Je ne suis surprise ni par l’intervention de M. Henno ni par l’explication donnée par notre rapporteure.
Je suis toujours étonnée, lorsque, nous faisant l’écho de revendications très fortes exprimées non pas par quelques-uns ou quelques-unes, mais par l’ensemble de la profession, nous proposons des éléments de réponse, qu’on nous réponde alors qu’il faut attendre.
Monsieur le ministre, vous nous dites que vous procéderez à une évaluation… C’est une bonne chose ! Je souhaiterais d’ailleurs que le Gouvernement évalue chacun des dispositifs qu’il met en place, ce qu’il ne fait pas…
Mais, en attendant, les services hospitaliers, les centres médico-psychologiques (CMP) et les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP), dans lesquels je me rends régulièrement comme l’ensemble de mes collègues du groupe CRCE – et comme sans doute de nombreux collègues des autres formations politiques –, souffrent d’un manque terrible de psychologues.
Or, contrairement à ce qu’on observe pour les autres professions de santé, cette situation n’est pas la conséquence d’un manque de psychologues formés : c’est parce que les postes ne sont pas ouverts. Or cela relève de votre responsabilité, monsieur le ministre, tout comme la revalorisation des salaires de cette profession et la reconnaissance des cursus de formation. Il y a encore du boulot !