Monsieur le sénateur Dominati, je pense que vous avez mis le doigt sur la réalité de l’industrie automobile actuelle.
Je commencerai par quelques chiffres. Le premier est celui des capitalisations boursières ; celle de Renault s’élève à 6 milliards d’euros, celle de Stellantis à 44 milliards d’euros, celle de Ford à 53 milliards d’euros et celle de Tesla à 610 milliards d’euros. Second chiffre : Renault réalise 60 % de ses ventes en Europe : c’est la grande différence par rapport à Stellantis. Or l’Europe a décidé d’abandonner les véhicules thermiques.