Cet amendement vise à intégrer le dépistage de l’endométriose dans les consultations de prévention. De précédents amendements sont allés dans ce sens.
L’endométriose touche environ 10 % des femmes en âge de procréer, soit 1, 5 million à 2, 5 millions de femmes. Cette maladie est la première cause d’infertilité et est à l’origine de symptômes multiples et douloureux.
Le Gouvernement a constitué un groupe de travail associant les agences régionales de santé, les conseils nationaux professionnels, les sociétés savantes, les associations de patientes et les personnes qualifiées sur ce sujet. Un cadre d’orientation national pour la structuration des filières endométriose sur l’ensemble du territoire existe et complète la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose.
Au travers de cet amendement, un pas de plus vers une prise en charge plus rapide de l’endométriose serait fait, ce qui aurait, par ricochet, des répercussions sur la prise en charge de l’infertilité.