Je souhaite juste revenir sur cette histoire de crédibilité de la trajectoire des finances publiques.
Les administrations publiques locales (Apul) représentent 9 % de la dette publique, monsieur le ministre. Elles sont en excédent et ont permis de dégager, sur la période allant de 2018 à 2021, des économies de 11 milliards d’euros par rapport au tendanciel, et ce en dépit de l’ajournement des contrats de Cahors.
Que dire de cette crédibilité, si l’on se réfère à ces propos du ministre Gabriel Attal ? « Si on veut contenir l’évolution de la dépense publique des collectivités territoriales, disait-il, il faut prévoir un mécanisme d’encadrement, c’est une question de crédibilité. » Pourquoi, alors, parlez-vous de « contrats de confiance » ?
Pardonnez-moi de vous citer aussi, monsieur le ministre Béchu. Au mois de juin, sur Public Sénat, vous indiquiez : « Il est certain qu’on ne repartira pas sur les bases d’un contrat de Cahors qui consisterait à dire qu’il y a un pourcentage d’inflation à ne pas dépasser ».