Madame la sénatrice, je vous remercie infiniment de votre intervention, qui pose les véritables enjeux de l’accès à l’enseignement supérieur, en particulier en matière d’orientation.
Notre conviction profonde est qu’il faut inscrire l’accompagnement à l’orientation au centre du dispositif. Pour être en tout point démocratique, notre système éducatif doit effectivement donner une réelle visibilité à l’éducation, à l’orientation et à l’aide au choix.
Les professeurs principaux, vous l’avez souligné, ont été désignés en classe de terminale, des ressources ont déjà été développées : cela se mesure dans les lycées, comme en témoignent les études d’opinion, ainsi que les progrès enregistrés jusqu’à présent.
Bien sûr, il importe de faire mieux en accompagnant davantage, notamment les professeurs principaux. Nous devons les aider à accompagner leurs s’élèves, qui s’intéressent à leur formation post-bac dès les premières années au lycée. Telle est notre ambition avec le ministre de l’éducation nationale. Nous y travaillons, en particulier avec l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep).
Permettez-moi de revenir sur le bilan des « oui si ». Ce bilan important sera réalisé dans le cadre du développement du continuum bac–3/bac+3, avec un focus particulier sur le + 1 à l’entrée à l’université ou dans le supérieur. Il existe aujourd’hui 1 700 dispositifs « oui si » : 2 700 étudiants en bénéficient en 2022. En tout état de cause, une réelle évaluation doit être faite.
Je vous rejoins également s’agissant des passerelles. Aujourd’hui, nos étudiants ne peuvent pas avoir un parcours linéaire : un parcours de réussite, c’est avant tout un parcours d’accompagnement fait de passerelles, d’écoute et de suivi. Nous continuerons donc de travailler en ce sens.