La logique que nous proposons est beaucoup plus simple. Il s’agit de petites atteintes à la biodiversité, notamment liées à l’éolien. Le même dispositif existe déjà pour l’éolien maritime.
En ajoutant, pour l’éolien terrestre, quelques centimes d’euros par mégawattheure, nous réglerons le problème de la compensation. Ainsi, nous ferons du développement des EnR en France un outil de reconquête de la biodiversité. §Nous passerions ainsi d’un discours défensif à un discours offensif.
Que la compensation revienne aux communes ou à des actions plus générales en faveur de la biodiversité, il est certain que, à la fin, il faut bien que quelqu’un paie.
Ce débat sur l’acceptabilité est essentiel, il demande un signal très fort. Ce dispositif, efficient, a été travaillé avec les professionnels et les filières, avec les associations et l’État. Il est très attendu, et ne coûte que très peu d’argent.