Cet amendement vise à supprimer la possibilité d’accorder des dérogations supplémentaires aux gestionnaires de réseau, et ce dans le but d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables.
L’État doit être plus ferme quant à notre capacité d’accueillir les anciens comme les futurs projets en matière d’énergies renouvelables, sous peine de voir ceux-ci bloqués par des défaillances techniques, comme c’est déjà le cas en plusieurs endroits du territoire.
Les besoins sont bien identifiés dans les schémas régionaux de raccordement au réseau des énergies renouvelables, mais c’est la réalisation des travaux qui pèche. Alors que le Gouvernement veut accélérer la transition énergétique, il apparaît opportun, pour concrétiser cette ambition, d’intensifier nos efforts en matière d’infrastructures.
Il est donc proposé, afin de faire respecter les délais, de supprimer certaines « dérogations aux dérogations » prévues par la loi.
Au rythme actuel, si les investissements stagnent, certains territoires ne pourront pas suivre et la transition énergétique se fera sans eux. Sans redressement, nous risquons de désespérer les porteurs de projets d’énergies renouvelables et de renforcer les déséquilibres dans nos territoires ruraux. Ce phénomène, nous ne le connaissons que trop ; il suffit, pour nous en convaincre, de penser à la résorption des zones blanches, qui n’est toujours pas achevée…