Cet amendement s’inscrit, comme l’a dit Mme Apourceau-Poly, dans la lignée de celui de Mme Billon.
Les rendez-vous de prévention peuvent jouer un rôle important. Toutefois, pour qu’ils soient efficaces, il faut en délimiter les contours, de telle sorte qu’ils soient autant que possible adaptés aux particularités de chacun et, surtout, de chacune. Il s’agit de porter un regard attentif sur les événements de santé propres au corps féminin, comme les cancers spécifiques, la ménopause, l’ostéoporose ou encore l’endométriose. Tous ces événements de santé doivent être sérieusement pris en considération et intégrés à ces rendez-vous.
L’égalité en droit ne peut pas être synonyme d’effacement des différences, en particulier sur le plan médical. Bien au contraire, ces spécificités doivent être impérativement prises en compte pour que le dispositif soit finement adapté au parcours de santé de manière égale.
Ainsi, le contenu des visites doit être impérativement spécifié, adapté au corps féminin et communiqué clairement aux professionnels, de sorte qu’elles puissent répondre de la manière la plus adéquate possible aux besoins des hommes comme des femmes. Une description indifférenciée du contenu des visites risquerait de fragiliser l’efficacité attendue pour les femmes d’une prévention plus que jamais nécessaire.