Le 24 février dernier, nous avons pris un « coup de pied dans le derrière » dont nous n’avons pas mesuré immédiatement toutes les conséquences – géopolitiques, oui ; économiques, moins. Cette guerre nous a rappelé douloureusement notre dépendance aux énergies fossiles.
Il a fallu agir, un petit peu dans l’urgence, et le Gouvernement nous a présenté ce texte. Malgré cette urgence, je salue l’oreille très attentive du Gouvernement lors de la préparation de ce débat. Nous avons pris le temps d’en discuter dès le mois de septembre et ces discussions ont été très intéressantes.
Je salue aussi bien sûr les présidents de commission et les rapporteurs, qui ont fait un gros travail, comme c’est l’habitude pour les textes de cette importance.
Ce projet de loi marque une prise de conscience, mais ce n’est qu’un début. Lorsque nous avons commencé nos travaux, le texte n’était pas complet, et nous l’avons enrichi – je pense à l’agrivoltaïsme, évoqué par Daniel Gremillet –, toujours en concertation avec le Gouvernement : nous avons travaillé de concert pour ajouter des articles au texte.
Tout le monde est affecté par cette crise – Gouvernement, régions, départements, communes, citoyens, entreprises – et tout le monde sera impliqué ; en particulier, ce débat a permis de préciser un peu les modalités d’une telle implication pour les territoires.
Il y a encore des choses à faire, mais, comme la crise devrait durer, il se peut que d’autres textes nous soient soumis. Je fais confiance à notre audace, à notre ambition, à notre ingéniosité. Les dispositifs qui nous permettront de résoudre cette crise ne sont peut-être pas tous encore inventés et, si tout le monde marche dans le même sens, nous nous en sortirons !
Le groupe Les Indépendants – République et Territoires votera bien sûr ce texte à l’unanimité.