Je ne suis pas un « accro » des exonérations de charges, mais nous sommes bien obligés de constater l’échec patent de la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite Égalim 1, et de la loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs, dite Égalim 2, qui devaient engendrer des revenus supplémentaires pour les agriculteurs et qui auraient évité d’avoir recours à ce type d’exonérations pour les aider à faire face aux difficultés.
L’agriculture n’est comparable ni au secteur pétrolier ni au transport maritime. Les revenus y sont excessivement bas et, sans ces exonérations de charges, beaucoup d’agriculteurs mettraient la clé sous la porte.