Cet amendement tend à proposer que les complémentaires santé participent au financement des consultations de prévention au-delà de l’âge de 25 ans. Ces organismes pourront ainsi contribuer à l’effort d’« aller vers » en direction des populations pouvant le plus bénéficier de ces consultations et à porter le taux de recours au-delà de l’objectif que s’est fixé le Gouvernement, à savoir 15 % pour 2023.
Prenons l’exemple du dispositif MonPsy. Les complémentaires santé ont efficacement contribué à la prévention en santé mentale, en finançant 2, 3 millions de séances bénéficiant à près de 430 000 personnes en 2021, alors que ce dispositif national n’a remboursé que 130 000 séances bénéficiant à 39 000 personnes.