Cet amendement a pour objet la prise en charge de la douleur et des séquelles liées au cancer.
En effet, la douleur s’installe parfois durablement, malheureusement bien au-delà de la fin des traitements contre le cancer. Ainsi, dans la dernière étude menée par la Ligue contre le cancer, 78 % des personnes interrogées déclaraient continuer de souffrir des conséquences du cancer ou de ses traitements et ressentir, pour 30 % d’entre elles, des douleurs chroniques, même plus de seize ans après la fin des traitements.
Or la loi prévoit non seulement que « toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur » et que « celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée », mais aussi que les professionnels de santé doivent mettre en œuvre « tous les moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort ».
Cet amendement vise à améliorer la prise en charge de la douleur et des séquelles en les identifiant mieux chez les personnes atteintes ou ayant été atteintes d’un cancer.