Effectivement, la santé mentale est un enjeu majeur de santé publique et une priorité pour le Gouvernement. En témoignent les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie tenues l’année dernière, qui ont donné lieu à la création d’un certain nombre de solutions et d’outils, parmi lesquels le « forfait psy », mis en place par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2022.
De même, les maisons des adolescents se développent et apportent une réponse adaptée aux problèmes de cet ordre concernant les enfants.
Le dispositif que vous évoquez est accessible à toute la population à partir de 3 ans. Sa mise en œuvre et sa prise en charge ont été définies à la suite d’un travail de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, en particulier avec les représentants des psychologues cliniciens.
Il répond à un fort besoin de la population : plus de 39 000 patients ont pu bénéficier d’une prise en charge psychologique médicale depuis son lancement, selon des chiffres récents.
Il est prévu qu’il fasse l’objet d’une évaluation d’ici à 2025, dans l’optique de la poursuite de l’intégration des psychologues cliniciens dans le parcours de santé mentale. Il semble donc pertinent et judicieux d’attendre les résultats de cette évaluation et d’envisager, à ce moment-là, sa prolongation ou sa modification.
Pour ces raisons, je suis défavorable à cet amendement.