Intervention de Carole Grandjean

Réunion du 14 novembre 2022 à 18h00
Enseignement professionnel — Débat interactif

Carole Grandjean :

Madame la sénatrice, permettez-moi de rappeler la place du dialogue social dans le travail préparatoire.

Dès ma nomination au mois de juillet dernier, j’ai reçu toutes les organisations syndicales de l’éducation. Tout au long du mois de septembre, j’ai travaillé sur des accords de méthode. J’ai également rencontré les organisations syndicales interprofessionnelles, ainsi que les organisations patronales. J’ai participé à un certain nombre de concertations locales, dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR). C’est important, pour moi, de continuer à le faire.

Les groupes de travail sont également des lieux de dialogue et de coconstruction de solutions, où siègent les organisations syndicales de l’éducation, interprofessionnelles et patronales, les régions, les parents d’élèves, les élèves, les inspecteurs, les recteurs et les experts.

Vous le voyez, nous avons cherché à associer le plus grand nombre d’acteurs. Il s’agit bien là d’une démarche de dialogue social. Vous ne pouvez pas nous reprocher d’être flous, alors que nous sommes justement en train de coconstruire une réforme du lycée professionnel emportant des enjeux structurels majeurs.

Les enseignements fondamentaux seront préservés, le Président de la République l’a réaffirmé lors de sa visite du lycée professionnel Éric-Tabarly des Sables-d’Olonne le 13 septembre dernier. Je l’ai moi-même clairement indiqué.

Au fond, un certain nombre de modalités doivent être pensées. C’est tout l’objet des groupes de travail, qui réfléchissent notamment aux temps supplémentaires en amont ou en aval du diplôme ou à la réorganisation des temps de stage. Ces réflexions sont sur la table. Elles doivent permettre aux différents acteurs de faire émerger une intelligence collective, à laquelle je crois profondément, afin d’apporter une réponse à l’ensemble de ces sujets.

Cette réforme n’a pas pour objectif de faire des économies. C’est un investissement inédit pour faire réussir tous les élèves. Nous le devons au tiers des lycéens qui passent par la voie professionnelle.

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