Ma question s’adresse à M. le ministre de la santé et de la prévention.
Soins déprogrammés faute de lits, transferts hors région de certains patients, enfants hospitalisés dans des services pour adultes, les services de pédiatrie sont saturés, d’où le cri de détresse lancé voilà quelques jours.
La situation tendue en pédiatrie n’est que l’arbre qui cache la forêt. C’est en effet tout l’hôpital public qui est en voie d’effondrement !
Le vrai problème est structurel. Les conditions de travail amènent les personnels à quitter l’hôpital et des services, y compris aux urgences, doivent être fermés.
Face à cette situation, vous avez annoncé, pour soutenir les services en tension de l’hôpital, un plan de 150 millions d’euros, puis de 400 millions d’euros et enfin, hier, au détour du débat sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), de 556 millions d’euros au total, et ce sans aucune nouvelle recette.
Ces enveloppes successives, bien que bienvenues, sont l’illustration de votre pilotage à la petite semaine.
Malgré votre communication, l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) est deux fois inférieur à l’inflation et, de fait, le Gouvernement réduit les moyens du système de soins. L’hôpital public en est la première victime.
Dès lors, monsieur le ministre, à quand une réponse pérenne et d’envergure pour l’hôpital public ?