Intervention de Sylvie Retailleau

Réunion du 14 novembre 2022 à 21h30
Bilan de la plateforme parcoursup — Débat organisé à la demande du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

Sylvie Retailleau :

Monsieur le sénateur, je vais répondre à vos questions en vrac, mais, tout de même, quels progrès a permis Parcoursup ! Je le redis : aujourd’hui, les admissions sont plus nombreuses et les évolutions et les améliorations sont continues et réelles, même si, et j’y insiste, beaucoup reste à faire pour diminuer le stress des jeunes, leur offrir davantage d’accompagnement et faciliter leur accès à l’enseignement supérieur. Mais, les chiffres le montrent, 93 % des lycéens reçoivent au moins une proposition : c’est une réalité !

Les candidats sont accompagnés tout au long de la procédure. Je le rappelle, onze campagnes téléphoniques permettent de joindre, par SMS ou téléphone, les candidats un par un lors de la procédure de Parcoursup. À cet égard, je salue le travail des CAES : 160 lycéens étaient encore sans proposition à la fin de la procédure, mais ont continué à être accompagnés. Il n’y a pas longtemps, 33 jeunes restaient sans proposition d’accès. Nous n’arrêtons pas notre accompagnement après les CAES.

Je veux aussi vous donner des chiffres sur les rapports, pour répondre à votre demande de transparence. Pour 2022, nous avons reçu 11 732 rapports, qui seront rendus publics sur Parcoursup et utilisés ensuite par les étudiants pour choisir leur orientation.

En matière de lutte contre les inégalités, le taux d’accès des boursiers a augmenté de cinq points, comme on l’a vu, passant de 20 % à 25 %. La mobilité est plus grande grâce à l’aide de 500 euros destinée à accompagner les boursiers concernés. J’insiste, améliorer l’accès, c’est permettre aux jeunes d’accéder à un premier cycle de proximité si tel est leur souhait, mais aussi à la formation souhaitée où qu’elle se trouve en France.

Mesdames, messieurs les sénateurs, vous avez tous évoqué l’échec massif en licence. C’est une réalité, on le sait, mais pour savoir si l’on est bon ou mauvais, il faut se comparer aux autres. À cet égard, je vous invite à lire le dernier rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), car il nous permet de nous situer par rapport aux autres pays européens s’agissant des échecs en premier cycle et du taux de 2 % du PIB. Certes, des progrès peuvent encore être faits, mais vous constaterez que, dans le classement des établissements européens, l’enseignement supérieur français tient sa place.

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