Intervention de Alain Milon

Réunion du 12 novembre 2022 à 9h30
Financement de la sécurité sociale pour 2023 — Après l'article 37 bis

Photo de Alain MilonAlain Milon :

En vous écoutant, monsieur le ministre, je me suis interrogé… Il faut, selon vous, une concertation. Lors du premier mandat du Président de la République, M. Jean-Paul Delevoye a été nommé haut-commissaire du Gouvernement aux retraites ; il nous a dit – nous l’avons auditionné un certain nombre de fois, avec René-Paul Savary – qu’il avait mené des négociations et présenté un rapport au Président de la République. En définitive, ce haut-commissaire du Gouvernement, recevant, à ce titre, un salaire au moins égal à celui d’un ministre, a-t-il été payé pour rien ?

Par ailleurs, dans le cadre de la commission des affaires sociales, nous avons, nous aussi, auditionné les syndicats et le patronat. Sous le haut patronage de Gérard Larcher, nous avons organisé deux conférences nationales, présidées par le Premier ministre de l’époque, M. Édouard Philippe, qui a confirmé, chaque fois, la nécessité de réformer les retraites, ainsi que la nomination de M. Delevoye et la mission qui lui était confiée.

Nous sommes donc en droit de pouvoir avancer des propositions, après négociations, après accord du Premier ministre de l’époque et après concertation avec le haut-commissaire du Gouvernement chargé des retraites.

Certains reprochent, ou constatent sous forme de reproche, la constance de René-Paul Savary. Il s’agit bien d’une constance, non d’un entêtement. Ses propositions ont même été améliorées et, j’y insiste, elles sont le fruit des négociations que nous avons menées avec les syndicats, le patronat, le Premier ministre et le haut-commissaire au Gouvernement.

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