Le changement climatique est un sujet de préoccupation majeure, pour nos concitoyens comme pour les collectivités territoriales. La COP26 a été jalonnée d'accords sectoriels, qui, malgré leurs limites, ont été l'une de ses forces.
Monsieur l'ambassadeur d'Égypte, la présidence égyptienne entend-elle poursuivre cette pratique ? Peut-on s'attendre à de nouvelles avancées des coalitions forgées l'an dernier, notamment pour la sortie du charbon ?
Un autre engagement sectoriel vise à réduire les émissions globales de méthane d'au moins 30 % d'ici à 2030 par rapport à 2020. Or trois des cinq plus grands émetteurs de méthane au monde, la Chine, l'Inde et la Russie, manquaient à l'appel de cette coalition l'année dernière. Peut-on espérer une évolution de leur part ? Quel sera l'impact de la guerre en Ukraine sur la COP27 ?
Enfin, nous nous étions félicités l'an dernier du partenariat de 8,5 milliards de dollars conclu en faveur de l'Afrique du Sud, pour accompagner sa transition du charbon vers l'énergie propre dans les cinq prochaines années. Des partenariats comparables pourront-ils être conclus, particulièrement avec les pays africains ?