Merci, monsieur Milon, d’avoir expliqué le sens de votre abstention lors du vote de l’amendement précédent. Vous avez raison d’appeler à la vigilance collective sur les risques que vous avez évoqués.
En ce qui concerne l’amendement du Gouvernement, je souhaite souligner que nous ne travaillons pas qu’avec une seule fédération, madame Poncet Monge.
L’ancienne parlementaire que je suis regrette le dépôt tardif de cet amendement. C’est que nous avons essayé jusqu’au dernier moment de travailler pour mettre en œuvre la réforme au 1er janvier 2023. Mais les remontées faites par les ARS nous montrent qu’il y aurait un réel danger à appliquer la réforme à marche forcée. Cela pourrait provoquer une inégalité d’accès, ce que nous ne souhaitons pas.
Je le redis avec force, nous entendons aboutir sur cette réforme des SSR, légitime et nécessaire. Mais nous veillerons à ce qu’elle s’applique de façon égale sur tout le territoire. Pour l’instant, tous les acteurs ne sont pas prêts.
Si vous ne votez pas cet amendement, cette réforme sera appliquée de façon désordonnée, ce que nous ne souhaitons pas pour une réforme aussi importante et aussi attendue par tous les acteurs.