Madame la sénatrice, permettez-moi de m’expliquer sur ma réaction, peut-être excessive.
Comme vous le savez fort bien, les psychologues ne sont pas des professionnels de santé. Leur formation n’a pas grand-chose à voir avec la santé, et en aucun cas on ne peut les comparer à des psychiatres, qui ont une formation médicale de base, mais aussi une formation spécialisée.
Pour autant, les psychologues cliniciens doivent avoir toute leur place, qu’il convient de bien préciser, dans les parcours de santé mentale.
Je rappelle que, depuis la création du diplôme d’infirmière de pratique avancée, des infirmières de pratique avancée en psychiatrie, qui ont un niveau d’étude de master, soit cinq ans, prennent elles aussi toute leur place dans ces parcours de santé mentale.
Nous travaillons avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche aux adaptations de la formation des psychologues cliniciens qui permettraient d’intégrer ces professionnels parmi les professionnels de santé, et ainsi, de leur donner toute leur place dans le cadre du parcours de santé mentale. Ils ont toutefois vocation à exercer non pas à la place, mais aux côtés des psychiatres.