Intervention de Jean Hingray

Réunion du 14 novembre 2022 à 18h00
Enseignement professionnel — Débat interactif

Photo de Jean HingrayJean Hingray :

Récemment, dans une émission de grande écoute était racontée l’histoire de cet entrepreneur façadier obligé de créer sa propre école de formation pour pallier les carences de l’État… Cet exemple n’en est qu’un parmi tant d’autres, car le désarroi est grand dans les différentes filières.

Aussi, madame la ministre, ma question est double.

Quel bilan tirez-vous de la transformation de la voie professionnelle menée par Jean-Michel Blanquer en 2019 ?

À l’heure où l’on parle de faciliter l’accès de certains immigrés à des métiers dits en tension, pourquoi n’a-t-on pas prévu des structures de formation professionnelle ad hoc ?

Nous sommes persuadés que la conjoncture économique oblige à envisager une plus grande valorisation des métiers manuels et techniques, et à réfléchir à un plan de communication afin de rendre attractifs les métiers en tension.

À mes yeux, il est de notre devoir de répondre à l’inquiétude des entreprises et d’offrir aux jeunes un projet porteur de véritables espoirs et débouchés professionnels. Surtout, disons-le, madame la ministre, il faut leur offrir un projet qui leur permettra de gagner leur vie.

Comparaison n’étant pas raison, sans vouloir faire de généralités, donnons le salaire d’un façadier en début de carrière : environ 2 000 euros mensuels net. Il est urgent de communiquer sur ce qu’on gagne grâce au travail de la main ; il est urgent de retrouver la valeur de la compétence, laquelle renforcera la valeur du travail, favorisant ainsi la justice sociale pour construire une France heureuse.

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