On ne peut pas se cacher derrière l’épidémie de bronchiolite pour parler des problèmes actuels, monsieur le ministre.
Vous avez fait des choix qu’il faut maintenant assumer : vous avez décidé de faire porter les 17, 7 milliards d’euros de la dette liée à l’épidémie de covid-19 sur la sécurité sociale, créant cette année son déficit ; vous avez décidé d’exonérations de cotisations, ces exonérations étant passées, en cinq ans, de 39 milliards à 71 milliards d’euros. Dans le même temps, vous avez refusé toutes les propositions que nous avons pu vous faire pour trouver de nouvelles recettes. C’est donc que vous faites le choix, délibéré, du déficit pour la sécurité sociale, et ce peut être, on s’en doute, au profit du système privé à but lucratif.
Monsieur le ministre, nous sommes à la croisée des chemins : soit vous décidez d’abandonner l’hôpital public, soit vous engagez enfin cette réforme structurelle.
De son côté, le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain est clair : il réclame une réforme urgente et pérenne, tenant compte du ratio entre patients et personnel soignant sur tous les territoires.