Le recours à l’intérim représente pour les établissements hospitaliers un coût non négligeable, qui grève considérablement leur budget. Non seulement il a un impact financier majeur sur les budgets des établissements de santé, mais il entraîne également une déstabilisation des services hospitaliers, des équipes médicales et soignantes, susceptible de nuire à la qualité des soins.
De surcroît, le recours à l’intérim est un facteur de tension : les praticiens qui s’investissent durablement dans le service public hospitalier se sentent dévalorisés par rapport aux médecins de passage, dont les rémunérations sont sans commune mesure avec les leurs.
Cet amendement vise donc à réguler un peu plus le recours à l’intérim, en limitant à une durée de cinq ans la période d’intérim dans une carrière.