Je m’associe aux remerciements adressés au groupe Les Républicains pour avoir demandé ce débat, et remercie en particulier notre collègue Max Brisson.
Lors de sa visite courant septembre au lycée Éric-Tabarly – avec vous, madame la ministre – aux Sables-d’Olonne, en Vendée, le président Emmanuel Macron a reconnu qu’il fallait informer les collégiens « plus tôt » et « mieux » sur les formations professionnelles.
Les établissements vendéens avec lesquels j’ai pu échanger partagent le même constat : faute d’information, les débouchés multiples des lycées professionnels ne sont absolument pas valorisés, alors même que les choix en matière d’études supérieures et de passerelles ne manquent pas, allant du certificat de spécialisation à l’école d’ingénieur, en passant par le BTS, le bachelor universitaire de technologie (BUT) et la licence.
Comment prôner et encourager l’excellence des filières professionnelles si nos jeunes n’ont pas de visibilité sur le « post-bac pro » et qu’ils n’ont pas conscience de la possibilité de poursuivre des études au-delà du lycée ?
Madame la ministre, qu’entendez-vous faire pour offrir aux élèves et aux familles, mais également aux professeurs et aux établissements du secondaire, l’accès à une information complète et qualitative pour une orientation éclairée ?
Orientation rimant avec affectation, j’aborderai également ce sujet. Actuellement, le service en ligne Affectation, accessible aux élèves de troisième, repose uniquement sur un arbitrage basé sur les résultats académiques obtenus par les élèves au cours de leur scolarité, sur la décision d’orientation prise au conseil de classe de fin de troisième et sur le nombre de places disponibles. L’intérêt et l’appétence des élèves pour la filière à laquelle ils candidatent ne sont pas pris en compte.
Aussi, madame la ministre, que comptez-vous mettre en place pour intégrer le projet professionnel de chaque élève au système d’affectation ?