Je partage toutes les remarques de mes collègues, notamment celle de la présidente de notre commission des affaires sociales.
Nous travaillons dans des conditions épouvantables, ce qui, déjà, en soi, n’est pas acceptable.
Monsieur le ministre de la santé, c’est une bonne chose que vous vous aperceviez tout à coup que les hôpitaux ont besoin de moyens. Mieux vaut tard que jamais.
Cependant, le groupe communiste républicain citoyen et écologiste veut vous alerter sur la situation des hôpitaux et vous demander de répondre aux besoins. L’une de mes collègues a notamment évoqué les problèmes d’énergie. Une délégation de la commission des affaires sociales s’est récemment rendue à Gustave-Roussy. Cet établissement très reconnu nous a signalé que ces dépenses en énergie avaient augmenté de 150 % pour l’électricité et de 550 % pour le gaz. Comment voulez-vous que les établissements hospitaliers financent ce genre de dépenses, compte tenu des moyens qui leur sont alloués ?
Ce soir, vous nous prenez par les sentiments : vous semblez faire un geste. Comment notre groupe pourrait-il refuser un plus pour les établissements ? Sauf qu’il s’agit d’un jeu de dupes : en vertu du principe des vases communicants, vous ne faites que déplacer les choses au sein d’une enveloppe qui reste la même. Ce procédé n’est pas correct à l’égard des parlementaires que nous sommes.
Il faut des financements à la hauteur des besoins. Pas plus que vous ne les aviez prévus dans le PLFSS pour 2022, vous ne les prévoyez dans le PLFSS pour 2023.