Mon Général, qu'y a-t-il derrière l'expression d'économie de guerre dont on parle souvent ces temps-ci ? Nous en sommes pourtant encore loin : les entreprises, que je visite régulièrement, ne reçoivent pas de sollicitations en ce sens, mais elles sont inquiètes, en raison du coût de l'énergie et de l'absence de main-d'oeuvre. Selon moi, une économie de guerre tient à des mesures, des financements, des contrats exceptionnels, voire des mesures extralégales, et à une accélération importante de la production.
Comment s'organise la concertation avec la base industrielle et technologique de défense (BITD) ? Je rappelle que le Parlement n'a pas été associé à ces discussions.
Quelles sont les pistes envisagées pour augmenter la capacité de la BITD à répondre rapidement à de nouveaux besoins éventuels ?
Quels sont les domaines d'autonomie prioritaires ?
Vous ne pourrez peut-être pas répondre sur la question des livraisons à l'Ukraine de lance-roquettes unitaires (LRU), mais il y a un certain nombre de rumeurs... Le ministre des armées a confirmé dans le journal Le Parisien qu'une étude était en cours. Or le nombre de LRU est réduit à la portion congrue au sein du premier régiment d'artillerie de Belfort. Quel sera l'avenir du programme LRU ? Quelles sont les commandes envisagées pour combler la sous-capacité générée par les matériels livrés à notre partenaire ukrainien ?
Par ailleurs, quel est l'avenir de l'opération Sentinelle que je ne considère plus utile au regard de l'augmentation du coût des opérations extérieures ?
Enfin, appartient-il aux armées d'assurer la sécurité des jeux Olympiques de 2024 ?