Mon avis sera similaire à celui que j’ai précédemment émis : ce point mérite d’être évoqué dans le cadre de la discussion qui devra avoir lieu sur les modalités de répartition.
Sur cette question de l’Ifer, et pour reprendre les propos précédemment tenus sur les enjeux, notamment, d’acceptation et d’appropriation, tant pour nos concitoyens que pour un grand nombre de nos élus, je pense que nos concitoyens ne disposent pas de toutes les informations nécessaires sur ce qu’est l’Ifer et ce qu’elle représente dans le budget de l’intercommunalité ou de la commune. Ils ne font donc pas le lien entre l’implantation existante d’un parc, quel qu’il soit, et la recette fiscale correspondante.
Il y aurait tout intérêt à faire davantage savoir à nos concitoyens que de tels équipements contribuent déjà au financement de la collectivité. Je rejoins l’avis de Mme la ministre : on pourrait tout à fait imaginer que les ressources procurées par l’Ifer puissent être fléchées. Un tel dispositif existe déjà pour le produit de la taxe de séjour, qui, juridiquement, doit être affecté au développement touristique.
On pourrait tout à fait envisager un système similaire, dans lequel l’Ifer serait fléchée localement vers la transition énergétique au travers des PCAET, par exemple, ou pour toute autre action de ce type.