Il s’agit de réindustrialiser et de garantir notre capacité d’approvisionnement et notre souveraineté, tout en maintenant un taux de croissance de l’industrie du médicament supérieur à 2 %.
Nous avons deux objectifs : favoriser l’innovation et soutenir l’accès aux médicaments innovants, d’une part, maintenir l’accès à des médicaments plus anciens, mais particulièrement utiles, tels que le paracétamol, vous en avez parlé, d’autre part. C’est un enjeu majeur de santé publique, bien sûr. S’agissant des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), nous avons renforcé les obligations, qu’il s’agisse du volume des stocks ou des moyens et des dispositifs d’alerte en cas de crainte de rupture.
Toutefois nous connaissons en ce moment – j’en conviens – des tensions sur certaines formes de médicaments, en raison de la reprise du covid-19. Par exemple, l’amoxicilline sous forme de sirop est difficile d’accès, alors que les autres formes sont facilement accessibles.