Lahellec, Mme Lienemann et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Fabien Gay.
S’agissant d’un amendement de suppression, la commission en demande le retrait ; à défaut, elle émettra un avis défavorable.
S’agissant d’un amendement de suppression, la commission en demande le retrait ; à défaut, elle émettra un avis défavorable.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je suis saisie de sept amendements et de deux sous-amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
Les cinq premiers amendements sont identiques.
L’amendement n° 12 rectifié bis est présenté par MM. Houpert et Chatillon, Mmes Noël et Demas, MM. Somon, Regnard, Panunzi, Henno, Meurant, Charon, Lefèvre, D. Laurent, Belin, Brisson, Cadec et Pointereau, Mme Belrhiti, M. Genet et Mme de Cidrac.
L’amendement n° 69 rectifié quater est présenté par MM. Pla, Bouad, Bourgi et Cardon, Mme Conway-Mouret, MM. Cozic et Devinaz, Mme Le Houerou et MM. Mérillou, Michau, Montaugé et Temal.
L’amendement n° 85 rectifié est présenté par Mme N. Delattre, MM. Artano, Bilhac et Cabanel, Mme M. Carrère, MM. Corbisez, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux.
L’amendement n° 92 rectifié ter est présenté par M. Levi, Mme Morin-Desailly, MM. Burgoa, Menonville, Bonnecarrère et Bonneau, Mmes Sollogoub et Guidez, MM. Duffourg et Kern, Mme Billon, MM. Cigolotti, Hingray, Chasseing, Courtial, Bacci et Wattebled, Mmes Devésa et Perrot, MM. Capo-Canellas, Guerriau et Canévet, Mme Dumas, MM. Delahaye, Sautarel et A. Marc, Mmes Jacquemet et Dindar, MM. Le Nay, Calvet et Pellevat, Mme Saint-Pé et MM. Bonhomme, E. Blanc et Cuypers.
L’amendement n° 614 est présenté par Mme Havet, MM. Haye, Bargeton et Buis, Mme Cazebonne, MM. Dagbert et Dennemont, Mme Duranton, MM. Gattolin, Hassani, Iacovelli, Kulimoetoke, Lévrier, Marchand, Mohamed Soilihi, Patient et Patriat, Mme Phinera-Horth, MM. Rambaud, Richard et Rohfritsch, Mme Schillinger et M. Théophile.
Ces cinq amendements sont ainsi libellés :
Compléter cet article par cinq alinéas et un paragraphe ainsi rédigés :
« Art. L. 448 -…. – Lorsque l’opération d’autoconsommation collective réunit un organisme d’habitations à loyer modéré, au sens de l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation, et ses locataires ou des personnes physiques ou morales tierces, la personne morale organisatrice mentionnée à l’article L. 448-1 du présent code peut être ledit organisme d’habitations à loyer modéré.
« Le bailleur informe ses locataires du projet d’autoconsommation collective ainsi que les nouveaux locataires de l’existence d’une opération d’autoconsommation collective. À compter de la réception de cette information, chaque locataire ou nouveau locataire dispose d’un délai raisonnable pour informer son bailleur de son refus de participer à l’opération d’autoconsommation collective. À défaut d’opposition de la part du locataire ou du nouveau locataire, ce dernier est considéré comme participant à l’opération d’autoconsommation collective. Chaque locataire peut informer à tout moment son bailleur de son souhait d’interrompre sa participation à l’opération d’autoconsommation collective. Un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application du présent article.
« Art. L. 448 - … . – La personne morale mentionnée à l’article L. 448-1 organisatrice d’une opération d’autoconsommation collective indique au gestionnaire de réseau public de distribution compétent la répartition de la production autoconsommée entre les consommateurs finals concernés.
« Lorsqu’un consommateur participant à une opération d’autoconsommation collective fait appel à un fournisseur pour compléter son alimentation en gaz, le gestionnaire du réseau public de distribution de gaz concerné établit la consommation de gaz relevant de ce fournisseur en prenant en compte la répartition mentionnée au premier alinéa du présent article ainsi que le comportement de chaque consommateur final concerné, selon des modalités fixées par voie réglementaire.
« Art. L. 448 -…. – Les conditions d’application du présent chapitre sont définies par voie réglementaire.
…. – L’article L. 446-2 du code de l’énergie est complété par les mots : « ou dans le cadre d’une opération d’autoconsommation collective étendue ».
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 12 rectifié bis.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Je suis saisie de sept amendements et de deux sous-amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
Les cinq premiers amendements sont identiques.
L’amendement n° 12 rectifié bis est présenté par MM. Houpert et Chatillon, Mmes Noël et Demas, MM. Somon, Regnard, Panunzi, Henno, Meurant, Charon, Lefèvre, D. Laurent, Belin, Brisson, Cadec et Pointereau, Mme Belrhiti, M. Genet et Mme de Cidrac.
L’amendement n° 69 rectifié quater est présenté par MM. Pla, Bouad, Bourgi et Cardon, Mme Conway-Mouret, MM. Cozic et Devinaz, Mme Le Houerou et MM. Mérillou, Michau, Montaugé et Temal.
L’amendement n° 85 rectifié est présenté par Mme N. Delattre, MM. Artano, Bilhac et Cabanel, Mme M. Carrère, MM. Corbisez, Fialaire et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et MM. Requier et Roux.
L’amendement n° 92 rectifié ter est présenté par M. Levi, Mme Morin-Desailly, MM. Burgoa, Menonville, Bonnecarrère et Bonneau, Mmes Sollogoub et Guidez, MM. Duffourg et Kern, Mme Billon, MM. Cigolotti, Hingray, Chasseing, Courtial, Bacci et Wattebled, Mmes Devésa et Perrot, MM. Capo-Canellas, Guerriau et Canévet, Mme Dumas, MM. Delahaye, Sautarel et A. Marc, Mmes Jacquemet et Dindar, MM. Le Nay, Calvet et Pellevat, Mme Saint-Pé et MM. Bonhomme, E. Blanc et Cuypers.
L’amendement n° 614 est présenté par Mme Havet, MM. Haye, Bargeton et Buis, Mme Cazebonne, MM. Dagbert et Dennemont, Mme Duranton, MM. Gattolin, Hassani, Iacovelli, Kulimoetoke, Lévrier, Marchand, Mohamed Soilihi, Patient et Patriat, Mme Phinera-Horth, MM. Rambaud, Richard et Rohfritsch, Mme Schillinger et M. Théophile.
Ces cinq amendements sont ainsi libellés :
Compléter cet article par cinq alinéas et un paragraphe ainsi rédigés :
« Art. L. 448 -…. – Lorsque l’opération d’autoconsommation collective réunit un organisme d’habitations à loyer modéré, au sens de l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation, et ses locataires ou des personnes physiques ou morales tierces, la personne morale organisatrice mentionnée à l’article L. 448-1 du présent code peut être ledit organisme d’habitations à loyer modéré.
« Le bailleur informe ses locataires du projet d’autoconsommation collective ainsi que les nouveaux locataires de l’existence d’une opération d’autoconsommation collective. À compter de la réception de cette information, chaque locataire ou nouveau locataire dispose d’un délai raisonnable pour informer son bailleur de son refus de participer à l’opération d’autoconsommation collective. À défaut d’opposition de la part du locataire ou du nouveau locataire, ce dernier est considéré comme participant à l’opération d’autoconsommation collective. Chaque locataire peut informer à tout moment son bailleur de son souhait d’interrompre sa participation à l’opération d’autoconsommation collective. Un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application du présent article.
« Art. L. 448 - … . – La personne morale mentionnée à l’article L. 448-1 organisatrice d’une opération d’autoconsommation collective indique au gestionnaire de réseau public de distribution compétent la répartition de la production autoconsommée entre les consommateurs finals concernés.
« Lorsqu’un consommateur participant à une opération d’autoconsommation collective fait appel à un fournisseur pour compléter son alimentation en gaz, le gestionnaire du réseau public de distribution de gaz concerné établit la consommation de gaz relevant de ce fournisseur en prenant en compte la répartition mentionnée au premier alinéa du présent article ainsi que le comportement de chaque consommateur final concerné, selon des modalités fixées par voie réglementaire.
« Art. L. 448 -…. – Les conditions d’application du présent chapitre sont définies par voie réglementaire.
…. – L’article L. 446-2 du code de l’énergie est complété par les mots : « ou dans le cadre d’une opération d’autoconsommation collective étendue ».
La parole est à M. Fabien Genet, pour présenter l’amendement n° 12 rectifié bis.
Sourires.
Le sous-amendement n° 677, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Amendement n° 12, alinéas 1 à 3
Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :
Compléter cet article par trois alinéas et un paragraphe ainsi rédigés :
La parole est à Mme la ministre.
Sourires.
Le sous-amendement n° 677, présenté par le Gouvernement, est ainsi libellé :
Amendement n° 12, alinéas 1 à 3
Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :
Compléter cet article par trois alinéas et un paragraphe ainsi rédigés :
La parole est à Mme la ministre.
Le sous-amendement n° 652, présenté par M. Chauvet, au nom de la commission des affaires économiques, est ainsi libellé :
Amendement n° 12
I. – Alinéa 6
Remplacer les mots :
voie réglementaire
par les mots :
décret
II. – Alinéa 7
Supprimer cet alinéa.
La parole est à M. le rapporteur pour avis.
Le sous-amendement n° 652, présenté par M. Chauvet, au nom de la commission des affaires économiques, est ainsi libellé :
Amendement n° 12
I. – Alinéa 6
Remplacer les mots :
voie réglementaire
par les mots :
décret
II. – Alinéa 7
Supprimer cet alinéa.
La parole est à M. le rapporteur pour avis.
La parole est à M. Franck Montaugé, pour présenter l’amendement n° 69 rectifié quater.
La parole est à M. Franck Montaugé, pour présenter l’amendement n° 69 rectifié quater.
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez, pour présenter l’amendement n° 85 rectifié.
L’article 19 bis introduit en commission prévoit la reconnaissance des opérations d’autoconsommation collective en gaz renouvelable.
Par cet amendement, nous souhaitons permettre aux organismes HLM d’être désignés comme personnes morales organisatrices de l’opération d’autoconsommation, sur le modèle des dispositions prévues en matière d’électricité.
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez, pour présenter l’amendement n° 85 rectifié.
La parole est à Mme Denise Saint-Pé, pour présenter l’amendement n° 92 rectifié ter.
L’article 19 bis introduit en commission prévoit la reconnaissance des opérations d’autoconsommation collective en gaz renouvelable.
Par cet amendement, nous souhaitons permettre aux organismes HLM d’être désignés comme personnes morales organisatrices de l’opération d’autoconsommation, sur le modèle des dispositions prévues en matière d’électricité.
Cet amendement vise à compléter le dispositif proposé pour faciliter le développement de l’autoconsommation de gaz renouvelable.
Similairement aux dispositions existantes pour l’électricité, il tend à fixer un cadre pour la désignation des organismes d’habitations à loyer modéré en tant que personnes morales organisatrices et pour les droits des locataires, ainsi que pour les relations avec le gestionnaire de réseau public de distribution.
Il a pour objet, en outre, de compléter un article du code de l’énergie afin de permettre la désignation d’un acheteur de dernier recours.
La parole est à Mme Denise Saint-Pé, pour présenter l’amendement n° 92 rectifié ter.
Cet amendement vise à compléter le dispositif proposé pour faciliter le développement de l’autoconsommation de gaz renouvelable.
Similairement aux dispositions existantes pour l’électricité, il tend à fixer un cadre pour la désignation des organismes d’habitations à loyer modéré en tant que personnes morales organisatrices et pour les droits des locataires, ainsi que pour les relations avec le gestionnaire de réseau public de distribution.
Il a pour objet, en outre, de compléter un article du code de l’énergie afin de permettre la désignation d’un acheteur de dernier recours.
Les amendements n° 16 rectifié et 17 rectifié bis ne sont pas soutenus.
Quel est l’avis de la commission des affaires économiques ?
Les amendements n° 16 rectifié et 17 rectifié bis ne sont pas soutenus.
Quel est l’avis de la commission des affaires économiques ?
Je remercie Mme la ministre d’avoir été sensible aux explications que j’ai pu donner sur l’amendement de M. Houpert, ainsi que pour son sous-amendement.
Je mets aux voix le sous-amendement n° 677.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant de la commission des affaires économiques.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Je remercie Mme la ministre d’avoir été sensible aux explications que j’ai pu donner sur l’amendement de M. Houpert, ainsi que pour son sous-amendement.
Le scrutin a lieu.
Je mets aux voix le sous-amendement n° 677.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant de la commission des affaires économiques.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 26 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je mets aux voix le sous-amendement n° 652.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis du Gouvernement est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 26 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je mets aux voix le sous-amendement n° 652.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis du Gouvernement est défavorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 27 :
Le Sénat a adopté.
Mes chers collègues, je suis également saisie d’une demande de scrutin public sur les amendements identiques n° 12 rectifié bis, 69 rectifié quater, 85 rectifié, 92 rectifié ter et 614, modifiés. Puis-je considérer que le vote est identique sur ces amendements ?
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Assentiment.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 27 :
Le Sénat a adopté.
Mes chers collègues, je suis également saisie d’une demande de scrutin public sur les amendements identiques n° 12 rectifié bis, 69 rectifié quater, 85 rectifié, 92 rectifié ter et 614, modifiés. Puis-je considérer que le vote est identique sur ces amendements ?
En conséquence, les amendements identiques n° 12 rectifié bis, 69 rectifié quater, 85 rectifié, 92 rectifié ter et 614, modifiés, sont adoptés.
Je mets aux voix l’article 19 bis, modifié.
Assentiment.
L ’ article 19 bis est adopté.
En conséquence, les amendements identiques n° 12 rectifié bis, 69 rectifié quater, 85 rectifié, 92 rectifié ter et 614, modifiés, sont adoptés.
Je mets aux voix l’article 19 bis, modifié.
Article 19 ter
L’amendement n° 441, présenté par M. Gay, Mme Varaillas, M. Lahellec et Mme Lienemann, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Gérard Lahellec.
La première phrase du premier alinéa de l’article L. 211-2 du code de l’énergie est complétée par les mots : « le méthane de synthèse issu de matières organiques par voie de pyrogazéification et le méthane de synthèse issu d’une réaction de méthanation entre de l’hydrogène renouvelable au sens de l’article L. 811-1 du présent code et du dioxyde de carbone d’origine biogénique ».
L’amendement n° 441, présenté par M. Gay, Mme Varaillas, M. Lahellec et Mme Lienemann, est ainsi libellé :
Supprimer cet article.
La parole est à M. Gérard Lahellec.
Comme il s’agit d’un amendement de suppression, la commission en demande le retrait ; à défaut, l’avis serait défavorable.
Comme il s’agit d’un amendement de suppression, la commission en demande le retrait ; à défaut, l’avis serait défavorable.
Avis favorable sur cet amendement, qui vise à supprimer l’alinéa ajoutant le méthane de synthèse à la liste des énergies renouvelables.
Avis favorable sur cet amendement, qui vise à supprimer l’alinéa ajoutant le méthane de synthèse à la liste des énergies renouvelables.
M. Franck Montaugé. Je ne comprends pas : s’agit-il de supprimer l’article, un alinéa ou une définition ?
Murmures de perplexité.
M. Franck Montaugé. Je ne comprends pas : s’agit-il de supprimer l’article, un alinéa ou une définition ?
Monsieur Montaugé, je comprends votre interrogation : on évoque la suppression d’un alinéa alors que l’amendement n° 441 tend bien à supprimer l’article 19 ter lui-même.
Murmures de perplexité.
Ce n’est pas ce qu’a dit Mme la ministre… Il serait bon de clarifier les choses pour que nous puissions voter en connaissance de cause.
Monsieur Montaugé, je comprends votre interrogation : on évoque la suppression d’un alinéa alors que l’amendement n° 441 tend bien à supprimer l’article 19 ter lui-même.
La parole est à Mme la présidente de la commission des affaires économiques.
Ce n’est pas ce qu’a dit Mme la ministre… Il serait bon de clarifier les choses pour que nous puissions voter en connaissance de cause.
Il s’agit bien de la suppression de l’article, à laquelle la commission n’est pas favorable ; l’article 19 ter est issu d’un amendement de notre collègue Daniel Salmon, adopté en commission.
La parole est à Mme la présidente de la commission des affaires économiques.
Il s’agit bien de la suppression de l’article, à laquelle la commission n’est pas favorable ; l’article 19 ter est issu d’un amendement de notre collègue Daniel Salmon, adopté en commission.
Il s’agit effectivement de supprimer l’article 19 ter, qui prévoit l’ajout à la liste des énergies renouvelables du méthane de synthèse issu de matières organiques par voie de pyrogazéification et du méthane de synthèse issu d’une réaction de méthanation entre de l’hydrogène renouvelable au sens de l’article L. 811-1 du présent code et du dioxyde de carbone d’origine biogénique. Le méthane de synthèse n’est pas une énergie renouvelable…
Il s’agit effectivement de supprimer l’article 19 ter, qui prévoit l’ajout à la liste des énergies renouvelables du méthane de synthèse issu de matières organiques par voie de pyrogazéification et du méthane de synthèse issu d’une réaction de méthanation entre de l’hydrogène renouvelable au sens de l’article L. 811-1 du présent code et du dioxyde de carbone d’origine biogénique. Le méthane de synthèse n’est pas une énergie renouvelable…
Il s’agit bien de supprimer l’article lui-même. Nous considérons que le méthane de synthèse n’est pas une énergie renouvelable.
Il s’agit bien de supprimer l’article lui-même. Nous considérons que le méthane de synthèse n’est pas une énergie renouvelable.
Je ne comprends pas pourquoi on veut supprimer cet article. Le méthane de synthèse issu de la pyrogazéification est bien une énergie renouvelable !
Je mets aux voix l’amendement n° 441.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable et que celui du Gouvernement est favorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Je ne comprends pas pourquoi on veut supprimer cet article. Le méthane de synthèse issu de la pyrogazéification est bien une énergie renouvelable !
Le scrutin a lieu.
Je mets aux voix l’amendement n° 441.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Je rappelle que l’avis de la commission est défavorable et que celui du Gouvernement est favorable.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 28 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je mets aux voix l’article 19 ter.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
L ’ article 19 ter est adopté.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 28 :
Le Sénat n’a pas adopté.
Je mets aux voix l’article 19 ter.
L’amendement n° 392 rectifié, présenté par M. Chevrollier, est ainsi libellé :
Après l’article 19 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – L’article L. 712-3 du code de l’énergie est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Au sein des zones délimitées par le ou les périmètres de développement prioritaire, pour les bâtiments ne disposant pas d’attestation justifiant d’une dérogation à l’obligation de raccordement, ne sont pas éligibles à la délivrance de soutien public et de certificats d’économies d’énergie, les opérations ayant pour objet le changement ou l’installation ab initio d’équipements de chauffage, de climatisation ou de production d’eau chaude sanitaire, en lieu et place du raccordement à un réseau de chaleur ou de froid classé. »
II. – Un décret précise les modalités d’application du présent article.
La parole est à M. Guillaume Chevrollier.
Après l’article 19 ter
Le présent amendement vise à renforcer l’effectivité des dispositions relatives au classement des réseaux de chaleur renouvelable qui ont été introduites sur l’initiative du Sénat dans la loi Énergie-climat de 2019.
Ce dispositif permet de favoriser le raccordement de bâtiments neufs ou rénovés à un réseau de chaleur dès lors que celui-ci est majoritairement alimenté par des énergies renouvelables ou de récupération. Il s’agit d’un outil important de la politique de décarbonation du mix énergétique de nos territoires.
Or, actuellement, le propriétaire d’un bâtiment situé au sein d’un périmètre de développement prioritaire peut installer une chaudière individuelle alimentée par des énergies fossiles et bénéficier d’aides publiques pour ce faire, alors même que ledit bâtiment aurait dû être relié à un réseau de chaleur existant et vertueux.
Le présent amendement vise donc à pallier cette incohérence et ainsi à favoriser pleinement la substitution d’énergies fossiles par des énergies locales.
L’amendement n° 392 rectifié, présenté par M. Chevrollier, est ainsi libellé :
Après l’article 19 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – L’article L. 712-3 du code de l’énergie est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Au sein des zones délimitées par le ou les périmètres de développement prioritaire, pour les bâtiments ne disposant pas d’attestation justifiant d’une dérogation à l’obligation de raccordement, ne sont pas éligibles à la délivrance de soutien public et de certificats d’économies d’énergie, les opérations ayant pour objet le changement ou l’installation ab initio d’équipements de chauffage, de climatisation ou de production d’eau chaude sanitaire, en lieu et place du raccordement à un réseau de chaleur ou de froid classé. »
II. – Un décret précise les modalités d’application du présent article.
La parole est à M. Guillaume Chevrollier.
Le présent amendement vise à renforcer l’effectivité des dispositions relatives au classement des réseaux de chaleur renouvelable qui ont été introduites sur l’initiative du Sénat dans la loi Énergie-climat de 2019.
Ce dispositif permet de favoriser le raccordement de bâtiments neufs ou rénovés à un réseau de chaleur dès lors que celui-ci est majoritairement alimenté par des énergies renouvelables ou de récupération. Il s’agit d’un outil important de la politique de décarbonation du mix énergétique de nos territoires.
Or, actuellement, le propriétaire d’un bâtiment situé au sein d’un périmètre de développement prioritaire peut installer une chaudière individuelle alimentée par des énergies fossiles et bénéficier d’aides publiques pour ce faire, alors même que ledit bâtiment aurait dû être relié à un réseau de chaleur existant et vertueux.
Le présent amendement vise donc à pallier cette incohérence et ainsi à favoriser pleinement la substitution d’énergies fossiles par des énergies locales.
Sur le fond, le dispositif serait excessivement contraignant pour les compétences des collectivités territoriales et pour l’activité des professionnels du bâtiment.
En effet, les propriétaires et les locataires non raccordés au réseau de chaleur ne pourraient plus prétendre aux dispositifs de soutien public, comme MaPrimeRénov’, ou parapublic, comme les certificats d’économie d’énergie, pour l’installation de chaudières ou d’équipements de chauffage ou de climatisation.
Cette disposition, mon cher collègue, est contraire au principe d’égalité et à la liberté d’entreprendre. Elle serait aussi contre-productive au regard de l’objectif d’accélération de la production d’énergies renouvelables.
Demande de retrait ; à défaut, l’avis serait défavorable.
Sur le fond, le dispositif serait excessivement contraignant pour les compétences des collectivités territoriales et pour l’activité des professionnels du bâtiment.
En effet, les propriétaires et les locataires non raccordés au réseau de chaleur ne pourraient plus prétendre aux dispositifs de soutien public, comme MaPrimeRénov’, ou parapublic, comme les certificats d’économie d’énergie, pour l’installation de chaudières ou d’équipements de chauffage ou de climatisation.
Cette disposition, mon cher collègue, est contraire au principe d’égalité et à la liberté d’entreprendre. Elle serait aussi contre-productive au regard de l’objectif d’accélération de la production d’énergies renouvelables.
Demande de retrait ; à défaut, l’avis serait défavorable.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Article 20
Non modifié
Sont ratifiées :
1°
2°
Non modifié
Non modifié
2°
L’ordonnance n° 2020-161 du 26 février 2020 relative au règlement transactionnel par le président de la Commission de régulation de l’énergie du remboursement de la contribution au service public de l’électricité. –
Non modifié
Adopté.
L’ordonnance n° 2020-161 du 26 février 2020 relative au règlement transactionnel par le président de la Commission de régulation de l’énergie du remboursement de la contribution au service public de l’électricité. –
Article 21
L’amendement n° 574 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 1
Remplacer le mot :
Le
par les mots :
La première phrase du
et le mot :
rédigé
par le mot :
rédigée
II. – Alinéa 2
Remplacer les mots :
un mois
par les mots :
deux mois
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Le premier alinéa de l’article L. 342-3 du code de l’énergie est ainsi rédigé :
« À l’exception des cas où il est nécessaire d’entreprendre des travaux d’extension ou de renforcement du réseau de distribution d’électricité, le délai de raccordement d’une installation de production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable d’une puissance installée inférieure ou égale à trente-six kilovoltampères ne peut excéder un mois à compter de la réception de la demande de raccordement. »
L’amendement n° 574 rectifié, présenté par MM. Chauvet et Gremillet et Mme Primas, est ainsi libellé :
I. – Alinéa 1
Remplacer le mot :
Le
par les mots :
La première phrase du
et le mot :
rédigé
par le mot :
rédigée
II. – Alinéa 2
Remplacer les mots :
un mois
par les mots :
deux mois
La parole est à M. Daniel Gremillet.
Avis favorable sur cet amendement dont, par ailleurs, je suis signataire…
Avis favorable sur cet amendement dont, par ailleurs, je suis signataire…
L ’ amendement est adopté.
L’amendement n° 442, présenté par M. Gay, Mme Varaillas, M. Lahellec, Mme Lienemann et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Alinéa 2
Remplacer les mots :
la réception
par les mots :
l’acceptation
La parole est à M. Fabien Gay.
L ’ amendement est adopté.
L’amendement n° 442, présenté par M. Gay, Mme Varaillas, M. Lahellec, Mme Lienemann et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste, est ainsi libellé :
Alinéa 2
Remplacer les mots :
la réception
par les mots :
l’acceptation
La parole est à M. Fabien Gay.
L ’ article 21 est adopté.
L’amendement n° 633 rectifié bis, présenté par M. Patient, Mme Havet, MM. Marchand, Dennemont et Théophile, Mme Phinera-Horth, MM. Mohamed Soilihi, Hassani, Rohfritsch, Kulimoetoke, Patriat et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, est ainsi libellé :
Après l’article 21
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’avant-dernier alinéa du II de l’article L. 141-5 du code de l’énergie est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ce sont des objectifs minimaux non limitatifs susceptibles d’être dépassés, notamment lorsque les objectifs fixés pour la période précédente n’ont pas été atteints. »
La parole est à Mme Nadège Havet.
Après l’article 21
À l’heure actuelle, il n’est pas autorisé de dépasser les objectifs quantitatifs de production prévus dans le calendrier de la programmation pluriannuelle de l’énergie, ce qui a pour conséquence l’impossibilité de rattraper certains retards de développement d’une année sur l’autre. C’est le cas par exemple en Guyane pour le projet de centrale électrique de l’ouest guyanais (CEOG) : l’obligation de déclencher une révision simplifiée a retardé le projet de plus d’un an.
L’objet du présent amendement est d’autoriser le dépassement des objectifs fixés pour une période donnée dans les zones non interconnectées au réseau métropolitain continental (ZNI).
L’amendement n° 633 rectifié bis, présenté par M. Patient, Mme Havet, MM. Marchand, Dennemont et Théophile, Mme Phinera-Horth, MM. Mohamed Soilihi, Hassani, Rohfritsch, Kulimoetoke, Patriat et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, est ainsi libellé :
Après l’article 21
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’avant-dernier alinéa du II de l’article L. 141-5 du code de l’énergie est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ce sont des objectifs minimaux non limitatifs susceptibles d’être dépassés, notamment lorsque les objectifs fixés pour la période précédente n’ont pas été atteints. »
La parole est à Mme Nadège Havet.
Le sous-amendement n° 654, présenté par M. Chauvet, au nom de la commission des affaires économiques, est ainsi libellé :
Amendement n° 633, alinéa 3
Supprimer les mots :
non limitatifs
et le signe :
La parole est à M. le rapporteur pour avis.
À l’heure actuelle, il n’est pas autorisé de dépasser les objectifs quantitatifs de production prévus dans le calendrier de la programmation pluriannuelle de l’énergie, ce qui a pour conséquence l’impossibilité de rattraper certains retards de développement d’une année sur l’autre. C’est le cas par exemple en Guyane pour le projet de centrale électrique de l’ouest guyanais (CEOG) : l’obligation de déclencher une révision simplifiée a retardé le projet de plus d’un an.
L’objet du présent amendement est d’autoriser le dépassement des objectifs fixés pour une période donnée dans les zones non interconnectées au réseau métropolitain continental (ZNI).
Le sous-amendement n° 654, présenté par M. Chauvet, au nom de la commission des affaires économiques, est ainsi libellé :
Amendement n° 633, alinéa 3
Supprimer les mots :
non limitatifs
et le signe :
La parole est à M. le rapporteur pour avis.
Quel est l’avis de la commission des affaires économiques sur l’amendement n° 633 rectifié bis ?
La commission s’en remet à la sagesse du Sénat sur l’amendement n° 633 rectifié bis, sous réserve de l’adoption de mon sous-amendement n° 654.
Quel est l’avis de la commission des affaires économiques sur l’amendement n° 633 rectifié bis ?
La commission s’en remet à la sagesse du Sénat sur l’amendement n° 633 rectifié bis, sous réserve de l’adoption de mon sous-amendement n° 654.
Sagesse sur le sous-amendement de M. Chauvet ; en revanche, l’amendement n° 633 rectifié bis étant satisfait, certes à un niveau qui n’est pas celui de la loi, le Gouvernement en demande le retrait.
Sagesse sur le sous-amendement de M. Chauvet ; en revanche, l’amendement n° 633 rectifié bis étant satisfait, certes à un niveau qui n’est pas celui de la loi, le Gouvernement en demande le retrait.
L’amendement n° 633 rectifié bis est retiré.
En conséquence, le sous-amendement n° 654 n’a plus d’objet.
L’amendement n° 134 rectifié bis, présenté par MM. Menonville, Médevielle, Guerriau, Wattebled, Chasseing, Grand et A. Marc, Mme Mélot, MM. Lagourgue, Malhuret et Capus et Mme Paoli-Gagin, est ainsi libellé :
Après l’article 21
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Après le e de l’article L. 221-7, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« …) À des opérations d’autoconsommation collective. » ;
2° À la quatrième phrase du premier alinéa de l’article L. 221-8, après le mot : « évitées », sont insérés les mots : « par le recours à des énergies renouvelables » ;
3° Après le 2° de l’article L. 221-12, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« …° Les conditions et les modalités de détermination des émissions de gaz à effet de serre évitées et de résorption de la précarité énergétique par le recours à des énergies renouvelables autoconsommées. »
La parole est à M. Pierre Médevielle.
L’amendement n° 633 rectifié bis est retiré.
En conséquence, le sous-amendement n° 654 n’a plus d’objet.
L’amendement n° 134 rectifié bis, présenté par MM. Menonville, Médevielle, Guerriau, Wattebled, Chasseing, Grand et A. Marc, Mme Mélot, MM. Lagourgue, Malhuret et Capus et Mme Paoli-Gagin, est ainsi libellé :
Après l’article 21
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Le code de l’énergie est ainsi modifié :
1° Après le e de l’article L. 221-7, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« …) À des opérations d’autoconsommation collective. » ;
2° À la quatrième phrase du premier alinéa de l’article L. 221-8, après le mot : « évitées », sont insérés les mots : « par le recours à des énergies renouvelables » ;
3° Après le 2° de l’article L. 221-12, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« …° Les conditions et les modalités de détermination des émissions de gaz à effet de serre évitées et de résorption de la précarité énergétique par le recours à des énergies renouvelables autoconsommées. »
La parole est à M. Pierre Médevielle.
Demande de retrait ; à défaut, l’avis de la commission serait défavorable.
Demande de retrait ; à défaut, l’avis de la commission serait défavorable.
Monsieur Médevielle, l’amendement n° 134 rectifié bis est-il maintenu ?
Monsieur Médevielle, l’amendement n° 134 rectifié bis est-il maintenu ?
L’amendement n° 134 rectifié bis est retiré.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 205 rectifié bis est présenté par Mme Bonnefoy et M. J. Bigot.
L’amendement n° 319 rectifié est présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 21
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Les deuxième et troisième alinéas de l’article L. 342-3 du code de l’énergie sont ainsi rédigés :
« Pour les autres installations de production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable, le délai de raccordement ne peut excéder dix-huit mois entre la signature de la convention de raccordement et sa mise à disposition.
« Un décret fixe les catégories d’installations ainsi que les cas et les conditions dans lesquels, en raison des ouvrages à créer ou à renforcer mentionnés à l’article L. 321-7, il peut être dérogé au délai de raccordement mentionné au deuxième alinéa. Ce délai supplémentaire ne peut excéder vingt-quatre mois. »
La parole est à M. Joël Bigot, pour présenter l’amendement n° 205 rectifié bis.
Cet amendement vise à supprimer la possibilité d’accorder des dérogations supplémentaires aux gestionnaires de réseau, et ce dans le but d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables.
L’État doit être plus ferme quant à notre capacité d’accueillir les anciens comme les futurs projets en matière d’énergies renouvelables, sous peine de voir ceux-ci bloqués par des défaillances techniques, comme c’est déjà le cas en plusieurs endroits du territoire.
Les besoins sont bien identifiés dans les schémas régionaux de raccordement au réseau des énergies renouvelables, mais c’est la réalisation des travaux qui pèche. Alors que le Gouvernement veut accélérer la transition énergétique, il apparaît opportun, pour concrétiser cette ambition, d’intensifier nos efforts en matière d’infrastructures.
Il est donc proposé, afin de faire respecter les délais, de supprimer certaines « dérogations aux dérogations » prévues par la loi.
Au rythme actuel, si les investissements stagnent, certains territoires ne pourront pas suivre et la transition énergétique se fera sans eux. Sans redressement, nous risquons de désespérer les porteurs de projets d’énergies renouvelables et de renforcer les déséquilibres dans nos territoires ruraux. Ce phénomène, nous ne le connaissons que trop ; il suffit, pour nous en convaincre, de penser à la résorption des zones blanches, qui n’est toujours pas achevée…
L’amendement n° 134 rectifié bis est retiré.
Je suis saisie de deux amendements identiques.
L’amendement n° 205 rectifié bis est présenté par Mme Bonnefoy et M. J. Bigot.
L’amendement n° 319 rectifié est présenté par MM. Salmon, Dantec, Labbé, Fernique, Benarroche et Breuiller, Mme de Marco, MM. Dossus, Gontard et Parigi et Mmes Poncet Monge et M. Vogel.
Ces deux amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 21
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Les deuxième et troisième alinéas de l’article L. 342-3 du code de l’énergie sont ainsi rédigés :
« Pour les autres installations de production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable, le délai de raccordement ne peut excéder dix-huit mois entre la signature de la convention de raccordement et sa mise à disposition.
« Un décret fixe les catégories d’installations ainsi que les cas et les conditions dans lesquels, en raison des ouvrages à créer ou à renforcer mentionnés à l’article L. 321-7, il peut être dérogé au délai de raccordement mentionné au deuxième alinéa. Ce délai supplémentaire ne peut excéder vingt-quatre mois. »
La parole est à M. Joël Bigot, pour présenter l’amendement n° 205 rectifié bis.
La parole est à M. Daniel Salmon, pour présenter l’amendement n° 319 rectifié.
Cet amendement vise à supprimer la possibilité d’accorder des dérogations supplémentaires aux gestionnaires de réseau, et ce dans le but d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables.
L’État doit être plus ferme quant à notre capacité d’accueillir les anciens comme les futurs projets en matière d’énergies renouvelables, sous peine de voir ceux-ci bloqués par des défaillances techniques, comme c’est déjà le cas en plusieurs endroits du territoire.
Les besoins sont bien identifiés dans les schémas régionaux de raccordement au réseau des énergies renouvelables, mais c’est la réalisation des travaux qui pèche. Alors que le Gouvernement veut accélérer la transition énergétique, il apparaît opportun, pour concrétiser cette ambition, d’intensifier nos efforts en matière d’infrastructures.
Il est donc proposé, afin de faire respecter les délais, de supprimer certaines « dérogations aux dérogations » prévues par la loi.
Au rythme actuel, si les investissements stagnent, certains territoires ne pourront pas suivre et la transition énergétique se fera sans eux. Sans redressement, nous risquons de désespérer les porteurs de projets d’énergies renouvelables et de renforcer les déséquilibres dans nos territoires ruraux. Ce phénomène, nous ne le connaissons que trop ; il suffit, pour nous en convaincre, de penser à la résorption des zones blanches, qui n’est toujours pas achevée…
Cet amendement, qui est identique à celui qui vient d’être présenté, vise à supprimer des dérogations, lesquelles sont beaucoup trop nombreuses en matière de délais de raccordement.
Théoriquement, le délai maximal est de dix-huit mois ; il faut veiller à ne pas y déroger, car la lenteur du raccordement est un frein considérable au développement des énergies renouvelables.
Il est ainsi proposé de supprimer la possibilité d’accorder des dérogations aux gestionnaires de réseau, tout en permettant de manière exceptionnelle, lorsque cela est justifié, de porter le délai jusqu’à vingt-quatre mois maximum.
La parole est à M. Daniel Salmon, pour présenter l’amendement n° 319 rectifié.
Cet amendement, qui est identique à celui qui vient d’être présenté, vise à supprimer des dérogations, lesquelles sont beaucoup trop nombreuses en matière de délais de raccordement.
Théoriquement, le délai maximal est de dix-huit mois ; il faut veiller à ne pas y déroger, car la lenteur du raccordement est un frein considérable au développement des énergies renouvelables.
Il est ainsi proposé de supprimer la possibilité d’accorder des dérogations aux gestionnaires de réseau, tout en permettant de manière exceptionnelle, lorsque cela est justifié, de porter le délai jusqu’à vingt-quatre mois maximum.
Ces amendements allant dans le sens de l’accélération des procédures, la commission s’en remet à la sagesse du Sénat.
Ces amendements allant dans le sens de l’accélération des procédures, la commission s’en remet à la sagesse du Sénat.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 205 rectifié bis et 319 rectifié.
Les amendements sont adoptés.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 205 rectifié bis et 319 rectifié.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 21.
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° 64 rectifié ter est présenté par Mme Estrosi Sassone, M. Perrin, Mme Puissat, MM. Pellevat et Chatillon, Mmes Lavarde et Demas, MM. Daubresse, Calvet, J.P. Vogel, Panunzi et Burgoa, Mmes Borchio Fontimp et Richer, M. B. Fournier, Mmes Noël et Bellurot, MM. Bazin, Belin et J.B. Blanc, Mme Lassarade, M. Sautarel, Mmes M. Mercier et Dumont, MM. Bouchet et Cuypers, Mme Chain-Larché, MM. Somon et Brisson, Mme Malet, MM. Sido et Cadec, Mme Deroche, MM. Piednoir, Frassa et Pointereau, Mme Canayer, M. Lefèvre, Mme Belrhiti, MM. Rapin et Genet, Mme Ventalon, MM. Duplomb, J.M. Boyer et Charon, Mmes Schalck et Joseph, MM. Darnaud et Savin, Mmes Micouleau et Dumas et MM. Tabarot, Gueret, Saury, Savary, Mouiller, Klinger et Bas.
L’amendement n° 133 rectifié bis est présenté par MM. Menonville, Médevielle, Guerriau, Wattebled, Chasseing, Grand et A. Marc, Mme Mélot, MM. Lagourgue et Capus et Mme Paoli-Gagin.
L’amendement n° 204 rectifié bis est présenté par MM. Requier, Artano, Bilhac et Cabanel, Mme M. Carrère, M. Corbisez, Mme N. Delattre, MM. Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et M. Roux.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 21
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le premier alinéa de l’article L. 641-6 du code de l’énergie, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« L’État crée les conditions pour que la part de l’énergie des combustibles de chauffage produite à partir de bioliquides soit égale à 30 % de la consommation finale d’énergie des combustibles de chauffage en 2030. »
La parole est à M. Laurent Somon, pour présenter l’amendement n° 64 rectifié ter.
Les amendements sont adoptés.
Afin de contribuer à rattraper le retard français en matière d’énergies renouvelables, nous proposons de favoriser la substitution d’une partie du fioul domestique fossile par un bioliquide renouvelable.
Le présent amendement vise ainsi à ce que la part de l’énergie des combustibles de chauffage produite à partir de bioliquides atteigne 30 % de la consommation finale d’énergie des combustibles de chauffage en 2030.
Soutenir activement la mise en place d’un processus progressif de remplacement du fioul domestique fossile par un bioliquide renouvelable permettrait de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. En effet, l’incorporation d’un bioliquide dans le fioul domestique entraîne une réduction de 50 % à 70 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport au fioul domestique fossile.
À la lumière du contexte énergétique, le biofioul permet de ménager une transition énergétique beaucoup moins brutale, tout en abaissant les émissions de CO2.
De plus, le développement de l’incorporation de ce bioliquide permettrait de préserver le mode de chauffage des territoires les plus éloignés des grandes métropoles. Le fioul est à l’heure actuelle la troisième énergie de chauffage en France, équipant près de 4 millions de logements, dont 3 millions de maisons individuelles en résidence principale.
Enfin, ce dispositif serait cohérent avec le décret du 5 janvier 2022 qui rend obligatoire l’approvisionnement en biofioul F30 pour les équipements thermiques neufs utilisant un combustible liquide. Pour mémoire, le combustible F30 a fait l’objet d’un arrêté ministériel publié au Journal officiel en date du 2 octobre 2022. Il est désormais le seul autorisé pour le fonctionnement des chaudières neuves.
L’usage du F30 serait toutefois possible pour les installations existantes à l’occasion du changement de brûleur de la chaudière, si des incitations à la transition étaient mises en place.
En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l’article 21.
Je suis saisie de trois amendements identiques.
L’amendement n° 64 rectifié ter est présenté par Mme Estrosi Sassone, M. Perrin, Mme Puissat, MM. Pellevat et Chatillon, Mmes Lavarde et Demas, MM. Daubresse, Calvet, J.P. Vogel, Panunzi et Burgoa, Mmes Borchio Fontimp et Richer, M. B. Fournier, Mmes Noël et Bellurot, MM. Bazin, Belin et J.B. Blanc, Mme Lassarade, M. Sautarel, Mmes M. Mercier et Dumont, MM. Bouchet et Cuypers, Mme Chain-Larché, MM. Somon et Brisson, Mme Malet, MM. Sido et Cadec, Mme Deroche, MM. Piednoir, Frassa et Pointereau, Mme Canayer, M. Lefèvre, Mme Belrhiti, MM. Rapin et Genet, Mme Ventalon, MM. Duplomb, J.M. Boyer et Charon, Mmes Schalck et Joseph, MM. Darnaud et Savin, Mmes Micouleau et Dumas et MM. Tabarot, Gueret, Saury, Savary, Mouiller, Klinger et Bas.
L’amendement n° 133 rectifié bis est présenté par MM. Menonville, Médevielle, Guerriau, Wattebled, Chasseing, Grand et A. Marc, Mme Mélot, MM. Lagourgue et Capus et Mme Paoli-Gagin.
L’amendement n° 204 rectifié bis est présenté par MM. Requier, Artano, Bilhac et Cabanel, Mme M. Carrère, M. Corbisez, Mme N. Delattre, MM. Fialaire, Gold et Guérini, Mme Guillotin, M. Guiol, Mme Pantel et M. Roux.
Ces trois amendements sont ainsi libellés :
Après l’article 21
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le premier alinéa de l’article L. 641-6 du code de l’énergie, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« L’État crée les conditions pour que la part de l’énergie des combustibles de chauffage produite à partir de bioliquides soit égale à 30 % de la consommation finale d’énergie des combustibles de chauffage en 2030. »
La parole est à M. Laurent Somon, pour présenter l’amendement n° 64 rectifié ter.
La parole est à M. Pierre Médevielle, pour présenter l’amendement n° 133 rectifié bis.
Afin de contribuer à rattraper le retard français en matière d’énergies renouvelables, nous proposons de favoriser la substitution d’une partie du fioul domestique fossile par un bioliquide renouvelable.
Le présent amendement vise ainsi à ce que la part de l’énergie des combustibles de chauffage produite à partir de bioliquides atteigne 30 % de la consommation finale d’énergie des combustibles de chauffage en 2030.
Soutenir activement la mise en place d’un processus progressif de remplacement du fioul domestique fossile par un bioliquide renouvelable permettrait de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. En effet, l’incorporation d’un bioliquide dans le fioul domestique entraîne une réduction de 50 % à 70 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport au fioul domestique fossile.
À la lumière du contexte énergétique, le biofioul permet de ménager une transition énergétique beaucoup moins brutale, tout en abaissant les émissions de CO2.
De plus, le développement de l’incorporation de ce bioliquide permettrait de préserver le mode de chauffage des territoires les plus éloignés des grandes métropoles. Le fioul est à l’heure actuelle la troisième énergie de chauffage en France, équipant près de 4 millions de logements, dont 3 millions de maisons individuelles en résidence principale.
Enfin, ce dispositif serait cohérent avec le décret du 5 janvier 2022 qui rend obligatoire l’approvisionnement en biofioul F30 pour les équipements thermiques neufs utilisant un combustible liquide. Pour mémoire, le combustible F30 a fait l’objet d’un arrêté ministériel publié au Journal officiel en date du 2 octobre 2022. Il est désormais le seul autorisé pour le fonctionnement des chaudières neuves.
L’usage du F30 serait toutefois possible pour les installations existantes à l’occasion du changement de brûleur de la chaudière, si des incitations à la transition étaient mises en place.
La parole est à M. Pierre Médevielle, pour présenter l’amendement n° 133 rectifié bis.
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez, pour présenter l’amendement n° 204 rectifié bis.
La parole est à M. Jean-Pierre Corbisez, pour présenter l’amendement n° 204 rectifié bis.
Ces amendements nous paraissent intéressants, mais prématurés au regard de la « jeunesse » du produit visé.
C’est pourquoi la commission en demande le retrait ; à défaut, l’avis serait défavorable.
Ces amendements nous paraissent intéressants, mais prématurés au regard de la « jeunesse » du produit visé.
C’est pourquoi la commission en demande le retrait ; à défaut, l’avis serait défavorable.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 64 rectifié ter, 133 rectifié bis et 204 rectifié bis.
Les amendements ne sont pas adoptés.
Je mets aux voix les amendements identiques n° 64 rectifié ter, 133 rectifié bis et 204 rectifié bis.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 58 rectifié, présenté par MM. Paccaud et Karoutchi, Mme Lopez, MM. Burgoa, Reichardt, Frassa et D. Laurent, Mmes Dumont et Muller-Bronn, MM. Calvet et B. Fournier, Mme Joseph, MM. Somon et Guerriau, Mme M. Mercier, MM. Decool et Chatillon, Mmes Lassarade et Micouleau, MM. Saury, Gueret et Tabarot, Mmes Dumas et Gruny, M. Bouchet, Mme Chain-Larché, M. Cuypers et Mme Borchio Fontimp, est ainsi libellé :
Rédiger ainsi cet intitulé :
Projet de loi visant à accélérer la production d’énergies renouvelables en respectant la souveraineté des territoires
La parole est à M. Laurent Somon.
Intitulé du projet de loi
Ces dernières années, de nombreux élus locaux et les citoyens de leurs communes se mobilisent face au développement à marche forcée de l’éolien sur leurs territoires. Imposés par les préfectures de région ou les magistrats éventuellement saisis, sans aucune approbation locale, ces projets s’avèrent antidémocratiques au sens propre.
En dépit des récentes avancées de la loi 3DS, qui permet aux communes de limiter l’implantation de futurs projets éoliens par le biais d’un volet facultatif du plan local d’urbanisme, les élus demeurent bien souvent désarmés face aux résolutions technocratiques des services de l’État.
Si ce projet de loi entend répondre au double défi d’acceptabilité locale et territoriale, d’une part, et d’accélération et de simplification, d’autre part, le législateur doit se saisir de cette occasion pour redonner aux collectivités territoriales toute leur place dans l’élaboration et la conduite des projets d’installations de production énergétique.
Tirant les conséquences de la volonté de la commission et de nombreux sénateurs de renforcer les pouvoirs des élus locaux dans la conduite des projets d’installations et d’ouvrages de production d’EnR, cet amendement a pour objet de compléter symboliquement l’intitulé du projet de loi, en y associant la voix des territoires. Cette exigence d’une adhésion locale ne concernera évidemment pas la seule énergie éolienne : les installations de méthanisation, les centrales hydroélectriques et les champs photovoltaïques ne sauraient s’exonérer de l’onction démocratique.
Je suis saisie de deux amendements faisant l’objet d’une discussion commune.
L’amendement n° 58 rectifié, présenté par MM. Paccaud et Karoutchi, Mme Lopez, MM. Burgoa, Reichardt, Frassa et D. Laurent, Mmes Dumont et Muller-Bronn, MM. Calvet et B. Fournier, Mme Joseph, MM. Somon et Guerriau, Mme M. Mercier, MM. Decool et Chatillon, Mmes Lassarade et Micouleau, MM. Saury, Gueret et Tabarot, Mmes Dumas et Gruny, M. Bouchet, Mme Chain-Larché, M. Cuypers et Mme Borchio Fontimp, est ainsi libellé :
Rédiger ainsi cet intitulé :
Projet de loi visant à accélérer la production d’énergies renouvelables en respectant la souveraineté des territoires
La parole est à M. Laurent Somon.
L’amendement n° 641 rectifié bis, présenté par MM. Genet et C. Vial, Mme Borchio Fontimp, MM. Rojouan, Cambon, Pellevat et Cuypers, Mme Dumont, MM. Frassa et Sautarel, Mme Dumas, MM. Panunzi, Cadec, Bouchet et Wattebled, Mme Gacquerre et M. Decool, est ainsi libellé :
Rédiger ainsi cet intitulé :
Projet de loi visant à accélérer la production d’énergies renouvelables grâce à la mobilisation des territoires
La parole est à M. Fabien Genet.
Ces dernières années, de nombreux élus locaux et les citoyens de leurs communes se mobilisent face au développement à marche forcée de l’éolien sur leurs territoires. Imposés par les préfectures de région ou les magistrats éventuellement saisis, sans aucune approbation locale, ces projets s’avèrent antidémocratiques au sens propre.
En dépit des récentes avancées de la loi 3DS, qui permet aux communes de limiter l’implantation de futurs projets éoliens par le biais d’un volet facultatif du plan local d’urbanisme, les élus demeurent bien souvent désarmés face aux résolutions technocratiques des services de l’État.
Si ce projet de loi entend répondre au double défi d’acceptabilité locale et territoriale, d’une part, et d’accélération et de simplification, d’autre part, le législateur doit se saisir de cette occasion pour redonner aux collectivités territoriales toute leur place dans l’élaboration et la conduite des projets d’installations de production énergétique.
Tirant les conséquences de la volonté de la commission et de nombreux sénateurs de renforcer les pouvoirs des élus locaux dans la conduite des projets d’installations et d’ouvrages de production d’EnR, cet amendement a pour objet de compléter symboliquement l’intitulé du projet de loi, en y associant la voix des territoires. Cette exigence d’une adhésion locale ne concernera évidemment pas la seule énergie éolienne : les installations de méthanisation, les centrales hydroélectriques et les champs photovoltaïques ne sauraient s’exonérer de l’onction démocratique.
Tout au long de ces nombreuses heures de débat, nous avons pu témoigner de la prise de conscience qui gagne la société française quant à la nécessité de regarder la réalité énergétique en face.
Les choix énergétiques passés, les retards pris par notre pays, le contexte international nous contraignent aujourd’hui à avoir le courage de l’action et à développer les énergies renouvelables.
Mais cette accélération ne pourra se concrétiser sans une meilleure acceptabilité locale de ces projets sur les territoires.
Nous n’avons pas toujours été tous d’accord sur les conditions qui doivent être celles de l’expression des territoires ni, d’ailleurs, sur les limites des pouvoirs que l’on peut leur accorder, et j’ai du mal à voir, au regard de la teneur de nos débats et de nos votes, comment on pourrait aller jusqu’à parler, comme le propose Olivier Paccaud avec l’amendement qui vient d’être présenté, de « souveraineté des territoires ».
Pour autant, il me semble important de ménager une place, dans l’intitulé du projet de loi, à la « mobilisation des territoires » : sans une telle mobilisation, en effet, nous n’arriverons à rien. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ; espérons qu’en énonçant clairement la nécessité de cette mobilisation on contribue à la susciter.
Je ne doute pas que notre collègue Gay sera sensible à cette notion – « Tous ensemble ! » –, tout comme Mme Saint-Pé – j’ai été mobilisé à ses côtés tout au long de nos débats.
La commission de l’aménagement du territoire et du développement durable avait émis un avis défavorable sur cet amendement, mais c’était avant que nos débats aient lieu. Or ces débats ont clairement mis en avant la nécessité de mobiliser les territoires pour accélérer la production d’énergies renouvelables. Je fais donc confiance à notre rapporteur pour entendre cet appel.
L’amendement n° 641 rectifié bis, présenté par MM. Genet et C. Vial, Mme Borchio Fontimp, MM. Rojouan, Cambon, Pellevat et Cuypers, Mme Dumont, MM. Frassa et Sautarel, Mme Dumas, MM. Panunzi, Cadec, Bouchet et Wattebled, Mme Gacquerre et M. Decool, est ainsi libellé :
Rédiger ainsi cet intitulé :
Projet de loi visant à accélérer la production d’énergies renouvelables grâce à la mobilisation des territoires
La parole est à M. Fabien Genet.
Tout au long de ces nombreuses heures de débat, nous avons pu témoigner de la prise de conscience qui gagne la société française quant à la nécessité de regarder la réalité énergétique en face.
Les choix énergétiques passés, les retards pris par notre pays, le contexte international nous contraignent aujourd’hui à avoir le courage de l’action et à développer les énergies renouvelables.
Mais cette accélération ne pourra se concrétiser sans une meilleure acceptabilité locale de ces projets sur les territoires.
Nous n’avons pas toujours été tous d’accord sur les conditions qui doivent être celles de l’expression des territoires ni, d’ailleurs, sur les limites des pouvoirs que l’on peut leur accorder, et j’ai du mal à voir, au regard de la teneur de nos débats et de nos votes, comment on pourrait aller jusqu’à parler, comme le propose Olivier Paccaud avec l’amendement qui vient d’être présenté, de « souveraineté des territoires ».
Pour autant, il me semble important de ménager une place, dans l’intitulé du projet de loi, à la « mobilisation des territoires » : sans une telle mobilisation, en effet, nous n’arriverons à rien. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ; espérons qu’en énonçant clairement la nécessité de cette mobilisation on contribue à la susciter.
Je ne doute pas que notre collègue Gay sera sensible à cette notion – « Tous ensemble ! » –, tout comme Mme Saint-Pé – j’ai été mobilisé à ses côtés tout au long de nos débats.
La commission de l’aménagement du territoire et du développement durable avait émis un avis défavorable sur cet amendement, mais c’était avant que nos débats aient lieu. Or ces débats ont clairement mis en avant la nécessité de mobiliser les territoires pour accélérer la production d’énergies renouvelables. Je fais donc confiance à notre rapporteur pour entendre cet appel.
Ces amendements étaient visionnaires : c’est à bon droit que nous choisirions les mots « souveraineté » et « mobilisation » en guise de conclusion, sinon d’intitulé.
La souveraineté, tout d’abord, c’est-à-dire la capacité des élus à décider de ce qu’ils pensent pertinent pour leur territoire et à le mettre effectivement en œuvre : nous y avons veillé grâce à plusieurs dispositions, notamment l’avis conforme sur la planification.
La mobilisation, ensuite : nous l’avons intégrée dans la planification en donnant aux élus locaux la capacité et les moyens de se mobiliser pour développer les énergies renouvelables, qu’il s’agisse de l’éolien en mer ou des énergies terrestres, tout en prenant en compte les réalités de leur territoire afin d’adapter les projets.
Par conséquent, je considère que ces amendements sont satisfaits par le travail que nous avons ensemble réalisé. Nous avons réussi à renforcer les pouvoirs des élus locaux en matière de développement des énergies renouvelables et nous avons mis en place, grâce à la planification et à la simplification, les conditions d’une mobilisation de toutes les strates de collectivités.
Je profite de cet instant, madame la présidente, pour remercier tous nos collègues présents jusqu’à cette heure tardive pour leur soutien et leur participation active à nos travaux.
Ces amendements étaient visionnaires : c’est à bon droit que nous choisirions les mots « souveraineté » et « mobilisation » en guise de conclusion, sinon d’intitulé.
La souveraineté, tout d’abord, c’est-à-dire la capacité des élus à décider de ce qu’ils pensent pertinent pour leur territoire et à le mettre effectivement en œuvre : nous y avons veillé grâce à plusieurs dispositions, notamment l’avis conforme sur la planification.
La mobilisation, ensuite : nous l’avons intégrée dans la planification en donnant aux élus locaux la capacité et les moyens de se mobiliser pour développer les énergies renouvelables, qu’il s’agisse de l’éolien en mer ou des énergies terrestres, tout en prenant en compte les réalités de leur territoire afin d’adapter les projets.
Par conséquent, je considère que ces amendements sont satisfaits par le travail que nous avons ensemble réalisé. Nous avons réussi à renforcer les pouvoirs des élus locaux en matière de développement des énergies renouvelables et nous avons mis en place, grâce à la planification et à la simplification, les conditions d’une mobilisation de toutes les strates de collectivités.
Je profite de cet instant, madame la présidente, pour remercier tous nos collègues présents jusqu’à cette heure tardive pour leur soutien et leur participation active à nos travaux.
Je vais utiliser la même approche que M. le rapporteur : satisfait, donc demande de retrait !
Je vais utiliser la même approche que M. le rapporteur : satisfait, donc demande de retrait !
Je veux exprimer mon soutien à l’amendement de mon collègue Fabien Genet et me mobiliser, si je puis dire, en sa faveur.
Je comprends et je respecte la position de la commission, qui a été prise avant que nos débats aient lieu, mais ceux-ci ont bien montré l’importance de la mobilisation des territoires pour développer les énergies renouvelables. Ce sont bien les territoires qui définiront les zones d’implantation des équipements et qui seront à la manœuvre pour tous les types de production que nous avons évoqués dans ce texte.
Ajouter la mobilisation des territoires à l’intitulé du texte répond donc simplement à une logique de clarté. Cela ne change pas grand-chose sur le fond, nous sommes bien d’accord, mais ce symbole est important vis-à-vis de l’opinion publique.
Je veux exprimer mon soutien à l’amendement de mon collègue Fabien Genet et me mobiliser, si je puis dire, en sa faveur.
Je comprends et je respecte la position de la commission, qui a été prise avant que nos débats aient lieu, mais ceux-ci ont bien montré l’importance de la mobilisation des territoires pour développer les énergies renouvelables. Ce sont bien les territoires qui définiront les zones d’implantation des équipements et qui seront à la manœuvre pour tous les types de production que nous avons évoqués dans ce texte.
Ajouter la mobilisation des territoires à l’intitulé du texte répond donc simplement à une logique de clarté. Cela ne change pas grand-chose sur le fond, nous sommes bien d’accord, mais ce symbole est important vis-à-vis de l’opinion publique.
Compte tenu des explications de M. le rapporteur, je retire l’amendement d’Olivier Paccaud, madame la présidente.
L’amendement n° 58 rectifié est retiré.
Monsieur Genet, l’amendement n° 641 rectifié bis est-il maintenu ?
Compte tenu des explications de M. le rapporteur, je retire l’amendement d’Olivier Paccaud, madame la présidente.
L’amendement n° 58 rectifié est retiré.
Monsieur Genet, l’amendement n° 641 rectifié bis est-il maintenu ?
Nous sommes tous conscients de la nécessité d’impliquer les territoires pour accélérer la production d’énergies renouvelables, mais il s’agit d’abord d’une politique nationale. Je ne vois donc pas l’intérêt de « distinguer » ainsi les territoires ; je propose d’en rester au titre actuel.
Nous sommes tous conscients de la nécessité d’impliquer les territoires pour accélérer la production d’énergies renouvelables, mais il s’agit d’abord d’une politique nationale. Je ne vois donc pas l’intérêt de « distinguer » ainsi les territoires ; je propose d’en rester au titre actuel.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
L ’ amendement n ’ est pas adopté.
Vote sur l’ensemble
Pendant deux jours, nous avons eu des débats assez riches qui ont permis de remplir certains objectifs en matière de développement des énergies renouvelables, que ce soit en faveur de la mobilisation de nos territoires, de la protection de notre patrimoine ou de l’acceptabilité des projets par nos concitoyens.
Néanmoins, je reste un peu sur ma faim. Du Gouvernement, nous attendions qu’il présente une stratégie claire. Or beaucoup d’éléments demeurent imprécis ou mal définis – je pense au lien entre la fiscalité et les objectifs, ou encore aux mesures incitatives prises en direction des collectivités.
Le Gouvernement s’enorgueillit d’un texte qui, en réalité, ne fait que pallier les difficultés dans lesquelles nous nous trouvons en raison de ses propres turpitudes.
En outre, le débat sur la structuration des filières n’a pas pu avoir lieu, et les délais que nous prévoyons me semblent assez hasardeux. C’est pourquoi, je le redis, je reste sur ma faim : au fond, il nous manque une vision nationale et une stratégie globale. C’est pourquoi j’aurais trouvé légitime que l’on insiste davantage sur la mobilisation des territoires.
Par ailleurs, je ne comprends pas ce qui a motivé la décision d’engager la procédure accélérée sur ce projet de loi. Ce texte « sédimentaire », qui ajoute en quelque sorte une couche à tous les codes, aurait mérité une procédure classique, avec deux lectures dans chaque chambre. Je regrette profondément cette manière de fonctionner qui, malheureusement, devient une habitude et obère la qualité de l’écriture de la loi.
Avant de mettre aux voix l’ensemble du projet de loi, je donne la parole à M. Cédric Vial, pour explication de vote.
Pendant deux jours, nous avons eu des débats assez riches qui ont permis de remplir certains objectifs en matière de développement des énergies renouvelables, que ce soit en faveur de la mobilisation de nos territoires, de la protection de notre patrimoine ou de l’acceptabilité des projets par nos concitoyens.
Néanmoins, je reste un peu sur ma faim. Du Gouvernement, nous attendions qu’il présente une stratégie claire. Or beaucoup d’éléments demeurent imprécis ou mal définis – je pense au lien entre la fiscalité et les objectifs, ou encore aux mesures incitatives prises en direction des collectivités.
Le Gouvernement s’enorgueillit d’un texte qui, en réalité, ne fait que pallier les difficultés dans lesquelles nous nous trouvons en raison de ses propres turpitudes.
En outre, le débat sur la structuration des filières n’a pas pu avoir lieu, et les délais que nous prévoyons me semblent assez hasardeux. C’est pourquoi, je le redis, je reste sur ma faim : au fond, il nous manque une vision nationale et une stratégie globale. C’est pourquoi j’aurais trouvé légitime que l’on insiste davantage sur la mobilisation des territoires.
Par ailleurs, je ne comprends pas ce qui a motivé la décision d’engager la procédure accélérée sur ce projet de loi. Ce texte « sédimentaire », qui ajoute en quelque sorte une couche à tous les codes, aurait mérité une procédure classique, avec deux lectures dans chaque chambre. Je regrette profondément cette manière de fonctionner qui, malheureusement, devient une habitude et obère la qualité de l’écriture de la loi.
Je voudrais d’abord remercier chaleureusement les rapporteurs et les présidents des commissions pour leur investissement incroyable, qui plus est dans des délais aussi courts, et pour leur esprit d’ouverture envers les amendements et propositions émanant des différents groupes politiques. Nous avons réussi à travailler ensemble, ce qu’il faut relever.
Je veux aussi remercier Mme la ministre. Lors de nos premiers contacts, vous nous aviez dit que vous seriez absolument ouverte aux propositions de l’ensemble des groupes. Vous avez tenu votre engagement, je tiens à le souligner.
À l’issue des travaux en commission, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires s’apprêtait à voter contre ce texte à cause de deux mesures qui, remettant en cause le développement des énergies renouvelables, représentaient pour nous des lignes rouges : la barrière des 40 kilomètres pour l’éolien offshore et le droit de veto des maires – cette dernière disposition, notamment, nous semblait inapplicable ; elle aurait mis les maires dans des situations très difficiles.
Après deux jours de débats en séance publique, ces deux mesures ont disparu et des briques sont posées. L’initiative des élus locaux sera prise en compte et la perspective d’une planification régionale se rapproche, même si tout n’est pas encore totalement cohérent – nous devrons continuer de travailler, en particulier, sur la place du schéma de cohérence territoriale (Scot) dans le dispositif. Nous avons aussi beaucoup avancé sur plusieurs points, le photovoltaïque, les méthaniseurs, le financement de la défense de la biodiversité.
Il reste certes de gros cailloux dans notre chaussure, en premier lieu le droit de veto de l’architecte des Bâtiments de France, qui devra disparaître à l’Assemblée nationale, ainsi que beaucoup de gravillons – comme le disait Sophie Primas, les choses ne sont pas tout à fait cohérentes du point de vue du code de l’environnement –, mais le groupe GEST votera ce texte.
Je voudrais d’abord remercier chaleureusement les rapporteurs et les présidents des commissions pour leur investissement incroyable, qui plus est dans des délais aussi courts, et pour leur esprit d’ouverture envers les amendements et propositions émanant des différents groupes politiques. Nous avons réussi à travailler ensemble, ce qu’il faut relever.
Je veux aussi remercier Mme la ministre. Lors de nos premiers contacts, vous nous aviez dit que vous seriez absolument ouverte aux propositions de l’ensemble des groupes. Vous avez tenu votre engagement, je tiens à le souligner.
À l’issue des travaux en commission, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires s’apprêtait à voter contre ce texte à cause de deux mesures qui, remettant en cause le développement des énergies renouvelables, représentaient pour nous des lignes rouges : la barrière des 40 kilomètres pour l’éolien offshore et le droit de veto des maires – cette dernière disposition, notamment, nous semblait inapplicable ; elle aurait mis les maires dans des situations très difficiles.
Après deux jours de débats en séance publique, ces deux mesures ont disparu et des briques sont posées. L’initiative des élus locaux sera prise en compte et la perspective d’une planification régionale se rapproche, même si tout n’est pas encore totalement cohérent – nous devrons continuer de travailler, en particulier, sur la place du schéma de cohérence territoriale (Scot) dans le dispositif. Nous avons aussi beaucoup avancé sur plusieurs points, le photovoltaïque, les méthaniseurs, le financement de la défense de la biodiversité.
Il reste certes de gros cailloux dans notre chaussure, en premier lieu le droit de veto de l’architecte des Bâtiments de France, qui devra disparaître à l’Assemblée nationale, ainsi que beaucoup de gravillons – comme le disait Sophie Primas, les choses ne sont pas tout à fait cohérentes du point de vue du code de l’environnement –, mais le groupe GEST votera ce texte.
La discussion générale m’avait donné l’occasion de souligner l’importance de ce texte, alors que nous vivons une crise énergétique et climatique sans précédent. La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir rempli ses objectifs concernant la part des EnR dans sa consommation finale d’énergie. Pour un pays qui se targue de son exemplarité en matière énergétique, cette situation n’est pas tolérable.
C’est pourquoi il est temps de joindre les actes aux paroles et d’accélérer concrètement le déploiement des énergies renouvelables sur notre territoire. Le Gouvernement a bien saisi les enjeux, en proposant ce texte sans attendre ; il était bel et bien nécessaire d’agir au plus vite.
En outre, je me réjouis qu’il ait été décidé de commencer l’examen du texte par le Sénat ; ainsi se trouve reconnue la place incontournable des collectivités locales sur ces questions.
Je tiens par ailleurs à saluer la qualité de nos débats. En dépit de nos divergences, nos discussions sont restées sereines, responsables et constructives. Elles font l’honneur et la réputation de notre Haute Assemblée, alors que beaucoup attendaient de notre part des régressions ou des atermoiements. Les sénateurs auront été à la hauteur du rendez-vous.
Je me réjouis ainsi des compromis qui ont pu être obtenus dans cet hémicycle. Ils ont été rendus possibles grâce à la détermination de mes collègues rapporteurs et présidents de commission, mais aussi grâce à vous, madame la ministre, qui avez su faire un pas vers nous quand il le fallait.
Des solutions d’équilibre ont été trouvées. Je partage les propos de M. Dantec sur la distance des 40 kilomètres pour l’éolien en mer, tout en déplorant un peu l’avis conforme des ABF.
Pour conclure, je veux de nouveau saluer l’état d’esprit qui a prévalu dans notre hémicycle et vous dire que la quasi-unanimité du groupe Union Centriste votera ce texte.
La discussion générale m’avait donné l’occasion de souligner l’importance de ce texte, alors que nous vivons une crise énergétique et climatique sans précédent. La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir rempli ses objectifs concernant la part des EnR dans sa consommation finale d’énergie. Pour un pays qui se targue de son exemplarité en matière énergétique, cette situation n’est pas tolérable.
C’est pourquoi il est temps de joindre les actes aux paroles et d’accélérer concrètement le déploiement des énergies renouvelables sur notre territoire. Le Gouvernement a bien saisi les enjeux, en proposant ce texte sans attendre ; il était bel et bien nécessaire d’agir au plus vite.
En outre, je me réjouis qu’il ait été décidé de commencer l’examen du texte par le Sénat ; ainsi se trouve reconnue la place incontournable des collectivités locales sur ces questions.
Je tiens par ailleurs à saluer la qualité de nos débats. En dépit de nos divergences, nos discussions sont restées sereines, responsables et constructives. Elles font l’honneur et la réputation de notre Haute Assemblée, alors que beaucoup attendaient de notre part des régressions ou des atermoiements. Les sénateurs auront été à la hauteur du rendez-vous.
Je me réjouis ainsi des compromis qui ont pu être obtenus dans cet hémicycle. Ils ont été rendus possibles grâce à la détermination de mes collègues rapporteurs et présidents de commission, mais aussi grâce à vous, madame la ministre, qui avez su faire un pas vers nous quand il le fallait.
Des solutions d’équilibre ont été trouvées. Je partage les propos de M. Dantec sur la distance des 40 kilomètres pour l’éolien en mer, tout en déplorant un peu l’avis conforme des ABF.
Pour conclure, je veux de nouveau saluer l’état d’esprit qui a prévalu dans notre hémicycle et vous dire que la quasi-unanimité du groupe Union Centriste votera ce texte.
Même si les délais étaient courts, peut-être trop courts, j’ai tâché d’aller le plus loin possible pour fiabiliser les positions du Sénat.
Avec Didier Mandelli, mon collègue de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, nous avons essayé, au travers de nos propositions, de poser les conditions d’un travail serein dans notre assemblée ; nos débats ont été riches et respectueux.
L’action publique n’étant pas le fait des seuls élus, je veux remercier le secrétariat de la commission des affaires économiques, qui n’a pas ménagé sa peine et s’est beaucoup investi dans l’examen de ce texte.
Madame la ministre, j’espère que vous l’aurez compris, nous sommes très favorables au développement des énergies renouvelables. Les petites modifications que nous avons apportées, par exemple sur l’objectif de zéro artificialisation nette ou sur le partage de la valeur, viennent de notre fibre d’élus locaux, à laquelle nous sommes tous très attachés. Penser à son territoire et à son département, pour un sénateur, c’est la moindre des choses.
Ces modifications, j’en suis persuadé, permettront de lever nombre de freins et, en définitive, de relever le défi qui est devant nous en matière d’énergie. J’ai veillé, tout au long de nos travaux, à mettre de côté le contexte et la conjoncture, qui sont si particuliers, pour m’attacher aux questions de long terme.
Je suis intimement convaincu que nos efforts porteront leurs fruits et je suis particulièrement heureux d’avoir pu contribuer à ce mouvement.
En tout cas, merci à tous pour les échanges que nous avons pu avoir !
Même si les délais étaient courts, peut-être trop courts, j’ai tâché d’aller le plus loin possible pour fiabiliser les positions du Sénat.
Avec Didier Mandelli, mon collègue de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, nous avons essayé, au travers de nos propositions, de poser les conditions d’un travail serein dans notre assemblée ; nos débats ont été riches et respectueux.
L’action publique n’étant pas le fait des seuls élus, je veux remercier le secrétariat de la commission des affaires économiques, qui n’a pas ménagé sa peine et s’est beaucoup investi dans l’examen de ce texte.
Madame la ministre, j’espère que vous l’aurez compris, nous sommes très favorables au développement des énergies renouvelables. Les petites modifications que nous avons apportées, par exemple sur l’objectif de zéro artificialisation nette ou sur le partage de la valeur, viennent de notre fibre d’élus locaux, à laquelle nous sommes tous très attachés. Penser à son territoire et à son département, pour un sénateur, c’est la moindre des choses.
Ces modifications, j’en suis persuadé, permettront de lever nombre de freins et, en définitive, de relever le défi qui est devant nous en matière d’énergie. J’ai veillé, tout au long de nos travaux, à mettre de côté le contexte et la conjoncture, qui sont si particuliers, pour m’attacher aux questions de long terme.
Je suis intimement convaincu que nos efforts porteront leurs fruits et je suis particulièrement heureux d’avoir pu contribuer à ce mouvement.
En tout cas, merci à tous pour les échanges que nous avons pu avoir !
Je tiendrai un discours plus nuancé que mes collègues !
Le résultat auquel nous aboutissons peut certes être considéré comme globalement satisfaisant, mais, pour des raisons de méthode, maintes questions restent en suspens.
Tout d’abord, l’élaboration de ce texte a eu lieu dans la précipitation : eu égard aux délais, qui étaient particulièrement contraints, il s’est révélé impossible, au stade des travaux en commission, que l’ensemble des parties prenantes s’informent, communiquent et négocient de manière satisfaisante. Même si je salue le travail réalisé par les rapporteurs, les conditions d’examen de ce texte n’ont pas permis d’aller au bout de son analyse.
Ensuite, le projet de loi était globalement incomplet et insuffisamment structuré. Des réécritures de fond étaient nécessaires, mais celles qui furent adoptées en commission ont à leur tour soulevé nombre de problèmes, que nous avons essayé de résoudre au cours de nos débats en séance.
Devons-nous nous satisfaire de cette méthode ? Non. Sur des textes d’une telle importance, nous devrons, à l’avenir, donner du temps au temps !
Certaines mesures qui constituaient pour nous des lignes rouges ont été retirées du texte ces deux derniers jours : la distance des 40 kilomètres pour l’éolien offshore, le droit de veto des collectivités.
Pour autant, je continue de m’interroger sur l’avis conforme des maires. En la matière, il faudra que nous soyons particulièrement vigilants pour bien appréhender toutes les implications juridiques de cette réécriture et tous les engagements qu’elle suppose, du point de vue de l’exercice des compétences notamment.
À l’issue de ce parcours et de ces arbitrages, néanmoins, le résultat nous semble globalement satisfaisant, si bien que le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain votera ce texte.
Madame la ministre, vous le savez très bien, ce projet de loi nous est arrivé très précocement : un autre cheminement législatif eût été préférable. Nous serons donc très attentifs dans les mois à venir.
Je tiendrai un discours plus nuancé que mes collègues !
Le résultat auquel nous aboutissons peut certes être considéré comme globalement satisfaisant, mais, pour des raisons de méthode, maintes questions restent en suspens.
Tout d’abord, l’élaboration de ce texte a eu lieu dans la précipitation : eu égard aux délais, qui étaient particulièrement contraints, il s’est révélé impossible, au stade des travaux en commission, que l’ensemble des parties prenantes s’informent, communiquent et négocient de manière satisfaisante. Même si je salue le travail réalisé par les rapporteurs, les conditions d’examen de ce texte n’ont pas permis d’aller au bout de son analyse.
Ensuite, le projet de loi était globalement incomplet et insuffisamment structuré. Des réécritures de fond étaient nécessaires, mais celles qui furent adoptées en commission ont à leur tour soulevé nombre de problèmes, que nous avons essayé de résoudre au cours de nos débats en séance.
Devons-nous nous satisfaire de cette méthode ? Non. Sur des textes d’une telle importance, nous devrons, à l’avenir, donner du temps au temps !
Certaines mesures qui constituaient pour nous des lignes rouges ont été retirées du texte ces deux derniers jours : la distance des 40 kilomètres pour l’éolien offshore, le droit de veto des collectivités.
Pour autant, je continue de m’interroger sur l’avis conforme des maires. En la matière, il faudra que nous soyons particulièrement vigilants pour bien appréhender toutes les implications juridiques de cette réécriture et tous les engagements qu’elle suppose, du point de vue de l’exercice des compétences notamment.
À l’issue de ce parcours et de ces arbitrages, néanmoins, le résultat nous semble globalement satisfaisant, si bien que le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain votera ce texte.
Madame la ministre, vous le savez très bien, ce projet de loi nous est arrivé très précocement : un autre cheminement législatif eût été préférable. Nous serons donc très attentifs dans les mois à venir.
Nous tenons tout d’abord à remercier les rapporteurs pour leur travail.
Comme je l’ai rappelé dès la discussion générale, la transition écologique et l’évolution de notre mix énergétique doivent se poursuivre en répondant à des enjeux de souveraineté nationale, de solidarité et de cohésion territoriale.
La nécessité de renforcer le déploiement des énergies renouvelables ne fait pas de doute dans nos échanges, car l’enjeu n’est pas seulement la neutralité carbone, mais bien aussi notre souveraineté énergétique, comme nous le rappelle la guerre en Ukraine.
Les débats que nous avons eus, en particulier sur le pouvoir des maires et sur la prise en compte des citoyens, illustrent le fait qu’une accélération intensive ne saurait faire l’économie d’une planification associant l’ensemble des acteurs du territoire dans un souci de transparence et d’intelligence collective. Sur ce point, on peut considérer que le texte a évolué positivement.
Néanmoins, la simplification des procédures administratives et les dérogations environnementales prévues dans ce projet de loi nous laissent relativement sceptiques eu égard aux moyens matériels et humains qui devront nécessairement être mobilisés.
Par ailleurs, les financements hybrides inclus dans ce texte nous font craindre que l’on s’éloigne un peu plus de la nécessaire détermination d’un prix de l’électricité au niveau national sur la base de la réalité du mix électrique – que l’on s’éloigne, donc, du principe d’égalité des usagers.
Nous ne pourrons pas répondre aux enjeux climatiques sans remettre en cause le dogme de la concurrence libre et non faussée.
Ce texte de loi porte l’ambition d’un renforcement des EnR dans notre mix énergétique, mais il n’aborde pas la question essentielle du statut de l’électricité qui, en tant que bien commun, doit être accessible à tous et sous maîtrise publique.
Pour toutes ces raisons, le groupe communiste républicain citoyen et écologiste s’abstiendra sur ce texte, mais il s’agit d’une abstention constructive.
Nous tenons tout d’abord à remercier les rapporteurs pour leur travail.
Comme je l’ai rappelé dès la discussion générale, la transition écologique et l’évolution de notre mix énergétique doivent se poursuivre en répondant à des enjeux de souveraineté nationale, de solidarité et de cohésion territoriale.
La nécessité de renforcer le déploiement des énergies renouvelables ne fait pas de doute dans nos échanges, car l’enjeu n’est pas seulement la neutralité carbone, mais bien aussi notre souveraineté énergétique, comme nous le rappelle la guerre en Ukraine.
Les débats que nous avons eus, en particulier sur le pouvoir des maires et sur la prise en compte des citoyens, illustrent le fait qu’une accélération intensive ne saurait faire l’économie d’une planification associant l’ensemble des acteurs du territoire dans un souci de transparence et d’intelligence collective. Sur ce point, on peut considérer que le texte a évolué positivement.
Néanmoins, la simplification des procédures administratives et les dérogations environnementales prévues dans ce projet de loi nous laissent relativement sceptiques eu égard aux moyens matériels et humains qui devront nécessairement être mobilisés.
Par ailleurs, les financements hybrides inclus dans ce texte nous font craindre que l’on s’éloigne un peu plus de la nécessaire détermination d’un prix de l’électricité au niveau national sur la base de la réalité du mix électrique – que l’on s’éloigne, donc, du principe d’égalité des usagers.
Nous ne pourrons pas répondre aux enjeux climatiques sans remettre en cause le dogme de la concurrence libre et non faussée.
Ce texte de loi porte l’ambition d’un renforcement des EnR dans notre mix énergétique, mais il n’aborde pas la question essentielle du statut de l’électricité qui, en tant que bien commun, doit être accessible à tous et sous maîtrise publique.
Pour toutes ces raisons, le groupe communiste républicain citoyen et écologiste s’abstiendra sur ce texte, mais il s’agit d’une abstention constructive.
Dans sa rédaction initiale, à son arrivée au Sénat, ce projet de loi était très incomplet : il ne traitait pas l’ensemble des questions liées aux énergies renouvelables elles-mêmes ; de surcroît, il ne constitue qu’une pièce d’un puzzle plus large, celui de la politique énergétique dont ont besoin notre pays, notre économie, nos collectivités et nos concitoyens.
Je voudrais donc remercier nos rapporteurs ; le travail réalisé a permis de combler un certain nombre de vides. Nous ne réussirons à développer les EnR que si nous nous appuyons sur nos territoires ; c’est pourquoi il était si important de bien prendre en compte cette dimension en insistant sur la planification et sur le vote conforme des collectivités, notamment des communes.
Nous avons largement complété le texte, qui était parfaitement vide concernant l’agrivoltaïsme – nous avons repris ici les précédents travaux du Sénat –, le gaz bas-carbone, le stockage, l’hydrogène ou encore l’hydroélectricité.
N’oublions pas que notre objectif est d’aller vers une énergie décarbonée, si bien que la notion de bilan carbone des investissements réalisés est déterminante.
N’oublions pas non plus que le travail législatif que nous venons de réaliser ne sera pertinent et utile que s’il contribue au pilotage de nos politiques publiques, à la compétitivité de notre pays et à sa sécurité d’approvisionnement.
Dans sa très grande majorité, le groupe Les Républicains votera ce texte.
Dans sa rédaction initiale, à son arrivée au Sénat, ce projet de loi était très incomplet : il ne traitait pas l’ensemble des questions liées aux énergies renouvelables elles-mêmes ; de surcroît, il ne constitue qu’une pièce d’un puzzle plus large, celui de la politique énergétique dont ont besoin notre pays, notre économie, nos collectivités et nos concitoyens.
Je voudrais donc remercier nos rapporteurs ; le travail réalisé a permis de combler un certain nombre de vides. Nous ne réussirons à développer les EnR que si nous nous appuyons sur nos territoires ; c’est pourquoi il était si important de bien prendre en compte cette dimension en insistant sur la planification et sur le vote conforme des collectivités, notamment des communes.
Nous avons largement complété le texte, qui était parfaitement vide concernant l’agrivoltaïsme – nous avons repris ici les précédents travaux du Sénat –, le gaz bas-carbone, le stockage, l’hydrogène ou encore l’hydroélectricité.
N’oublions pas que notre objectif est d’aller vers une énergie décarbonée, si bien que la notion de bilan carbone des investissements réalisés est déterminante.
N’oublions pas non plus que le travail législatif que nous venons de réaliser ne sera pertinent et utile que s’il contribue au pilotage de nos politiques publiques, à la compétitivité de notre pays et à sa sécurité d’approvisionnement.
Dans sa très grande majorité, le groupe Les Républicains votera ce texte.
Le 24 février dernier, nous avons pris un « coup de pied dans le derrière » dont nous n’avons pas mesuré immédiatement toutes les conséquences – géopolitiques, oui ; économiques, moins. Cette guerre nous a rappelé douloureusement notre dépendance aux énergies fossiles.
Il a fallu agir, un petit peu dans l’urgence, et le Gouvernement nous a présenté ce texte. Malgré cette urgence, je salue l’oreille très attentive du Gouvernement lors de la préparation de ce débat. Nous avons pris le temps d’en discuter dès le mois de septembre et ces discussions ont été très intéressantes.
Je salue aussi bien sûr les présidents de commission et les rapporteurs, qui ont fait un gros travail, comme c’est l’habitude pour les textes de cette importance.
Ce projet de loi marque une prise de conscience, mais ce n’est qu’un début. Lorsque nous avons commencé nos travaux, le texte n’était pas complet, et nous l’avons enrichi – je pense à l’agrivoltaïsme, évoqué par Daniel Gremillet –, toujours en concertation avec le Gouvernement : nous avons travaillé de concert pour ajouter des articles au texte.
Tout le monde est affecté par cette crise – Gouvernement, régions, départements, communes, citoyens, entreprises – et tout le monde sera impliqué ; en particulier, ce débat a permis de préciser un peu les modalités d’une telle implication pour les territoires.
Il y a encore des choses à faire, mais, comme la crise devrait durer, il se peut que d’autres textes nous soient soumis. Je fais confiance à notre audace, à notre ambition, à notre ingéniosité. Les dispositifs qui nous permettront de résoudre cette crise ne sont peut-être pas tous encore inventés et, si tout le monde marche dans le même sens, nous nous en sortirons !
Le groupe Les Indépendants – République et Territoires votera bien sûr ce texte à l’unanimité.
La parole est à Mme la présidente de la commission des affaires économiques.
Le 24 février dernier, nous avons pris un « coup de pied dans le derrière » dont nous n’avons pas mesuré immédiatement toutes les conséquences – géopolitiques, oui ; économiques, moins. Cette guerre nous a rappelé douloureusement notre dépendance aux énergies fossiles.
Il a fallu agir, un petit peu dans l’urgence, et le Gouvernement nous a présenté ce texte. Malgré cette urgence, je salue l’oreille très attentive du Gouvernement lors de la préparation de ce débat. Nous avons pris le temps d’en discuter dès le mois de septembre et ces discussions ont été très intéressantes.
Je salue aussi bien sûr les présidents de commission et les rapporteurs, qui ont fait un gros travail, comme c’est l’habitude pour les textes de cette importance.
Ce projet de loi marque une prise de conscience, mais ce n’est qu’un début. Lorsque nous avons commencé nos travaux, le texte n’était pas complet, et nous l’avons enrichi – je pense à l’agrivoltaïsme, évoqué par Daniel Gremillet –, toujours en concertation avec le Gouvernement : nous avons travaillé de concert pour ajouter des articles au texte.
Tout le monde est affecté par cette crise – Gouvernement, régions, départements, communes, citoyens, entreprises – et tout le monde sera impliqué ; en particulier, ce débat a permis de préciser un peu les modalités d’une telle implication pour les territoires.
Il y a encore des choses à faire, mais, comme la crise devrait durer, il se peut que d’autres textes nous soient soumis. Je fais confiance à notre audace, à notre ambition, à notre ingéniosité. Les dispositifs qui nous permettront de résoudre cette crise ne sont peut-être pas tous encore inventés et, si tout le monde marche dans le même sens, nous nous en sortirons !
Le groupe Les Indépendants – République et Territoires votera bien sûr ce texte à l’unanimité.
Quelques mots pour dire que je partage les remarques de M. Gillé sur les difficultés qui ont entouré l’examen de ce texte, lequel, en plus de nous être arrivé vite, de façon accélérée, si j’ose dire, est extrêmement technique, comme le sont le code de l’énergie et le code de l’urbanisme. Cet examen nécessitait beaucoup de travail, mais nous avons été au rendez-vous.
Si j’ai un souhait à formuler, ce soir, auprès de Mme la ministre, c’est qu’elle s’engage à ne pas recourir à la procédure accélérée quand nous aurons enfin devant nous le projet de loi de programmation sur l’énergie et le climat et de nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie, afin que le Parlement n’ait pas, alors, à travailler dans pareille urgence. La navette sera importante, enrichissante, et nous devrons passer du temps sur ce texte qui engagera notre pays de façon pluriannuelle, et dont les enjeux de souveraineté sont absolument fondamentaux pour la France, comme l’a dit M. Médevielle.
Nous aurions bien aimé que la PPE soit présentée avant ce texte ; mais quand elle arrivera, madame la ministre, s’il vous plaît, pas de procédure accélérée, parce qu’il faudra vraiment beaucoup d’échanges sur ce texte.
Nous avons été au rendez-vous, je le répète, parce que les rapporteurs des commissions de l’aménagement du territoire et des affaires économiques ont beaucoup travaillé, avec l’aide des fonctionnaires du Sénat, de même que tous les commissaires et collègues présents tout au long de nos débats. Je remercie tout le monde de cette implication.
Ce qui nous titillait, ici, au Sénat, c’était d’embarquer les élus locaux et d’arriver à faire d’eux des acteurs, et non des figurants qui subiraient l’installation d’opérateurs sur leur territoire, sans leur avis ni leur accord. Nous l’avons fait et nous pouvons en être fiers. Il faudra peut-être affiner les dispositifs à la faveur de la navette, mais le Sénat pourra revendiquer cette réussite.
La parole est à Mme la présidente de la commission des affaires économiques.
M. Cédric Vial applaudit.
Quelques mots pour dire que je partage les remarques de M. Gillé sur les difficultés qui ont entouré l’examen de ce texte, lequel, en plus de nous être arrivé vite, de façon accélérée, si j’ose dire, est extrêmement technique, comme le sont le code de l’énergie et le code de l’urbanisme. Cet examen nécessitait beaucoup de travail, mais nous avons été au rendez-vous.
Si j’ai un souhait à formuler, ce soir, auprès de Mme la ministre, c’est qu’elle s’engage à ne pas recourir à la procédure accélérée quand nous aurons enfin devant nous le projet de loi de programmation sur l’énergie et le climat et de nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie, afin que le Parlement n’ait pas, alors, à travailler dans pareille urgence. La navette sera importante, enrichissante, et nous devrons passer du temps sur ce texte qui engagera notre pays de façon pluriannuelle, et dont les enjeux de souveraineté sont absolument fondamentaux pour la France, comme l’a dit M. Médevielle.
Nous aurions bien aimé que la PPE soit présentée avant ce texte ; mais quand elle arrivera, madame la ministre, s’il vous plaît, pas de procédure accélérée, parce qu’il faudra vraiment beaucoup d’échanges sur ce texte.
Nous avons été au rendez-vous, je le répète, parce que les rapporteurs des commissions de l’aménagement du territoire et des affaires économiques ont beaucoup travaillé, avec l’aide des fonctionnaires du Sénat, de même que tous les commissaires et collègues présents tout au long de nos débats. Je remercie tout le monde de cette implication.
Ce qui nous titillait, ici, au Sénat, c’était d’embarquer les élus locaux et d’arriver à faire d’eux des acteurs, et non des figurants qui subiraient l’installation d’opérateurs sur leur territoire, sans leur avis ni leur accord. Nous l’avons fait et nous pouvons en être fiers. Il faudra peut-être affiner les dispositifs à la faveur de la navette, mais le Sénat pourra revendiquer cette réussite.
M. Cédric Vial applaudit.
Mme Nadège Havet. Durant deux jours, nous avons cheminé ensemble pour trouver un consensus. Comme c’est le week-end du départ de la Route du rhum, je me permettrai de dire que, après quelques coups de vent et deux tempêtes
Sourires.
Mme Nadège Havet. Durant deux jours, nous avons cheminé ensemble pour trouver un consensus. Comme c’est le week-end du départ de la Route du rhum, je me permettrai de dire que, après quelques coups de vent et deux tempêtes
La parole est à M. le président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.
Sourires.
Madame la ministre, vous me permettrez tout d’abord de me réjouir que ce texte ait été examiné en premier ici, au Sénat. Nous avons ouvert la voie et l’Assemblée nationale recevra aujourd’hui un texte sur lequel elle pourra travailler utilement en s’appuyant sur nos acquis.
Je tiens à remercier l’ensemble de mes collègues, qui, depuis plusieurs semaines, se sont beaucoup engagés, que ce soit en commission ou dans l’hémicycle.
Je remercie également nos deux rapporteurs pour le travail réalisé. En dépit de certaines difficultés, nos échanges ont permis de faire évoluer le texte. Cette évolution a aussi été rendue possible par l’ouverture d’esprit de chacun ; si nous avons consenti des efforts et fait des concessions, c’est pour la bonne cause, me semble-t-il.
Merci, madame la ministre, pour votre écoute ; je souhaite remercier aussi vos services, car nous avons eu des échanges réguliers, et leur collaboration est pour nous importante.
Merci aux membres de la commission des affaires économiques et à la présidente Sophie Primas.
J’adresse également un grand merci aux fonctionnaires de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable ; ils se sont engagés pleinement. Il faut savoir que ce texte est passé en conseil des ministres le 26 septembre. Depuis lors, un travail remarquable a été fait par les administrateurs, qui n’ont pas ménagé leur peine – je peux vous dire qu’il m’est arrivé de les avoir au téléphone très tard le soir durant cette période.
Pour conclure, je dirai que je suis heureux que nos territoires et les élus locaux aient été mis au cœur de ce projet de loi, car c’est à eux et à leur engagement que nous devrons sa réussite.
La parole est à M. le président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.
Applaudissements sur des travées du groupe UC.
Madame la ministre, vous me permettrez tout d’abord de me réjouir que ce texte ait été examiné en premier ici, au Sénat. Nous avons ouvert la voie et l’Assemblée nationale recevra aujourd’hui un texte sur lequel elle pourra travailler utilement en s’appuyant sur nos acquis.
Je tiens à remercier l’ensemble de mes collègues, qui, depuis plusieurs semaines, se sont beaucoup engagés, que ce soit en commission ou dans l’hémicycle.
Je remercie également nos deux rapporteurs pour le travail réalisé. En dépit de certaines difficultés, nos échanges ont permis de faire évoluer le texte. Cette évolution a aussi été rendue possible par l’ouverture d’esprit de chacun ; si nous avons consenti des efforts et fait des concessions, c’est pour la bonne cause, me semble-t-il.
Merci, madame la ministre, pour votre écoute ; je souhaite remercier aussi vos services, car nous avons eu des échanges réguliers, et leur collaboration est pour nous importante.
Merci aux membres de la commission des affaires économiques et à la présidente Sophie Primas.
J’adresse également un grand merci aux fonctionnaires de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable ; ils se sont engagés pleinement. Il faut savoir que ce texte est passé en conseil des ministres le 26 septembre. Depuis lors, un travail remarquable a été fait par les administrateurs, qui n’ont pas ménagé leur peine – je peux vous dire qu’il m’est arrivé de les avoir au téléphone très tard le soir durant cette période.
Pour conclure, je dirai que je suis heureux que nos territoires et les élus locaux aient été mis au cœur de ce projet de loi, car c’est à eux et à leur engagement que nous devrons sa réussite.
Applaudissements sur des travées du groupe UC.
Tout a déjà été dit. Il est vrai que d’autres textes sont attendus, sur le nucléaire ou sur EDF par exemple ; mais, au moins, ce projet-là est passé. Malgré quelques suspensions un peu « rock’n’roll », nous sommes arrivés à un accord important. Aussi, je tiens à remercier les présidents de commission et les rapporteurs, surtout notre collègue Didier Mandelli, qui n’a pas toujours été à la fête ; il n’est pas facile de raisonner politiquement tout en essayant d’obtenir un consensus.
Nous nous fixons des objectifs du point de vue du volume global de production d’énergies renouvelables, c’est bien. Nous avons parlé des communes, des territoires, des EPCI, c’est bien aussi. Mais il faudra malgré tout, à l’avenir, faire attention à la programmation nationale. Je suis du « plat pays », comme Laurent Somon, mon collègue de la Somme. Or une analyse faite par le Conseil européen démontre que la région européenne la plus propice à l’éolien terrestre n’est autre que les Hauts-de-France. Je ne voudrais pas que, pour cette raison, on cède à la tentation de placer la totalité de notre production éolienne terrestre dans les Hauts-de-France, et que les autres régions de France ne prennent pas leur part – voilà qui ne serait pas très juste.
Aussi serons-nous attentifs à ce que, en matière de développement durable et de nouvelles énergies, tous les territoires prennent leur part. Si l’on n’avait pas maintenu cette distance de 40 kilomètres – j’ai plaisanté sur Canterbury –, d’autres régions de France auraient été exonérées de cet effort.
Je ne sais s’il y aura une deuxième lecture de ce texte au Sénat après son examen par l’Assemblée nationale, mais il me semble, madame la ministre, que vous avez là une belle feuille de route. Sachez que, dans cette démarche, vous aurez le soutien du groupe du RDSE.
Tout a déjà été dit. Il est vrai que d’autres textes sont attendus, sur le nucléaire ou sur EDF par exemple ; mais, au moins, ce projet-là est passé. Malgré quelques suspensions un peu « rock’n’roll », nous sommes arrivés à un accord important. Aussi, je tiens à remercier les présidents de commission et les rapporteurs, surtout notre collègue Didier Mandelli, qui n’a pas toujours été à la fête ; il n’est pas facile de raisonner politiquement tout en essayant d’obtenir un consensus.
Nous nous fixons des objectifs du point de vue du volume global de production d’énergies renouvelables, c’est bien. Nous avons parlé des communes, des territoires, des EPCI, c’est bien aussi. Mais il faudra malgré tout, à l’avenir, faire attention à la programmation nationale. Je suis du « plat pays », comme Laurent Somon, mon collègue de la Somme. Or une analyse faite par le Conseil européen démontre que la région européenne la plus propice à l’éolien terrestre n’est autre que les Hauts-de-France. Je ne voudrais pas que, pour cette raison, on cède à la tentation de placer la totalité de notre production éolienne terrestre dans les Hauts-de-France, et que les autres régions de France ne prennent pas leur part – voilà qui ne serait pas très juste.
Aussi serons-nous attentifs à ce que, en matière de développement durable et de nouvelles énergies, tous les territoires prennent leur part. Si l’on n’avait pas maintenu cette distance de 40 kilomètres – j’ai plaisanté sur Canterbury –, d’autres régions de France auraient été exonérées de cet effort.
Je ne sais s’il y aura une deuxième lecture de ce texte au Sénat après son examen par l’Assemblée nationale, mais il me semble, madame la ministre, que vous avez là une belle feuille de route. Sachez que, dans cette démarche, vous aurez le soutien du groupe du RDSE.
En définitive, ces derniers jours ont fait la démonstration que l’intelligence collective, ça fonctionne.
Je voudrais d’abord saluer le travail collaboratif considérable effectué avec tous les groupes, avec les rapporteurs, avec les présidents de commission, avec les administrateurs du Sénat ; merci pour la qualité du dialogue et pour la densité de nos échanges.
Ce texte a été transmis début août, dans une version qui n’était pas définitive, mais nous avons commencé à « cranter » les choses et à susciter le débat dès ce moment. Le chemin que nous avons fait, notamment en vous demandant de désigner des responsables thématiques avec qui nous avons pu échanger, d’abord de manière générale, puis dans le détail, a été très utile et a permis de nourrir ce texte.
Je veux également souligner que nous avons largement laissé leur place aux apports du Sénat. Nous achevons cette lecture avec un texte fort de près de 90 articles. Je ne sais pas si tous se valent, mais, en tout état de cause, s’agissant d’un texte dont l’objet était avant tout de simplifier les procédures administratives, et qui n’avait pas du tout vocation à se substituer à la loi de programmation Énergie-climat – vous savez qu’elle est pour bientôt –, ces apports montrent combien tous partagent, sur vos travées, l’intérêt pour ces questions et le sentiment de leur urgence. Nous avions la volonté d’avancer et un objectif commun, qui nous a fait faire le choix du Sénat comme première assemblée saisie : il s’agissait de poser les bases d’une planification et d’embarquer les élus locaux comme partenaires. Cela, me semble-t-il, nous avons réussi à le faire.
Les autres apports sont notables. Vous avez cité l’agrivoltaïsme, mais les mesures sur le partage de la valeur ne sont pas négligeables, pas plus que ne le sont, nonobstant les réticences qui se sont exprimées, l’ouverture des PPA aux collectivités locales et leur extension au biogaz, ou encore les dispositions relatives à la commande publique. Tous ces apports vont jouer dans le sens d’une accélération de la production d’énergies renouvelables.
Nous sommes clairement au rendez-vous de l’urgence, de la souveraineté énergétique, du pouvoir d’achat et de la compétitivité de nos entreprises, sans parler, évidemment, de la lutte contre le dérèglement climatique. La COP27 s’ouvrant lundi prochain, nous aurons tout loisir d’en reparler.
Cette discussion, j’en suis convaincue, va être très utile pour ce qui nous attend dans les prochains mois, c’est-à-dire l’élaboration de la stratégie française énergie-climat et l’examen de la loi de programmation Énergie-climat.
Tout d’abord, elle nous a permis, à tout le moins, de partager un diagnostic. Une convergence s’est faite au fil du débat, qui n’était pas forcément acquise à l’ouverture de la séance hier matin.
Ensuite, nous avons pu pointer un certain nombre de sujets qui ne sont pas traités.
Nous avons parlé de l’Ifer et, plus généralement, pour ce qui est de l’éolien marin, des questions du partage de la valeur et de l’accompagnement des collectivités locales.
Nous avons parlé de l’équilibre entre les territoires – vous venez d’évoquer ce sujet, monsieur Corbisez. La nature ayant horreur du vide, et les efforts se déployant là où c’est le plus facile, on note effectivement une tendance à la concentration des installations sur certains territoires. Si l’on veut rétablir l’équilibre et faire respecter le principe d’égalité de traitement, il va falloir bouger certains curseurs. Là où le foncier est plus cher, là où le potentiel de vent est plus faible, il est plus difficile de faire des éoliennes ; de la même manière, il est plus difficile de faire du photovoltaïque là où le potentiel solaire est faible.
Tous ces éléments m’amènent à penser que nous avons intérêt à monter dès maintenant un certain nombre de groupes de travail si, comme le souligne Mme la présidente de la commission des affaires économiques, nous voulons avoir une chance de réussir sur la loi de programmation Énergie-climat. Quand le moment sera venu d’en discuter, nous ne pourrons pas nous permettre de régler en trente minutes, plus dix minutes de suspension, des sujets stratégiques. Il faudra que les problèmes aient été un tout petit peu aplanis en amont…
Je prends cela comme une invitation collective à continuer dans cette formation, avec ceux qui ont déjà beaucoup contribué notamment, en prenant appui sur des missions et des groupes de travail transpartisans, comme nous avons essayé de le faire aussi avec l’Assemblée nationale. En un sens, je me félicite que nous ayons buté sur certaines difficultés : cela doit nous permettre d’anticiper sur ce qui nous attend avec la loi de programmation.
Applaudissements sur les travées des groupes RDPI, INDEP et RDSE, ainsi que sur des travées des groupes UC, Les Républicains, SER et GEST.
En définitive, ces derniers jours ont fait la démonstration que l’intelligence collective, ça fonctionne.
Je voudrais d’abord saluer le travail collaboratif considérable effectué avec tous les groupes, avec les rapporteurs, avec les présidents de commission, avec les administrateurs du Sénat ; merci pour la qualité du dialogue et pour la densité de nos échanges.
Ce texte a été transmis début août, dans une version qui n’était pas définitive, mais nous avons commencé à « cranter » les choses et à susciter le débat dès ce moment. Le chemin que nous avons fait, notamment en vous demandant de désigner des responsables thématiques avec qui nous avons pu échanger, d’abord de manière générale, puis dans le détail, a été très utile et a permis de nourrir ce texte.
Je veux également souligner que nous avons largement laissé leur place aux apports du Sénat. Nous achevons cette lecture avec un texte fort de près de 90 articles. Je ne sais pas si tous se valent, mais, en tout état de cause, s’agissant d’un texte dont l’objet était avant tout de simplifier les procédures administratives, et qui n’avait pas du tout vocation à se substituer à la loi de programmation Énergie-climat – vous savez qu’elle est pour bientôt –, ces apports montrent combien tous partagent, sur vos travées, l’intérêt pour ces questions et le sentiment de leur urgence. Nous avions la volonté d’avancer et un objectif commun, qui nous a fait faire le choix du Sénat comme première assemblée saisie : il s’agissait de poser les bases d’une planification et d’embarquer les élus locaux comme partenaires. Cela, me semble-t-il, nous avons réussi à le faire.
Les autres apports sont notables. Vous avez cité l’agrivoltaïsme, mais les mesures sur le partage de la valeur ne sont pas négligeables, pas plus que ne le sont, nonobstant les réticences qui se sont exprimées, l’ouverture des PPA aux collectivités locales et leur extension au biogaz, ou encore les dispositions relatives à la commande publique. Tous ces apports vont jouer dans le sens d’une accélération de la production d’énergies renouvelables.
Nous sommes clairement au rendez-vous de l’urgence, de la souveraineté énergétique, du pouvoir d’achat et de la compétitivité de nos entreprises, sans parler, évidemment, de la lutte contre le dérèglement climatique. La COP27 s’ouvrant lundi prochain, nous aurons tout loisir d’en reparler.
Cette discussion, j’en suis convaincue, va être très utile pour ce qui nous attend dans les prochains mois, c’est-à-dire l’élaboration de la stratégie française énergie-climat et l’examen de la loi de programmation Énergie-climat.
Tout d’abord, elle nous a permis, à tout le moins, de partager un diagnostic. Une convergence s’est faite au fil du débat, qui n’était pas forcément acquise à l’ouverture de la séance hier matin.
Ensuite, nous avons pu pointer un certain nombre de sujets qui ne sont pas traités.
Nous avons parlé de l’Ifer et, plus généralement, pour ce qui est de l’éolien marin, des questions du partage de la valeur et de l’accompagnement des collectivités locales.
Nous avons parlé de l’équilibre entre les territoires – vous venez d’évoquer ce sujet, monsieur Corbisez. La nature ayant horreur du vide, et les efforts se déployant là où c’est le plus facile, on note effectivement une tendance à la concentration des installations sur certains territoires. Si l’on veut rétablir l’équilibre et faire respecter le principe d’égalité de traitement, il va falloir bouger certains curseurs. Là où le foncier est plus cher, là où le potentiel de vent est plus faible, il est plus difficile de faire des éoliennes ; de la même manière, il est plus difficile de faire du photovoltaïque là où le potentiel solaire est faible.
Tous ces éléments m’amènent à penser que nous avons intérêt à monter dès maintenant un certain nombre de groupes de travail si, comme le souligne Mme la présidente de la commission des affaires économiques, nous voulons avoir une chance de réussir sur la loi de programmation Énergie-climat. Quand le moment sera venu d’en discuter, nous ne pourrons pas nous permettre de régler en trente minutes, plus dix minutes de suspension, des sujets stratégiques. Il faudra que les problèmes aient été un tout petit peu aplanis en amont…
Je prends cela comme une invitation collective à continuer dans cette formation, avec ceux qui ont déjà beaucoup contribué notamment, en prenant appui sur des missions et des groupes de travail transpartisans, comme nous avons essayé de le faire aussi avec l’Assemblée nationale. En un sens, je me félicite que nous ayons buté sur certaines difficultés : cela doit nous permettre d’anticiper sur ce qui nous attend avec la loi de programmation.
Personne ne demande plus la parole ?…
Je mets aux voix l’ensemble du projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, modifié.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Applaudissements sur les travées des groupes RDPI, INDEP et RDSE, ainsi que sur des travées des groupes UC, Les Républicains, SER et GEST.
Le scrutin a lieu.
Personne ne demande plus la parole ?…
Je mets aux voix l’ensemble du projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables, modifié.
J’ai été saisie d’une demande de scrutin public émanant du groupe Les Républicains.
Il va être procédé au scrutin dans les conditions fixées par l’article 56 du règlement.
Le scrutin est ouvert.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Le scrutin a lieu.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Personne ne demande plus à voter ?…
Le scrutin est clos.
J’invite Mmes et MM. les secrétaires à constater le résultat du scrutin.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 29 :
Nombre de votants343Nombre de suffrages exprimés325Pour l’adoption320Contre 5Le Sénat a adopté.
Mmes et MM. les secrétaires constatent le résultat du scrutin.
Mme Nassimah Dindar et MM. Ronan Dantec et Jean-Pierre Moga applaudissent.
Voici, compte tenu de l’ensemble des délégations de vote accordées par les sénateurs aux groupes politiques et notifiées à la présidence, le résultat du scrutin n° 29 :
Nombre de votants343Nombre de suffrages exprimés325Pour l’adoption320Contre 5Le Sénat a adopté.
Voici quel sera l’ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée au lundi 7 novembre 2022 :
À seize heures, le soir et la nuit :
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, considéré comme adopté par l’Assemblée nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution (texte n° 96, 2022-2023) : discussion générale.
Le soir et la nuit :
Suite du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, considéré comme adopté par l’Assemblée nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution (texte n° 96, 2022-2023) : discussion des articles.
Personne ne demande la parole ?…
La séance est levée.
Ordre du jour
La séance est levée le samedi 5 novembre 2022, à deux heures cinquante.
Voici quel sera l’ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée au lundi 7 novembre 2022 :
À seize heures, le soir et la nuit :
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, considéré comme adopté par l’Assemblée nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution (texte n° 96, 2022-2023) : discussion générale.
Le soir et la nuit :
Suite du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023, considéré comme adopté par l’Assemblée nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution (texte n° 96, 2022-2023) : discussion des articles.
Personne ne demande la parole ?…
La séance est levée.
La séance est levée le samedi 5 novembre 2022, à deux heures cinquante.