Nous connaissons votre engagement sur les besoins des services de soutien et la nécessité de la remontée de la préparation opérationnelle. Le rééquilibrage entre les programmes 178 et 146 est une condition de la réussite de la prochaine LPM.
Je m'inquiète du niveau de la préparation opérationnelle de nos armées alors que la guerre en Ukraine a bien montré l'importance des services de soutien et de la préparation opérationnelle. Pouvez-vous nous garantir que l'augmentation du coût des facteurs ne fera pas une fois encore de l'activité opérationnelle la variable d'ajustement ? L'accroissement du niveau de celle-ci est indispensable pour assurer la sécurité de nos militaires, l'efficacité de notre armée et l'équilibre des contrats verticalisés d'entretien programmé des matériels. Peut-on raisonnablement attendre 2025 pour atteindre les normes de l'Otan ?
Quant au service de santé des armées (SSA), le déficit de médecins de premier recours a dépassé les 130 postes de sorte que la charge de projection du service se retrouve concentrée sur les mêmes personnels, alors que leur fidélisation est difficile en pleine crise du secteur sanitaire. Les crédits nécessaires pour garantir l'application du Ségur de la santé à tous les personnels du SSA seront-ils prévus dans la prochaine période de programmation ? Quels seront vos objectifs pour le SSA dans la prochaine LPM ?