S'agissant des accords sectoriels, tous les sujets évoqués durant la COP de Glasgow, seront discutés à Charm el-Cheikh. La présidence égyptienne de la COP organisera des journées thématiques portant aussi bien sur la décarbonisation, les financements, les sciences, les jeunes et les futures générations, le genre, l'adaptation de l'agriculture, l'eau, la biodiversité, la société civile.
L'Égypte va également lancer plusieurs initiatives durant cette COP, qui proposera des solutions afin de répondre à plusieurs défis auxquels est confrontée la communauté internationale. On peut citer, par exemple, l'initiative en faveur d'une vie décente afin d'améliorer la qualité de vie dans les espaces ruraux en Afrique, celle portant sur les systèmes d'alerte précoce dans le cadre du soutien à une initiative du secrétaire général de l'ONU, celle portant sur l'alimentation et les changements climatiques, sur l'eau, sur la transition énergétique en Afrique, sur le Moyen-Orient, pour faire face à la dégradation des prairies...
Vous avez raison au sujet des inondations au Pakistan. Il s'agit d'un des phénomènes qui, comme la sécheresse ou les feux de forêt, affectent certains pays en voie de développement, surtout en Afrique. Il est donc temps de réagir, alors que de nombreux peuples en souffrent.
Je reste optimiste. Néanmoins, la volonté politique dépend des décisions des grandes puissances. C'est pourquoi, depuis le début de l'année, l'Égypte a pris contact avec la Chine, les États-Unis et quelques pays asiatiques afin de préparer cette COP. Nous estimons qu'il est temps de réaliser des compromis, d'essayer d'accommoder les inquiétudes et les engagements. Aucun pays ne sera dispensé de faire des efforts et il est particulièrement nécessaire de demander aux grandes puissances de respecter leurs engagements en matière de lutte contre le changement climatique.